Nouvelles

22-02-2012


La nécessité d’augmenter le nombre de chercheurs en vue de redynamiser la recherche scientifique en Algérie a été soulignée, hier à Alger, par le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Hafid Aourag.

Estimant que le nombre de 30 000 chercheurs que compte l’Algérie est insuffisant, il a affirmé que l’Algérie «est très loin de la moyenne internationale en termes de chercheurs». «Nous avons un déficit de 20 000 chercheurs à combler en 3 ans, c’est à dire à l’horizon 2014, pour pouvoir atteindre la moyenne internationale», a ajouté le professeur, lors d’une conférence de presse sur la situation actuelle de la recherche scientifique en Algérie.

Il a expliqué dans ce cadre que la moyenne dans le monde en nombre de chercheurs est de 1 063 chercheurs par million d’habitants. «L’Algérie qui compte plus de 35 millions d’habitants ne compte que 700 chercheurs pour un million d’habitants ce qui est très loin de la moyenne mondiale», a-t-il poursuivi.

Le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a indiqué que l’Algérie compte plusieurs catégories de personnel engagées dans la recherche scientifique dont les chercheurs universitaires, les chercheurs permanents et le personnel de soutien à la recherche (ingénieurs).

Il a déploré, dans ce cadre, un «déficit» dans le nombre de chercheurs permanents que compte l’Algérie (2066 seulement). Qualifiant les chercheurs permanents de «cheville ouvrière» de la recherche scientifique, le responsable a appelé à plus de recrutement

de cette catégorie de chercheurs. Pour ce qui est des chercheurs universitaires, il a dénombré 23 819 chercheurs, répartis entre 1 116 laboratoires agréés, ajoutant qu’il faudrait encourager un nombre plus important d’enseignants universitaires à faire de la recherche.

S’agissant de la catégorie du personnel de soutien à la recherche (ingénieurs), M. Aourag l’a qualifiée de «talon d’Achille du développement technologique», car, explique-t-il, elle est confinée dans des fonctions administratives au lieu de pratiquer sa fonction essentielle qui est celle de la recherche et du développement technologique. «L’ingénieur algérien doit être appelé de plus en plus à être engagé dans des activités d’innovation», a-t-il ajouté.

http://www.latribune-online.com/evenement/64130.html

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Un déficit de 20 000 chercheurs a été recensé par la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT).


Le chiffre a été communiqué, hier à Alger, par Hafid Aourag, directeur général de cette institution lors d’une conférence de presse sur l’état des lieux de la recherche scientifique en Algérie. A l’occasion, le directeur général de la RSDT a déploré le déficit enregistré dans le nombre de chercheurs permanents estimé à 2066 chercheurs. Bien que la recherche scientifique soit la pierre angulaire de toute démarche visant le développement en Algérie, le budget alloué à ce secteur ne représente que 0,63% du Produit intérieur brut (PIB). Pas seulement, «il faut additionner les budgets de fonctionnement et d’équipement à celui du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (FNRSDT) pour parvenir à un PIB de 0,63%», a déclaré M. Aourag.

L’objectif est d’atteindre 1% du PIB, qui restera tout de même loin de la moyenne de certains pays émergents. Faut-il rappeler que dans ces pays, le budget de la recherche avoisine 1,5%. Pour ce qui relève de structures destinées à la recherche, 846 laboratoires de recherche scientifique seront opérationnels en Algérie en 2014. Ainsi, M. Aourag a précisé que «sur 846 laboratoires de recherche, 266 sont déjà opérationnels». Dans la même perspective, plus de 60 centres de recherche sont en cours d’instruction en Algérie. Ces centres sont destinés à accueillir les chercheurs permanents.

Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a mis l’accent sur la nécessité de construire ces structures destinées à la recherche dans l’enceinte de l’université ou dans le périmètre du campus universitaire. Cette mesure vise surtout l’augmentation de la mobilité des chercheurs permanents et universitaires. Evoquant la mise en place d’un campus universitaire technopole, M. Aourag a appelé à l’installation des entreprises autour du campus universitaire de sorte à permettre aux chercheurs de travailler avec ces entreprises sur des projets de développement tout en utilisant les moyens et les équipements de l’université.

le 23.02.12
http://www.elwatan.com/actualite/un-deficit-de-20-000-chercheurs-23-02-2012-160205_109.php

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Le budget alloué à la recherche scientifique en Algérie représente à peine 0,63% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, a indiqué mercredi à Alger, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, le professeur Hafid Aourag, lors d'une conférence.

«Il faut additionner les budgets de fonctionnement et d'équipement à celui du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (Fnrsdt) pour parvenir à un PIB de 0,63% », a déclaré M. Aourag.

L'objectif sera d'atteindre 1% du PIB, qui «restera encore loin » de la moyenne de certains pays émergeants, qui tourne autour de 1,5%, a souligné le directeur général.

Le financement de la recherche scientifique sur le FNRSDT 2011 avoisine les 30 milliards de dinars. Une enveloppe qui permettra, M. Aourag, de mener à terme les projets de construction de 846 laboratoires que nécessite le plan de développement allant à 2014.

Et, pour pérenniser cette dynamique, il faudra «garantir la durabilité des financements par une loi » ce qui permettra de fournir au pays la matière grise nécessaire à son essor.

La conférence, suivie par un parterre de techniciens, a été l'occasion de faire «un bilan certes mitigé de la recherche scientifique dans le pays après 50 ans d'indépendance, mais au demeurant positif de par les acquis et les expériences », a affirmé l'orateur.

Pour preuve, la stratégie élaborée par son département pour relancer le secteur de la recherche scientifique reste, en grande partie, inspirée de celle engagée au début des années 70 par l'Office National de la Recherche Scientifique (Onrs) qui, en 1973, a établi un plan quadriennal basé sur une «trinité » qui s'illustre par la recherche fondamentale, la recherche appliquée et enfin la recherche et développement, a expliqué le Professeur-chercheur.

Quant au «classements internationaux » des universités algériennes, M. Aourag a relativisé leur importance voire leur impact en arguant que l'université algérienne, la plus jeune à l'échelle continentale voire mondiale, de par l'indépendance du pays, ne compte que sur elle même, en fonction des moyens dont elle dispose, faisant ainsi allusion aux «scandales répétitifs » provoqués par les agissements de certains pays du Golf qui «achèteraient, question de prestige, à coups de subventions les travaux de recherches de scientifiques américains ».

