Nouvelles

Dans le cadre de la coopération algéro-belge et de l’accord bilatéral, signé entre les deux pays dans le domaine de la formation, une délégation de juges d’instruction va suivre entre le 1er septembre et le 20 octobre une formation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, en vue de renforcer leur connaissances juridiques et judiciaires.

Cette formation consiste en des visites pratiques à l’unité de lutte contre la cyber-criminalité relevant de la Police fédérale, à la banque de données de cette dernière structure et de la sécurité sociale, ainsi que la structure chargée de la protection des personnes, selon un communiqué du ministère de la Justice. Cette formation a pour objectif de «renforcer les connaissances juridiques et judiciaires des magistrats, d’autant plus qu’elle coïncide avec l’élargissement des compétences dans le domaine pénal après la création de pôles judiciaires spécialisés au niveau des cours d’Alger, de Constantine, de Ouargla et d’Oran». Rappelons qu’une autre délégation de magistrats, des juges d’application des peines et des cadres de la Direction générale de l’administration pénitentiaire se trouve depuis le 24 septembre en Suisse pour un stage de formation sur la «gestion du système pénitentiaire». La formation qui s’est déroulée au Centre suisse de formation du personnel pénitentiaire (CSFPP) a pris fin hier.

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Le groupe Algérie Poste ambitionne d’introduire le paiement par téléphone mobile et la généralisation des cartes à puce magnétique.

Les 9 millions de clients titulaires de comptes courants CCP à travers le territoire national, qui bénéficieront d’ici à 2008 de leurs cartes à puce magnétiques, pourront outre le retrait automatique de leur argent, effectuer des opérations de payement électronique de leurs différents achats avec cette carte. C’est ce qu’a précisé, hier, la directrice générale d’Algérie Poste, Mme Houadria, en marge de la visite d’inspection et de travail du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le Dr Boujemaâ Haïchour, dans les établissements de la poste et des télécommunications de la wilaya de Tipaza. C’est une opération menée selon la directrice de la poste, en collaboration avec le ministère des Finances. L’opération pourrait être généralisée selon le ministre même au niveau des rues « pour que le citoyen ne soit pas obligé ou contraint de se rapprocher de la poste », indiquera-t-il.« L’objectif du secteur de la poste dans le cadre de la monétique est de doter d’ici à 2008 les 9 millions de clients de cartes à puce magnétiques pour le retrait leur argent à partir des Guichets automatiques de banques (GAB) installés à l’entrée des postes. Pour ce faire, on a déployé plus de 400 GAB pour faciliter cette opération », enchaîne la directrice de Algérie Poste. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a rassuré les clients de la poste que leur argent est en sécurité. « La poste, étant une Epic, est l’une des plus grandes institutions qui gère et manipule 16 milliards de dinars à ce jour des comptes CCP. C’est comme une banque mais pour le service public. » Le directeur général de Mobilis ajoutera pour sa part qu’il y a une grande innovation entre le secteur de la poste et l’ opérateur téléphonique Mobilis. Ce qui permettra très bientôt d’arriver à effectuer toutes les opérations de payement et d’achat par téléphone portable.

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Tous les professionnels des Tic en Algérie, réunis hier autour d’une table ronde au forum d’El-Moudjahid, s’accordent à dire que le développement de l’Internet dans notre pays reste tributaire de la production de l’information.Avec un peu plus de 21 millions d’abonnés au téléphone mobile et seulement 2.100.000 internautes, l’utilisateur algérien privilégie de loin la communication orale à celle écrite. L’Algérie, selon le président de Satlinker, Ali Kahlane, ne compte actuellement qu’à peine 5.000 sites web dont la majorité sont statiques alors que le voisin marocain en capitalise pas moins de 16.000 sites web.D’après lui, depuis 2003, une centaine de providers ont été créés. Il n’en reste qu’une trentaine toujours actifs et quelque 4 ou 5 providers qui sont réellement dans l’Internet. Même l’opération Ousratic, un PC par foyer, qui est venue booster tant bien que mal le secteur de l’Internet et le démocratiser, n’a pas atteint ses objectifs, a souligné Younes Grar, président de l’Association des fournisseurs de services Internet (AAFSI).Cette opération a prévu 6 millions de PC, elle n’en a vendu, selon lui, que 200.000 ordinateurs malgré la baisse de la TVA à l’importation de cet outil indispensable, passant de 17 à 7%. Il se demande comment se fait-il que l’on ne dispose pas, jusqu’à aujourd’hui, d’un annuaire officiel de sites web, d’autant plus que l’Algérie en compte quelque 300.000 PME-PMI et plus de 1.500 APC. En matière de haut débit (ADSL), le ministère des PTIC, qui a projeté 3 millions d’abonnés d’ici 2009, n’en a réalisé après quatre années de son introduction que 200.000. De là, le président de l’AAFSI, qui se dit contre les effets d’annonce, propose dans l’immédiat une structure qui va gérer l’Internet. Pour sa part, M. Hamzaoui, membre de l’AAFSI, revendique à cet effet un plan d’urgence et une stratégie bien claire pour faire sortir l’Internet de sa léthargie.Il a appelé notamment à la réduction des coûts en matière d’ADSL, une meilleure régulation du marché de l’Internet, l’émergence d’un autre opérateur pour l’exploitation du réseau filaire et un autre dans la fibre optique -ce qui encouragera la concurrence dans ce domaine-, la création d’un haut conseil des NTIC sous tutelle du président de la République ou du Chef de gouvernement et, enfin, un réseau national de connexion. D’un autre côté, pour Mohand Ibarissen, directeur du programme de télé-enseignement à l’Eepad, le principal enjeu dans le développement de l’Internet en Algérie reste celui des usages qui se réduit actuellement aux opérations de messageries ou de mailing et d’accès aux jeux. « L’EEPAD, tient-il à souligner, est leader dans l’enseignement à distance et met sur le net depuis quelque temps du contenu scolaire pour ses abonnés.Le responsable de l’Eepad se dit par contre en faveur du lancement d’une opération Ousratic pour la production du contenu. Une autre intervenante, qui n’est pas des moindres, Mme Attif, Pdg de Djaweb, filiale d’Algérie Télécoms, a pris tout le monde de court en défendant le secteur de l’Internet en ce qui concerne le volet accès, « en dépit, reconnaît-elle, de la pauvreté du contenu ». Pour elle, le ministère de la PTIC a mis en place en 2000 un backbone national avec un coût de 3 millions de DA par mois pour 2 mégas, celui-ci a été ramené depuis à 500.000 DA. Elle a, au passage, tiré sur quelques ISP qui, selon elle, ne cherchent que le gain facile en passant par la VoIP.Elle a défendu dans la foulée, la plate-forme Djaweb avec ses 48 points d’accès qui a entamé des réductions sur son 15/15 de 120 DA/h à 50 DA/h ainsi que dans ses lignes spécialisées de 700.000 DA à 160.000 DA. S’ajoute d’après elle les plates-formes ADSL de Fawri et de Easy. Elle se demande néanmoins pourquoi toutes ses réductions des tarifs dans l’ADSL ne se répercutent pas sur les utilisateurs finaux au niveau des cybercafés.

