Nouvelles

Une convention cadre de partenariat dans les domaines de la recherche, de la formation, du perfectionnement et des études entre l’université Mentouri de Constantine et Algérie Télécom a été signée mardi au cours d’une cérémonie organisée en présence du recteur, Abdelhamid Djekoun, et le président-directeur général d’Algérie Télécom, Azouaou Mehmel.

Cet accord prévoit d’assurer un encadrement et une formation pour les ressources humaines en adéquation avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication, et l’instauration d’un dialogue en profondeur sur le long terme dans un esprit d’ouverture et de réciprocité.

Cette convention prévoit une formation professionnalisée des étudiants à la faveur des stages, d’encadrements et de définition des projets, le développement, en collaboration, des travaux de recherche en tenant compte des préoccupations de l’entreprise dans le domaine des TIC, la participation à l’élaboration de programmes de formation des systèmes de communication et l’organisation de rencontres scientifiques.

En outre, d’anciens équipements en cours de remplacement par Algérie Télécom seront cédés à l’université pour constituer un support pédagogique à même d’apporter un "plus" à la qualité de la formation dispensée dans le domaine des TIC.

Le recteur de l’université a fait part, au cours de cette cérémonie, de la détermination de l’université Mentouri de "s’ouvrir davantage sur son environnement et d’améliorer la qualité de la formation dispensée tout en enrichissant en permanence ses programmes".

Pour sa part, le P-DG d’Algérie Télécom a précisé à l’APS que son entreprise "aspire à se rapprocher du monde universitaire" car, a-t-il considéré, "nous avons constaté qu’il existe à l’entreprise un problème de formation qui doit être impérativement réglé étant donné qu’il y a un écart entre les programmes dispensés à l’université et les besoins réels de l’entreprise".

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, "nous avons décidé d’intervenir en amont en concluant cet accord de manière à gagner du temps et permettre aux étudiants et aux enseignants d’être à jour par rapport aux technologies nouvelles".

De la sorte, a encore soutenu Azouaou Mehmel, "nous disposerons d’une ressource immédiatement opérationnelle sur le terrain, de même que nos cadres ne seront pas déconnectés de la réalité du monde de la recherche et de l’université".

Le P-DG d’Algérie Télécom a également affirmé que l’expérience sera généralisée à d’autres universités du pays, dans tous les domaines d’activité.

Rappelant que des conventions de partenariat ont déjà été établies avec les universités de Bab Ezzouar et de Mostaganem, le même responsable a précisé qu’Algérie Télécom, en tant qu’opérateur de réseaux ayant des objectifs de performance, a besoin de ressources humaines spécialisées pour espérer s’ouvrir à l’avenir aux marchés à l’étranger".

De son côté, un des initiateurs de l’accord, le Pr. Zoheir Hamoudi, du laboratoire SISCOM (Signaux et systèmes de communication) relevant du département d’électronique de l’université de Constantine, a estimé que l’idée est venue d’un constat.

"Ayant constaté un manque au niveau de ses équipements, le laboratoire a sollicité l’entreprise Algérie Télécom qui procédait au renouvellement de son parc afin qu’elle nous cède l’ancien matériel pour qu’il serve à la formation des étudiants".

Pour sa part, le Pr. Tarek Chellali, du même laboratoire, a indiqué à ce propos que c’est sur la base d’un accord win-win (gagnant-gagnant) que le laboratoire a argumenté pour "vendre cette idée".

APS


 

Lire la suite


Les initiatives pour booster le commerce en ligne, à travers la proposition de services de e-paiement, se multiplient. Même les organismes publics s’y mettent. On l’attend depuis 2010 pour Air Algérie, et c’est le CNRC qui propose un paiement en ligne de ses services payants par le truchement d’une carte de recharge. Une initiative, après celle de ePay, eChrily, Guiddini, et Dzreduc, qui témoigne du besoin pressant d’aller vers ces nouveaux modes de paiement.

 

L’Algérie reste largement en retrait par rapport au paiement électronique ou le e-Payement, ce qui pénalise les initiatives de e-Commerce. Et pourtant, les idées de vente de produits ou de services en ligne abondent, même si le concept ne soit pas trop différent d’un site à un autre, au point de gagner les organismes publics. Des sites comme epay.dz, guiddini.com, dzreduc.com, eChrily.com et bien d’autres qui proposent de commander et de régler ses achats sur le Net, essayent tant bien que mal de se frayer un chemin dans le monde du commerce électronique et de familiariser les algériens aux modes de paiement électronique. Aussi, des organismes publics s’essayent à ce mode paiement, bien qu’il se développe timidement dans le secteur public après la mise en berne du projet de la compagnie Air Algérie de paiement en ligne pour l’achat de billet. Une nouvelle initiative émanant du Centre national du registre du commerce (CNRC), proposant un nouveau mode de paiement en ligne pour ses services payants. Il s’agit de la carte «sidjil.com» qui « est un moyen sécurisé, simple et instantané pour payer les services à acquérir sur le portail CNRC ». « La carte "sidjil.com" est disponible à la vente au siège du CNRC et au niveau de ses 48 antennes de wilayas. La carte « sidjil.com » est à « validité illimitée », lit-on sur le portail d´information du CNRC. Ce service est décliné sous « trois modèles véhiculant des crédits distincts », à savoir une carte de crédit (de recharge) de 500 DA, de 1000 DA et de 5000 DA. Une fois le crédit chargé sur le compte utilisateur, l’usager pourra accéder aux services de vente en ligne que propose le CNRC. « A chaque utilisation d’un service payant, un montant équivalent à la valeur du service utilisé sera débité jusqu’à épuisement du crédit ». Cette énième et louable initiative proposant un mode « basique » de paiement électronique, par le recours à une carte de recharge, en attendant le véritable paiement en ligne avec des cartes bancaires, montre la disponibilité des utilisateurs et des entreprises à d’aller vers le paiement à distance, contrairement à ce que laissent entendre les arguments des pouvoirs publics pour justifier le retard pris dans de domaine en Algérie.

 

L’absence du cadre réglementaire freine l’élan du commerce en ligne

Les responsables du secteur des Technologies de l’information et de communication (TIC) justifient ce retard par la mise en place d’un cadre juridique pour sécuriser les transactions. « Certes ce nouveau commerce n’est pas réglementé mais il se fait quand même avec les moyens de bord. A quoi bon rester figé dans cet aspect réglementaire ? ». Cette question a été soulevée par les experts en TIC, à l’occasion d’une table-ronde consacrée à l’évolution de l’Internet en Algérie et son impact sur le développement, organisée il y a quelques jours par le nouveau journal DK News. Pourtant, la mise à niveau du cadre juridique national (législatif et réglementaire) est l’un des axes majeurs du programme e-Algérie. Les initiateurs de ce programme estiment que l’étude de l’ensemble de la législation existante permet de conclure que l’arsenal juridique Algérien ne couvre pas entièrement les questions juridiques suscitées par l’utilisation et le développement des TIC et l’édification de la société de l’information. « A ce titre il est impératif de mettre à niveau le cadre juridique, en adéquation avec les pratiques internationales et les exigences de la société de l’information, tout en tenant compte de l’expérience vécue, de toutes les insuffisances relevées et des difficultés rencontrées ». Ainsi l’objectif majeur consiste en la mise en place d’un environnement de confiance favorable à la Gouvernance électronique et induit un objectif spécifique à savoir la définition d’un cadre législatif et règlementaire approprié. Près de quatre années, cet objectif n’est pas atteint, puisqu’on continue à parler de la mise en place « prochaine » de cet environnement juridique qui freine l’élan du commerce en ligne avec des pertes en millions de dollars. L’apport de l’activité des TIC au PIB, tirée principalement par la téléphonie mobile, est actuellement de 4 % avec un chiffre d’affaires global de plus de 4 milliards de dollars, selon les estimations officielles. Le programme e-Algérie devait booster les activités liées aux TIC jusqu’à doubler ce chiffre. Le paiement électronique reste incontournable pour créer une industrie de la vente en ligne et augmenter la part des TIC dans le PIB.