Par ailleurs, «la décennie noire ajouté à l'instabilité institutionnelle des années 90 jumelée au manque d'argent ont été pour beaucoup dans la fuite des cerveaux algériens et des conséquences qui ont suivies en terme de retards accusés dans l'ensemble des domaines en général et celui de la recherche scientifique en particulier », a conclu M. Aourag
.

http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/148788-le-budget-alloue-a-la-recherche-scientifique-ne-depasse-pas-0-63-du-pib.html
Mercredi 22 Fevrier 2012

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Mercredi 22 février 2012.


Un total de 846 laboratoires de recherches scientifiques seront opérationnels en Algérie en 2014, a annoncé mercredi à Alger le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, M. Hafid Aourag. M. Aourag qui s’exprimait lors d’une conférence de presse sur la situation de la recherche scientifique en Algérie, a précisé que “266 des 846 laboratoires de recherches scientifiques sont déjà opérationnels". Il a relevé dans le même cadre l’"importance" de l’investissent dans la construction de ces infrastructures pour le développement de la recherchescientifique en Algérie.

S’agissant des centres de recherche, M. Aourag a dénombré “plus de 60 centres de recherches en cours de construction en Algérie", ajoutant que ces structures sont destinées à accueillir les chercheurs permanents. "Des structures de recherches scientifiques doivent être construites à l’université ou dans le périmètre du campus universitaire pour augmenter la mobilité des chercheurs permanents et universitaires", a estimé le responsable..

Evoquant la mise en place d’un campus universitaire technopole, M. Aourag a expliqué qu’il est important que des entreprises s’installent autour du campus universitaire pour que les chercheurs puissent travailler avec ces entreprises sur des projets de développement en utilisant les moyens et les équipements de l’université.

http://portail.cder.dz/spip.php?article2012

 

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Si le web mondial s’accorde à dire que le passage à l’IPv6 ne sera que bénéfique pour le web, surtout au niveau de la sécurité, c’était sans compter sur les hackers qui commencent à s’intéresser à cette nouvelle technologie.

C’est Arbor Networks qui a signalé une recrudescence des attaques par déni de service (DDoS) sur les serveurs utilisant l’IPv6.

Le système actuel (IPv4) étant pratiquement épuisés, les réseaux les plus récents sont basés exclusivement sur l’IPv6, ce qui explique le but de ce genre d’attaques. Le trafic en IPv6 est destiné à exploser durant les prochaines années, rien qu’en 2012, il devrait doubler.

Un des problèmes que posera ce changement de système est l’installation de passerelles entre v4 et v6 pour conserver les informations, ce qui rend les réseaux plus vulnérables.

Selon Neal Quinn, vice-président des opérations de réduction des attaques DDoS à Prolexic, cette augmentation massive des attaques DDoS sur les réseaux sous IPv6 indique clairement que les hackers commencent à tester ce nouveau système, afin d’être mieux préparés quand tout internet sera sous IPv6.

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La dernière version stable de Google Chrome, estampillée N°17, est disponible dans toutes les bonnes crémeries depuis quelques heures, et elle apporte deux nouveautés principales.



D’une part, Chrome 17 permet de surfer encore un peu plus vite : quand vous saisissez un nom de site ou une URL dans l’omnibox (le champ en haut de la page), l’auto-complétion vous facilite la tâche, mais surtout, et c’est là toute la nouveauté, Chrome va chercher dans ses algorithmes les sites que vous êtes le plus susceptible de visiter (ou ceux que vous avez visité le plus souvent), et anticipe l’affichage de la page pendant que vous en saisissez l’adresse. Résultat : dès que vous cliquez sur Enter, la page est déjà là sous vos yeux, ce qui vous fait gagner quelques précieuses secondes. Ca n’a l’air de rien comme ça, mais quand vous ouvrez plusieurs dizaines, voire centaines de pages chaque jour, ça peut faire gagner beaucoup de temps pour aller à la piscine.

A noter : si vous n’aimez pas ou ne supportez pas cette fonctionnalité, vous pouvez la désactiver. Pour cela :

tapez l’expression suivante dans la barre d’adresse : chrome://flags/ puis validez (Enter ou Entrée sur votre clavier)
dans la liste des fonctionnalités, cherchez « Précharger à partir du champ polyvalent ». Normalement la fonction est réglée sur « Automatique ». Sélectionnez « Désactiver » puis en bas de la page, cliquez sur « Relancer maintenant ». Voilà.
La deuxième nouveauté concerne la sécurité. Google Chrome 17 teste maintenant les fichiers exécutables de type « .exe » ou « .msi » en les confrontant à une liste blanche de fichiers considérés sans risque. Si ces fichiers ne figurent pas dans la liste, une recherche est faite automatiquement sur Google pour obtenir plus d’information, afin de savoir si le site que vous visitez contient des fichiers infectés ou malicieux. Tout cela en quelques nano-secondes bien sûr et sans que vous vous en aperceviez le moins du monde.

Google Chrome 17 est disponible gratuitement ici, ou en mise à jour directement dans le navigateur (clic sur la clé à molette en haut à droite, puis sur « A propos de Google Chrome ».

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Le Centre Universitaire 'Abbes LAGHROUR', Khenchela
et l'Institut des Sciences et Technologie,
organisent :
les 1ères Journées Nationales sur l'Informatique et ses Applications,
les 29 et 30 Avril 2012
.
 

Procédure de soumission :
Les auteurs sont invités à soumettre des communications, en français ou en anglais. Les textes complets des communications sont soumis exclusivement via l’e-mail jniak2012@yahoo.fr.
 

Les articles devront être présentés dans le format de Microsoft Word huit pages maximum avec les caractéristiques suivantes : Une seule colonne, Times New Roman (12 pts), interligne simple, double saut de ligne entre paragraphes, marges (gauche 2,5cm, autres 2cm), titre (14 pts, gras, centré).
 

Les articles acceptés seront présentés oralement (20 mn) et publiés dans les actes de JNIAK’2012.