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ICWIT'08 est la 1ère édition de la conférence " International Conference of Web and Information Technology"  organisé par le département d'informatique de l'université Djillali  Liabés de Sidi Bel Abbés . La conférence ICWIT se veut un espace convivial et privilégié de rencontres de discussions et d'échanges de résultats, entre chercheurs algériens et étrangers qui a pour objectif de regrouper des chercheurs autour de débats sur thèmes d’actualité en Informatique.

Un autre objectif des journées est de permettre aux jeunes chercheurs du domaine de présenter leurs travaux à l'ensemble de la communauté. Aussi les étudiants en thèse sont encouragés à soumettre leurs travaux en cours; un prix du meilleur papier "jeune chercheur" sera décerné à l'issue de la conférence.Thèmes (liste non limitative): Semantic Web  Web Services Ontologies engineering Data Mining & Web Mining Web intelligent Web  reengineering & Web reverse engineering Data warehouse & Web warehouse Mobile & Wireless  technology Grid computing Geographic information Systems Information Systems and Web pervasif Information Systems Interoperability of information Systems Automatic processing of natural language Multi-Agents Systems E-learning

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Le coût de l’accès à internet en Algérie est jugée élevé pour les professionnels et les particuliers qui sont de plus en plus nombreux à l’utiliser.En dépit d’un développement, dont les résultats demeurent par ailleurs mitigés, l’accès à Internet en Algérie est loin d’être une préoccupation réelle du gouvernement qui hésite encore à lever les verrous sur une législation rigide et opter pour un système souple à même de gagner tout à la fois : récupérer les ressources humaines qui désertent le pays, offrir l’information utile au citoyen, développer plus de domaines Web et réguler un marché qui semble prendre une grave tournure, à savoir le retour à un monopole déguisé, notamment après l’installation de certains fournisseurs étrangers en Algérie. Aux yeux des intervenants, les politique et stratégie du gouvernement ne sont pas visibles. Du coup, ces professionnels, constitués en associations (fournisseurs d’accès à Internet, matériel informatique, développement de logiciels...) ont demandé aux pouvoirs publics, à travers une série de recommandations, un plan d’urgence afin de cerner les véritables contraintes et parer aux retards par rapports aux pays de la région.L’Algérie, qui n’a développé depuis 2000, année durant laquelle le gouvernement, a libéralisé le secteur, que 5 000 sites Internet, avec une moyenne de 2,1 millions d’internautes, demeure loin du compte. En effet, le projet de la e-gouvernement, victime selon les intervenants de la non-gouvernance, tarde à se concrétiser et le citoyen ne retrouve pas l’information utile sur les sites, sinon les biographies de ministres, l’histoire des villes et les activités officielles déjà tenues et rendues publiques par la presse nationale et internationale. Or, l’Internet, à la veille technologique et de l’intelligence économique, se veut un outil didactique, d’information, d’échange d’expériences entre entreprises, entre le citoyen et l’administration et l’interconnexion entre les fournisseurs d’accès censés présenter des plates-formes enrichies de propositions et de services. Car Internet dépasse le cap des e-mails, du chat et des jeux.

