Nouvelles

La promotion des compétences est essentielle pour l’Algérie qui ambitionne de réformer ses institutions et de renforcer la compétitivité de ses entreprises.C’est pratiquement devenu une coutume que l’on parle d’exode des cerveaux ou de mesures à prendre pour en freiner la tendance, on pense immédiatement aux cadres qui exercent dans le secteur de l’énergie en Algérie. On parle également souvent de la maîtrise des technologies, du savoir-faire, de la recherche développement et là également on pense aux cadres techniques. Cela est si vrai que la Sonatrach a pensé à réévaluer les rémunérations de ses cadres pour interrompre le processus de leur désertion en se faisant embaucher par des entreprises étrangères. Il est vrai que cette situation existe dans le secteur de l’énergie, plus particulièrement dans le Sud, car les cadres techniques algériens sont appréciés et sollicités à la fois pour leurs compétences et pour leur expérience.Tout le monde n’a donc d’yeux que pour les cadres techniques, ce qui bat en brèche quand même les accusations selon lesquelles l’école algérienne ne serait pas performante. La preuve est ainsi donnée que les cadres formés en Algérie ont des compétences reconnues dans le monde. Cette attention portée exclusivement sur les cadres techniques occulte les autres secteurs et les compétences dans d’autres domaines. Ce que vient de corriger le chef du gouvernement qui rappelle que dans la Fonction publique, c’est-à-dire dans les institutions, il y a également des compétences à rémunérer à leur juste valeur, car ce sont elles qui font fonctionner l’Etat et qui œuvrent à ce que se réalisent les missions des institutions. De hauts fonctionnaires remplissent leurs missions, qui sont celles de l’Etat, avec compétence et engagement, et tout ça dans la discrétion la plus totale.

Lire la suite