Nouvelles
Depuis qu’Internet est accessible à tout le monde, les services et la vitesse n’ont jamais cessé de s’améliorer. Mais pour la première fois, les spécialistes nord-américains annoncent que d’ici deux ou 3 ans, la vitesse va diminuer sur le web, si rien n’est fait.
Cette constatation a été faite par la firme de recherche Nemertes qui conclut que les réseaux des câblodistributeurs et des compagnies de téléphone ne seront plus en mesure de transporter les énormes quantités d’informations requises par les usagers, en raison d’une hausse sans cesse croissante des services offerts et de l’utilisation que les gens en font. L’étude en question estime que les investissements nécessaires s’élèvent à environ 135 milliards de dollars. Or, les investissements prévus ne sont que de l’ordre que de 72 milliards, une différence appréciable. Le problème, c’est que l’utilisation que les gens font d’Internet est beaucoup plus grande que prévu. Par exemple, en mai dernier, 75% des internautes américains ont regardé des extraits vidéo pendant une moyenne de 158 mn et plus de 8 milliards de documents vidéo ont été vus. Les services Internet destinés à l’industrie du sans-fil ne cessent de se développer et certains sites web, qui n’étaient pas connus il y a moins de 3 ans, sont en train carrément de révolutionner la manière dont on utilise Internet. « Il y a 2 ans, personne ne connaissait Youtube. Aujourd’hui, ce site génère 27 millions de gigaoctets de données par mois », explique le président Nemertes, Johna Till Johnson. Les usagers risquent donc de se retrouver avec des services plus lents ou déficients. Il faudra peut-être deux essais pour confirmer une transaction en ligne. Mais le plus grave, c’est qu’Internet deviendra peu à peu une structure inadéquate et engorgée, réduisant ainsi les initiatives en matière d’innovation. A quoi bon lancer un nouveau service, en sachant d’avance que les infrastructures pour le recevoir sont inadéquates.
S. B.
Alors qu’il est de notoriété publique que Google fabrique et conçoit ses propres serveurs, la société semble se lancer dans la conception de commutateurs. La raison est simple : il semble que les modèles commerciaux disponibles ne soient pas adaptés aux exigences de la société, et donc Google a embauché des ingénieurs spécialisés dans les réseaux. Ce sont des commutateurs capables de travailler à 10 gigabits par seconde qui seraient utilisés, pour relier les différents centres de données.Cette nouvelle, même si elle a peu d’impact sur les consommateurs classiques, est problématique pour certains constructeurs. Avec un nombre de serveurs estimés à 500 000, si Google fabrique ses propres commutateurs, c’est un manque à gagner énorme pour les constructeurs de commutateurs. De plus, il faut bien comprendre que Google est une société qui devient de plus en plus menaçante pour certains : elle serait par exemple la plus grosse productrice de serveurs dans le monde, même si la production est destinée entièrement à la société et donc non comptabilisée dans les chiffres de ventes (ils ne sont pas vendus en pratique). La société s’étend dans beaucoup de domaines, et sort vraiment de son activité la plus connue, la recherche sur Internet.Source : Presence PC - Publié le 23/11/2007 -
Cette annonce peut paraître pour le moins étrange pour ne pas dire totalement fantaisiste lorsque l'on sait que Microsoft ne détient actuellement que 9,2% de ce marché et que sa division Internet enregistre une perte annuelle de 1 milliard de dollars.Un objectif fantaisiste ? Peut-être pas après tout. En effet, le seul moyen pour Microsoft d'atteindre cet objectif serait de racheter un concurrent.
Justement, des rumeurs récurrentes parlent d'un possible rachat de Yahoo qui "comme par hasard" détient 19% environ de ce marché.C'est d'ailleurs l'idée que développe Henry Blodget, ancien analyste de Wall Street, sur le blog The Huffington Post. Cet hypothétique rachat permettrait alors à Microsoft de détenir ces fameux 30% du marché, bien loin toutefois derrière Google et ses 67% de parts.
