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par Salah-Eddine K. Leministre de l'Education nationale a estimé qu'en dépit des difficultés,la formation continue de l'enseignant, commence à apporter desrésultats. En juin prochain sortira une promotion de 4.000 enseignantsdu primaire qui auront suivi une formation.

Devant desenseignants et cadres de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid aannoncé que de nouvelles formations seront dispensées au profit desenseignants de tous les paliers de l'enseignement. Il évoquera laformation en informatique appelée «AICDI» ou «permis de conduireinformatique» qui consiste en la maîtrise de l'outil informatique etson utilisation dans le cadre de la formation continue.

Le ministre indiquera que l'aval du gouvernement lui est donné pour lancer prochainement cette formation.

L'autre formation dont a parlé le ministre, concerne le «diplômed'agrégation» qui touchera, dans un premier temps, 500 enseignants dusecondaire qui seront choisis par voie de concours. Cette formation estprévue pour décembre prochain.

Ces deux formations viennent«compléter et porter appui» au cycle de formation continue qui acommencé il y a maintenant 3 années et dont les résultats ont été,selon le ministre de l'Education nationale, «satisfaisants».

On annonce la sortie de la première promotion de 4.000 enseignants duprimaire (tous bacheliers) dont le ministère de l'Education nationalebénéficiera en juin 2008. Cette formation permettra, en outre, auxenseignants exerçant dans le primaire d'obtenir des qualifications«valorisantes et ou diplômantes» a affirmé M. Chami, directeur centralde formation à l'Education.

Les doubles objectifs visés parla formation continue, résident dans la formation «académique» desenseignants dans le but d'élever leur niveau dans les matièresenseignées, a affirmé le ministre. «Le problème de l'enseignement, cheznous, est beaucoup plus académique qu'autre», indiquera-t-il. Etd'ajouter «la seule bonne expérience ne suffit pas».

Lesecond objectif de la formation continue, réitéra le ministre, est liéà la promotion de l'enseignant. Elle ne peut se faire que sur la basede la formation et du diplôme obtenus.

Dans le même ordred'idées, le premier responsable de l'Education rappellera que depuis1999 pas moins de 50.000 enseignants licenciés ont rejointl'enseignement dans tous les cycles. Pendant cette même année, 85% desenseignants n'avaient pas le bac alors qu'au Moyen, ils étaient 65% denon bacheliers. Mais la situation a changé et depuis 2001, lerecrutement se fait sur la base de la licence ou d'un diplôme deformation dispensée par des instituts spécialisés.

Parailleurs, il est signalé que dans les 10 années à venir, il est prévula formation de 214.000 enseignants soit 136.000 MEF (maîtred'enseignement fondamental) et de 78.000 PEF (professeursd'enseignement fondamental).

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