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10 000 agents à mettre en poste

LU POUR VOUS.e

Hier, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé une conférence consacrée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’éducation. Cette conférence s’est déroulée au lycée Hassiba Ben-Bouali de Kouba, où un nombre considérable de directeurs d’éducation ainsi que plusieurs membres du ministère de l’Education étaient au rendez-vous. Devant l’écart de numérisation entre les pays développés et ceux en voie de développement, le ministre de l’Education, reprenant le souhait du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a indiqué qu’«une enveloppe de deux milliards de centimes est consacrée au secteur de l’éducation afin d’établir une plate-forme qui est baptisée le plan quinquennat 2009-2014 spécialisée dans les nouvelles technologies du secteur TIC, en menant une nouvelle politique ayant pour objectif d’arriver à une stratégie qui permet aux établissements algériens d’être la base qui contribue au développement du pays». Certes, la numérisation du système éducatif n’est pas une opération de luxe mais une opération incontournable et primordiale qui peut mener à la croissance économique d’un pays comme les pays de l’Amérique du Nord et quelques pays européens. Le ministre a déclaré dans ce contexte : «Une numérisation éducative est obligatoire afin d’aboutir à une croissance économique comme le Canada qui contribue avec 10% par an à la croissance économique». Il a ajouté : «L’Algérie, elle aussi, peut se désenclaver pour le secteur de la Technologie de l’Information et de la Communication à travers les efforts consentis par l’Etat». Effectivement, M. Benbouzid a cité le travail effectué par l’Etat afin d’intégrer le secteur du TIC dans chaque établissement éducatif à travers toutes les wilayas du pays. Selon des données présentées sur l’état actuel des équipements en Algérie, le gouvernement est arrivé aux statistiques suivants : 10 ordinateurs avec accessoires dans chaque établissement primaire, selon la répartition des élèves, sachant qu’il existe 1800 écoles primaires au niveau des 48 wilayas, pour le cycle moyen : 1 ordinateur/44 élèves, sachant qu’il existe 5000 CEM au niveau national et enfin pour le cycle secondaire 1 portable/18 élèves, sachant qu’il existe 1700 lycées au niveau national aussi. Par contre, d’ici l’horizon 2014, l’Etat arrivera à : 1 ordinateur/18 élèves au cycle primaire, 1 ordinateur/30 élèves pour le cycle moyen et 1 ordinateur/15 élèves pour le cycle secondaire. D’autre part, Benbouzid a insisté : «L’élève, arrivé à un certain niveau, doit à tout prix aimer et savoir manipuler un outil informatique (créer, produire, traiter, explorer...), en mettant entre ses mains un computer», il a ajouté : «L’Etat mettra aussi un dispositif pour former de nouveaux ingénieurs spécialisés dans l’enseignement des élèves dans la filière de l’informatique» ; selon ses paroles «la numérisation des consciences avant la numérisation de l’administration et la numérisation de l’auteur avant la numérisation du récepteur». Finalement, des réponses ont été apportées par le ministre concernant le bac 2009 ; il a indiqué que la date prévue sera maintenue, sauf si les enseignants de la terminale n’auront pas pu finaliser tout le programme dans la durée consacrée par l’Office national de l’éducation. Il a ajouté que l’Onec a décidé que d’ici 2010, le BEM informatique sera obligatoire à passer, comme d’ici 2012, le bac informatique sera, lui aussi, comptabilisé et pour l’élève qui atteindra une moyenne au-dessus de 10 dans la matière, il aura un diplôme. La seconde question à laquelle a répondu M. Benbouzid, est la violence au sein de nos établissements ; il a déclaré qu’à peu près 10 000 postes d’emploi vont être créés d’ici quelque temps, afin de réduire ce phénomène en prenant des mesures sévères contre les responsables de ces actes. Nassim I.


23-02-2009
Lemaghreb - Isma B.

Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16480

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