Lire la suite


L’objectif de l’appropriation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et du développement d’une économie numérique, par la création des conditions adéquates permettant le développement intensif de l’industrie des TIC, assigné dans le programme e-Algérie, n’a pas été atteint, près de 4 années après son élaboration. L’échec du FAUDTIC reflète de la production marginale du contenu numérique en Algérie.

  

 

L’Algérie occupe toujours le peloton de derrière en matière de l’apport des TIC dans l’économie d’un pays. Elle est classée, selon le rapport mondial sur les technologies de l’information et de la communication, « The global information technology report 2012 », du Forum économique mondial, à la 118ème place sur 142 pays. Selon ce même rapport, l’Algérie « est à la traîne et ne bénéficie pas des impacts de transformation des TIC, en particulier dans son économie». « Le faible niveau de développement des infrastructures TIC, conjugué à l’insuffisance des compétences disponibles, traduit la faiblesse du taux d’absorption des technologies notamment par les entreprises et les particuliers». Le rapport explique ce mauvais classement par un climat des affaires « très défavorable, agissant comme un frein à l’innovation et limite la capacité des efforts, déjà rares, visant à accélérer l’impact de l’innovation sur le plan économique ». Le volume des investissements dans le secteur des technologies de l’information et de la communication ne compte que 4% du PIB, reconnait le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi. Le rapport conclut à un manque de volonté politique, en dépit de la disponibilité des ressources. Ainsi, la production du contenu numérique reste marginale, malgré les différentes mesures d’incitation fiscale pour la généralisation de l’utilisation des TIC et le développement de contenus numériques. Les pouvoirs publics ont mis en place différents mécanismes pour encourager la production nationale de contenus numérique. Le Fonds d'Appropriation des Usages et du Développement des Technologies de l'Information et de la Communication (FAUDTIC) est l’un des mécanismes de financement phare du programme e-Algérie, notamment dans son volet relatif au contenu. Il est aussi, en revanche, l’illustration de l’échec des initiatives voulant promouvoir une industrie nationale du contenu.

 

Diffuser à large échelle l'information sur le FAUDTIC

 

Cette initiative n’a pas atteint les objectifs escomptés. Ces initiateurs ont péché par le manque de travail de marketing qui devait se faire pour vulgariser les objectifs de la création de ce Fonds. « Le FAUDTIC a été proposé dans le cadre du programme e-Algérie, dans le but d’aider au développement et à l’utilisation des TIC, comme cela se fait à travers le monde. Malheureusement, en Algérie le Fonds a été créé, sans que certaines procédures ne soient suffisamment réfléchies », estime l’expert et consultant en TIC, Younès Grar. Selon lui, des textes juridiques permettant sa mise en en œuvre immédiate n’ont pas été promulgués d’où le retard pris pour qu’il soit opérationnel. « Il y a eu un certain déphasage, ce qui n’a pas permis l’exploitation du fonds convenablement », regrette-t-il. Le FAUDTIC a été mise en place par la loi n°08-21 du 30 décembre 2008. Ce fonds de 7 milliards de DA compte sur les subventions de l'Etat, le reversement par l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la contribution à la recherche, à la formation et à la normalisation en matière de télécommunications et autres financements, dons et legs ainsi que les dépenses liées à toutes les actions en liaison avec le programme stratégique e-Algérie. Le fonds a financé des projets limités. Par manque de diffusion de l’information, ils ne sont pas nombreux à avoir profité de ce fonds. Disposant d’un site internet, le fonds suscite accroche très peu. Un appel à manifestation d’intérêt en faveur des porteurs de projet dans le domaine des TIC a été lancé par le ministère de la Poste et des TIC le 20 novembre 2011 pour bénéficier des prestations du Fonds. Aucun résultat. « Les gens ne font pas forcément confiance à ce genre d’initiatives, redoutant un énième fait d’annonce. Il faut qu’il y ait un travail de vulgarisation à travers les journées portes ouvertes, des conférences et des séminaires. Il faut également présenter les expériences réussies », recommande notre interlocuteur.

Lire la suite


Quelque 300.000 cadres dirigeants et chefs d’entreprises algériens sont établis à l’étranger, a estimé mercredi à Alger M. Abdelouaheb Rahim, président de l’Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA).

La majorité de ces cadres dirigeants et chefs d’entreprises (environ 80%) vivent actuellement en France, a précisé M. Rahim lors d’une conférence de presse annonçant la tenue le 11 octobre prochain à Paris d’un colloque sur le thème "Algérie : potentiel croissance et opportunités d’investissement".

Concernant la règle 51/49 % appliquée aux investissements étrangers en Algérie, il a indiqué que c’est une règle qui existe dans plusieurs pays du monde et "n’a jamais constitué un frein pour l’investissement, notamment pour les PME et PMI".

S’agissant du colloque à Paris, il a expliqué que cette rencontre, organisée à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance, en partenariat avec le réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE), s’adresse en particulier aux investisseurs, cadres et entrepreneurs algériens établis à l’étranger.

La rencontre intéresse aussi tous les investisseurs internationaux désireux de s’informer sur l’Algérie et les opportunités offertes par l’évolution de son économie, a-t-il expliqué.

Elle a comme objectifs de présenter la nouvelle dynamique économique (hors hydrocarbures) de l’Algérie et de faire découvrir les opportunités d’affaires offertes par le développement des filières et écosystèmes en émergence dans certains secteurs porteurs tels que l’agroalimentaire, les services, la distribution et les TIC.

AIDA, dont le siège est à Genève et qui a été lancée en mai dernier à Londres, se présente comme une association à but non lucratif sans appartenance politique qui a pour objectif de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne.

APS

Lire la suite


Annoncé en juillet 2011, lors de la signature d’une convention entre les ministères de la Santé et des PTIC, le projet de télémédecine avance lentement. Il est toujours au stade de la simulation. Son lancement effectif est prévu « probablement en début de l’année prochaine », selon Mohamed Lakroum, directeur de Marketing au sein de l’ANPT.

