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L’Algérie a pris une forte option sur la promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication et se dote d’une stratégie, à cet effet. Le secteur a fait l’objet de mesures de libéralisation qui ont boosté l’utilisation des instruments de la nouvelle technologie.
En recevant le ministre en charge du secteur, le Président de la République a redit tout l’intérêt qu’accorde le gouvernement au développement de ces nouvelles technologies, cette économie du savoir, dont le CNES a tenu plusieurs sessions à cet effet. La toute récente a eu lieu ces deux derniers jours. La stratégie dont s’est dotée l’Algérie va à l’horizon 2013.
Les premières manifestations de cette stratégie sont déjà palpables en termes de télédensité mobile, de construction de réseaux de télécommunication, du renforcement du réseau postal et un engagement dans le spatial mis au service du développement économique et de la recherche scientifique. Ce que l’on peut constater, c’est que présentement, l’infrastructure des télécoms permet une bonne couverture du territoire national et un bon acheminement du réseau international. C’est un fait important quand on sait combien cet aspect-là est déterminant dans la décision d’investir par les acteurs économiques nationaux comme extérieurs.
Le programme d’investissement du secteur lui-même est en progression. Il fait ressortir aujourd’hui une enveloppe globale de 28 milliards de dinars. Le secteur a appris depuis son ouverture à travailler en coordination avec le secteur privé, l’université et celui de la recherche scientifique.
L’objectif de la politique de modernisation est placé au rang de priorité. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs beaucoup insisté là-dessus lors de la récente audition consacrée à la poste et aux télécommunications.
La volonté d’ouverture est réaffirmée pour l’occasion, notamment pour un segment dont il convient de rappeler tout l’intérêt qu’il présente en matière de développement économique. Il s’agit de la poste qui bénéficie, dans le cadre de la stratégie mise en place par le gouvernement, d’un programme de développement, d’élargissement de son réseau et de la promotion d’activités nouvelles et l’apparition de produits nouveaux.
La formation a occupé une large place dans le traitement du dossier concernant le secteur, car elle constitue un facteur de succès dans la mise en route de tout projet. Le Président de la République s’est déclaré plutôt favorable au développement du partenariat, seul capable de favoriser l’accumulation d’un savoir-faire et conserver à la tête un rôle privilégié dans le contrôle d’un secteur dont on connaît toute l’importance stratégique pour une nation.
Le secteur, dans la vision du Chef de l’Etat, requiert encore un surcroît d’organisation et de régulation. L’apport d’opérateurs privés est salué ainsi qu’une pratique saine de la concurrence. Celle-ci ne doit souffrir d’aucune discrimination. Le plan de développement tracé à l’horizon 2013 doit favoriser le transfert de technologie. C’est un point important qui semble retenir particulièrement l’attention des rédacteurs de ce plan.
Le pays a d’énormes besoins en matière de développement. C’est sur la promotion des NTIC et de l’économie du savoir que la stratégie à destination du secteur privilégie les actions à entreprendre. Le pays s’équipe et ses besoins sont destinés à s’accroître, notamment dans le domaine des nouvelles technologies.

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