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L’Algérie se prépare à l’introduction de la téléphonie mobile de troisième et quatrième génération qui a déjà été lancée en Europe avec un relatif succès.Le ministère de la poste et des technologies de l’information et de la communication a reçu le premier rapport relatif à l’introduction en Algérie de la téléphonie mobile de troisième ou quatrième génération (3G et 4G). Ce dossier a, selon le ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, Boudjemâa Haïchour, déjà fait l’objet d’une expertise d’un groupe français, spécialisé en communication. Il a toute fois précisé que cette expertise aboutira à une étude technique qui sera remise au ministère, vers le mois de novembre prochain. S’exprimant à l’occasion d’une visite de travail et d’inspection dans les établissements de son secteur, relevant de la wilaya d’Alger, le ministre a déclaré que "Le rapport en question fait état des expériences internationales dans le domaine de l’introduction de la 3G et la 4G et comprend aussi l’étude de marché relative à l’introduction de cette technologie, quelques enseignements que l’Algérie pourra tirer des expériences des autres pays et certaines recommandations quant à la stratégie à adopter pour l’introduction de la 3G ou 4G en Algérie".Le premier rapport élaboré par ce groupe français comprend également une revue du marché de la 3G et 4G, une comparaison des différentes pratiques, une analyse des déploiements technologiques, un examen des commissions réglementaires, le cadre juridique de la 3G aux USA et dans certains pays ayant déjà introduit la 3G. La téléphonie mobile a vécu trois profondes mutations, la 3 G est la dernière d’entre elles. La 3eme génération de téléphones mobiles permet notamment aux utilisateurs de surfer en haut débit sur des pages WEB classiques (plus besoin de WAP) mais surtout de pouvoir visionner de la vidéo en streaming, dans le cadre de diffusion de contenu par les opérateurs et éditeurs, mais aussi pour la Visio conférence entre deux utilisateurs. La téléphonie 3G qui sera bientôt introduite en Algérie, autorise de grandes capacités de stockage permettant de contenir des photos, des vidéos mais aussi des MP3. La proportion de personnes possédant un mobile 3G est encore bien faible. Bien que le nouveau réseau permette des débits suffisamment importants pour permettre par exemple la vidéoconférence, l’engouement suit globalement une logique inverse : plus le nombre de fonctions des téléphones augmente, plus les utilisateurs cherchent avant tout la simplicité. Il faut bien dire que les téléphones portables sont devenus de véritables concentrés de technologies.

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Le premier concours africain de l'étudiant en médecine et du jeune médecin a été officiellement lancé, jeudi, à l'université Ferhat-Abbas de Sétif en présence des autorités locales et des membres
du corps médical venus de différentes wilayas du pays. Ce concours, organisé par le club scientifique de la faculté de médecine de Sétif, est un “espace de compétitions ouvert aux étudiants en médecine et aux jeunes médecins dont l'âge ne dépasse pas les 35 ans”.
Un comité de lecture, composé d'éminents professeurs de renommée internationale, aura pour mission, selon ses initiateurs, d'évaluer les travaux présentés en “accordant une priorité aux enquêtes épidémiologiques entreprises sur le terrain”.
Les 10 meilleurs travaux de recherche présentés à l'occasion de ce concours, qui s'étalera du 13 septembre 2007 au 31 mars 2008, feront l'objet d'une publication et seront récompensés par un prix qui “leur sera décerné par le président de la République, le 19 mai prochain, Fête nationale de l'étudiant”, indiquent les organisateurs

Liberte le 15/09/2007

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La conquête des accès Internet de très haut débit dans sa toute dernière technologie, l'ADSL 2+, est devenue depuis hier une réalité en Algérie. C'est possible grâce à la nouvelle offre du fournisseur d'accès et de services Internet, en l'occurrence le provider «Djaweb», filiale d'Algérie Télécom.Cette nouvelle offre baptisée «Anis-ADSL» a fait l'objet d'une présentation au siège même de Djaweb. Mme Attif, directrice générale de cette filiale, a dans son exposé mis en exergue les avantages de cette nouvelle solution qui va faire débarquer la vogue du très haut débit dans notre pays. Il est utile de savoir que la mise en service de cette solution d'accès à très haut débit connu sous l'appellation de ADSL 2+ est le fruit d'un partenariat entre Djaweb et le géant mondial dans le domaine, l'équipementier Alcatel-Lucent. GA_googleFillSlot("AllAfrica_Story_Inset");Dans le cadre de ce contrat, Alcatel-Lucent a fourni à Djaweb sa solution ISAM 7302 (Intelligent Services Acces Manager), pour des connexions Internet à haut débit, ainsi que la plate-forme d'administration Alcatel 5523 AWDS (ADSL Work Station), pouvant supporter à la fois un plafond de 300 000 lignes, et l'analyseur de réseau 5530 NA. Un investissement qui a coûté aux caisses de l'Etat la bagatelle de 15,5 millions de dollars US. A faire savoir au passage que l'Asymmetric Digital Subscriber Line 2+ est une nouvelle génération d'accès Internet ADSL haut débit par la ligne téléphonique. Elle offre deux avantages par rapport aux générations précédentes (ADSL et ADSL2) : meilleur débit (jusqu'à 25 Mbps en théorie, mais 10 en pratique) et distance maximale de raccordement plus importante.Quant à la question du déploiement de la solution, la première responsable de Djaweb précisera que «129 192 accès sont déjà opérationnels et dont 119 000 sont prévus en ADSL2+ ; 8 000 accès sont prévus en SHDSL (technologie DSL symétrique) permettant d'obtenir des hauts débits de maximum 2,3 Mbps dans les deux sens de communication. La distance maximale entre l'abonné et le central local ne doit pas dépasser 8 km). Et, enfin, plus de 1 300 accès sont prévus en VDSL dont les débits peuvent atteindre 52 Mbps». Et de faire remarquer : «Les 48 wilayas du pays seront couvertes.» A propos de la facturation que compte appliquer Djaweb, on apprendra de la présentatrice que la connexion sera permanente avec une bonne qualité de service, facturée non pas à la durée de l'accès, mais sur la base d'un forfait mensuel attractif. En outre, le client peut contracter un abonnement mensuel, semestriel ou annuel.En clair, pour un débit de 128 Kbps, la tarification est de 1 199 DA (TTC) par mois, le modem est offert aux particuliers contre un engagement minimum de 6 mois. Pour les professionnels, il est proposé gracieusement au client contre un abonnement annuel tandis que, pour un contrat semestriel, le prix du modem est réduit de 50%.En fin d'exposé, Mme Attif a tenu à faire savoir, d'une part, à l'assistance le saut quantitatif du nombre d'internautes en Algérie qui a atteint à mars 2007 le chiffre de 1 920 000. Et, d'autre part, que sa filiale est le seul fournisseur d'Internet algérien présent sur les 48 wilayas et ce, depuis son lancement en 2001.«Le marché algérien du haut débit affiche une très forte croissance, qui se traduit chez les fournisseurs de services par une extension de l'infrastructure et une augmentation du taux de couverture», explique Slimen Djellal Country Senior Officer d'Alcatel-Lucent. «Grâce à la solution Alcatel-Lucent de bout en bout, ATID [DJAWEB] peut désormais diversifier son offre et mener à bien ses futurs projets dans le domaine des services haut débit centrés sur l'utilisateur.»Avec un taux de pénétration de l'accès Internet haut débit en forte croissance en Algérie, Alcatel-Lucent est prêt à accompagner ATID (DJAWEB) dans ses futurs projets d'extension de réseaux et déployer jusqu'à 22 000 nouvelles lignes dans le pays.

