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Cette formation consiste en des visites pratiques à l’unité de lutte contre la cyber-criminalité relevant de la Police fédérale, à la banque de données de cette dernière structure et de la sécurité sociale, ainsi que la structure chargée de la protection des personnes, selon un communiqué du ministère de la Justice. Cette formation a pour objectif de «renforcer les connaissances juridiques et judiciaires des magistrats, d’autant plus qu’elle coïncide avec l’élargissement des compétences dans le domaine pénal après la création de pôles judiciaires spécialisés au niveau des cours d’Alger, de Constantine, de Ouargla et d’Oran». Rappelons qu’une autre délégation de magistrats, des juges d’application des peines et des cadres de la Direction générale de l’administration pénitentiaire se trouve depuis le 24 septembre en Suisse pour un stage de formation sur la «gestion du système pénitentiaire». La formation qui s’est déroulée au Centre suisse de formation du personnel pénitentiaire (CSFPP) a pris fin hier.
Le groupe Algérie Poste ambitionne d’introduire le paiement par téléphone mobile et la généralisation des cartes à puce magnétique.
Les 9 millions de clients titulaires de comptes courants CCP à travers le territoire national, qui bénéficieront d’ici à 2008 de leurs cartes à puce magnétiques, pourront outre le retrait automatique de leur argent, effectuer des opérations de payement électronique de leurs différents achats avec cette carte. C’est ce qu’a précisé, hier, la directrice générale d’Algérie Poste, Mme Houadria, en marge de la visite d’inspection et de travail du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le Dr Boujemaâ Haïchour, dans les établissements de la poste et des télécommunications de la wilaya de Tipaza. C’est une opération menée selon la directrice de la poste, en collaboration avec le ministère des Finances. L’opération pourrait être généralisée selon le ministre même au niveau des rues « pour que le citoyen ne soit pas obligé ou contraint de se rapprocher de la poste », indiquera-t-il.« L’objectif du secteur de la poste dans le cadre de la monétique est de doter d’ici à 2008 les 9 millions de clients de cartes à puce magnétiques pour le retrait leur argent à partir des Guichets automatiques de banques (GAB) installés à l’entrée des postes. Pour ce faire, on a déployé plus de 400 GAB pour faciliter cette opération », enchaîne la directrice de Algérie Poste. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a rassuré les clients de la poste que leur argent est en sécurité. « La poste, étant une Epic, est l’une des plus grandes institutions qui gère et manipule 16 milliards de dinars à ce jour des comptes CCP. C’est comme une banque mais pour le service public. » Le directeur général de Mobilis ajoutera pour sa part qu’il y a une grande innovation entre le secteur de la poste et l’ opérateur téléphonique Mobilis. Ce qui permettra très bientôt d’arriver à effectuer toutes les opérations de payement et d’achat par téléphone portable.ICWIT'08 est la 1ère édition de la conférence " International Conference of Web and Information Technology" organisé par le département d'informatique de l'université Djillali Liabés de Sidi Bel Abbés . La conférence ICWIT se veut un espace convivial et privilégié de rencontres de discussions et d'échanges de résultats, entre chercheurs algériens et étrangers qui a pour objectif de regrouper des chercheurs autour de débats sur thèmes d’actualité en Informatique.
Un autre objectif des journées est de permettre aux jeunes chercheurs du domaine de présenter leurs travaux à l'ensemble de la communauté. Aussi les étudiants en thèse sont encouragés à soumettre leurs travaux en cours; un prix du meilleur papier "jeune chercheur" sera décerné à l'issue de la conférence.Thèmes (liste non limitative): Semantic Web Web Services Ontologies engineering Data Mining & Web Mining Web intelligent Web reengineering & Web reverse engineering Data warehouse & Web warehouse Mobile & Wireless technology Grid computing Geographic information Systems Information Systems and Web pervasif Information Systems Interoperability of information Systems Automatic processing of natural language Multi-Agents Systems E-learningLe premier concours africain de l'étudiant en médecine et du jeune médecin a été officiellement lancé, jeudi, à l'université Ferhat-Abbas de Sétif en présence des autorités locales et des membres
du corps médical venus de différentes wilayas du pays. Ce concours, organisé par le club scientifique de la faculté de médecine de Sétif, est un “espace de compétitions ouvert aux étudiants en médecine et aux jeunes médecins dont l'âge ne dépasse pas les 35 ans”.