 

 

 

L’agence nationale de promotion de parc technologique (ANPT) a été chargée, par la tutelle (Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication - MPTIC), de la mise en place du volet technique, à savoir un réseau de pilotage de télémédecine en Algérie. Le projet consiste à relier les centres hospitalo-universitaires (CHU) du Nord du pays à des établissements hospitaliers du sud. Il s’agit de trois CHU d’Alger (Mustapha Bacha, Bab-El Oued, Beni Messous), de Constantine et d’Oran, lesquels prendront en charge douze établissement du sud (Adrar, Tamanrasset, Tindouf, Illizi, El Bayadh, Ouargla, Ghardaïa, Naama, Laghouat, Bechar, Biskra et El Oued). Un site central a été désigné au sein de l’Agence en tant plateforme technique de pilotage du réseau.

Selon M. Lakroum, afin d’assurer une réussite certaine de ce projet, « il a fallu, dans un premier temps, lancer l’expérience d’un réseau type de télémédecine constitué de deux EPH du Sud en l’occurrence ceux de Laghouat et Bechar, et le CHU de Bab El Oued ». Il fallait « une simulation pour voir ce que ça allait donner » avant de poursuivre la seconde étape de généralisation aux établissements concernés. L’ANPT va s’atteler à développer le reste du réseau. Le projet est conçu pour offrir d’importants services, notamment en faveur des zones enclavées qui souffrent du problème du transfert des malades et de manque de médecins spécialistes. Il permettra d’assurer l’accessibilité aux soins de santé à distance, allant des transferts des données à l’action directe du praticien sur le malade. Il assurera également, les applications de téléconsultations, de téléassistance, de télédiagnostic, de télé-expertise et de formation continue à distance.

Pour ce qui est du financement, selon M. Lakroum, la partie réseau du projet de télémédecine sera financée entièrement par le Fonds d’appropriations des usages et du développement des technologies de l’information et de la communication (FAUDTIC), créé par le MPTIC, et alimenté à hauteur de 7 milliards de dinars. Créé dans le cadre du programme e-Algérie, ce Fonds est destiné au financement des projets des administrations publiques, entreprises, associations professionnelles TIC et usagers des TIC. Quel est la part consacrée à ce réseau de télémédecine ? Selon notre interlocuteur, l’enveloppe totale n’est pas connue, car le projet avance toujours, et l’achat du matériel dépendra du choix du fournisseur et des prix qui évoluent sur le marché international. Rappelons que le ministre des PTIC, Moussa Benhamadi, avait déjà annoncé, précisément lors de la signature de la convention, que le lancement du projet pilote entre son département et celui de la Santé devrait couter entre 40 à 50 millions de dollars. Et de préciser que les équipements de vidéo-conférence coûtent environ 20.000 dollars pour chacun des 12 établissements publics hospitaliers retenus pour ce projet.

 

Des expériences concluantes par le passé

 

Le choix et l’achat des équipements est du ressort du ministère de la Santé et d’Algérie Télécom qui sera maillon technologique essentiel du projet, c'est-à-dire, le propriétaire de l’infrastructure réseau de Télémédecine. Selon le directeur de la communication du MPTIC, Meziane Zoheir, la concrétisation de ce projet n’est pas une chose aisée et nécessite un financement important et des ressources humaines hautement qualifiées. Il poursuit en affirmant que le projet nécessite des équipements de pointe et un réseau performant de très haut débit de type VSAT. Pour Meziane Zoheir, « on ne peut pas engager des actions pour qu’elle soit interrompue à n’importe quel moment, car il s’agit de la santé et de la vie humaine ». Pour lui, le projet avance dans les délais, « il est actuellement en stade de la simulation, une façon de s’assurer de la fiabilité du réseau et des données.

A noter que, selon des experts du Centre de développement des technologies avancées (CDTA – Baba Hassan, Alger), le projet de télémédecine date de 2007. Plusieurs expérimentations ont été menées depuis novembre 2007, avec l’utilisation de la plateforme de télémédecine entre les hôpitaux Birtraria d’Alger et celui de Ouargla situé à plus de 800 km au sud du pays. Il s’agissait, selon la même source, d’un cours donné par le Professeur Moussa Achir de l’hôpital de Birtraria en faveur de médecins de l’hôpital d’Ouargla. Cette expérience avait été renouvelée durant la même année avec des séances de télédiagnostic, de présentation de cas de maladies graves, puis une intervention chirurgicale au niveau de l’hôpital de Ouargla assistée par le Professeur Achir depuis le CDTA.

Lire la suite


L’Algérie est déterminée à promouvoir une industrie nationale du contenu devant accompagner l’effort de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), a affirmé hier à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi. «Cette volonté s’est déjà traduite par les mesures incitatives précédemment adoptées par l’Etat et portant notamment sur l’abaissement de la TVA sur les kits servant à l’assemblage d’ordinateurs», a indiqué M. Benhamadi à l’ouverture de la 9e édition du Salon international des technologies de l’information (Med-IT 2012).

Le ministre a mis également en exergue les nouvelles mesures incitatives portant sur l’exonération des droits et taxes de toute production numérique, ainsi que l’hébergement de sites web et l’accès à Internet. «Nous nous employons aujourd’hui davantage à ce que ces mesures fiscales d’encouragement de la création numérique (...) puissent permettre l’accélération du processus de développement de contenus locaux et l’émergence de start-up innovantes», a-t-il dit. Il a appelé, à cet effet, à la mobilisation de «nos ressources humaines à même de permettre un développement endogène, générateur de richesses, de croissance et d’emploi».

Concernant le salon Med-IT, M. Benhamadi a indiqué que cette manifestation économique constitue une opportunité pour les échanges non seulement entre les professionnels mais aussi pour le grand public algérien constitué essentiellement de jeunes en quête de nouveautés dans le domaine des TIC.

De son côté, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Prospective et des Statistiques, M. Bachir Messaitfa, qui a pris part à l’inauguration du salon, a exprimé la «volonté politique» du gouvernement algérien de «booster» le secteur des TIC, de réhabiliter et de mobiliser tous les services publics pour répondre aux attentes des citoyens. Il a affirmé, d’autre part, que le gouvernement ne permettra jamais à l’Algérie d’être un «souk» où les entreprises étrangères activant dans les TIC viendraient écouler leurs produits. L’Algérie opte, ainsi, pour des partenariats, l’investissement et le transfert technologique, a-t-il souligné.

Lire la suite


Dans cet entretien, l’expert du bureau d’audit Ernst and Young présente les innovations technologiques qui vont bouleverser le marché mondial des TIC d’ici à 2015. Il expose de manière didactique les gains que procurent les TIC à l’économie et souligne que le potentiel de croissance de ce secteur est plus important en Algérie qu’en France.

Liberté : Quelles sont de manière succincte les grandes tendances en matière d’innovations technologiques sur le marché mondial des TIC à l’horizon 2015 ?

