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Ouverture, hier au Sheraton, du colloque international sur la gouvernance des institutions et l’intelligence économique organisé par l’Université de la formation continue. Cette rencontre internationale placée sous le haut patronage du Président de la République a vu la présence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, et de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, et du conseiller du Président de la République, M. Boughazi.
De nombreux chefs d’entreprises, des experts nationaux et étrangers, des universitaires et les représentants de la presse étaient présents à cette manifestation. Ce fut le recteur de l’Université de la formation continue qui a tracé les objectifs fixés à cette manifestation destinée à s’inspirer de ce qui se fait à l’extérieur et de l’adapter pour notre propre compte.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a évoqué, dans son intervention, les nouveaux instruments qui accompagnent aujourd’hui l’économie de la connaissance qui, aujourd’hui, permettent la valorisation des ressources humaines et d’affronter dans les meilleures dispositions possibles la concurrence à l’échelle internationale. Les changements induits par cette éruption de l’économie de la connaissance visent à une sécurité accrue, à la mise en place par l’Etat d’une politique de l’intelligence économique. Cette culture et son prolongement en termes d’organisation nécessitent des investissements importants dans l’administration d’un pays, dans les universités et les centres de recherche, permettre aux entreprises de disposer d’informations de nature stratégique qui serviront d’aide à la décision. L’enseignement spécialisé initié par l’UFC sous la forme d’un DPGS en post-graduation en intelligence économique, ouvert en 2007, est une avancée substantielle.
Intervenant à la suite du ministre de l’Enseignement supérieur, le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, relève dans son propos qu’il n’existe pas de définition exhaustive de l’intelligence économique, du moins pas encore. L’intelligence économique s’adapte à tous les contextes présentement, un instrument qui soit sophistiqué et utile à ceux qui l’utilisent. Nous sommes à l’intérieur d’un système, un marché où les entreprises doivent aller au maximum de leurs capacités pour affronter la concurrence. Il faut donner du temps à nos entreprises pour se constituer et se doter en stratégie.
L’intelligence économique en Algérie est en construction, construction du concept et structuration de son contenu. Tout ce travail a été fait au travers de la stratégie mise en place par le gouvernement, selon M. Temmar.
Il s’agit du recueil et de l’exploitation de l’information au service d’un pilotage stratégique des entreprises et développement des connaissances. Tout ce qui peut donc permettre de décider dans les plus brefs délais. L’intelligence économique est cette information organisée. Il s’agit de toute opération visant à mettre à la disposition des décideurs des informations qui serviront d’aide à la décision.
Pour l’orateur, l’intelligence économique est un instrument qu’il faut savoir utiliser. Il est sophistiqué. Ceux qui sont appelés à l’utiliser doivent donc être préparés. La politique publique d’intelligence économique inclut de nombreux aspects, la mise à niveau notamment. L’innovation compte beaucoup dans une stratégie d’intelligence économique. Cela va avec une politique de promotion de ressources humaines. Il n’y a enfin pas d’intelligence économique sans support. Ce support est alors constitué par les TIC.
Le ministre a souligné que les experts présents au colloque peuvent nous aider, dit-il, à mieux cerner le concept et à mieux le définir, celui de l’intelligence économique. Pour M. Temmar, l’IE n’a de sens que si elle prépare l’entreprise algérienne à mieux s’assumer et défendre ses intérêts, affronter la concurrence, prendre les décisions les plus appropriées.
Le ministre a souligné que notre économie est déjà dans la mondialisation, que la phase d’intégration à celle-ci est achevée. Notre économie fonctionne dès lors sur un mode de liberté économique, on ne peut donner ses chances à l’économie du pays, la rendre compétitive que si elle se dote de capacités nouvelles.
Pour le ministre de l’Industrie, l’Etat tire sa puissance de la compétitivité de ses entreprises. Il faut donc renforcer la compétitivité des entreprises. Le fil conducteur en la matière demeure l’information. Si nos entreprises ne sont pas capables d’utiliser l’information, elles dépendront forcément de l’extérieur. L’intelligence économique passe par la réorganisation des entreprises, du dynamisme de leurs dirigeants. Notre économie est une économie ouverte, où l’action de l’Etat est une action nécessaire qui permet de réunir les conditions nécessaires pour que les entreprises aillent à la compétitivité. Nous avons des id

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