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Le MacBook Air, qui commencera à être commercialisé dans deux semaines, a une épaisseur de 0,4 cm sur le devant de l’appareil, et de 1,94 cm à l’arrière. D’un poids de 1,3 kg, sa batterie a une autonomie de 5 heures.

Dans le style théâtral qu’il affectionne, Steve Jobs a sorti l’ordinateur d’une enveloppe brune de courrier interne et lancé, lors du salon Macworld Expo à San Francisco qui s’est tenu du 14 au 18 janvier : « C’est le notebook (tout petit ordinateur portable) le plus mince du monde. » Il a assuré l’avoir comparé avec tous les portables de faible épaisseur existants. Pour parvenir à ce record de minceur, le numéro un mondial des semi-conducteurs, l’américain Intel a réduit de 60% la taille de son processeur à double noyau (dual core) le plus rapide. « Quand nous avons lancé ce projet, nous ne pensions pas que ce serait possible », a reconnu le PDG d’Intel, Paul Otellini. « Le MacBook Air pourrait doper le marché des ordinateurs ultra-portables », estime Tim Bajarin, analyste chez Creative Strategies, relevant que les portables représentent déjà la moitié des ventes d’ordinateurs Macintosh. « Il pourrait aussi attirer les utilisateurs de PC », selon lui. De son côté, l’association de défense de l’environnement Greenpeace a salué vendredi dernier « les premiers pas vers l’éco-conception » d’Apple, qui sort avec son MacBook Air un ordinateur sans arsenic ni mercure. Greenpeace, qui avait épinglé la marque à la pomme lors de la sortie de l’I-phone, relève qu’avec son dernier-né elle, va « au-delà des exigences de la réglementation européenne » sur les substances dangereuses et « place la barre très haut pour les industries concurrentes », selon un communiqué. L’ONG note également l’absence de retardateurs de flammes bromés et de plastique chloré de type PVC dans le câblage de la carte-mère, « ce qui constitue une grande avancée, même si la marque Sony l’a déjà réalisé sur plusieurs modèles de sa gamme d’ordinateurs portables », rappelle-t-elle. « Apple est sur la bonne voie », estime Yannick Vicaire, responsable des campagnes Toxiques de Greenpeace, cité dans le communiqué. A la suite d’une campagne de 50 000 « cyberactivistes », rappelle Greenpeace, Apple s’était engagé à éliminer de ses produits d’ici à fin 2008, les substances mentionnées nuisibles à l’environnement et à la santé.

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