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L’émission hebdomadaire «Portes sur la science», diffusée hier sur les ondes de la chaîne 2 de la radio nationale a été consacrée aux technologies de l’informatique et plus particulièrement au niveau d’intégration d’Internet au sein de la société algérienne.

Ont été conviés au débat plusieurs spécialistes dont le président de l’association algérienne des opérateurs d’accès à Internet.

Ce dernier précise que l’opportunité de la présence du leader américain de l’informatique en Algérie, au même titre que tous les autres pays de l’hémisphère sud, afin de mieux vulgariser l’usage informatique, notamment dans des domaines stratégiques comme l’Education, doit constituer une base de décollage pour un secteur qui accuse un réel retard. L’intervenant dira que si, initialement, l’accès à Internet a été conçu par rapport à des besoins de recherche et de facilitation de la vie quotidienne, en Algérie on est encore au stade d’un moyen de divertissement.

Dans la foulée, le président de l’association abordera le programme «Ousratic» qui tarde à prendre forme en raison de l’absence d’une stratégie globale en matière de développement d’Internet. L’invité de la Chaîne 2 dira que ce dernier nécessite 3 conditions à savoir: un micro, un accès fiable et rapide et enfin un contenu prédéfini. Sur ce point, il dira qu’au Mexique, l’Etat a offert un micro et un accès gratuit à Internet à tous les enseignants. Cela a permis à ces derniers d’améliorer le contenu des cours et le niveau de l’enseignement

L’intervenant abordera l’accessibilité à Internet pour affirmer qu’elle demeure plus chère qu’en France où un micro ne représente qu’1/10 du SMIG, alors qu’en Algérie c’est 3 fois le SNMG. La solution réside dans des actions courageuses pour stimuler l’usage, tout en contrôlant le contenu et en incitant toutes les entreprises et les institutions à créer leurs propres sites web. Cela reste du domaine du possible d’autant que les pouvoirs publics ont affiché une réelle volonté dans le domaine comme l’atteste l’objectif dévoilé par le président de la République à savoir qu’en 2010, 6 millions de familles auront accès à Internet. S’agissant d’ADSL, l’invité de l’émission dira que cette formule est loin d’atteindre l’objectif fixé en septembre 2003 à savoir 3 millions d’abonnés dans la mesure où 4 ans après, seuls 200.000 abonnés ont été inscrits. Pour l’intervenant, la solution n’est pas uniquement de réduire les prix, mais de faire d’Internet, un moyen incontournable dans la quotidienneté de chaque citoyen.

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