Alors : rumeurs infondées ou possibilité d'un rachat prochain ? Bien entendu, ni Microsoft, ni Yahoo n'ont souhaité confirmer (ou infirmer) ces rumeurs...Source : Presence PC - Publié le 20/11/2007 -
Les universités occidentales sont un vivier de compétences algériennes. Les grands groupes économiques et financiers, nationaux et étrangers ayant des investissements dans notre pays en ont conscience. Sans doute, l’immersion des étudiants algériens à l’étranger très tôt dans l’univers des entreprises est un atout qui les distingue de leurs camarades sur le territoire national. Les étudiants au Royaume-Uni ont un avantage supplémentaire qui consiste dans la maîtrise parfaite de la langue de Shakespeare. Le seul problème peut-être auquel nous sommes confrontés en Algérie est que très peu de gens maîtrisent l’anglais, avoue Philipe Barbe, directeur commercial de la filiale algérienne de la banque britannique HSBC. Samedi dernier, il prenait part à Londres, avec d’autres groupes économiques d’envergure, au premier forum dédié au recrutement de cadres formés en Grande-Bretagne. L’organisation de cette rencontre inédite revient à Interprofils, un cabinet-conseil en ressources humaines. Son représentant en Algérie, M. Khelifi, dit avoir adressé des invitations à beaucoup d’entreprises qui ont accueilli l’initiative très favorablement. Certaines n’ont pas pu envoyer des représentants pour des problèmes de visa. Mais nous allons rééditer cette expérience l’année prochaine et nous ferons en sorte qu’il y ait plus de compagnies, promet le responsable de Interprofils. Un des salons de l’hôtel Marriott où s’est tenue la rencontre s’est avéré très exigu pour contenir les étudiants, les universitaires et de jeunes cadres très nombreux, venus s’enquérir des offres d’emploi. Pour nous, l’idéal est de pouvoir retourner travailler en Algérie, mais au préalable, nous devons connaître quelles sont les perspectives qui nous sont offertes, expliquent trois jeunes cadres dans les secteurs de l’informatique, des finances et du pétrole. Certains des présents sont venus de France. Il y a des profils très intéressants, très pointus, constate Akli Brihi, directeur général de British Petrolum en Algérie. Pendant toute la journée, des CV se sont amassés sur le stand de la compagnie. BP Algérie recherche surtout des personnels techniques, des ingénieurs spécialisés dans les domaines de l’exploration et l’exploitation. Son but étant d’abord économique et vise à remplacer petit à petit la centaine de travailleurs britanniques expatriés. Il n’y a pas mieux que les Algériens pour comprendre la mentalité de leurs compatriotes, ajoute M. Brihi. En outre, il estime qu’il est important d’offrir des opportunités aux jeunes qui veulent apporter quelque chose à leur pays. La directrice des ressources humaines de la filiale Samha, du groupe Cevital, est du même avis. Elle considère qu’il faut aller à la rencontre de la compétence algérienne à l’étranger où elle se trouve. L’occasion était aussi pour Cevital de faire connaître l’ensemble de ses filiales et les opportunités d’emploi qu’elles procurent. Les gens restent concentrés sur la filiale agroalimentaire, alors que le groupe dispose de beaucoup d’autres activités, explique la DRH. À La HSBC, la stratégie de recrutement se base sur l’emploi de personnels locaux. Partout dans le monde, 99% de nos effectifs sont des travailleurs locaux, révèle M. Barbe et de renchérir : Ce n’est pas une gestion décentralisée, mais d’intégration au pays.
Le directeur commercial de la banque britannique a eu à prendre part à un forum similaire à Paris récemment. Outre sa présence au stand, il a animé une des conférences programmées. La dernière était tenue par le Dr Chahid Fourali, du Chartered Institute of Marketing. Ce spécialiste dans l’identification des besoins des entreprises en matière de marketing affirme que cette notion fait souvent défaut aux compagnies algériennes, alors qu’elle est la clé de leur réussite.
LIBERTE Actualité : Lundi 19 Novembre 2007
Cette solution que sont les centres d’appels (Call center), qui existe déjà depuis quelques années dans trois wilayas à savoir, Alger, Constantine et Oran sera disponibles dans les 48 wilayas en 2008, indique le PDG d’Algérie Télécom, Slimane Kheireddine, en précisant que chaque wilaya aura au moins un centre d’appel. Il a ajouté que la convention concernant ce projet devra être signée, en partenariat entre Algérie Télécom et Vorax Technologie demain au Salon des centres d’appel qui aura lieu demain et après-demain. En outre, il a fait savoir que ce projet prévoit 4 000 postes d’emploi pour les jeunes universitaires et spécialistes qui sortent des universités et des grandes écoles algériennes.