Dates importantes :
 

  • 25 Février 2012 : Clôture des soumissions
  • 15 Mars 2012 : Notification aux auteurs
  • 1ier Avril 2012 : Réception des versions finales
  • 29-30 Avril 2012 : Conférence (Campus Route Oum-El-Bouaghi)
     

Pour toute autre information :

  • E-mail : jniak2012@yahoo.fr
  • Tél : 07 71 41 87 43

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Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, a mis l’accent lundi sur la nécessité de la mobilisation de la communauté universitaire nationale pour contribuer à la réussite de la politique publique de développement du secteur industriel.


M. Benmeradi a affirmé, lors d’une conférence débat organisée à l’Ecole des hautes études commerciales (EHEC) d’Alger, que la réussite de la nouvelle stratégie nationale de développement industriel nécessite « un consensus national économique et social » et la communauté universitaire nationale avec toutes ses composantes (chercheurs, professeurs et étudiants) doit être « pleinement impliquée » dans ce consensus.


Selon le ministre, la mise en oeuvre de cette stratégie est confrontée à plusieurs défis, notamment la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), le développement de la veille stratégique et de l’économie de la connaissance.
De ce fait, l’université est, de part sa conscience de la portée de ces défis, « la mieux placée pour contribuer à les relever », a-t-il souligné.


Le ministre a, en outre, reconnu que le manque de performance des différents programmes et politiques économiques engagés par les pouvoirs publics depuis l’indépendance « résulte justement de l’absence d’un consensus économique et social autour de ces actions ».
« Tous les changements et transitions politiques et économiques opérés par les autorités se déroulaient dans l’opacité, ce qui s’est traduit par une faible adhésion de la population et une productivité très limitée de l’économie », a encore admis le ministre de l’industrie.
« A titre d’exemple, la croissance économique a atteint, pour la première et la seule fois en 50 ans, deux chiffres en 1979 pour s’établir à 17% car, à l’époque, l’Algérie consacrait jusqu’à 40% de son PIB à l’investissement », précise M. Benmeradi. « Mais le changement politique entraîné par l’arrivée au pouvoir de Chadli Benjedid au lendemain du décès de Houari Boumediene a entraîné un autre changement économique qui s’est traduit à partir de 1980 par une chute du PIB à 4% », a-t-il ajouté.
Mais, dans les années 1980, le changement de politique économique a fait que le PIB chute de 4%, a-t-il précisé.


De même, les investissements publics cumulés depuis plus d’une décennie ont totalisé 450 milliards de dollars, alors que la croissance économique n’a pu réaliser les performances escomptées, a dit le ministre à l’adresse des étudiants de l’EHEC, ajoutant que le programme national des réformes politiques entamé l’année dernière devrait « amorcer une nouvelle ère dans la perception, la conception et la mise en oeuvre de la politique publique de développement industriel ».
« L’Algérie ambitionne de devenir la première économie de la rive sud de la Méditerranée et elle dispose de tous les atouts nécessaires pour concrétiser cette ambition, il reste seulement de les mettre en synergie », a souligné M. Benmeradi.APS

http://algerquartiermarine.blogspot.com/

patrick le berrigaud
radio web europe

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l'accès au Net est devenu une nécessité, et le taux de pénétration de l'Internet reste des plus déplorables.

Un luxe, l'accès à Internet en Algérie? L'annonce faite avant-hier par un responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication ressemble à une déclaration festive. L'Algérie compte 1,6 million d'abonnés individuels à l'Internet! le nombre qui était de 830.000 abonnés en février 2011 a doublé en 12 mois.


Pour M.Zoheir Meziane, la politique du chiffre qui double est de rigueur quand on veut maintenir la démagogie et on sert le discours populiste «haut débit».
«Le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'Adsl a atteint 1,6 million, alors que celui des utilisateurs d'Internet est fixé à 10 millions, soit 4 utilisateurs pour 100 habitants», a précisé ce conseiller auprès du ministère et directeur de la communication.
Détrompez-vous: pour la majorité des Algériens, l'accès au Net est devenu une nécessité, et le taux de pénétration de l'Internet reste des plus déplorables.
Le gouvernement, pour tourner le dos à une réalité moins «clinquante», vante son action qui n'est que virtuelle en réalité.
 

Place aux actions...virtuelles. «...l'ensemble des universités, instituts d'enseignement supérieur et centres de recherche sont connectés au haut débit. Quelque 9000 établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) et plus d'un millier de centres de formation professionnelle sont également raccordés à l'Internet», a souligné ce responsable. Plus édifiant, selon ce responsable, plus de 30 réseaux Intranet sectoriels d'envergure nationale ont été installés, notamment dans les secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur et des banques. Concernant les PME, il a noté que 20% des 607.297 entreprises sont raccordés à l'Adsl dont 700 connectées par liaisons spécialisées. 1500 le nombre d'espaces communautaires et 5000 celui des cybercafés. S'agissant du projet de généralisation de la fibre optique dans le pays, le responsable du ministère a précisé qu'Algérie Télécom (AT) a déjà déployé quelque 50.000 km à travers le territoire national.
 

La bande passante à l'internationale, connaît quant à elle une augmentation «régulière». En août 2011, elle avait atteint 65 gigas, alors qu'en 2010, elle était de 35 gigas et en 2009 de 27 gigas. L'élévation de la bande passante à l'international permet d'améliorer sensiblement la qualité des services Internet. Comme quoi, le gouvernement est conscient du poids des nouvelles technologies il a donc décidé de passer à l'offensive cette année.
Chiffres à l'appui, le marché des télécommunications en Algérie enregistre actuellement un chiffre d'affaires global de 5,5 milliards de dollars, en augmentation par rapport à 2010 où il était de 4,7 milliards de dollars, a indiqué un responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
 

Un chiffre qui englobe l'ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe, ainsi que les fournisseurs d'accès à l'Internet (FAI), a précisé M.Zoheir Meziane.
Selon lui, le marché des technologies de l'information et de la communication (TIC) représente «4% du PIB et l'objectif national est de contribuer à l'augmentation de la part des télécommunications pour atteindre 8% du PIB»
 

Jusque-là, il s'agit d'actions menées par le gouvernement. Place à l'ambitieux programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d'abonnés estimé à «3 milliards de dollars pour la période allant de 2010 à 2014». Concernant les ressources humaines, «le secteur, fort de 140.000 personnes, ambitionne de créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l'horizon 2014». Les capacités nationales de formation varient entre 9000 et 10.000 diplômés/an. A partir de 2014, les besoins sont estimés à 20.000 diplômés/an», indique-t-on...
Le gouvernement ne doit plus avoir peur d'Internet. Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication doit rattraper le temps perdu et surtout projeter l'Algérien vers l'avenir,... celui qui fait avancer et rêver.Ce n'est pas une histoire de «clique», certes, mais non plus une histoire de chiffres et de discours.


