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L'e-administration peut aujourd'hui se définir comme étant l'utilisation de toutes les fonctionnalités apportées par les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication au service de l'administration.

Le terme d'e-administration ne se réduit donc pas seulement à la mise en ligne des formulaires administratifs mais à toute une stratégie de communication autour des nouvelles technologies et de la notion d'accessibilité.

Il n'est pas rare, aujourd'hui, d'entendre : des personnes parler des lenteurs de l'administration, ou bien d'entendre : que l'usager n'a pas de réponse à sa demande avant plusieurs mois. Il n'est pas rare non plus d'entendre : que les formulaires sont incompréhensibles ; qui ne s'est jamais trouvé devant un formulaire administratif en ne sachant pas répondre à une question ? Un autre problème se pose : l'éloignement des administrations. En effet, si dans les grandes villes les conséquences de ce problème sont moindres, dans les campagnes, pour certaines personnes, cela peut relever de l'expédition. Cependant, quand on impose de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques, comme celles qui sont liées à la mise en place de l'e-administration, il y a des conséquences. Ce sont des enjeux importants mais qui ne seront pas forcément tous pris en charge par l'entité qui impose ces changements. Ici c'est en l'occurrence l'état. Il existe plusieurs formes d'enjeux dont le plus important est l'enjeu économique. Il y a aussi l'enjeu social et des enjeux technologiques. On sait aujourd'hui que l'ensemble de la population algérienne est loin d'être équipé d'un ordinateur et encore moins d'un accès à l'internet. Or la première des caractéristiques de l'e-administration est d'être accessible via un ordinateur et pour un grand nombre de fonctions, via l'internet. Pour mettre en place l'e-administration de façon égale sur l'ensemble du territoire et pouvoir envisager de la rendre obligatoire pour tous, il faut d'abord envisager de résoudre le problème posé par la fracture numérique. La fracture numérique qui existe aujourd'hui sur le territoire algérien revêt plusieurs aspects. Le premier est l'équipement en matière d'informatique de l'ensemble de la population. Tout les ménages, sont-ils tous équipés d'un ordinateur ? Ceci, sans parler des personnes défavorisées ou de celles qui n'ont pas de domicile fixe. Il existe aujourd'hui des solutions mises en place : comme l'accès dans certaines APC à un ordinateur ou les guichets uniques répondants à diverses demandes dans les administrations ou le passage par un cybercafé. Considérons les personnes qui ont un ordinateur chez elles, toutes n'ont pas d'accès à l'internet. Une personne qui habite dans un petit hameau isolé en montagne ou dans le grand sud a-t-elle la possibilité d'avoir accès à l'internet même à bas débit ? De plus, si aujourd'hui la génération que l'on appelle génération-Google est dans l'ensemble habituée dès le plus jeune âge à l'utilisation des outils informatiques, il n'en est pas de même pour les autres générations. La population encore active aujourd'hui a dû se former personnellement pour répondre aux exigences du marché du travail, mais nombreux sont les retraités, qui n'y ont pas été obligés par le travail, à ne pas s'être formés. De même pour la population inactive. Aujourd'hui on remarque que de plus en plus de personnes cherchent à se former ou s'équipent d'outils informatiques, mais à quel prix ? De même qui va payer la mise en place ordinateur-accès internet mis à la disposition des administrés ? rien que pour cette dernière question, Hamid besalah donne quelques pistes, il dit en autre que « nous avons beaucoup de fonds qui peuvent être mis à contribution » mais cette question du coût est un enjeu principal. Souvenez vous ! pour que Ousratic puisse donner, il a fallu baisser le taux de Tva de 17% (énorme) à 7% qui reste quand même enlevé. Un zéro pour cent aurait été la solution.

Source:http://www.itmag-dz.com/spip.php?article1107

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