Un comité de lecture, composé d'éminents professeurs de renommée internationale, aura pour mission, selon ses initiateurs, d'évaluer les travaux présentés en “accordant une priorité aux enquêtes épidémiologiques entreprises sur le terrain”.
Les 10 meilleurs travaux de recherche présentés à l'occasion de ce concours, qui s'étalera du 13 septembre 2007 au 31 mars 2008, feront l'objet d'une publication et seront récompensés par un prix qui “leur sera décerné par le président de la République, le 19 mai prochain, Fête nationale de l'étudiant”, indiquent les organisateurs
Liberte le 15/09/2007
It Mag : Tout d’abord, donnez-nous une idée sur les formations que vous
avez suivies. Ont-elles un lien direct avec ce que vous avez réalisé
jusqu’ici ?
Mohamed Darfoul : En fait non. Initialement, j’ai fait des études dans
le domaine du commerce international, mais j’ai toujours été attiré par
tout ce qui est technique. Je ne me suis d’ailleurs pas privé de toucher
à des domaines qui n’ont rien à voir avec les études que j’ai suivies à
l’université. Mon intérêt pour le domaine technique en général a fait
que je me suis formé dans plusieurs domaines, tout en faisant de petits
métiers. Les métiers dans lesquels je me suis justement formé sont ceux
de l’électricité automobile, la réparation d’équipements électroniques,
l’infographie, la conception et la réalisation publicitaire, la
ferronnerie, la menuiserie et la maçonnerie. Aujourd’hui, je peux dire
que je maîtrise ces domaines à différents degrés, et cela m’aide
beaucoup dans la réalisation de mes inventions. D’un autre côté, j’ai
été membre de la Ligue des activités scientifiques de la wilaya de Médéa
et de l’Association nationale des inventeurs algériens (ANIA). Une
manière pour moi de rester à la page et d’être au courant de ce qui se
passe autour de moi.
Vous avez inventé un distributeur automatique intelligent pour cartes de
recharge. Pouvez-vous nous donner plus de détails et combien de temps
vous a-t-il fallu pour mettre au point cet appareil ?
Le distributeur automatique intelligent pour cartes de recharge
téléphoniques a été breveté au niveau de l’Institut national algérien de
propriété industrielle (INAPI) au courant de l’année. Il s’agit d’un
appareil fonctionnant un peu comme un distributeur de boissons.
L’appareil permet d’obtenir des cartes téléphoniques en introduisant une
pièce dans une fente. Ce qui rend ce distributeur particulier, c’est le
fait qu’il puisse avertir l’agent chargé de son entretien lorsqu’il ne
reste plus de cartes ou lorsqu’il en reste quelques-unes seulement.
L’agent reçoit un signal directement sur son téléphone portable. La
machine est programmée de façon à ne pouvoir s’ouvrir qu’à des heures
précises de la journée, ce qui signifie que même si quelqu’un parvient à
voler la clé de la machine, il ne peut voler son contenu. En d’autres
termes, la machine s’ouvre avec une clé mais à des moments précis de la
journée. Dans sa forme actuelle, la machine peut distribuer deux genres
de cartes, puisqu’elle est dotée d’un dispositif lui permettant
d’accueillir deux rangées de cartes de recharge. Les distributeurs de
cartes de recharge ne sont pas supposés être installés dans la rue par
exemple, mais plutôt dans des hôtels ou même au niveau des points de
vente de l’opérateur téléphonique concerné. Pour mettre au point cette
machine, j’ai dû faire appel à mes connaissances dans les domaines de la
mécanique et de l’électronique et des télécommunications.
Avez-vous proposé cette machine à des opérateurs télécom algériens ?