Pour plus de détails, M. Kheireddine a précisé que ces centres d’appel permettront aux citoyens d’avoir des informations dans tous les domaines et pourront même bénéficier de conseils psychologiques et juridiques et autres. Il est à savoir qu’il y a des prestations de services gratuites d’utilité publique et d’autres payantes tels les services juridiques, précise le même responsable. Interrogé sur la concrétisation du projet en question, Slimane Kheireddine affirme que la structuration d’Algérie Télécom et la plate forme de Vorax Technologie sont prêtes pour la mise en œuvre de ce projet, premier du genre en Algérie.
Devant desenseignants et cadres de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid aannoncé que de nouvelles formations seront dispensées au profit desenseignants de tous les paliers de l'enseignement. Il évoquera laformation en informatique appelée «AICDI» ou «permis de conduireinformatique» qui consiste en la maîtrise de l'outil informatique etson utilisation dans le cadre de la formation continue.
Le ministre indiquera que l'aval du gouvernement lui est donné pour lancer prochainement cette formation.
L'autre formation dont a parlé le ministre, concerne le «diplômed'agrégation» qui touchera, dans un premier temps, 500 enseignants dusecondaire qui seront choisis par voie de concours. Cette formation estprévue pour décembre prochain.
Ces deux formations viennent«compléter et porter appui» au cycle de formation continue qui acommencé il y a maintenant 3 années et dont les résultats ont été,selon le ministre de l'Education nationale, «satisfaisants».
On annonce la sortie de la première promotion de 4.000 enseignants duprimaire (tous bacheliers) dont le ministère de l'Education nationalebénéficiera en juin 2008. Cette formation permettra, en outre, auxenseignants exerçant dans le primaire d'obtenir des qualifications«valorisantes et ou diplômantes» a affirmé M. Chami, directeur centralde formation à l'Education.
Les doubles objectifs visés parla formation continue, résident dans la formation «académique» desenseignants dans le but d'élever leur niveau dans les matièresenseignées, a affirmé le ministre. «Le problème de l'enseignement, cheznous, est beaucoup plus académique qu'autre», indiquera-t-il. Etd'ajouter «la seule bonne expérience ne suffit pas».
Lesecond objectif de la formation continue, réitéra le ministre, est liéà la promotion de l'enseignant. Elle ne peut se faire que sur la basede la formation et du diplôme obtenus.
Dans le même ordred'idées, le premier responsable de l'Education rappellera que depuis1999 pas moins de 50.000 enseignants licenciés ont rejointl'enseignement dans tous les cycles. Pendant cette même année, 85% desenseignants n'avaient pas le bac alors qu'au Moyen, ils étaient 65% denon bacheliers. Mais la situation a changé et depuis 2001, lerecrutement se fait sur la base de la licence ou d'un diplôme deformation dispensée par des instituts spécialisés.
Parailleurs, il est signalé que dans les 10 années à venir, il est prévula formation de 214.000 enseignants soit 136.000 MEF (maîtred'enseignement fondamental) et de 78.000 PEF (professeursd'enseignement fondamental).
Vousl’avez peut-être remarqué, lorsque vous achetez un disque dur il y atoujours une nette différence entre la capacité promise et celle quevous pouvez réellement utiliser. Un disque dur qui annonce 160 Gb(gigabytes (1) d’espace de stockage n’offre en réalité que 149 Gb pourranger vos fichiers. Dommage, car ces 11 Gb auraient évidemment puservir. Ce différentiel entre la promesse faite par la fiche techniqueet la réalité se ressent d’autant plus lourdement lors de l’achat d’undisque dur de haute capacité : avec un modèleestampillé 750 Gb, ce sont près de 50 Gb qui manquent à l’appel. Celaest dû à la confusion sur les unités utilisées pour mesurer lescapacités. Sur un disque dur, elles s’expriment en gigabytes (Gb) ou engigaoctets (Go) (pour les disques durs, 1 byte équivaut à 1 octet). Or,pour le commun des mortels, un giga correspond à mille mégas. Cetterègle est valable dans le système décimal que nous utilisonsquotidiennement mais, dans le monde informatique, le calcul s’effectueen binaire et non pas en décimal. Un gigabyte vaut donc 1 024 mégabytes(1 Gb = 2 puissance 10 Mb). par Erwan Lecomte, site web de Libération
Il est question d’un riche programme en perspective opérant dans le domaine des formations linguistiques à l’étranger à destination des entreprises, précise-t-on lors de cette rencontre durant laquelle une présentation exhaustive a permis à l’assistance d’avoir une large vue sur la qualité de l’enseignement que propose ce centre de formation en langue anglaise. Les TOEIC et TiF sont considérés comme étant les tests d’anglais les plus professionnels et les plus utilisés au monde, comme l’attestent les chiffres suivants : en 2005, environ 4 millions et demi de personnes ont passé ce test dans le monde, dont près de 120 000 en France.