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Un nouveau distributeur automatique en Algérie - par CHEBIRA
* INVENTION D’UN NIVEAU DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE EN ALGERIE

It Mag : Tout d’abord, donnez-nous une idée sur les formations que vous
avez suivies. Ont-elles un lien direct avec ce que vous avez réalisé
jusqu’ici ?

Mohamed Darfoul : En fait non. Initialement, j’ai fait des études dans
le domaine du commerce international, mais j’ai toujours été attiré par
tout ce qui est technique. Je ne me suis d’ailleurs pas privé de toucher
à des domaines qui n’ont rien à voir avec les études que j’ai suivies à
l’université. Mon intérêt pour le domaine technique en général a fait
que je me suis formé dans plusieurs domaines, tout en faisant de petits
métiers. Les métiers dans lesquels je me suis justement formé sont ceux
de l’électricité automobile, la réparation d’équipements électroniques,
l’infographie, la conception et la réalisation publicitaire, la
ferronnerie, la menuiserie et la maçonnerie. Aujourd’hui, je peux dire
que je maîtrise ces domaines à différents degrés, et cela m’aide
beaucoup dans la réalisation de mes inventions. D’un autre côté, j’ai
été membre de la Ligue des activités scientifiques de la wilaya de Médéa
et de l’Association nationale des inventeurs algériens (ANIA). Une
manière pour moi de rester à la page et d’être au courant de ce qui se
passe autour de moi.

Vous avez inventé un distributeur automatique intelligent pour cartes de
recharge. Pouvez-vous nous donner plus de détails et combien de temps
vous a-t-il fallu pour mettre au point cet appareil ?

Le distributeur automatique intelligent pour cartes de recharge
téléphoniques a été breveté au niveau de l’Institut national algérien de
propriété industrielle (INAPI) au courant de l’année. Il s’agit d’un
appareil fonctionnant un peu comme un distributeur de boissons.
L’appareil permet d’obtenir des cartes téléphoniques en introduisant une
pièce dans une fente. Ce qui rend ce distributeur particulier, c’est le
fait qu’il puisse avertir l’agent chargé de son entretien lorsqu’il ne
reste plus de cartes ou lorsqu’il en reste quelques-unes seulement.
L’agent reçoit un signal directement sur son téléphone portable. La
machine est programmée de façon à ne pouvoir s’ouvrir qu’à des heures
précises de la journée, ce qui signifie que même si quelqu’un parvient à
voler la clé de la machine, il ne peut voler son contenu. En d’autres
termes, la machine s’ouvre avec une clé mais à des moments précis de la
journée. Dans sa forme actuelle, la machine peut distribuer deux genres
de cartes, puisqu’elle est dotée d’un dispositif lui permettant
d’accueillir deux rangées de cartes de recharge. Les distributeurs de
cartes de recharge ne sont pas supposés être installés dans la rue par
exemple, mais plutôt dans des hôtels ou même au niveau des points de
vente de l’opérateur téléphonique concerné. Pour mettre au point cette
machine, j’ai dû faire appel à mes connaissances dans les domaines de la
mécanique et de l’électronique et des télécommunications.

Avez-vous proposé cette machine à des opérateurs télécom algériens ?

Oui. Le seul qui a répondu est OTA que je remercie d’ailleurs pour
m’avoir répondu au moins. Je signale aussi que j’ai contacté d’autres
opérateurs pour leur proposer mon distributeur automatique. Il s’agit
des opérateurs Nedjma et Mobilis. J’ai également fait des propositions
aux opérateurs Oria et Lacom en ce qui concerne la téléphonie fixe.

Parlez-nous de vos contacts avec Djezzy. Comptez-vous proposer votre
invention à une autre société ?

Les responsables de Djezzy sont actuellement en train d’étudier les
utilisations possibles de mon invention. Nous avons d’ailleurs parlé
d’un autre appareil que je vais mettre au point prochainement.

Vous avez d’autres inventions. Pouvez-vous nous en parler ? Pourquoi ne
sont-elles toujours pas brevetées ?