Philippe Ausseur : Permettez-moi tout d’abord de fixer l’importance de ce marché en illustrant par un chiffre : les industries des TIC et leurs marchés représenteront à l’échelle mondiale plus de 2 500 milliards d’euros à l’horizon 2015. Il s’agit donc d’un marché considérable, moteur de changements profonds.
À l’horizon 2015, le marché des TIC s’inscrira probablement dans un contexte de nouvelles infrastructures plus performantes et l’accélération du développement et du déploiement de nouvelles technologies. Concernant les infrastructures, on peut notamment citer :
- des composants électroniques de petite taille supportant des capacités de calcul plus importantes ;
- une connectivité internet très haut débit continue et nomade, bénéficiant des développements des technologies électroniques de base (nano, opto, etc.) ;
- des réseaux tout IP permettant de réduire les coûts et offrant des performances accrues ;
- une plus grande efficacité énergétique des composants, systèmes et réseaux, permettant un développement optimisant les consommations de ressources ;
- une informatique de plus en plus ouverte et de plus en plus en cloud. L’avènement du mode “nuage” constitue d’ailleurs la principale “révolution” depuis le développement d’Internet ;
- une proximité très forte avec les métiers à mesure que les TIC deviennent de plus en plus critiques dans leur fonctionnement.
L’innovation s’inscrira dans un contexte de convergence numérique et d’explosion des usages des contenus et des services numériques via des accès internet et des terminaux multiples. En matière de simulation, de formation, d’e-business, la réalité augmentée va amener un essor considérable de ces services et de nouvelles façons de concevoir, produire, vendre et diffuser.

Comment voyez-vous les stratégies et les systèmes d’information qui seront développés d’ici à cette échéance sur le marché des technologies de l’information et de la communication ?
On peut esquisser quelques grandes tendances à l’horizon 2015. Tout d’abord, il semble clair que ce secteur se focalisera sur des efforts d’industrialisation et de standardisation pour répondre à la pression des clients. Il est important que ces technologies soient les plus standardisées et modulaires possibles, à l’instar de ce qui se fait dans les autres industries. Cette intégration de systèmes sophistiqués et de plus en plus complexes nécessitera aussi d’importantes capacités à modéliser cette complexité et à la gérer.
Mais ceci ne suffira pas. En effet, tous ces terminaux, machines et objets devront se connecter à internet pour aller chercher ou échanger des informations. Il faut donc pouvoir s’appuyer sur des infrastructures télécom/IT dans le réseau internet et/ou des opérateurs. L’intégration des nouvelles technologies dans les produits et services n’est donc possible que si cette infrastructure est utilisable à des coûts non prohibitifs. Elle requiert aussi d’être déployable à grande échelle, ce qui suppose une bonne gestion des masses de données considérables récoltées dans les systèmes d’information et une prise en compte des données dans les processus de décision. Ceci aura bien entendu un impact sur les profils et les compétences des concepteurs et développeurs qui seront demain autant des architectes/bâtisseurs que des urbanistes des systèmes d’information. C’est pourquoi la formation est critique pour le développement des TIC.
Enfin, l’utilisateur doit être au cœur de cette innovation. Il doit être capable d’utiliser les nouveaux produits et services, sans forcément maîtriser l’ensemble des technologies. Les innovations devront donc amener des solutions intuitives centrées sur les usages plus que sur les technologies.

Que suggérez-vous pour que l’Algérie introduise de façon rapide les innovations en matière de technologies de l'information et de la communication ?
Rappelons tout d’abord que les TIC jouent un rôle majeur dans le développement des économies en assurant une plus grande disponibilité de l’information et en favorisant les échanges. L’impact des TIC va donc bien au-delà du secteur informatique et technologique lui-même avec une contribution forte à la productivité de tous les autres secteurs, en offrant des outils d’échange, de simulation et de stockage de l’information. Les bénéfices des TIC se retrouvent ainsi dans tous les pans de l’économie, du transport (gestion des trajets et des itinéraires), à l’architecture (conception et simulation en 3D) en passant par le commerce (gestion des stocks en temps réel), l’énergie (réseau électrique intelligent) ou la santé (suivi des patients, télémédecine). Pour l’État lui-même et les services publics, les gains sont également très importants grâce à la dématérialisation et la mise en réseau (internet). Pour un pays, les TIC sont donc une priorité et elles doivent être soutenues et promues. Elles ont un impact direct sur la croissance. Il est démontré que l’utilisation efficace des produits et services TIC est un véritable accélérateur de compétitivité. De nombreux rapports (FIEEC, Syntec Informatique, AFDEL…) convergent pour démontrer qu’une économie comme la France bien irriguée par les TIC peut générer 1% au moins de croissance supplémentaire du PIB et plus de 500 000 emplois créés ou sauvegardés. Pour une économie comme l’Algérie, on peut raisonnablement penser que ces chiffres peuvent être doublés. C’est donc un véritable investissement capable de générer des retours importants et rapides. Il me semble donc indispensable que l’Algérie favorise les innovations en matière de TIC. Elle doit pour cela engager une politique globale et incitative en jouant sur l’ensemble des leviers à sa disposition : formation, incitations fiscales et économiques, soutien et animation de la filière.
Mais soyons clairs : ceci ne peut pas se faire en autarcie sans acceptation d’investissements et d’échanges avec les leaders étrangers.
C’est en permettant et simplifiant l’accès à ces produits et technologies mondialement reconnus et déployés qu’une fertilisation de l’écosystème algérien se réalisera. En la matière et peut-être plus qu’ailleurs, le repli sur soi est contre-productif. Seule l’ouverture, la coopération et l’esprit d’entreprendre permettront l’émergence de TIC fortes en Algérie y compris à terme d’une filière nationale. Car le pays peut s’appuyer sur des talents et un marché prometteurs qui permettent l’émergence d’une génération “d’e-entrepreneurs” algériens.

 

El Watan

Lire la suite


Internet est devenu le premier média consulté par les internautes algériens pour obtenir des informations. 75 % d’entre eux utilisent le web pour s'informer sur les évènements de l'actualité. C'est la quatrième édition de l’enquête Webdialna qui le démontre.

Une étude détaillée sur les besoins et les attentes des internautes algériens a dévoilé, en effet, ce nouveau phénomène qui commence à s'ancrer en Algérie. Réalisée via un questionnaire électronique autour du comportement de 13.600 internautes en Algérie pendant six semaines, du 1er août au 15 septembre 2012, cette enquête prouve qu'à peine 8,5 % d’entre eux recourent à la presse classique pour s'informer. Deux entreprises, Ideatic et Med&Com, ont initié cette étude pour répondre aux besoins de ces acteurs de l’économie en se fixant pour objectif non seulement de décrypter les usages et les perceptions des internautes, mais également de récolter leurs opinions et leurs attentes sur des thèmes tels que l’ADSL, l’internet via le mobile, le e-Commerce, le projet Ousratic, sans oublier le phénomène social qu’est Facebook. L’étude en question a également permis de définir les besoins des internautes, afin d’améliorer les nouvelles offres et lancer de nouveaux services, tels que le e-paiement. En effet, les premiers résultats de l’enquête révèlent que 76,7 % des internautes déclarent qu’Internet est un outil indispensable et se connectent plusieurs fois par jour, et plus de 55 % y passent plus de trois heures par jour face à leur écran. L’étude révèle aussi que la gent masculine est largement plus attachée à Internet avec 68,3 % contre 31,7 % de femmes et que les internautes du Web algérien sont une population jeune, près de 60% sont âgés de 20 à 35 ans. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les internautes algériens commencent à bouder les cybercafés pour se connecter à partir de chez eux.
En effet, ils sont 88,7 % à préférer se connecter chez eux contre 31,2 % qui se connectent depuis leur lieu de travail. Cela s’explique notamment par le développement de l’offre ADSL pour les particuliers (plus de 585.455 abonnés en résidentiel) et la baisse des tarifs d’abonnement. Les 21,7% d’internautes restants se connectent le plus souvent à partir de cybercafés, des maisons de jeunes et des médiathèques. Les moins privilégiés, soit 10,8 %, déclarent se connecter le plus souvent à partir de leur école/collège/université, et
10,9 % de chez leurs proches.