Oui. Le seul qui a répondu est OTA que je remercie d’ailleurs pour
m’avoir répondu au moins. Je signale aussi que j’ai contacté d’autres
opérateurs pour leur proposer mon distributeur automatique. Il s’agit
des opérateurs Nedjma et Mobilis. J’ai également fait des propositions
aux opérateurs Oria et Lacom en ce qui concerne la téléphonie fixe.
Parlez-nous de vos contacts avec Djezzy. Comptez-vous proposer votre
invention à une autre société ?
Les responsables de Djezzy sont actuellement en train d’étudier les
utilisations possibles de mon invention. Nous avons d’ailleurs parlé
d’un autre appareil que je vais mettre au point prochainement.
Vous avez d’autres inventions. Pouvez-vous nous en parler ? Pourquoi ne
sont-elles toujours pas brevetées ?
J’ai effectivement réalisé d’autres inventions avant le distributeur de
cartes de recharge téléphoniques. Il s’agit, entre autres, de la poche
de sérum intelligente qui se bloque automatiquement lorsque le liquide
est consommé, et ce, afin d’éviter le passage de bulles d’air dans
l’organisme du patient. La poche en question attire l’attention des
infirmiers à travers un dispositif particulier. J’ai également mis au
point une canne pour non-voyants dotée d’un dispositif permettant à
leurs propriétaires de détecter avec précision leur emplacement. J’ai en
outre mis au point un système de verrouillage d’ordinateurs en appui au
mot de passe qui peut être surmon
(Le quotidien d'Oran-16/08/2007-) Le système algérien est-il frigide ou manque-t-il d'intelligence ? Fonctionne-t-il selon un archétype suranné dont il ne peut s'en défaire ou refuse-t-il sciemment de se moderniser ?
Parce que se moderniser, c'est « s'obliger à s'adapter » aux ambitions sociales, particulièrement, à celles de la jeunesse estudiantine désireuse de faire valoir son droit inaliénable: une formation universitaire à la hauteur de ses aspirations. «Le meilleur» exemple en «pis» est, à notre avis, l'université algérienne qui est en train de faire naufrage, doucement mais sûrement et ce, au vu et au su des politiques.
Ces derniers persistent, dangereusement, dans leur indifférence autiste aux doléances motivées et aveugles à la déconfiture, pourtant, patente de l'université. Le système politique prime-t-il sur l'entité universitaire ? La communauté universitaire assiste, impuissante, à ce « lèse-intellectualité » perpétré par des assassins de la culture.
Cette tragédie que vit, aujourd'hui, l'institution universitaire est due à la dévalorisation criminelle de la fonction intellectuelle sans parler, bien sûr, des vides culturel et spirituel abyssaux ainsi que les pesanteurs idéologiques dévoyées.
Les pays occidentaux ont acquis leur actuel niveau de technologie enviable parce qu'ils ont érigé un véritable culte sacral au savoir au point de l'élever au rang d'une seconde religion. C'est, pourtant, au niveau de la fonction intellectuelle, sur laquelle insiste explicitement notre Saint Coran, que se situe toutes les chances de réussite sociale et nationale à la condition sine qua non qu'elle ne soit pas coupée des réalités sociales. Le potentiel intellectuel, qu'on le veuille ou pas, est l'unique assurance de la croissance de la productivité et du développement social, économique et culturel.
Aujourd'hui, l'intelligentsia nationale est exclue sciemment par des opportunistes au pouvoir pour des desseins suspects. Ce qui explique que l'Algérie est devenue un corps sans âme du fait que la dynamique de changement - et donc d'adaptation - reste, pour l'heure, inexistante. Cette situation du statu quo, voulue et maintenue par des forces occultes, périclite le pays dans un irrémédiable que nul ne peut présager ses retombées.