Au moment où la planète entière amorce une véritable révolution pour la culture numérique où l'humain tourne vers l'Internet, ce puissant générateur de lien social, pour se placer sur les réseaux sociaux ou les forums afin de s'informer, de diffuser et de partager ses propres créations, de lire la presse, de chercher un travail ou un appartement, l'Algérien demeure pour l'heure presque totalement exclu.L'Internet n'est pas aussi virtuel pour que l'Algérie s'adonne à un traitement virtuel!

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Deux cents chercheurs algériens vivant à l’étranger sont retournés au pays en 2011. L’annonce a été faite dimanche par Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur, invité de la chaîne III de la radio nationale.

Pour illustrer son propos, il a évoqué le recrutement cette semaine par l’université de Chlef et de Saïda de deux chercheurs en génomique et en biologie moléculaire. « Ces deux chercheurs publient leurs travaux dans la revue de référence Nature. Cela veut dire que des chercheurs de haut niveau reviennent parce que leur situation socio‑économique dans le pays a été nettement améliorée. Nous essayons, dans la mesure du possible, de garantir au chercheur le même environnement qu’il a déjà à l’étranger. Il est vrai qu’il y a une année, la situation de l’enseignant n’était pas reluisante. Personne n’était tenté de revenir. Aujourd’hui, le niveau social a été relevé. Un statut  a été donné à l’enseignant. Les conditions ont donc changé. Je suis sûr que dans les années qui viennent, ce processus de mobilité va se renverser. Nous aurons plus de chercheurs qui reviennent que ceux qui repartent », a‑t‑il expliqué.



Pourtant, 50 % des étudiants qui partent à l’étranger ne retournent pas au pays. Entre 1994 et 2006, 71 000 chercheurs et cadres ont quitté l’Algérie. « Il faut positiver la fuite des cerveaux. Avoir autant de chercheurs algériens à l’étranger, c’est avoir autant de capacités potentielles qui pourront être mises au service de l’Algérie. Nous avons mis en place des mécanismes pour permettre à ces chercheurs d’interagir avec leurs collègues en Algérie. Les textes sont encourageants du point de vue rémunération. Leur voyage et hébergement sont pris en charge par l’État pourvu qu’ils nous apportent un plus avec un projet structurant », a souligné Abdelhafid Aourag. Il a plaidé pour le rapprochement de l’université du monde socio‑économique en encourageant la mobilité des compétences dans les deux sens et a insisté sur  la durabilité de la recherche. Il est important, selon lui, de dépasser les programmes nationaux de recherche et les opérations ponctuelles.



Trente‑quatre programmes nationaux ont été retenus lors du précédent plan quinquennal qui s’achève en 2012. Un plan doté de 100 milliards de dinars. « Aujourd’hui, nous sommes à peu près 600 chercheurs pour un million d’habitants alors que la norme universelle est de 1 080 chercheurs pour un million d’habitants. La carence est donc liée à la mobilisation de ressources humaines, pas aux infrastructures. Il faut qu’on redonne confiance aux chercheurs à travers un processus de formation continue. La clef de la réussite du système national de recherche est de garantir une mobilité totale des chercheurs. Grâce à cela nous pouvons créer la compétitivité », a‑t‑il relevé.

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«Le e-learning en est à ses balbutiements en Algérie»

EduDz, physique48, etudiantdz, et bien d’autres. Ils sont de plus en plus nombreux, avec du contenu riche. Leur point commun ? Ils ont investi le filon de l’apprentissage en ligne ou ce qu’on appelle plus communément le e-learning.


Pour rappel, le e-learning et la e-education sont deux priorités du programme e-Algérie 2013. Parmi les objectifs fixés, citons l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les différents paliers qui devra passer, entre autres, par l’usage des TIC dans l’enseignement (e-éducation) sans oublier la mise en ligne de contenus éducatifs et de programmes scolaires.

Pour nous parler un peu plus de ce secteur, Majda Nafissa Rahal, co-fondatrice et gérante du site de e-learning EduDz.net nous a accordé un entretien dans lequel elle revient sur les défis auxquels fait face le secteur.

Présentez-nous EduDz, pourquoi l’avoir créé ?

EduDz est un site de e-learning pour lycéens algériens. Nous l’avons créé alors que nous étions nous-mêmes lycéens et avions constaté le manque de ressources en ligne pour les élèves de notre niveau. On s’est alors dit : pourquoi ne pas créer cela nous-mêmes ! C’est ainsi qu’on a commencé à rassembler des cours, exercices, sujets et à les mettre à disposition des élèves, en complément des enseignements au lycée, et petit à petit nous avons constitué une solide base de données de plus de 300 documents, et plus de 9 000 membres inscrits sur le site.

Quels sont les projets autour du site ?

Hormis la section études où sont disponibles les cours et autres sujets, nous avons un blog de conseil où nous partageons des techniques et astuces pour réussir mais aussi un forum pour que les élèves puissent échanger entre eux. Et vu le relatif succès de eduDz pour lycéens,

nous avons pour projet de lancer cela également pour la fac, mais ceci reste un sacré défi !

Le e-learning en Algérie, quel bilan en faites-vous ?

Je crois ne pas me tromper en disant que le e-learning en Algérie n’en est encore qu’à ses balbutiements, tout reste à faire dans ce domaine-là ou presque. C’est bien dans le sens où l’on peut encore tout créer et le faire bien, c’est mauvais car on accuse un sacré retard !

Les sites déjà existant souffrent de leur format forum, qui n’est pas idéal pour ce type de sites qui doivent être mieux structurés (et c’est ce que nous essayons d’apporter, entre autres, avec eduDz). Par ailleurs, nous entendons parler ces derniers temps d’une initiative du ministère de l’Education pour offrir un portail de ressources en ligne, on attend de voir pour juger mais, à mon humble avis, il faudrait que cela se fasse en concertation avec les lycéens eux-mêmes (pour mieux cerner leurs besoins et ainsi ne pas construire un site en déphasage total avec la réalité).

