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Le recteur de l’Université de la formation continue (UFC), M. Abdeldjebar Lemnouar, a assuré, hier, au Centre de presse d’El Moudjahid, une conférence de presse destinée à informer les représentants des médias sur le déroulement des travaux du colloque international qui aura lieu les 14, 15 et 16 juin prochains, organisé par l’UFC. Il s’agit d’un colloque international qui aura lieu au Sheraton, placé sous le haut parrainage du Président de la République.
Il aura pour thème «La gouvernance des institutions et l’intelligence économique». Le recteur de l’UFC a fait état des modalités d’organisation et des objectifs poursuivis à travers ce colloque, en rappelant que le concept de gouvernance est aujourd’hui au centre de tous les débats à l’échelle des institutions, comme celle des entreprises. C’est un concept qui désigne le processus allant des prises de décisions à leur application, souligne l’orateur, qui y ajoute à leur contrôle aussi au sein des institutions et des organisations publiques, privées, entrpreneuriales, nationales ou locales.
S’agissant du concept d’intelligence économique, celui qui désigne l’anticipation et l’ensemble des actions permettant à une organisation d’identifier les raisons d’aller dans telle direction, compte tenu des informations et connaissances en sa possession. Le recteur de l’UFC, en évoquant l’association intelligence économique, gouvernance, affirme qu’elle paraît naturelle, puisque les deux concepts reposent sur la maîtrise des décisions pour agir de manière éclairée dans le respect des objectifs de l’organisation.
Parlant du colloque, M. Lemnouar souligne qu’il a pour objectif d’essayer de comprendre pourquoi l’institution publique, concernée comme l’entreprise par la gouvernance, peut bénéficier de l’appui de la démarche méthodologique de l’intelligence économique. Le recteur de l’UFC rappelle que le gouvernement algérien, voilà plus d’une année, a pris position pour le développement de la culture de l’intelligence économique dans les entreprises avec l’aide de l’Etat. Selon une déclaration finale d’un Conseil de gouvernement tenu en date du 20 décembre 2006, l’intelligence économique s’entend comme une démarche d’anticipation et de projection dans le futur, fondée sur les liens qui unissent les réseaux des entreprises et ceux des opérateurs économiques. C’est un volet qui s’avère en tout cas important dans la stratégie nationale industrielle. Le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements a intégré l’intelligence économique dans son organigramme, en lui dédiant toute une structure sans compter qu’elle est sous-entendue dans l’ensemble des actions initiées.
L’ambition est la diffusion d’une culture de l’intelligence qui ambitionne d’agir sur les comportements individuels comme collectifs des acteurs économiques privés comme publics. Il y a aussi l’objectif de création d’une synergie public-privé, la promotion du développement, la mise en place de dispositifs de veille. Cet ensemble d’actions vise à faire face aux conditions de l’ouverture du marché à la concurrence et de décourager les pratiques déloyales en jouant la transparence.
Enfin, l’intelligence économique telle que perçue aujourd’hui fait appel à la prospective en décelant les actions stratégiques à entreprendre. Il est attendu de l’Etat, la mise en place d’une politique nationale d’intelligence économique et de veille stratégique à même d’offrir aux entreprises les moyens de se doter d’outils nécessaires visant à la conduite de sa politique.
La globalisation, l’ouverture des marchés et les déréglementations, note le recteur de l’UFC, sont les témoins de la poussée du libéralisme et de ses dérives : pénurie, spéculation, malversations et pratiques frauduleuses.
Les problèmes de gouvernance en sont rendus difficiles. L’orateur rappelle un certain nombre de caractéristiques majeures qui peuvent qualifier la bonne gouvernance comme la démocratie représentative, le respect de la loi, la transparence dans la gestion, la réactivité, la médiation, l’équité, l’efficacité, la responsabilité.
Ce sont autant de concepts qui, associés les uns aux autres, donnent une image aussi fidèle que possible de ce que peut être la bonne gouvernance. Quelle est alors la part de l’intelligence économique dans cette pratique de la bonne gouvernance, s’interroge M. Lemnouar et comment en faire profiter les acteurs institutionnels et les acteurs économiques, c’est un des buts du colloque organisé par l’UFC de dévoiler la marche à suivre. L’objectif de la manifestation est de favoriser le dialogue entre les acteurs publics et privés et d’avoir leurs témoignages sur ce qui a été entrepris. Le recteur rappelle que le colloque vient couronner la post-graduation spécialisée en intelligence économique créée en avril 2007, dans le cadre de la coopération algéro-française.
Evoquant la tenue du colloque des 14, 15 et 16 juin prochains, le recteur de l’UFC souligne que cette manifes

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