Les Algériens impatients de l’arrivée de la 3G
Dans une deuxième partie de l’étude menée par Ideatic en collaboration avec Amine Kessouri, enseignant-chercheur à l’ENSSEA (ex-INPS), les orientations des internautes ont été passées à la loupe. Une fois sur la Toile, les internautes algériens sont partagés en trois grandes catégories : il y a ceux qui communiquent à outrance, ils sont une majorité, avec 78,2 %, à envoyer et à recevoir des mails (courriers électroniques), 55,3 % utilisent les réseaux sociaux comme Facebook, 45,1% utilisent une messagerie instantanée (type MSN, Yahoo Messenger), 28,7 % passent leurs coups de téléphone via le Web (Skype), et 5,2 % font de la visioconférence. Concernant le chapitre de l’Internet mobile, le sondage d’Ideatic relève que les téléphones avec options très avancées (Smartphones) sont très prisés par les internautes. Samsung et Nokia sont les marques de téléphone les plus préférées avec, respectivement, 46,9% et 42,5%, Apple I phone 11 %, Sony 8,7, LG 7,8, Blackberry 4,2%, HTC 2,7 %. Ces téléphones portables sont utilisés, selon 46,4 % des internautes, pour écouter de la musique, 40,3 % pour se connecter à Internet, et 34,9 % pour utiliser des applications. Sur un autre volet, impatients de l’arrivée de la 3G, plus de 57 % d’internautes souhaitent avoir une offre prépayée et près de 50% avouent être prêts à débourser pas moins de 500 DA pour se connecter à Internet via leur mobile. A propos du paiement électronique, l’étude renseigne que 17 % d’internautes possèdent une carte de paiement électronique, et près de 36% souhaitent l’avoir. 87,2 % déclarent l‘utiliser pour retirer de l‘espèce, 26,9 % pour payer leurs achats et 15,5 pour payer leurs factures. On se référant à la réalité, le paiement électronique n‘existe pas encore en Algérie, donc cette partie d‘étude ne reste pas fiable. Le volet E-commerce à occupé une partie importante de l‘étude. Afin d‘améliorer les nouvelles offres et lancer de nouveaux services, Webdialna a voulu connaître ce que les internautes souhaiteraient acheter comme biens et service en ligne. Résultat : en première position on retrouve les meubles, appareils électroniques, électroménagers, TV et vidéo avec 55,3 %, et ce, pour en finir avec les longues files d‘attente auprès des différents fournisseurs.
55 % souhaitent acheter leurs billets d‘avion, de train via Internet. En deuxième position, il y a les réservations d‘hôtels avec 53,4 % et l‘achat de vêtements, de bijoux et de cadeaux avec 46 %.

Lire la suite


 

Selon le Think Tank anglais New Economics Foundation, l’Algérie est le pays le plus heureux de toute l’Afrique.et dans le monde arabe.

Au niveau international, l’étude s’étend sur 151 pays et l’Algérie se classe alors au 26ème rang.

L’indice utilisé, le Happy Planet Index (HPI), se base sur trois critères : l’espérance de vie, le respect de l’environnement et enfin, la perception subjective du bien-être par les habitants.

Pour parvenir à ces résultats, mille personnes de chaque pays sont interrogées et doivent attribuer une notre « bonheur » sur une échelle de 1 à 10 en tenant compte des critères énoncés plus haut.

L’Algérie se distingue ainsi par une longue espérance de vie, une perception du bien être noté 5,2/10 et une empreinte carbone (émissions de CO2) qui ne dépasse pas les 1,6 hectares par habitant, ajoute cette source.

L’empreinte carbone n’est pas mesurée dans ce cas en tonnes de gaz émis par habitant, mais en surface de terres nécessaires par habitant pour soutenir le niveau de consommation d’un pays, explique cette étude.

Les critères pour obtenir ce classement n’ont rien à voir avec le développement économique ou la situation des libertés individuelles, et il n’est donc pas comparable avec l’IDH de l’Organisation des Nations Unies.

Par ailleurs, parmi les plus heureux viennent également la Tunisie (39éme au rang mondial), le Maroc (41éme), la Libye (81ème) et l’Egypte (91ème), selon la même source.

Le Costa Rica, le Vietnam et la Colombie sont les trois pays qui sont considérés comme les plus heureux au monde, selon la même étude.

 

Lire la suite


Le nouveau siège de la DG-RSDT

est à EL-MADANIA

Adresse:

123 Chemin Mohamed Guassem, El-Madania

Nouveaux contacts:

  • Secrétariat Directeur Général: 021 27 86 20
  • Secrétariat Directeur d'Etudes: 021 27 88 18
  • Les autres numéros bientôt disponibles