Comment voyez-vous le web algérien dans 10 ans ?

Il est extrêmement difficile de se projeter sur 10 ans dans un domaine qui évolue aussi vite ! Mais j’imagine que l’on peut dire que 10 ans seront largement suffisants. D‘abord pour que l’internaute algérien acquière une culture du Web, ensuite pour qu’il s’inscrive dans une optique de production de contenu au lieu d’en consommer uniquement.

Ces derniers mois me laissent en tous cas très optimiste quant à l’avenir du Web algérien, tant on a vu d’évènements, d’initiatives... cela ne peut qu’évoluer dans le bon sens avec une jeunesse qui en veut vraiment.

Enfin quelques années, c’est aussi éventuellement le temps qu’il faudra pour rattraper notre retard en matière de technologies, ou du moins, je l’espère !

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Noureddine Bouterfa, le président-directeur général de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz), a évoqué hier mercredi 11 janvier 2012 un élément particulier du réseau intelligent « smart grid » lancé en 2009. Il s’agit du compteur intelligent dont 7 millions d’exemplaires devraient être mis en service d’ici 10 à 15 ans.
 

Le nouveau compteur électronique permettra, en plus du comptage, des coupures à distance, des paiements électroniques, des détections d’anomalies, ainsi que la mise en place de systèmes antifraudes et de surveillance automatique, de tarification flexible et de communication évoluée. Le prototype de ce compteur doit être finalisé et mis en service la même année, en 2013 ; Sa commercialisation devrait démarrer l’année suivante.

D’un coût d’environ 3.3 millions de dollars US, le projet de développement des compteurs électroniques devrait permettre à la Sonelgaz d’accroître sa maîtrise de la consommation électrique ainsi que celle de l’offre et de la demande avec l’avantage de pouvoir réaliser des coupures à distance. Les factures seront également plus personnalisées.


Le réseau « smart-grid » élaboré en collaboration avec l’Université de Boumerdès illustre très bien la volonté de la Sonelgaz d’investir dans la recherche et la formation.
 

Son PDG reconnait volontiers que les 3.4 millions de  dollars US prévus à cet effet, dont 650 000 pour la formation interne de la société, ne sont pas suffisants. La signature de conventions avec les universités de l’USTHB, Boumerdès, Annaba ,Batna et Chlef a pour objectif la mise en chantier de projets supplémentaires.

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Conception d’un compteur de gaz intelligent

Une convention-cadre pour la fabrication d’un compteur de gaz intelligent a été signée, hier, au siège de l’institut de formation de l’électricité et du gaz de Ben Aknoun, à Alger, entre la Sonelgaz et l’université Hassiba-Ben-Bouali de Chlef. Ce partenariat est axé sur la conception d’“un compteur de gaz intelligent, qui vient en complément au système de comptage électrique qui est en cours de réalisation”, a expliqué le P-DG du Groupe Sonelgaz, Nouredine Bouterfa, en marge de la cérémonie de signature.


Le premier prototype de cet équipement sera réalisé en 2013, alors que sa commercialisation est prévue pour 2014. Le groupe ambitionne dans un premier temps la réalisation du compteur, son développement, sa maîtrise puis son intégration dans tout le système de gestion afin de se libérer de ceux fabriqués sous licence.


“Outre sa fonction principale de comptage, cet équipement électronique permettra de procéder aux coupures de gaz à distance, et l’émission de factures personnalisées pouvant même être mensuelles”, a encore précisé M. Bouterfa.
 

Le compteur sera également relié au système Internet permettant ainsi aux abonnés d’imprimer leurs factures et de les payer au moyen du système de paiement électronique. Sonelgaz va commencer à appliquer un nouveau système électrique, dès le deuxième trimestre de 2012 en reliant la clientèle alimentée en moyenne tension, puis les grands consommateurs, avec un compteur qui sera fabriqué au niveau de l'usine d'El-Eulma.


M. Bouterfa a souligné que l’opération qui concernera 7 millions de compteurs se fera “progressivement et s'étalera sur une durée approximative de 15 ans”. Il a estimé, par ailleurs, que le Groupe Sonelgaz qui réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 250 milliards de dinars, devrait consacrer 1 milliard de dinars pour développer la recherche.


Ce partenariat vise “à pérenniser l’avenir des entreprises en leur donnant l’opportunité de produire localement ce que nous importons aujourd'hui”, a affirmé le P-DG de Sonelgaz.
Pour sa part, le recteur de l’université de Chlef, Mostefa Bessidik, a souligné que “dans le but de développer ce partenariat, l’université devrait mettre à niveau ses infrastructures de recherche, améliorer sa performance d'expertise et développer la formation continue au profit des acteurs des deux entités”.

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ALGER, 14 janvier (Xinhua) — Le marché des technologies de l’ information et de la communication (TIC) du pays a enregistré un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dollars en 2011, contre 4,7 milliards de dollars recensés l’année précédente, a affirmé le ministère algérien de la Poste et des Technologies de l’ information et de la communication.

Ce chiffre concerne l’ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe,ainsi que les fournisseurs d’accès à l’ Internet, a fait savoir le conseiller auprès du ministère et directeur de la communication, Zoheir Meziane, cité par l’APS.

Le marché des TIC représente 4% du PIB alors que le but ultime est de l’augmenter jusqu’à 8%, a indiqué ce responsable.

Le gouvernement a investi trois milliards de dollars dans le programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d’abonnés à l’Internet pour la période 2010 à 2014, a-t-il poursuivi.

Quant aux ressources humaines, M. Meziane a déclaré que le secteur, qui accueille actuellement plus de 140.000 employés, devrait créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l’horizon de 2014.

Il a en outre expliqué que les capacités nationales de formation variaient de 9.000 à 10.000 diplômés par an, notant qu’à partir de 2014, le besoin du secteur serait estimé à 20.000 diplômés par an.

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Dans un monde où l’évolution économique internationale est de plus en plus compétitive, complexe et erratique, les TIC peuvent être considérées comme la base du processus de globalisation.