L’invité du forum d’« El Moudjahid », le P-DG de l’Eepad, Nouar Harzallah a estimé hier, lors de son intervention dans une conférence-débat consacrée au développement des technologies nouvelles -dont l’Internet- que l’Algérie est très en retard, comparativement aux pays développés. Le conférencier a précisé que l’indice de connectivité n’est pas calculé sur le nombre d’abonnés ayant des portables ou le nombre d’abonnés à Internet en Algérie « mais on mesure l’indice de connectivité par rapport au taux de pénétration de l’Internet dans les écoles », a-t-il fait remarquer. Et le conférencier d’appeler les secteurs de l’éducation et de la formation de rattraper rapidement le retard. Le conférencier a déploré également le manque de créativité et de recherche chez nos informaticiens, notamment, les chercheurs universitaires.
Le conférencier a évoqué un problème de taille : la sécurité de l’information, affirmant que celle-ci est complètement bafouée. « Il est vrai qu’il y a eu une loi qui a été adoptée par le gouvernement algérien sur la cybercriminalité mais, on ne voit pas son application sur le terrain », a-t-il affirmé. Pour rappel, Boudjemâa Haichour avait, à plusieurs reprises, dans ses sorties médiatiques, indiqué que la sécurité des communications constitue pour l’Algérie une préoccupation majeure qui incite à se doter d’infrastructures de télécommunications modernes, fiables et sécurisées. Il avait également relevé, à chaque fois, l’importance de développer des réseaux stratégiques performants, mettant l’accent sur la nécessité d’assurer des niveaux optimums de « sécurité » et de « confidentialité » des données et des communications échangées sur les réseaux. Le P-DG de l’Eepad invite les universitaires à entrer en contact avec notre diaspora à l’Etranger pour essayer de développer des programmes locaux.
Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, a réaffirmé mardi dernier à Genève, à l’ouverture de la réunion du Fonds de solidarité numérique (FSN), la volonté de l’Algérie, membre fondateur du FSN, de susciter une adhésion internationale à la lutte contre la fracture numérique.
Le ministre a rappelé, à cette occasion, la situation « encore préoccupante » en matière d’accès aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le sud de la planète et, particulièrement, en Afrique, imputant le retard accusé, dans ce domaine, au fait que « les actions arrêtées n’ont pas permis de réunir les conditions permettant d’investir des fonds et des efforts afin de combler ce fossé ». Dans ce cadre, il a précisé que ce fossé qui ne cesse de s’élargir « se caractérise par le sous-équipement en ordinateurs, en téléphones fixes, la faiblesse du nombre d’utilisateurs d’internet et par des coûts d’accès élevés ». A cet effet, le ministre a jugé « plus que jamais d’actualité » la mise en œuvre d’une « dynamique plus soutenue » d’édification d’une société de l’information « véritablement inclusive et solidaire » sur la base du plan d’action du sommet mondial sur la société de l’information tenu à Tunis en novembre 2005. M. Haïchour a rappelé également les décisions et engagements pris en octobre dernier lors du sommet Connecter l’Afrique de Kigali (Rwanda) d’« accélérer » le développement de l’infrastructure des TIC, de « renforcer » la connectivité et de « créer un environnement favorable » aux investissements et à la mise en ligne de services administratifs. A cet effet, il fait part de la détermination de l’Algérie à « poursuivre » le chemin tracé pour « réduire les écarts et assurer le développement, le progrès et la prospérité auxquels aspirent tous les peuples ». A cette occasion, M. Haïchour a développé « la réforme profonde » du secteur des TIC engagée en Algérie qui s’est traduite, a-t-il dit, par « une croissance sans précédent du secteur, l’apparition de nouveaux services, l’adoption d’innovations technologiques, des gains de productivité et des baisses de tarifs ». Il a ajouté que la mise en œuvre de cette vision a permis à l’Algérie de disposer d’une infrastructure « vaste et robuste » constituée d’un réseau national de transmission de près de 28 200 km de câbles en fibre optique, de 44 000 km de faisceaux hertziens et de 2000 km de liaisons internationales de câbles sous-marins en fibre optique. Elle a permis également la réalisation d’un parc d’équipement numérique d’abonnés de près de 5 millions et d’un réseau national de téléphonie dont le nombre a atteint, au 30 septembre 2007, près de 3 200 000 dans le fixe et 25 000 000 dans le mobile, a-t-il fait savoir. M. Haïchour a précisé que grâce à ce « saut spectaculaire » enregistré dans les télédensités fixes et mobiles (9,6% et 75%), l’Algérie est classée parmi les pays ayant le meilleur taux de pénétration. Il a également cité la mise en place d’une e-commission chargée d’élaborer la stratégie e-Algérie, relevant que de nombreux projets e-administration ont ainsi été réalisés, notamment la construction de réseaux intranet gouvernemental et la mise en place de portails de différents ministères, la mise en ligne d’informations et de formulaires à travers les sites web des différentes institutions et de messageries électroniques. M. Haïchour a également fait part de l’initiative « Ousratic, un PC par famille » visant la généralisation de l’utilisation des TIC dans les foyers, ainsi que la réalisation d’un cyberparc à Alger. A rappeler que le Fonds de solidarité numérique est une initiative africaine adoptée à l’occasion du sommet mondial sur la société de l’information, qui a eu lieu à Tunis en nombre 2005.
