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Publié le : dimanche 10 janvier 2010 | A Nedjar. Sétif info


e-Algérie 2013 sonne à nos portes comme une donnée incontournable pour le futur et l’avenir de l’ensemble de nos échanges, de nos communications comme pour de l’ensemble de nos transactions de toutes natures. Mais tout d’abord faisons une brève connaissance avec ce méga projet qui se dessinera à l’horizon 2013. C’est le programme stratégique du gouvernement dit : e-Algérie 2013 qui a pour objet d’arrimer notre pays à la société de l’information à l’horizon 2013. En gros ce plan du MPTIC s’attache à développer à cette échéance :

L’accélération de la couverture en accès à haut débit et très haut débit à l’ADSL. La sécurisation pour « mieux répondre aux différents services développés » (c’est une première) L’accélération de l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) par l’administration. L’intégration des TIC dans l’activité économique comme e-Éducation, e-Banking, e-Commerce … Développer les mécanismes et mesures « incitatives » à même d’accroître l’accès des ménages et des petites entreprises aux équipements et réseaux à haut débit.

L’élaboration d’un statut particulier pour les ingénieurs en TIC. Coopération stratégique avec certains pays dans le cadre du transfert de la technologie et du savoir-faire. La mise à niveau du cadre juridique national et la mise en place d’un Observatoire national des TIC. Pour l’instant nous nous bornerons au cadre juridique et institutionnel et aux rapports techniques de ce l’on peut appeler la signature électronique ou numérique. C’est l’un des aspects fort embarrassant dans la mesure ou, n’ayant pas encore accédé à la pratique et à l’usage de la monétique, ce sursaut ou ce transfert constituerait pour beaucoup non seulement un handicap aux usages numériques mais des raisons supplémentaires aussi de se fier d’avantage de ce concept fort méconnu par la majorité de la population et de la société. Pour les promoteurs du plan , il d’une urgence absolue de développer d’abord une action pédagogique dite de « sécurisation » des esprits avant d’aborder n’importe quel autre chapitre ou autres aspects technico-juridiques où on risquerait une fois encore de ne crier fort et seul dans le désert .

Males préparées, les opérations de mises en place des cartes de retraits bancaires semblent n’avoir réglé pour l’instant que les problèmes des établissements financiers qui livrent ainsi leurs usagers à ces machines bêtes et méchantes ,vides et silencieuses pour la plus part du temps et qui augmentent le désarroi et le courroux de nombreux autres usagers . Ces redoutables machines impersonnelles qu’on appelle CAB, DAB etc. n’ont pas exercé pour l’instant les rôles qui leurs étaient dévolus plus que de livrer ces usagers dans « la rue », la où ils se situent pour la plus part. Au vu de cette expérience non concluante, la question serait de savoir par quel miracle s’exercerait ce transfert ou cette mutation à l’horizon 2013 dans une économie ou l’informel est la caractéristique fondamentale où les modes opératoires de paiements se matérialisent toujours par ces énormes liasses de monnaies bouseuses, cachées dans des grands sacs en plastics noirs. ​Pour rester dans la définition de la signature numérique, disons que cette dernière est un mécanisme permettant d’identifier et d’authentifier le générateur d’un document électronique quelconque pour garantir sa véracité par substitution à la signature manuscrite d’un document en papier.  Cette marque doit permettre d’identifier la personne ou l’institution qui l’a validée et que le document n’a pas été altéré entre les deux opérations de signature et de consultation.

Pour donner force probante, ce document électronique doit être authentique ; infalsifiable, non réutilisable, inaltérable et surtout irrévocable. Cette signature devient possible par sa transformation en un aspect cryptographique (chiffrement) qui se différencie de la signature manuscrite par le fait qu’elle est n’est pas visible mais correspond à une suite analogique de nombres.

Allez raconter cette histoire au fellah du coin ou à ce travailleur manuel .Même l’université n’a pas intégré encore ces éléments dans ses programmes.2013, c’est demain .Que deviendrons nous autour de ces machines avec lesquelles nous ne savons pas encore communiquer ! Nous ne voudrions pas que le résultat de la société de l’information soit le résultat de la société de désintégration.

A Cette date, e-Algérie 2013 pourrait être un rêve ou un cauchemar .Rêvons mais rêvons éveillés car les termes sont si proches ! Lien e-Algérie 2013 : http://www.mptic.dz/fr/docs/e-Algerie2013/e-Algerie_2013.pdf

A Nedjar. Sétif info

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