Lire la suite


Si l'Algérie occupe une bonne place dans l'utilisation du réseau social Facebook, elle est, en revanche, en retard dans l'utilisation du réseau social Twitter.
Selon une étude de l'Université de Dubaï sur l'utilisation des réseaux sociaux dans le Monde arabe et le Moyen-Orient, publié sur Internet, l'Algérie occupe la 6e place dans la région en matière d'utilisation du réseau social Facebook, avec 3.451.300 Algériens abonnés. L'Algérie est dépassée de quelques centaines d'abonnés seulement par Israël qui totalise 3 466 320, mais arrive devant la Tunisie qui possède 3.017.120 abonnés. Au Moyen-Orient, c'est la Turquie qui est en tête de cette étude avec plus de 31.315.860 abonnés et dans le Monde arabe. C'est l'Egypte qui arrive seconde avec 10.732.360 abonnés facebook, suivie en troisième position par l'Arabie Saoudite avec 5.153.180 abonnés puis par le Maroc avec 4.445.340 millions.
Les Emirat arabes unis arrivent en 7e position avec 2.932.680 abonnés et la Syrie en 8e position avec 2 585 529 d'abonnés sur le réseau Facebook. Si l'Algérie occupe une bonne place dans l'utilisation du réseau social Facebook, elle est, en revanche, en retard dans l'utilisation du réseau social Twitter. Selon cette étude, qui date d'avril 2012, l'Algérie occupe la 17e place du classement des pays de la région Mena avec seulement 6350 utilisateurs. Elle-même dépassée par la Syrie, 16e avec 8420 utilisateurs, la Tunisie 15e avec 9140 utilisateurs, le Maroc 11e avec 24.500 utilisateurs. Dans ce réseau Twitter ce sont les Turcs qui sont aussi les premiers utilisateurs avec presque 1 million d'abonnés, suivis par l'Arabie Saoudite avec 480.000 utilisateurs, puis par le Koweit avec 378.000 utilisateurs et enfin l'Egypte arrive à la 4e place avec 182.000 utilisateurs. En ce qui concerne les Twitt, 1.725.000 twitt sont envoyés chaque jour dans le Monde arabe, soit 115 twitt par personne. Plus qu'un phénomène social importé des Etats-Unis, ces deux réseaux ont surtout explosé durant la révolution arabe qui a secoué la région depuis janvier 2011. Cette étude explique que le réseau social dans le Monde arabe était en octobre 2010 composé de 18,7 millions d'abonnés, pour atteindre les 43 millions en avril 2012, soit une augmentation de 21 millions depuis janvier 2011.
Les jeunes entre 15 et 29 ans représentent plus de 70% des utilisateurs et 34% sont des femmes. Certains pays comme la Tunisie, qui avaient des difficultés pour communiquer avec l'extérieur durant le régime Ben Ali ont carrément explosé après la révolution du Jasmin. Même cas de figure pour l'Egypte qui, avec ses 10 millions d'abonnés sur le réseau Facebook, reste le pays arabe le plus expressif sur le réseau social, mais moins actif en proportion d'habitants, puisque seulement Egyptien sur 8 est abonné, alors que l'Arabie Saoudite est étonnamment plus expressive et plus connectée en matière de population, malgré les restrictions en matière de liberté d'expression. Il y a quelques mois, un Saoudien a été condamné pour avoir exprimé des propos offensants sur Twitter sur le Prophète Mohammed (Qsssl). Une femme saoudienne avait également dénoncé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la présence et le harcèlement de la police des moeurs dans les centres commerciaux en Arabie Saoudite. Le rapport explique aussi les moyens utilisés par les activistes syriens pour diffuser les informations et les vidéos sur le réseau social Facebook et Twitter.
Les régions de la contestation sont souvent dépourvues de connexion Internet et parfois même d'électricité. Ainsi, les vidéos des massacres sont diffusées grâce notamment aux téléphones satellitaires Thuraya offerts par des organisations de défense des droits de l'homme comme moyens de communication et de transmission d'informations et de vidéos. Les activistes syriens utilisent des procédés rudimentaires comme une batterie de voiture pour s'alimenter en électricité et envoyer leurs vidéos, via BlueTooth. Au regard de cette étude fort exhaustive, l'Algérie reste dans une position moyenne. Elle est souvent dépassée par le Maroc et la Tunisie en matière de taux de pénétration. Cette position résulte aussi de la mauvaise connectivité en Algérie qui demeure l'un des pays les plus en retard en matière de connexion Internet individuelle et n'utilisent pas en masse la connexion internet via le réseau mobile, comme c'est le cas chez nos voisins marocains, tunisiens et surtout égyptiens. Avec seulement 3, 4 millions d'abonnés sur Facebook, c'est seulement 10% de la population algérienne qui est connectée au réseau social le plus célèbre du monde.

Lire la suite


 

Sous le Haut Patronage de

l'Institut National de la Poste et des Technologies

de l'Information et de la Communication

 

Association Algérienne

de la Sécurité des Systèmes d'Information

vous invite

 

Conférence Cybercriminalité
& AG Constitutive AASSI

Lundi 25 juin 2012
de 13h30 à 17h

 

 

 

 

Invitation Gratuite (Places limitées)

 

L'utilisation de l'internet fait désormais partie du quotidien du XXIe siècle, mais

elle s'accompagne en même temps de dangers et de risques innombrables,

qui augmentent dans la même proportion.

La prise en compte de la Sécurité de nos Systèmes d'Information, que ce soit pour

nos entreprises & organismes ou pour nos enfants n'est plus un luxe mais une

obligation que tout un chacun se doit de prendre en considération.

L'Institut Nationale de la Poste et des technologies de l'information et de la Communication

& l'Association Algérienne de la Sécurité des Systèmes d'Information

ont le plaisir de vous inviter à la conférence Cybercriminalité qui au lieu

le 25 juin 2012 à 13h30.

Au programme

- 13h30 : Ouverture de la conférence (Rachid OUTEMZABET, Directeur Général INPTIC)

- 13h45 : Conférence Cybercriminalité
(Mehdi ZAKARIA, Directeur Général UNIDEES)
- Stuxnet, Duku, Flame : l'ère de la cyberguerre & nouvelle arme d'état ?
- Les réseaux sociaux, véritable terrain favorable pour les cybercriminels
- Hacktivisme, du militantisme à la criminalité

- Mobile, évolution exponentielle des attaques
- Botnet, infrastructure privilégiée des cybercriminels
- Tendance des menaces 2012 & 2013

- 15h30 : Pause café

- 15h45 : Assemblée Générale Constitutive de l'Association Algérienne de la Sécurité

des Systèmes d'Information (Reda TOUATI, RSSI Air Algérie)
- Présentation de l'association (Sid Ahmed BOUALEM, Consultant PSI, PCA)
- Examen et validation des statuts (Reda TOUATI)
- Election du bureau (Redouane KAFI, Responsable CRI, Université OUARAGLA)
- Programme 2012 & 2013 de l'AASSI (Sid Ahmed BOUALEM)

- 17h00 : Tambola - Cadeaux pour les participants
Nous avons décidé de récompenser nos participants en leur proposant de remporter

quelques cadeaux par tirage au sort. Pour y participer, il vous suffit de vous inscrire

et participer à la conférence.

Inscription
Inscription obligatoire pour toute participation
- Pour vous inscrire,
cliquer ici
- ou copier coller le lien suivant dans votre navigateur internet

https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dGl3ZGtQd0ZYaHVicWk2Z1ZOX2tVUHc6MQ

(*) Attention : les inscriptions sont clôturées le 20/06/2012 à 16h.

Lieu de la conférence :
Institut National de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Comminication 

Route de l'arbaa BP 156 Eucalyptus Alger 16220

 

Lire la suite


Réunion de la première session 2012 du Comité Sectoriel Permanent (C.S.P.)

prévus les 26 au 28 juin 2012 à Bousmail (UDES).

L’ordre du jour de la session portera sur les points suivants :

  • Présentation de la synthèse des bilans des diverses assises sur les préparatifs de la loi complémentaire sur la recherche 2013-2017
  • Appréciation sur les résultats d’évaluation à mi-parcours des projets PNR;
  • Evaluation des 360 bilans d’activités scientifiques 2009-2010-2011 des laboratoires de recherche en activités;
  • Bilan des audits réalisés durant le 1er semestre 2012 des laboratoires en difficulté;
  • Examen des propositions de budgets triennaux 2012-2013-2014 des 254 laboratoires de recherche agréés le 14 mars 2012;
  • Etude des propositions de création d'UNITES DE RECHERCHE.

