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Cette ouverture aux autres alphabets va dans le sens de pressions exercées par de nombreux pays depuis cinq ans, impatients de pouvoir circuler sur le web dans leur propre langue. « Sur les 1,6 milliard d’internautes, plus de la moitié utilise une langue qui n’est pas écrite dans l’alphabet romain » précise Rod Beckstrom, président de l’Icann.
Ces IDN (Internationalized Domain Name), testés depuis trois ans par l’Icann, pourront être enregistrés à compter du 16 novembre. Qu’ils soient écrits en arabe, persan, hébreu, cyrillique, chinois, japonais, coréen, grec, hindi (nord de l’Inde) ou tamil (sud de l’Inde). En revanche, ils ne devraient pas être appliqués avant la moitié de l’année 2010. « C’est le plus gros changement technique d’Internet depuis son invention », estime Peter Dengate Trush, président du conseil d’administration de l’Icann.