J’ai effectivement réalisé d’autres inventions avant le distributeur de
cartes de recharge téléphoniques. Il s’agit, entre autres, de la poche
de sérum intelligente qui se bloque automatiquement lorsque le liquide
est consommé, et ce, afin d’éviter le passage de bulles d’air dans
l’organisme du patient. La poche en question attire l’attention des
infirmiers à travers un dispositif particulier. J’ai également mis au
point une canne pour non-voyants dotée d’un dispositif permettant à
leurs propriétaires de détecter avec précision leur emplacement. J’ai en
outre mis au point un système de verrouillage d’ordinateurs en appui au
mot de passe qui peut être surmon

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par Mohammed Guetarni -Docteur ès lettres, Université de Chlef-
 (Le quotidien d'Oran-16/08/2007-)  Le système algérien est-il frigide ou manque-t-il d'intelligence ? Fonctionne-t-il selon un archétype suranné dont il ne peut s'en défaire ou refuse-t-il sciemment de se moderniser ?
Parce que se moderniser, c'est « s'obliger à s'adapter » aux ambitions sociales, particulièrement, à celles de la jeunesse estudiantine désireuse de faire valoir son droit inaliénable: une formation universitaire à la hauteur de ses aspirations. «Le meilleur» exemple en «pis» est, à notre avis, l'université algérienne qui est en train de faire naufrage, doucement mais sûrement et ce, au vu et au su des politiques.
Ces derniers persistent, dangereusement, dans leur indifférence autiste aux doléances motivées et aveugles à la déconfiture, pourtant, patente de l'université. Le système politique prime-t-il sur l'entité universitaire ? La communauté universitaire assiste, impuissante, à ce « lèse-intellectualité » perpétré par des assassins de la culture.
Cette tragédie que vit, aujourd'hui, l'institution universitaire est due à la dévalorisation criminelle de la fonction intellectuelle sans parler, bien sûr, des vides culturel et spirituel abyssaux ainsi que les pesanteurs idéologiques dévoyées.
Les pays occidentaux ont acquis leur actuel niveau de technologie enviable parce qu'ils ont érigé un véritable culte sacral au savoir au point de l'élever au rang d'une seconde religion. C'est, pourtant, au niveau de la fonction intellectuelle, sur laquelle insiste explicitement notre Saint Coran, que se situe toutes les chances de réussite sociale et nationale à la condition sine qua non qu'elle ne soit pas coupée des réalités sociales. Le potentiel intellectuel, qu'on le veuille ou pas, est l'unique assurance de la croissance de la productivité et du développement social, économique et culturel.
Aujourd'hui, l'intelligentsia nationale est exclue sciemment par des opportunistes au pouvoir pour des desseins suspects. Ce qui explique que l'Algérie est devenue un corps sans âme du fait que la dynamique de changement - et donc d'adaptation - reste, pour l'heure, inexistante. Cette situation du statu quo, voulue et maintenue par des forces occultes, périclite le pays dans un irrémédiable que nul ne peut présager ses retombées.
Une stabilité factice n'équivaut en rien une stabilité concrète qui garantit un équilibre et une paix sociaux effectifs. Ces derniers sont établis par consensus car leur dynamique est motivée par des valeurs intrinsèques telles que la justice sociale, l'égalité de tous devant la justice, l'égalité des chances, le mérite... De ce fait, on pourrait dire que la démocratie, en Algérie, est « visiblement en vue ». Il y a, certes aujourd'hui, la classe politique qui jouit de tous les privilèges tels que la considération sociale et un salaire faramineux qui dépasse tout entendement.
Par contre, le système refuse de voir l'élite intellectuelle s'organiser en classe scientifique par crainte de se constituer en force d'opposition dont le contrôle échappe au Pouvoir.
D'ailleurs, comment peut-elle l'être, alors que le statut particulier de l'enseignant-chercheur est bloqué sciemment depuis des lustres sans jamais voir le jour. Il est à rappeler aux décideurs que le système salarial est plus favorable aux opportunistes qui se sont emparés des postes politico-administratifs (chefs de daïra, walis, députés...) souvent par trabendisme, «régionalisme» et/ou «tribalisme», alors que les cadres de pointe se voient relégués aux postes de sous-ordre. Pourtant « L'article 04 du décret exécutif 98.254 du 17 août 1998 définit clairement [...] que l'habilitation universitaire sanctionne en particulier la reconnaissance d'un haut niveau scientifique(1) » (de l'enseignant-chercheur).
L'université algérienne vit, actuellement, un naufrage sans précédent. Autrefois, sanctuaire du savoir, elle est devenue, de nos jours, un parking pour chômeurs diplômés. L'insuffisance de sa qualité de service a favorisé la médiocrité de la formation dont pâtissent nos étudiants, aujourd'hui, avec, pourrait-on dire, la consécration du Pouvoir. Il faut rappeler que l'université est la seule et unique institution qui forme les élites pour la relève.
L'impact de la recherche scientifique sur le développement économique n'est pas à démontrer. Cependant, construire des infrastructures universitaires, allouer des budgets conséquents à la recherche scientifique, c'est bien mais insuffisant si le principal facteur, qu'est le chercheur lui-même, en est exclu. C'est pourquoi, lorsque l'université s'enrhume, toute la société éternue. Toutefois, si son rôle n'est pas très reluisant, nous continuons à croire, bon an mal an, que tout n'est pas complètement noir. L'espoir reste encore permis si certaines conditions, que nous estimons honnêtes, se réunissent:
1°/ Cesser la m