APS
L'invité du forum d'«El Moudjahid», Nouar Harzallah a estimé hier, lorsde son intervention dans une conférence-débat consacrée audéveloppement des technologies nouvelles que l'Algérie est très enretard, comparativement aux pays développés. Le conférencier a préciséque l'indice de connectivité n'est pas calculé sur le nombre d'abonnésayant des portables ou le nombre d'abonnés à Internet «mais on mesurel'indice de connectivité par rapport au taux de pénétration del'Internet dans les écoles», a-t-il fait remarquer. Et le conférencierd'appeler les secteurs de l'éducation et de la formation de rattraperrapidement le retard. Le constat fait hier est très sévère. Leconférencier indiquera que les connections se font à 80% pour le «Chat»et 20% seulement pour aller vers des sites de recherche. Leconférencier a déploré également le manque de créativité et derecherche chez nos informaticiens, notamment, les chercheursuniversitaires. «Qu'est ce qui empêche nos universitaires et nosprofesseurs de développer des contenus et des programmes locaux?»,s'est-il interrogé. «Il faut savoir qu'on est sur la mauvaise voie. Labataille, aujourd'hui, dans le domaine de la technologie del'information est concentrée sur le développement des programmes alorsqu'en Algérie la bataille est limitée à l'accès aux sites étrangersseulement», dira-t-il.
Le conférencier a évoqué un problèmede taille: la sécurité de l'information, affirmant que celle-ci estcomplètement bafouée. «Il est vrai qu'il y a eu une loi qui a étéadoptée par le gouvernement algérien sur la cybercriminalité mais, onne voit pas son application sur le terrain», a-t-il affirmé. Pourrappel, Boudjemâa Haichour avait, à plusieurs reprises, dans sessorties médiatiques, indiqué que la sécurité des communicationsconstitue pour l'Algérie une préoccupation majeure qui incite à sedoter d'infrastructures de télécommunications modernes, fiables etsécurisées. Il avait également relevé, à chaque fois, l'importance dedévelopper des réseaux stratégiques performants, mettant l'accent surla nécessité d'assurer des niveaux optimums de «sécurité» et de«confidentialité» des données et des communications échangées sur lesréseaux. Le P-DG de l'Eepad invite les universitaires à entrer encontact avec notre diaspora à l'Etranger pour essayer de développer desprogrammes locaux. Le conférencier prédit la création «de 50.000 postesd'emplois pour les informaticiens, dans des entreprises qui sespécialisent dans le développement du contenu».
En fait, leP-DG de l'Eepad plaide pour une stratégie de développement des TIC etpour une stratégie qui favorise le développement des programmes et descontenus.
Enfin, concernant l'opération «Ousratic» (un PCpour chaque foyer), lancée en 2005, le P-DG de L'Eepad a indiqué quepas moins de 56.412 packs ADSL ont été écoulés (PC portables avecconnexion ADSL). Son entreprise a tracé un objectif visant à satisfaireun million d'acquéreurs, dans le cadre de l'opération «Ousratic» àl'horizon 2010. L'Eepad envisage également de continuer à développer leréseau ADSL pour couvrir les 48 wilayas.
