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ALGER - La commission nationale de la Dakhira arabe a été installée, dimanche à Alger, pour superviser la réalisation de la part de l’Algérie dans le projet de la Dakhira arabe. La Dakhira arabe est "une banque de données accessible de partout et à tout un chacun à travers Internet".


Le président de la commission nationale de la Dakhira arabe, Cherif Merribi, a qualifié d’"ambitieux" ce projet civilisationnel, scientifique et culturel, ajoutant qu’il "a été étudié au service de la langue arabe".

Composée de 12 membres, la commission nationale, dont la mission se limite à approuver les différents textes à mémoriser, après examen des propositions de chaque établissement, a affirmé Merribi, le représentant de l’Algérie à l’Assemblée générale de la Haute instance de la Dakhira arabe, relevant de la Ligue arabe.

La commission prend également en charge la traduction et le choix des travaux de recherche qui méritent d’être mémorisés et supervise les actions éducatives, en coopération avec le ministère de l’Education nationale (préparation des cours dans certaines matières), Dakhira "étant destinée en grande partie aux générations montantes", a-t-on souligné lors de cette conférence.

La commission se réunit au moins deux fois par an et soumet au terme de chaque réunion, un rapport à la haute instance de la Dakhira arabe.

Il s’agit de la cellule principale qui procède à la réalisation de la Dakhira, considérée comme une équipe spécialisée au sein de l’établissement scientifique qui participe à une ou plusieurs matières.

La commission algérienne de la Dakhira arabe compte des professeurs et des chercheurs relevant de l’institut supérieur de traduction, en qualité de membre principal et de la direction générale de la recherche scientifique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que des différents établissements universitaires de l’enseignement supérieur (les trois conférences universitaires), du ministère de l’Education nationale et autres.

La commission assurera sa mission dans le cadre d’un programme défini financé par le budget du gouvernement, notant que le décret présidentiel N° 11-247 du 10 juillet 2011 avait adopté le statut de la Haute instance de la dakhira arabe, élaboré le 16 septembre 2010 au Caire.

L’apport de la Dakhira arabe dans la promotion de la langue arabe soulignée par des conférenciers

ALGER - Les participants à la conférence constituante de la Dakhira arabe (banque de données) ont été unanimes à souligner, dimanche à Alger, l’importance de ce projet qui contribuera grandement à la promotion de la Langue arabe.

"Cette journée constitue un véritable départ pour le projet de la Dakhira arabe qui est un véritable projet civilisationnel et décisif pour les pays arabes", a estimé la directrice générale de l’Institut supérieur arabe de la traduction, Inaam Bayoudh.

Grâce à ce projet, l’individu arabe pourra avoir accès à toutes les informations dont il a besoin notamment durant son cursus scolaire, a-t-elle ajouté, précisant que "la promotion de ce projet n’a pas été menée de manière à faire connaître ce projet au grand public".

De son coté, Mechri Benkhalifa, recteur de la Faculté des Lettres et des Langues à l’Université de Ouargla a précisé que "ce projet national civilisationnel "ne peut être mené sans la conjugaison des efforts de tous à travers la mobilisation de tous les moyens matériels et humains.

En proposant ce projet à la Ligue arabe, l’Algérie a franchi un pas positif vers la mondialisation, a-t-il ajouté.

De son coté, Touati Ben Touati, enseignant à l’Université de Laghouat a affirmé que ce projet profitera à la langue arabe à travers sa promotion en tant que langue de sciences par excellence.

L’intervenant a appelé tous les établissements de recherche ainsi que les universités algériennes à adhérer à cet important projet en vue de contribuer à son succès, notamment en ce qui concerne la part de l’Algérie.

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