Une stabilité factice n'équivaut en rien une stabilité concrète qui garantit un équilibre et une paix sociaux effectifs. Ces derniers sont établis par consensus car leur dynamique est motivée par des valeurs intrinsèques telles que la justice sociale, l'égalité de tous devant la justice, l'égalité des chances, le mérite... De ce fait, on pourrait dire que la démocratie, en Algérie, est « visiblement en vue ». Il y a, certes aujourd'hui, la classe politique qui jouit de tous les privilèges tels que la considération sociale et un salaire faramineux qui dépasse tout entendement.
Par contre, le système refuse de voir l'élite intellectuelle s'organiser en classe scientifique par crainte de se constituer en force d'opposition dont le contrôle échappe au Pouvoir.
D'ailleurs, comment peut-elle l'être, alors que le statut particulier de l'enseignant-chercheur est bloqué sciemment depuis des lustres sans jamais voir le jour. Il est à rappeler aux décideurs que le système salarial est plus favorable aux opportunistes qui se sont emparés des postes politico-administratifs (chefs de daïra, walis, députés...) souvent par trabendisme, «régionalisme» et/ou «tribalisme», alors que les cadres de pointe se voient relégués aux postes de sous-ordre. Pourtant « L'article 04 du décret exécutif 98.254 du 17 août 1998 définit clairement [...] que l'habilitation universitaire sanctionne en particulier la reconnaissance d'un haut niveau scientifique(1) » (de l'enseignant-chercheur).
L'université algérienne vit, actuellement, un naufrage sans précédent. Autrefois, sanctuaire du savoir, elle est devenue, de nos jours, un parking pour chômeurs diplômés. L'insuffisance de sa qualité de service a favorisé la médiocrité de la formation dont pâtissent nos étudiants, aujourd'hui, avec, pourrait-on dire, la consécration du Pouvoir. Il faut rappeler que l'université est la seule et unique institution qui forme les élites pour la relève.
L'impact de la recherche scientifique sur le développement économique n'est pas à démontrer. Cependant, construire des infrastructures universitaires, allouer des budgets conséquents à la recherche scientifique, c'est bien mais insuffisant si le principal facteur, qu'est le chercheur lui-même, en est exclu. C'est pourquoi, lorsque l'université s'enrhume, toute la société éternue. Toutefois, si son rôle n'est pas très reluisant, nous continuons à croire, bon an mal an, que tout n'est pas complètement noir. L'espoir reste encore permis si certaines conditions, que nous estimons honnêtes, se réunissent:
1°/ Cesser la m
De son côté, le chef de cabinet au ministère del'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique etreprésentant du ministre, M. Brahim Osman, a affirmé que «les TIC ontdonné un nouvel élan à l'enseignement à distance et à la formationcontinue à distance», ajoutant que «le travail collaboratif des campusnumériques supprime l'obstacle de la mobilité physique, donnant lapossibilité aux universités de sortir de leur isolement et de s'insérerdans les réseaux nationaux et internationaux de l'enseignementsupérieur et la recherche scientifique».
Il y a lieu de relever que l'utilisation destechnologies dans la formation ouverte et à distance offre plusieursavantages, dont l'accès à des ressources multimédias, la possibilitéd'échanger à partir de préoccupations pédagogiques et une plus grandeautonomie offerte pour réaliser des apprentissages dans ces espacesnumériques. M. Osman a énuméré un certain nombre d'actions entrant dansla stratégie d'intégration des TIC dans le cadre des réformes engagéespar le secteur.
Il s'agit notamment del'informatisation du secteur en développant un Intranet qui assure ladiffusion de l'information et l'analyse des données, le soutien deprojets intégrant les TIC, la formation continue des formateurs en lienavec les TIC (plus de 1 200 formateurs ont été formés à ce jour).
Ila également mis l'accent sur les nouvelles missions confiées à l'UFCpar la tutelle, telles que la mise en oeuvre de la télévisionuniversitaire du savoir et le développement des formations diplomantesprenant en compte l'adoption de la référence LMD à travers l'offre delicences professionnelles dans un dispositif de formation ouverte et àdistance. Certains modules des cursus LMD seront produits conjointementpar l'UFC et les autres universités et mis en ligne.