Par ce message, je  vous lance un débat ici sur le web pour discuter  avec vous

tous sur les propositions de chacun d'entre vous  dans le cadre de la nouvelle loi d'orientation de la recherche 2013-2017. Ces propositions concerneront entre autre :

  • Organisation de la recherche scientifique
  • Priorités nationales en thèmes de recherche
  • Axes de recherche dans le domaines des TIC
  • Couplage formation - recherche
  • Autres thèmes

Lire la suite


Date limite : 30 juin 2012

Sur la base des diverses recommandations des experts réunis le 16 mai 2012 pour identifier les mécanismes de l’évaluation à mi-parcours des projets PNR et tenant compte des orientations des responsables en charge des programmes nationaux de recherche, la procédure suivante a été adoptée :

a) Les porteurs de projets doivent transmettre avant le 30 juin par email le formulaire « Rapport d’Etape de projet PNR » télécharger à http://www.nasr-dz.org/Etat_avancement_PNR_juin2012.doc

b)Des experts seront désignés pour auditionner sur site les porteurs de projet, et établir un diagnostique sur l’avancement des travaux en référence au cahier du projet PNR.

c) Les formulaires dûment renseignés doivent être envoyés par email à la boite « pnr@nasr-dz.org » avec une copie à l’organisme pilote (exclusivement sur le serveur nasr-dz.org)

Plus d'information sur

http://www.nasr-dz.org/ipnr2012.htm

Lire la suite


Bonjour,


Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Secrétaire d'État Chargé de la Communauté Nationale à l'Étranger organisent, en collaboration avec l’Association des Compétences Algériennes, l’université d’été de la recherche scientifique et technologique du 07 au 12 Juillet 2012 à l'université de Khenchela. Cette formation est une des actions engagées afin de renforcer le potentiel humain par la création d’un environnement dynamique pour les scientifiques, en synergie avec nos compétences établies à l’étranger.

Les thématiques retenues s’inscrivent dans le cadre de priorités dégagées par les autorités nationales pour dynamiser la recherche scientifique et technologique dans des secteurs présentant un grand intérêt pour le processus de développement du pays

Je vous invite à transmettre l'information aux doctorants et étudiants en Master en vue de la participation.
Plus d'information et inscription (avant le 14 juin) sur le site de la DGRSDT

http://www.nasr-dz.org/univ-ete.php

Cordialement


Mahieddine DJOUDI
Instructeur à l'université d'été

Lire la suite


Hier, le directeur du secteur TIC de la wilaya d'Oran, Salem Habib, a évoqué le projet du Technoparc. Un projet qui avait été dévoilé par Moussa Benhamadi, ancien Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, l'an dernier.

Il annonçait à cette époque que « les avis d’appel d’offres de ce futur parc technologique, qui sera édifié sur une assiette de 30 hectares à Belgaïd (Bir El Djir) à l’est d’Oran, seront lancés dans les tous prochains jours. Ce projet est appelé à développer la création de start-up de la région et à créer un certain nombre d’activités dédiées aux sociétés de technologies de l’information et de la communication ».

Aujourd'hui, on sait que les travaux d'aménagement du Technoparc seront lancés " prochainement ", que l’élaboration des études du projet se trouve à un " rythme avancé ", et qu'il devrait accueillir une centaine d'entreprises spécialisées dans le domaine. " L'incubateur servira à la promotion des TIC sur les plans industriels et de services et contribuera à la création de petites et moyennes entreprises spécialisées dans les domaines de la numérisation, des communications et de l'informatique ", a déclaré M. Salem Habib à l'APS.

En outre, l'espace devrait regrouper " des entreprises nationales et autres dans le cadre du partenariat entre opérateurs locaux et étrangers, ainsi que l’apport d’investissements de grandes sociétés internationales leaders dans ce domaine stratégique ".

Lire la suite


Eugene Polley, né le 19 novembre 1915 aux Etats-Unis, ingénieur américain, et premier développeur de la télécommande sans fil pour téléviseur est décédé ce matin, de cause naturelle à l’âge de 96 ans.

Pionnier en matière d’appareils télécommandés, et ayant reçu même un Emmy Award pour cette raison en 2009, avec Robert Adler (à titre posthume), celui qui a perfectionné son invention, Eugene Polley avait développé la première télécommande sans fil pour un téléviseur du temps où il travaillait chez Zenith Electronics en 1955.

Même si la télécommande était loin de ne poser aucun problème, celle-ci a été un pas de géant vers la communication sans fil telle qu’on la connaît de nos jours.

Polley est décédé aujourd’hui, à l’hôpital Advocate Good Samaritan de Chicago, sa ville natale, à l’âge de 96 ans.

Lire la suite


dimanche 20 mai 2012 | Nabil Foudi, setif.info

 A l’occasion de la journée de l’étudiant, l’université de Sétif a honoré ce dimanche le docteur Lahcène Ouahab, chercheur au CNRS à Rennes en France pour ses activités de recherche dans le domaine de la chimie ainsi pour ses nombreuses collaborations scientifiques entre Sétif et Rennes.

C’est en présence du P-APC, P-APW, des Doyens des facultés, des enseignants et des journalistes que le recteur de l’université, Pr Baki, a remis au Dr Ouahab une attestation d’honneur ainsi que plusieurs cadeaux d’artisanat qui symbolisent la région de Sétif.

Lahcène Ouahab (59 ans) est né à El-Ouricia à quelques km au nord de Sétif où il a poursuivi ses classes primaires. Il a effectué ses études secondaires au Lycée Mohamed Kérouani de Sétif de 1965 à 1972 où Il a obtenu son Baccalauréat ainsi que le prix d’excellence des élèves en fin de cycle du secondaire. Ses études supérieures ont été accomplies à l’Université de Constantine avant de regagner l’Université de Rennes1 pour la préparation et l’obtention de sa Thèse de 3ème Cycle en 1977 puis sa Thèse de Doctorat d’Etat en chimie qu’il décrocha brillamment en 1985.

De retour au pays, il exerça à l’Université de Constantine en tant que Maître Assistant avant d’être nommé Maître de Conférences de 1978 à 1987. Il avait temporairement assuré des enseignements à l’Université naissante de Sétif en 1980 et 1981. Nommé Professeur associé à l’Université de Rennes1 de 1988 à 1989, il intégra en octobre 1989 le CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique Français comme Chargé de Recherche à la suite d’un concours national.

Le Docteur Lahcène Ouahab a obtenu le Prix de la Division de Chimie de Coordination de la Société Française de Chimie (1998), la Médaille de la Ville de Rennes (1999), la Prime d’Excellence Scientifique du CNRS (2010) et le Prix Mme Claude Berthault de l’Académie Française en 2011. Ll est aussi l’auteur de plus de 250 articles publies dans les journaux scientifiques.

 

Lire la suite


Le géant du web met à jour son moteur aux États-Unis pour affiner la recherche et donner des éléments de contexte dès la page de résultats.

Le géant de l'Internet frappe un nouveau coup. Google a annoncé une mise à jour de son moteur de recherche aux États-Unis qui sera prochainement étendu au reste du monde, afin d'affiner et de contextualiser ses réponses. De le rendre, en un mot, plus en prise avec la réalité, selon l'ambition affichée du groupe. Ainsi, vous tapez «taj mahal»? Google propose, dans un encadré à droite, de limiter les résultats au célèbre monument indien, à un chanteur utilisant ce pseudonyme ou à un casino du New Jersey du même nom. Autre nouveauté: on apprend ainsi dès la page de résultats de Google que le Taj Mahal est un mausolée de marbre blanc situé à Agra, en Inde, qu'il a ouvert en 1648 et qu'il mesure 174 mètres de hauteur. La recherche «Taj Mahal» est associée à celle d'«Ustad Ahmad Lahauri», le nom de l'architecte du monument.