Organisé par le cabinet de consulting en stratégie Emergy et le quotidien Liberté, la cinquième édition du Forum d’Alger a été consacrée à la problématique des technologies de l’information. Intitulée “Les TIC, une arme décisive pour la compétitivité de l’économie algérienne dans un monde turbulent, de plus en plus incertain. Quels développements dans les infrastructures numériques ? Quels acteurs nationaux pour demain ?”, cette édition du Forum d’Alger a réuni un panel d’experts qui ont eu à s’exprimer sur cette problématique.
 

Dans l’allocution d’ouverture lue par Malik Tebibel, chargé d’études et de synthèses au ministère, le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué que “l’Algérie n’a pas de temps à perdre en matière de TIC”. Énumérant les réalisations de son secteur, le ministre a, néanmoins, affirmé qu’“il est clair que les TIC et Internet véhiculent des risques que l’État doit prendre en compte”.

Cette prise en compte, selon lui, se matérialise par l’encadrement de la chose et la répression de la cybercriminalité. Qualifiant cette initiative prise par le cabinet Emergy et le quotidien Liberté d’excellente, le ministre a précisé que tous les citoyens auront accès aux TIC. “Ceci n’est pas un rêve, c’est une réalité”, a-t-il conclu.

Plantant le décor, le Dr Mourad Preure a indiqué que le savoir est aujourd’hui la forme dominante de la création de richesses. Selon lui, dans un monde où l’évolution économique internationale est de plus en plus compétitive, complexe et erratique, les TIC peuvent être considérées comme la base du processus de globalisation, ajoutant que la production nationale n’a de sens que si elle s’inscrit dans le processus global.

Partant de ce constat, il devient légitime de poser la question de savoir où en sommes-nous en Algérie ? Les différents intervenants au Forum d’Alger n’ont pas explicitement répondu à cette question. Les quelques chiffres donnés par Hatem Hocini, chargé d’études et de synthèses au ministère, relèvent cependant le retard enregistré. En termes d’abonnés, l’Algérie compte


1 000 000 d’abonnés ADSL. La contribution des TIC au PIB s’élève en 2009 à 4% alors qu’au Maroc, elle était de 12,5% et en Tunisie de 8%. On relèvera, également, que seuls 33% des entreprises sont connectées et la disponibilité des sites Web de ces entreprises ne dépasse pas les 13%.
Plus globalement, les entreprises du secteur des TIC ne représentent que 3% de l’ensemble des entreprises. Selon M. Hocini, les pouvoirs publics tablent sur un programme de généralisation de l’usage des TIC dans la société. On reparle ainsi de l’opération Ousratic avec comme objectif de 6 millions de clients. Il est, également, question de l’accélération de l’usage des TIC dans les entreprises.

Pour M. Chafik Chikh, chef de business Unit à Algérie Télécom, il y a obligation de mise à niveau des entreprises avec de nouveaux outils de gestion plus développés. Ce sont plus de 450 000 PME/PMI et 1 000 000 de commerçants qui sont concernés par cette mise à niveau.
Intervenant lors de ce Forum d’Alger, M. Boussad Aouana, d’Algérie Poste, a expliqué que les indicateurs permettent d’évaluer l’économie numérique. Cela va du pourcentage de clients abonnés au téléphone (fixe et mobile), à Internet, d’entreprises connectées, le nombre d’entreprises dans le e-commerce et d’internautes acheteurs.
Malheureusement, aucun chiffre n’a été donné pour réellement évaluer notre économie numérique.

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L’ambassade des Etats-Unis à Alger organise le Programme MEPI (Middle East Partnership Initiative) pour Jeunes Leaders pendant l’été de 2012. C’est un programme intensif aux Etats-Unis pour les étudiants (universitaires).


Les participants auront l’occasion de développer leurs compétences en leadership et en traitement de problèmes de groupe, et pourront explorer l’histoire et la culture des Etats-Unis afin d’élargir leur connaissances et leurs compétences en leadership. Le programme débutera le 26 Juin au 7 Août 2012 et comportera une résidence académique de cinq semaines au sein d’une université américaine, une semaine de tour d’études dans la région où se trouve l’université d’accueil et se terminera à Washington D.C.

Les participants auront l’occasion d’assister à une conférence des Alumni qui aura lieu au Moyen Orient ou en Afrique du Nord début 2013. Le programme est totalement pris en charge, y compris le transport international, le transport aux Etats-Unis, l’hébergement, la nourriture et autres frais relatifs au programme.

L’on peut  postuler à ce programme si vous l’on est citoyen algérien, vivant en Algérie, et poursuivant vos études en Algérie, être âgé  entre 18 et 24 ans (le 1 juin 2012), être actuellement en 1ère, 2ème, 3ème et 4ème année universitaire (sans compter le tronc commun) et vous vous engagez à retourner en Algérie pour terminer vos études.

Il faut avoir une bonne maîtrise de la langue anglaise, avoir un brillant cursus universitaire comme l’indique vos relevés de notes et les recommandations de vos professeurs, être responsable, indépendant, ouvert d’esprit, tolérant et pensif et ayant un esprit curieux, apprendre davantage sur les Etats-Unis vous intéresse, être à l’aise avec la vie dans un campus universitaire et la vie en communauté et apte à vous adapter aux différences sociales et culturelles existant entre les Etats Unis et l’Algérie, êtres prêt à passer une partie du mois de Ramadan aux Etats-Unis.

La demande du formulaire(http//algiers.usembassy.gov/academic_echanges.html) à remplir et à faire parvenir  avant 17h le 26 janvier 2012 ou peut être soumis par e-mail à AlgiersPAS-MEPI@state.gov

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Les compétences algériennes s’exportent bien. Etudes à l’étranger ou installation définitive, ils sont des milliers de «cerveaux» à quitter l’Algérie chaque année.


Et la destination de prédilection de cette diaspora «hautement qualifiée» est la France. Ainsi, l’Hexagone compte environ
66 000 Algériens «très diplômés» inscrits en maîtrise, dans une grande école ou en doctorat, selon une étude du secrétariat général français de l’immigration.