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La modernisation du statut de chercheur en Algérie permettra de développer la recherche scientifique dans notre pays selon le gouvernement.Le nouveau statut de chercheur en Algérie qui s’applique, notons-le, aux chercheurs qui exercent une activité permanente de recherche au sein des établissements publics à caractère scientifique et technologique, des unités de recherche et des services de recherche, vise, selon ses concepteurs, “à préserver leur liberté d’analyse et d’interprétation scientifique”. En vertu de quoi, les corps des chercheurs, autrement dit, directeur de recherche, maître de recherche, chargé de recherche, attaché de recherche et assistant de recherche, verront leurs salaires mensuels pratiquement doubler. En effet, un directeur de recherche verra, selon la grille proposée, son salaire de base arrêté à 112 500 dinars et peut même espérer atteindre les 150 000 dinars s’il dispose d’un bon échelon indiciaire. Le maître de conférences et le maître de recherche habilités peuvent, eux, prétendre à un salaire de base de 100 000 dinars. Quant au maître-assistant, il percevra un salaire de base de 71 250 dinars, alors que l’attaché de recherche et l’assistant de recherche verront leurs salaires de base respectifs élevés à 60 000 dinars et 38 750 dinars.Ces corps de chercheurs bénéficient, en outre, d’un congé annuel calculé à raison de 3,75 jours par mois de travail sans que la durée légale n’excède 45 jours par année de travail. Selon le projet en question, les directeurs de recherche et les maîtres de recherche disposent, après cinq années d’exercice effectif, d’une période d’activité scientifique d’une année auprès d’institutions ou d’organismes étrangers de recherche et ce, pour contribuer à la promotion de nouvelles activités scientifiques pour la mise en place de nouvelles structures ou services scientifiques ou pour l’acquisition de nouvelles connaissances scientifiques et technologiques au profit de l’Algérie. L’État accorde, lit-on encore dans cet avant-projet, aux chercheurs qui en font la demande, au départ à la retraite, un prêt avec une bonification sur le taux d’intérêt courant, pour la réalisation de projets d’investissement, notamment les projets innovants qui valorisent les activités de la recherche scientifique et du développement technologique ou ceux qui nécessitent l’utilisation de nouvelles connaissances scientifiques et/ou technologiques dans les domaines de la technologie, de l’économie, de l’agriculture, des services, de l’éducation, de la culture et de l’art.

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Le leader algérien d’Internet Algérie Télécom annonce que 10 000 accès WiMax seront disponibles à travers le pays dans les prochains mois.En visite à l’Actel de Oued-Smar, Slimane Kherreidine, P-DG d’Algérie Télécom a exposé, au ministre Boudjemaâ Haïchour, l’évolution de ce service. Il s’agit du produit baptisé “Athir” qui est de l’Internet sans fil avec haut débit utilisant la technologie CDMA. Autrement dit, il est question d’un débit conséquent de 384 Kb au lieu des 153 proposé auparavant. L’utilisation se fera par le bais d’un modem pour les ordinateurs de bureau et par carte PCMCIA pour les micros portables et ce, sans frais d’accès avec mobilité dans un rayon jusqu’à 1,5 km et une connexion de 65 heures pour 800 DA (TTC)/mois s’alignant ainsi sur les même coûts pour Djaweb et Easy et Fawri.Avec son partenaire chinois, Algérie Télécom prévoit 500 000 accès ADSL Fawri à la fin du partenariat. Aujourd’hui, la capacité est de 350 000 accès dont seulement 180 000 sont attribués. En attendant, AT a exploité seuls 15% de ses capacités et compte actuellement 431 165 abonnés dont 638 809 pour le WLL. La délégation a bouclé le périple par la visite du siège Arts et Culture à Alger- Centre, actuellement fermé et qui sera érigé dans le cadre d’un partenariat avec Algérie Télécom en méga-cyberespace afin de servir de portes de connaissances, notamment pour les jeunes et les étudiants. Les prix seront alignés sur ceux des cybercafés car il ne s’agit nullement pour les initiateurs de ce projet d’une quelconque intention de concurrence.

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La 9ème université d'été de formation desformateurs a ouvert ses portes hier à l'Institut national de la Posteet des Technologies de l'information et de la communication desEucalyptus. Quelque 320 enseignants prennent part, jusqu'au 19 juillet,à cette rencontre qui sera axée sur «les situations d'apprentissagedans la formation ouverte à distance» et dont les travaux sont répartisentre 6 ateliers thématiques. GA_googleFillSlot("AllAfrica_Story_Inset"); Parmiles objectifs de la 9ème université d'été figurent le développement dumode pédagogique d'enseignement à distance, la définition de la notionde cours en ligne et la formation des formateurs au e-tutorat. Dans sonallocution d'ouverture, le recteur de l'université de la formationcontinue, le docteur Abdeldjebar Lemnouar, a fait ressortir laparticularité de cette 9ème édition qui «se positionne surl'intégration des technologies de l'information et de la communication[TIC]», dans le but de «favoriser l'utilisation pédagogique de cesoutils dans la formation».
De son côté, le chef de cabinet au ministère del'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique etreprésentant du ministre, M. Brahim Osman, a affirmé que «les TIC ontdonné un nouvel élan à l'enseignement à distance et à la formationcontinue à distance», ajoutant que «le travail collaboratif des campusnumériques supprime l'obstacle de la mobilité physique, donnant lapossibilité aux universités de sortir de leur isolement et de s'insérerdans les réseaux nationaux et internationaux de l'enseignementsupérieur et la recherche scientifique».
Il y a lieu de relever que l'utilisation destechnologies dans la formation ouverte et à distance offre plusieursavantages, dont l'accès à des ressources multimédias, la possibilitéd'échanger à partir de préoccupations pédagogiques et une plus grandeautonomie offerte pour réaliser des apprentissages dans ces espacesnumériques. M. Osman a énuméré un certain nombre d'actions entrant dansla stratégie d'intégration des TIC dans le cadre des réformes engagéespar le secteur.
Il s'agit notamment del'informatisation du secteur en développant un Intranet qui assure ladiffusion de l'information et l'analyse des données, le soutien deprojets intégrant les TIC, la formation continue des formateurs en lienavec les TIC (plus de 1 200 formateurs ont été formés à ce jour).
Ila également mis l'accent sur les nouvelles missions confiées à l'UFCpar la tutelle, telles que la mise en oeuvre de la télévisionuniversitaire du savoir et le développement des formations diplomantesprenant en compte l'adoption de la référence LMD à travers l'offre delicences professionnelles dans un dispositif de formation ouverte et àdistance. Certains modules des cursus LMD seront produits conjointementpar l'UFC et les autres universités et mis en ligne.