«Ce n'est pas seulement un catalogue d'objets; c'est une présentation des relations entre eux. C'est l'intelligence entre ces différents éléments qui est la clé», explique Amit Singhal, vice-président de Google. Et pour ajouter à ces changements une note plus légère, Google proposera également des informations insolites sur l'objet de la recherche. Conséquence: l'internaute pourra obtenir des réponses à ses questions sans quitter la page Google.

Derrière ces nouvelles fonctionnalités se cache une technologie: le «graphe du savoir», ou «knowledge graph», «bâti pour comprendre les choses réelles du monde», résume un responsable de Google, Ben Gomes. Le groupe y travaille depuis l'acquisition, en 2010, de la société Metaweb spécialisée dans la gestion de base de données de films, livres, sociétés ou encore célébrités. Ainsi, Google a appris, et vite: à partir de Freebase, Wikipedia ou encore du CIA World Factbook, le géant a enregistré 500 millions d'objets, de lieux, de personnages et mémorisé quelque 3,5 milliards de relations entre eux.

Mise à jour de Bing la semaine dernière

En parallèle, le groupe a élargi sa connaissance sur les recherches des internautes. Google a en effet annoncé en janvier dernier de nouvelles règles de confidentialité pour mettre en commun les comptes des utilisateurs sur l'ensemble de ses sites (comme Gmail et Youtube). Un changement qui a fait polémique et qui sera l'objet, en France, d'une rencontre avec la CNil la semaine prochaine pour clarifier les nouvelles règles.

L'objectif pour Google est de prendre encore une longueur d'avance face aux moteurs de recherche concurrents, à commencer par Bing de Microsoft qui a annoncé la semaine dernière sa plus grande mise à jour depuis son lancement il y a trois ans. Parmi les nouveautés, Bing renforce son intégration au sein du réseau social Facebook, dont Microsoft est actionnaire. D'après le cabinet Comscore, Google a encore creusé son avance face à ses concurrents, concentrant 66,4% des recherches en ligne aux États-Unis en avril, contre 65,7% un an plus tôt. Bien loin devant les 15,3% affichés par Bing et les 13,7% de Yahoo!.

 

Lire la suite


Pour un enchevêtrement des communautés apprenantes dans le monde
L’émergence du Web 2.0 capitalise sur l’apprentissage informel qui se réalise à l’extérieur des formations officielles dans une proportion de plus de 70% (1 et 2), offrant à celles-ci de belles sources d’inspiration et l’occasion de répondre de manière dynamique aux besoins sociaux, politiques et économiques de la société. Paradoxalement, des communautés apprenantes se forgent à l’extérieur des réseaux scolaires habituels sans avoir expressément recours à l’outillage moderne de l’ère numérique (3 et 4). Pour fonctionner, elles mettent en opération des stratégies issues du socioconstructivisme et de la pédagogie par projet, et se dotent d’une infrastructure qui pourrait ouvrir la voie à l’intégration des TIC dans une perspective d’un nouveau dialogue international.

Grâce à ce lien étroit entre communauté apprenante et Web 2.0, deux grands espoirs sont permis : l’établissement d’une société apprenante (5) mondiale qui favoriserait un dialogue Nord-Sud provenant de la base, et une meilleure reconnaissance par l’école formelle de la valeur de l’apprentissage informel réalisée en dehors de ses murs. Dans cet article, je me propose d’illustrer ce phénomène à partir de ce que m’inspire le Barefoot College, (6) en y posant le regard d’un simple pédagogue ouvert au dialogue interculturel par le biais des TIC dans une démarche d’apprentissage tout au long de la vie (7).


1) Le Barefoot College : l’apprentissage informel érigé en communauté apprenante


Lors de ses conférences, Monsieur Sanjit Bunker Roy, fondateur du Barefoot College (8), explique comment il a su former des communautés apprenantes avec des hommes et des femmes peu scolarisés ou analphabètes, faisant d’eux les fondateurs d’un collège dans le village de Tilonia à Rajasthan en Inde. Par le biais de ce dispositif éducatif, des villages entiers atteignent l’autosuffisance indispensable à la victoire contre la discrimination et la pauvreté.

Sans aborder l’usage des TIC dans cette démarche, Monsieur Roy défendra la valeur de l’apprentissage expérientiel, attribuant aux étudiants le rôle de maîtres dans des domaines aussi variés que la dentisterie, le génie civil, l’informatique, etc., mettant non seulement leurs savoirs en valeur, mais faisant aussi confiance à leurs capacités à apprendre tout au long de la vie. Pour faciliter la communication entre des personnes de langues différentes, il aura même recours à des moyens rudimentaires, comme l’usage de marionnettes.

De cette entreprise sociale émergera un impressionnant complexe immobilier, moderne et high-tech conçu par le partage des savoirs expérientiels ; et ce, de la conception des infrastructures jusqu’à la confection des équipements. Par exemple, des femmes pratiquement analphabètes sont invitées à construire les panneaux solaires qui serviront à générer l’énergie employée par l’école et au fonctionnement des ordinateurs, aussi fabriqués par des étudiants du Barefoot College. Cette tâche les amène à acquérir une expertise et un avenir sous le signe de la dignité.

Cette vision de l’éducation en marge des standards officiels serait à ce point efficace qu’elle constitue des modèles inspirants de lutte contre la pauvreté pour plusieurs autres villages de l’Inde et ceux de pays limitrophes comme l’Afghanistan qui l’ont intégrée à leur pratique développementale.


2) La spirale de la formation globale


Une fois une première société apprenante mise en place, il semble bien que Monsieur Roy ait voulu générer un effet d’entraînement dans la population mondiale, en ayant recours cette fois-ci aux TIC et aux avantages viraux des médias sociaux. Ainsi le Barefoot College dispose-t-il de son propre site Internet (8). Près de 3 millions de personnes ont pris connaissance de l’existence du projet en accédant à l’enregistrement de la conférence présentée par ce pédagogue au TED le 11 juillet 2011. Plusieurs autres internautes ont plutôt choisi de visionner les vidéos disponibles sur YouTube et en véhiculent les informations dans leurs échanges informels sur Twitter, Facebook ou tout simplement dans leurs échanges quotidiens en présentiel à la maison ou au bureau.

Ce succès promotionnel illustre à sa manière la soif de savoir et de dialogue propre à l’être humain, ce que démontrent bien les chiffres sur l’usage du Web. Selon Chotard, les requêtes sur Google et les Twit se comptent par milliards, et Facebook compterait plus de 400 millions d’abonnés (9). L’organisation et la multiplication des communautés d’apprentissage (10) en marge des programmes de formation habituelle sont clairement appelées à un brillant avenir.


3) Le dialogue Nord-Sud et les communautés apprenantes


Le développement d’une culture apprenante et d’une infrastructure moderne dans certaines régions du Sud créeraient des

Lire la suite