De même, certaines estimations font état de quelque 20 000 étudiants algériens inscrits en premier cycle dans une université française. Et ce, sans oublier les dizaines de milliers de diplômés formés dans les universités algériennes à avoir quitté le pays en quête de meilleures perspectives et de conditions d’exercice et de vie plus clémentes. Ils sont d’ailleurs plus de 10 000 médecins, toutes spécialités confondues, à s’être installés en France.
En dépit des restrictions et des freins mis par le gouvernement Sarkozy aux flux migratoires «choisis», la qualité de l’enseignement dans les établissements français attire toujours autant d’étrangers. Et en pleine polémique autour de la «circulaire Guéant», c’est un pavé dans la mare que jette cette étude du Secrétariat général de l’immigration, publiée en novembre dernier.

Ce rapport, qui évalue l’application d’un système de suivi des étudiants étrangers, s’est penché sur la contribution «notable» des étrangers à la population estudiantine. Mais pas n’importe laquelle. Il s’agit des «très diplômés», des personnes qui ont étudié ou étudient encore en maîtrise (mastères), dans une grande école et en doctorat, médecine compris. Ainsi, sur les 6,24 millions de «très diplômés» en France, 710 000 sont étrangers, et ce, en sus des 70 000 nés non français mais naturalisés. Pour les doctorants, 41,3% d’entre eux sont issus d’un «pays tiers». La part des «très diplômés» est ainsi légèrement supérieure parmi les immigrés que dans la population totale, précisent les auteurs de l’étude. Et le pays le plus représenté parmi cette «élite» est l’Algérie, ex aequo avec le Maroc. Suivent le Royaume-Uni avec 40 000 personnes et l’Allemagne avec 30 000 étudiants. Pour ce qui est de la Tunisie, elle n’arrive qu’en 5e position des pays «fournisseurs» avec 26 000 «très diplômés».

«60% des étudiants quittent la France»
 

Par ailleurs, est-il mentionné dans l’étude, «certains pays bien représentés dans la population immigrée le sont moins parmi les très diplômés. C’est le cas de l’Italie, l’Espagne, le Portugal ou encore la Pologne (78 000 pour les 4 pays)». L’Afrique hors Maghreb et l’Amérique du Sud ou centrale sont très peu représentées dans cette «super-population», tandis que certains pays sont au contraire «sur-représentés». C’est ainsi le cas du Liban avec 16 000 étudiants, de la Roumanie et du Vietnam, avec 15 000 «très diplômés» chacun. Cette étude ne prend pas en compte les étudiants issus de l’immigration, nés français mais de parents étrangers.
Toutefois, contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas nombreux à rester en France une fois leur diplôme en poche, puisque seul un étudiant sur trois  restera pour y travailler ou se marier. Ainsi, 60% des étudiants entrés en 2002 sur le territoire français ne sont plus détenteurs, fin 2009, d’un titre de séjour. «Environ un tiers est toujours présent. Ces derniers semblent s’installer durablement en France, soit qu’ils se sont mariés, soit qu’ils ont trouvé un emploi, soit qu’ils détiennent encore, pour 10% d’entre eux, un titre de séjour ‘étudiant’», détaillent les auteurs du rapport.

Ces étudiants «hautement qualifiés», de par la «circulaire Guéant» qui restreignait l’embauche des diplômés étrangers, étaient menacés d’expulsion au terme de leurs études. Suite à une forte mobilisation au sein du corps universitaire et du patronat, le gouvernement français escompte réviser cette décision et assouplir la délivrance de permis de travail à certains «très diplômés» étrangers. Cette étude aurait-elle joué un rôle dans ce revirement ?

Ghania Lassal

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Une rencontre regroupant touts les informaticiens du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels a été organisée hier à l’IFEP de Bir Khadem à Alger, en présence du ministre du secteur, en l’occurrence M. El Hadi Khaldi.
 

Cette rencontre, qui s’étalera sur 3 jours et répartie en cinq ateliers, constitue, selon les organisateurs, un véritable espace de partage, d’élargissement et d’enrichissement du débat autour des questions liées au degré de pénétration et de développement des TIC dans le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. 
Intervenant à l’ouverture de cette rencontre,

M. El Hadi Khaldi a appelé les compétences informatiques du secteur présentes “à mutualiser les efforts pour une réelle appropriation des TIC à tous les niveaux, afin, dira-t-il, d’assurer une réelle modernisation de l’administration”. Dans ce sens, le ministre a rappelé que plusieurs actions ont été initiées pour moderniser la plate-forme technologique du secteur. “Ces actions seront élargies à la certification des informaticiens du secteur, et ce dans le but de constituer des compétences nationales réelles à même de prendre en charge la mise en œuvre du programme TIC du secteur”, a-t-il ajouté.


Les thèmes débattus durant cette rencontre sont essentiellement liés à la modernisation de l’Administration. “Il est inconcevable de continuer à occulter les ressources disponibles, du moment que des dépenses considérables continuent à être engendrées par la consommation, du téléphone, fax, papier et autres, nonobstant une faible performance de l’administration en générale”, a estimé le ministre. 

D’autres thèmes liés à la restructuration des académies Cisco, l’introduction de nouvelles spécialités à l’économie du savoir, la mise à niveau des ressources humaines, ainsi que la mise en place d’un dispositif national de formation à distance seront également soumis au débat.  Concernant la formation à distance, le ministre à évoqué le rôle du Centre national de l’enseignement professionnel à distance dans la promotion de la stratégie nationale du e-learning. L

e ministre a annoncé  que ce centre va être promu durant les prochains jours à l’Office national de l’enseignement professionnel à distance, afin qu’il soit présent au niveau des 48 wilayas.  Il convient de noter que cette rencontre va permettre de donner une nouvelle dynamique à l’activité de la formation et lui assurer une plus grande cohérence avec la politique nationale du développement économique et social, et les attentes sont grandes quant aux résultats de ces ateliers pour définir les dispositifs et les relais à mettre en place pour une amorce réelle des réformes engagées.
Salima Ettouahria

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L'internaute algérien est hissé par différentes études au rang de consommateur invétéré, notamment de réseaux sociaux.

Ils étaient 50.000 internautes en 2000 et sont passés à près de 2 millions durant l´année 2007. En mai dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information avait indiqué que le nombre d'internautes au niveau national représentait «25% de la population, soit 8 millions d'utilisateurs Internet en Algérie». C'est là un fait, les Algériens sont des consommateurs invétérés du Web, de vrais accros de la Toile. Aspirant à bénéficier des meilleurs standards en la matière, ils ne peuvent se satisfaire, désormais, de médiocrité.
 