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Inscriptions universitaires 2007 en Algérie se feront sur le internet via les sites : www.orientation.ini.dz, www.ini.dz ou www.mesrs.dzLe ministère de l’Enseignement supérieur ne semble pas attendre les résultats du bac pour prendre les devants pour offrir des conditions d’inscription pour une rentrée universitaire sans gros soucis. Ainsi, ce sont 83.000 places à travers les universités et les centres universitaires du pays ainsi que 60.500 lits.M. Haouchine, chargé des enseignements, a indiqué, en outre, que 132.000 diplômés sont attendus cette année. La rentrée universitaire 2007/2008 verra l’inscription de la première promotion d’étudiants en Master I du système LMD. Au sujet des inscriptions, qui sont l’objet de la conférence animée hier, M. Haouchine indiquera que pour les élèves reçus au bac les pré-inscriptions universitaires débuteront le 10 juillet et se poursuivront jusqu’au 19 au soir.Suivra ensuite la phase de la confirmation des inscriptions et les recours qui auront lieu du 22 juillet au 2 août. La procédure d’inscription étant toujours la même, à savoir que les nouveaux bacheliers devront remplir leur fiche de vœux et s’inscrire sur le Net. La circulaire ministérielle numéro 4, datant du 22 mai 2007, prévoit toutes les modalités d’inscription par Internet. « La pré-inscription, l’orientation et le recours des bacheliers de l’année 2006/2007 se feront exclusivement en ligne », a précisé M. Haouchine. Cette fiche de vœux comporte dix choix classés en fonction de la moyenne obtenue par le bachelier.Elle doit être transmise exclusivement par voie électronique à travers ces sites : http://www.orientation.ini.dz, http://www.ini.dz ou http://mesrs.dz. Signalons que le traitement national informatisé prendra en charge toutes les fiches de vœux des futurs étudiants, saisies et transmises en ligne. Ce traitement se basera sur la combinaison de trois paramètres à savoir : la satisfaction des vœux exprimés du bachelier, le respect de la série et des résultats du bac, ainsi que l’étude de la capacité d’accueil des établissements d’Enseignement supérieur. Cependant, c’est en consultant l’un des sites mentionnés que le bachelier prendra connaissance de son affectation et confirmera son inscription en ligne. L’étudiant doit se présenter à son établissement pour déposer son dossier d’inscription, s’acquitter de ses droits d’inscription, retirer les documents de confirmation et prendre connaissance du programme d’enseignement. Il est à noter que les bacheliers non satisfaits de leur affectation peuvent introduire un recours dans le cas où l’affectation ne figure pas parmi les dix choix exprimés, à partir du 22 jusqu’au 28 juillet.Le représentant du département de Haraoubia a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur a doté les établissements universitaires de salles d’ordinateurs avec connexion Internet gratuite aux bacheliers, afin de faciliter les inscriptions. Pour mieux informer les lauréats de la présente session, des portes ouvertes seront parallèlement organisées au niveau de tous les réseaux universitaires (universités, centres universitaires, écoles nationales et instituts nationaux), et ce, à travers le territoire national.Même si on ne le dit pas officiellement, les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur redoute un taux élevé de réussite au bac (on parle de plus de 50%), car cela risque de poser encore une fois l’épineux problème des places pédagogiques.

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La promotion des compétences est essentielle pour l’Algérie qui ambitionne de réformer ses institutions et de renforcer la compétitivité de ses entreprises.C’est pratiquement devenu une coutume que l’on parle d’exode des cerveaux ou de mesures à prendre pour en freiner la tendance, on pense immédiatement aux cadres qui exercent dans le secteur de l’énergie en Algérie. On parle également souvent de la maîtrise des technologies, du savoir-faire, de la recherche développement et là également on pense aux cadres techniques. Cela est si vrai que la Sonatrach a pensé à réévaluer les rémunérations de ses cadres pour interrompre le processus de leur désertion en se faisant embaucher par des entreprises étrangères. Il est vrai que cette situation existe dans le secteur de l’énergie, plus particulièrement dans le Sud, car les cadres techniques algériens sont appréciés et sollicités à la fois pour leurs compétences et pour leur expérience.Tout le monde n’a donc d’yeux que pour les cadres techniques, ce qui bat en brèche quand même les accusations selon lesquelles l’école algérienne ne serait pas performante. La preuve est ainsi donnée que les cadres formés en Algérie ont des compétences reconnues dans le monde. Cette attention portée exclusivement sur les cadres techniques occulte les autres secteurs et les compétences dans d’autres domaines. Ce que vient de corriger le chef du gouvernement qui rappelle que dans la Fonction publique, c’est-à-dire dans les institutions, il y a également des compétences à rémunérer à leur juste valeur, car ce sont elles qui font fonctionner l’Etat et qui œuvrent à ce que se réalisent les missions des institutions. De hauts fonctionnaires remplissent leurs missions, qui sont celles de l’Etat, avec compétence et engagement, et tout ça dans la discrétion la plus totale.

