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Selon l’association Gsma, le continent africain va investir plus de 50 milliards de dollars (32,3 milliards d’euros) en Afrique subsaharienne pour couvrir 90% de la population d’ici les cinq prochaines années.
Mais, regrette cette source, des régulations nationales trop rigides et des situations de monopole freinent les progrès du mobile dans le continent noir. Ce dernier qui poursuit sa croissance dans le domaine du mobile, ne dispose, en effet, que de 250 millions d’abonnés. Soit 7,4% du réseau international, le taux le plus faible de la planète. Cependant, l’on précise qu’à la fin de l’année 2007, 282 millions d’Africains possédaient un mobile. Ce qui se traduit par une augmentation de plus de 30% sur un an.
Alors qu’en matière d’infrastructures, près de 66% de la population africaine est actuellement desservie par un relais sans fil, contre 62% en 2007. Toutefois, de grandes inégalités subsistent dans la distribution du mobile entre les différentes régions d’Afrique. L’Egypte, le Kenya, le Rwanda ou l’Ouganda disposent d’une couverture à hauteur de 90% de leurs territoires respectifs. D’autres zones sont au contraire complètement dépourvues de tout réseau. Ainsi, plus de 300 millions de ruraux ne disposent d’aucune couverture réseau. Une topographie qui rejoint presque celle de la téléphonie fixe qui est concentrée à 58,5% dans le nord de l’Afrique.
En gros, les pays d’Afrique du Nord qui représentent 17,2% du total de la population du continent, détiennent un taux de pénétration de téléphonie fixe de 58,5%, de téléphonie mobile de 32,8% et 35% d’internautes.

Salim BENALIA

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