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En ce début du troisième millénaire, la télématique et l’Internet font circuler les données au sein des collectivités, mais aussi entre les continents.
La famille des médias de l’écrit (journaux, revues, livres…) et électroniques (télématique, télévision, radio…) s’élargit avec l’avènement de l’Internet, de la presse électronique, du CD- rom, du DVD, de la télévision hautedéfinition... Aujourd’hui, le mode analogique a cédé la place au numérique. L’homme moderne vivant dans «la société de l’information» est censé être un «homme numérique», qui peut maîtriser les moyens modernes de communication.

Mais est-ce que tous les êtres humains sont capables de suivre ces grandes mutations engendrées par l’apparition de ces nouveaux médias ? Est-ce que tout le monde pourra tirer profit de ces progrès ? Pour les spécialistes et les connaisseurs dans le domaine, la réponse est, bien sûr, négative. Au moment où les pays développés entrent dans l’ère de «la société de l’information» et du numérique, et au moment où le monde ressemble de plus en plus à un «village planétaire», concrétisant ainsi le concept cher au chercheur canadien Marshal McLuhan, le fossé entre les pays riches et les pays pauvres ne cesse de se creuser concernant l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il est donc admis que la «société de l’information», qui est devenue une réalité dans les pays les plus avancés, tels que les USA, le Canada, certains pays de l’Asie et de l’Europe, reste une notion à définir pour les pays pauvres ou en voie de développement. La société de l’information est une société post-industrielle ou post-moderne qui a assimilé les changements technologiques. Elle est surtout une société caractérisée par une grande fluidité de l’information grâce aux développements des réseaux de communication, créant ainsi de véritables «autoroutes» de la communication. Dans cette société, comme l’expliquent les spécialistes, l’information est la pierre angulaire de toute activité humaine.

Actuellement, dans un monde où il est plus facile pour un pays de rester riche que de le devenir, surtout avec les crises qui secouent l’économie mondiale, le libre accès à l’information dans différents domaines de la vie pour tous n’est en réalité qu’un mythe. Il constitue un vrai enjeu pour les Etats et les nations et un défi pour les pays vivant en marge de ce processus de développement.
Certes, l’avènement des nouvelles technologies, l’Internet, la téléphonie fixe et mobile, les médias électroniques dits aussi «nomades» ou «baladeurs» dans le langage des spécialistes, ont permis au monde une évolution grandissante. Le développement des moyens de communication a permis à l’humanité d’évoluer, mais, en contrepartie, il a accentué les disparités entre les pays développés et ceux qui le sont moins.
Ce qui, par conséquent, a entraîné une certaine «fracture» entre les pays du Nord et ceux du Sud, appelée communément par les experts «la fracture numérique».

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