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Le ministère de l’Education et Microsoft Algérie ont signé un accord pour la réalisation d’une plate-forme informatique destinée à numériser les leçons et les travaux pratiques.Dans son intervention au 2e Forum des enseignants innovants, le ministre de l’Éducation nationale, Boubekeur Benbouzid, a indiqué que la totalité des lycées (soit 1 550) sont dotés d’un atelier d’informatique, avec la perspective pour l’année prochaine, a-t-il précisé, de doter les lycées abritant plus de 1 000 élèves d’un deuxième atelier avec les équipements nécessaires. "Actuellement, 1 000 CEM sur les 4 200 que compte l’Algérie sont dotés de ce genre d’équipement", a-t-il encore indiqué, relevant que vers la fin de l’année prochaine, "l’ensemble des CEM sans exception seront dotés de l’outil informatique", précisant que le volume horaire de l’enseignement de cette matière sera revu à la hausse en perspective de l’introduire comme matière à examen.Par ailleurs, le ministre a annoncé la création d’une commission nationale pour la préparation des CD, contenant les leçons et les travaux pratiques, à l’instar, a-t-il dit, de la commission qui s’est occupée des programmes et manuels scolaires. "D’ici à 6 mois, une plate-forme informatique coûtant 80 milliards de centimes sera opérationnelle", a-t-il encore annoncé, soutenant que "la collaboration avec la société Microsoft Algérie a permis d’aller de l’avant dans ce domaine". M. Benbouzid a remis des prix symboliques aux 10 enseignants lauréats du Forum des enseignants innovants, organisé par le Centre national d’intégration des innovations pédagogiques et de développement des technologies de l’information et de la communication en éducation en collaboration avec la filiale algérienne du géant Microsoft.

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Bel exemple de Puls Communication interactive qui se fait mieux connaître en marge de la tenue de la troisième édition du Salon international du recrutement et des ressources humaines en Algérie (SIRHHA), qui s'est tenu à la Safex du 17 au 18 juin derniers.Issue du dispositif ANSEJ (Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes), cette entreprise se retrouve à l'origine du recrutement de milliers de jeunes demandeurs d'emploi avec, en sus, trois qualités qui font d'elle, après une année d'exercice, l'un des leaders sur le marché de l'emploi. Ses atouts ? La rapidité, l'efficacité et la gratuité pour les demandeurs d'emploi.Et pour cause. Les solutions Web et multimédias se révèlent être, à juste titre, un excellent outil dont usent judicieusement les jeunes ingénieux de Puls Communication interactive. Ils sont à l'origine du lancement de deux sites dédiés à l'emploi et à la formation en Algérie. Autrement dit, aux ressources humaines, première richesse d'une nation.Le premier, emploitic.com, consacré aux offres d'emploi et au recrutement, met en relation demandeurs d'emploi et employeurs à la recherche de compétences et des profils bien précis. Le deuxième, formation-dz.com, est un annuaire et moteur de recherche pour la formation en Algérie. L'entreprise ne compte pas s'arrêter là puisqu'elle entend lancer, jeudi prochain, premier jour de l'été, un nouveau site interactif grand public dédié à l'information cultuelle et aux loisirs.Lors d'une conférence de presse organisée hier, M. Djafer Louaï, directeur associé de Puls Communication interactive, a témoigné que «les entreprises peinent à retrouver les compétences répondant à leurs attentes». A notre préoccupation de savoir si à travers le Web, qui ne reconnaît pas de frontières géographiques, il n'y a pas risque de vider le pays de sa ressource humaine et de ses compétences, M. Louaï nous a répondu qu'au contraire les résultats statistiques issus des chiffres fournis par l'hébergeur du site, entre juin 2006 et juin 2007, font ressortir que c'est plutôt le contraire qui est constaté, c'est-à-dire qu'on assiste à un nombre important des demandeurs d'emploi qui répondent et se font recruter par des entreprises établies en Algérie.Pour la plupart, nous dit-il, ce sont des Algériens qui reviennent au pays.» Il est vrai que, comme toute autre matière à valeur marchande dans une économie mondialisée, la ressource et l'intelligence humaine sont soumises à la seule loi de l'offre et de la demande. On ne peut pas convaincre un Algérien de ne pas répondre à une offre séduisante émise par une entreprise étrangère, qu'elle soit établie en Algérie ou à l'étranger, si sa compétence n'est pas considérée à sa juste valeur par une entreprise nationale.C'est aujourd'hui une réalité qu'on ne peut éluder et qui peut à long terme constituer une menace pour l'économie nationale, même si le marché de l'emploi en Algérie est en même temps ouvert au savoir-faire étranger. Le tribun, dans un exposé détaillé et des plus intéressants, nous fait en outre savoir que, côté offres d'emploi, ce sont les postes en marketing et commerce qui sont les plus offerts aux demandeurs d'emploi avec 32% de l'offre totale.Suivent la gestion, la comptabilité et les finances avec 14%, juste avant l'informatique (11%), l'administration et les services généraux (8%). Aussi, depuis le lancement du site créé par cette agence, 936 offres d'emploi ont été diffusées, 2 54 postes ont été ouverts, et il y a eu 853 843 consultations d'offres d'emploi. Bonne chance à Puls Communication interactive. Nous y reviendrons.Source:AllAfrica

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