Cette exigence est ressentie aussi bien par les consommateurs que par les pouvoirs publics qui passent, à l'aune de cette nouvelle année, à la vitesse supérieure et accélèrent la cadence de mise en place du très haut débit. Ce dernier est également désigné par le vocable «Adsl seconde génération» que l´on veut destinée à tous.


A cet effet, le Conseil des ministres a décidé, le 18 décembre dernier, l'installation d'une commission intersectorielle avec pour mission de hâter la mise en oeuvre du programme de développement d'accès à Internet haut et très haut débits. Une commission qui aura à apporter les solutions idoines aux problèmes posés par les utilisations d'Internet en Algérie.
 

Cet ambitieux plan, élaboré par le ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, est destiné à augmenter davantage le débit de l'Internet, à travers l'élargissement du réseau haut débit, l'introduction des nouvelles technologies et le renforcement des capacités du réseau national de téléphonie. Il comporte des mesures tendant à promouvoir la large bande aux réseaux de télécommunications et à généraliser l'utilisation de l'Internet et des autres technologies de l'information et de la communication pour améliorer le service public. Il introduit aussi des mesures réglementaires «appropriées», ainsi que des «dispositifs de sécurité des réseaux, d'authenticité des informations et de protection des données et de la vie privée». A en croire M. Moussa Benhamadi, ministre des Ptci, la démocratisation de l'accès à l'Internet sera achevée vers 2014.


Il a par ailleurs précisé que quelque 80 milliards de dinars étaient nécessaires pour le développement de l'ensemble de l'architecture et des équipements pour une plus grande pénétration d'Internet dans les foyers. Il a, néanmoins, reconnu que la demande était encore supérieure à l'offre tant pour le téléphone que pour l'Internet, relevant un «déficit» notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à l'Internet, de même qu'à l'intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. «Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations», a-t-il précisé, rappelant qu' «environ 80% du territoire national sont déjà connectés à la fibre optique».

L'annonce de ce déploiement intensif se traduit par une grande fébrilité des opérateurs de téléphonie mobile qui ne veulent aucunement rater le virage du haut débit.
Surtout que l'avènement du système Msan ou noeud d'accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement «réussit» dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef) voit l'introduction imminente de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) laquelle sera disponible «avant la fin du premier semestre 2012» et qui permettra de se connecter à l'Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national.


Outre l'enthousiasme des abonnés potentiels, l'ouverture de l'Algérie sur la 3G a suscité l'intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l'équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles, alors que les trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis (secteur public), Djezzy et Nedjma (secteur privé), potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie.

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Le programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, prend en charge la maîtrise de la langue anglaise qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques entre les pays.

Le développement et la maîtrise des  langues étrangères, notamment l’anglais, en Algérie est l’un des objectifs fixés par la réforme universitaire. Un mémorandum d’entente entre le Ministère de l’Enseignement supé- rieur et de la Recherche scientifique et World Learning a été signé hier matin entre M. Mohamed Gharas, secrétaire général du MESRS, et Son Excellence M. Henry Ensher, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Algérie, afin de prendre en charge cette  langue  qui croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques.

La cérémonie de signature de la convention a eu lieu en présence du recteur de l’université de Bouzaréah et des cadres des deux parties. Il s’agit d’accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans cette opération avec d’autres perspectives qui sont en jeu.


Il s’agit de la formation des futurs formateurs d’université, le développement et l’évaluation des cursus de formation de la langue anglaise pour les adapter et les réactualiser afin qu’ils puissent répondre au marché du travail.
 

Cette opération d’envergure  sera effectuée au niveau de trois écoles doctorales d’anglais au niveau des wilayas d’Oran, d’Alger II et d’Annaba, avec la mise en place d’un centre de carrière au niveau de l’université d’Ouargla.


A cette occasion, M. Gharas s’est félicité du rôle important joué par les autorités américaines et leur soutien indéfectible et leur accompagnement dans plusieurs domaines. «Ce mémorandum qui est le couronnement d’une série de discussions fructueuses vient à point nommé enrichir le cadre juridique de la coopération bilatérale qui traduit l’engagement des deux parties de réussir le partenariat dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique», a-t-il notamment indiqué.
Il n’a pas manqué d’insister sur l’importance de l’événement qui intervient au moment où les relations entre les deux pays connaissent un développement important dans divers domaines. «Ces relations se traduisent par des échanges bilatéraux, qui ont connu un accroissement considérable en 2006 avec la signature d’un protocole de coopération scientifique et technologique entre les deux parties», précise-t-il. 


Qualifiant les relations bilatérales d’«excellentes» et d’«exemplaires», le SG du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que le secteur place la coopération avec les Etats-Unis parmi ses priorités. Il n’a pas omis de relever la disponibilité des USA dans la mise en place d’une institution non lucrative qui aidera les instances concernées dans le perfectionnement et  la maîtrise des langues afin de répondre à des défis et à des enjeux que l’Algérie doit relever en matière d’enseignement de la langue anglaise. Il faut dire que les besoins sont énormes en la matière. Ils se traduisent par la crise que connaît le secteur de l’éducation nationale dans le domaine de l’encadrement de l’enseignement des langues étrangères. Pour le SG du mministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, «la maîtrise de la langue, c’est également la maîtrise d’un espace anglo-saxon».


Pour sa part Son Excellence M. Henry Ensher a mis en exergue l’importance de cet événement qui englobe «l’investissement dans le champ académique» qui vise l’avenir de la jeunesse algérienne. «Les Etats-Unis s’engagent avec l’Algérie pour promouvoir les relations existant entre les institutions des deux pays»,  a-t-il affirmé.


Pour ce qui est du programme de coopération entre les universités algériennes et le World Learning dont le coût est estimé à 2 millions de dollars, le représentant des USA a insisté sur la priorité accordée à l’enseignement de la langue anglaise, le renforcement du leadership, la promotion du service public et l’engagement à tous les niveaux. Il a rappelé dans ce contexte que ce mémorandum est le deuxième du genre, après celui signé entre  l’université Mentouri de Constantine et l’Institut William-Davidson de l’Université du Michigan.
 

Ces programmes d'éducation, d'échange et de développement cultivent l'innovation sociale nécessaire dans un monde qui rétrécit.
Sarah SOFI

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