Le premier a réussi haut la main son examen d'entrée. L'iPhone, avec son large écran tactile et son design soigné, s'est vendu à presque 1,5 million d'exemplaires en trois mois aux Etats-Unis (il sera distribué en France par France Télécom à partir de fin novembre). Un succès qui oblige les constructeurs traditionnels de téléphones à reconsidérer l'ergonomie de leurs terminaux haut de gamme. Google, moteur de recherche le plus utilisé de l'Internet et première régie publicitaire en ligne, pourrait également changer la donne. Le géant de Mountain View (dans la Silicon Valley en Californie) a l'ambition de s'imposer sur les écrans des téléphones mobiles comme il a su le faire sur ceux des ordinateurs.
Pas avec un terminal (le "Google Phone") que la rumeur annonçait pourtant avec insistance depuis des mois. Mais avec un système d'exploitation (un logiciel permettant de faire fonctionner des applications) pour terminaux mobiles.
Android - c'est son nom - sera gratuit et construit sur une architecture ouverte et libre, sur le modèle des logiciels Linux. Tous les développeurs informatiques auront ainsi accès à ce programme, ce qui leur permettra d'y greffer facilement leurs applications. Pour les constructeurs et les opérateurs télécoms, Android sera aussi le moyen de lancer des téléphones rapidement et à moindre coût.
Si l'on avait envisagé dès les débuts d'Internet que la publicité serait le mode de financement de la gratuité, Google a trouvé le modèle économique le plus efficient en associant la publicité non à l'accès, mais à la recherche. Car la publicité n'est plus intrusive, mais devient un vrai service dès lors que l'on cherche quelque chose. On voit bien aux Etats-Unis que la publicité sur Internet a pris une part substantielle du marché. Ce modèle qui leur assure une croissance de leurs résultats exceptionnelle, associé à une cotation en Bourse qui leur fournit des moyens financiers considérables, leur donne les moyens de racheter toutes les entreprises de high-tech qui leur paraissent présenter un vrai potentiel de développement. Donc tous les outsiders potentiels. Au point qu'aujourd'hui, les start-up se créent avec l'idée d'être un jour rachetées par Google, comme hier déjà par Microsoft. Ce modèle fonctionne d'autant mieux que Google connaît précisément les centres d'intérêt de ses utilisateurs. Et que la direction de la société fait preuve d'une ouverture d'esprit tout à fait remarquable. En témoigne le lancement prochain d'un système d'exploitation de mobile ouvert, qui prend tout le monde par surprise et menace les systèmes propriétaires que sont Windows et Symbian. En créant cette alliance, Google parie que demain l'accès à Internet se fera par le téléphone mobile, amenant à Internet des milliards d'individus qui aujourd'hui n'ont ni ordinateur personnel ni ligne téléphonique fixe. Cette entrée dans un monde du mobile très contrôlé par les opérateurs est à la fois un aiguillon providentiel de la concurrence, et une étape majeure du développement de Google.
Gérard Pogorel in "La Tribune (Fr) du 08/11/2007".Le différent entre les deux hommes vient de l’évolution du JavaScript. Mozilla soutient la version 4 de l’ECMAScript, tandis que Microsoft met en avant son JScript. Tout allait plus ou moins bien jusque là, quand Chris Wilson a émis un avis qui a mis le feu aux poudres. Selon lui, la version 4 de l’ECMAScript représente trop de changements par rapport à l’actuel JavaScript, et devrait constituer un langage à part afin d'éviter la création de nouvelles fourches dans le code des pages web.
il ajoute : « Notre opinion est qu’une révolution dans l’ECMAScript serait plus facilement atteinte avec un langage entièrement nouveau. Nous pourrions ainsi supporter les utilisateurs actuels tout en libérant le nouveau langage de certaines contraintes (incluant la contrainte de supporter de manière performante les scripts de l’ancien langage dans le nouveau). »
Il regrette apparemment que les suggestions proposées par Microsoft n’aient pas été entendues par le Comité Technique de l’ECMAScript, ce que Brendan Eich réfute totalement. Selon le créateur du JavaScript, Wilson aura été mal informé sur le processus de développement de l’ECMAScript version 4, car le Comité était ouvert aux critiques, alors que Microsoft serait restée plutôt silencieuse.
« Au mieux, nous avons un conflit fondamental de visions et de valeurs techniques entre la majorité et la minorité » indique Eich. Il explique que Microsoft a travaillé durement sur les révisions 1 à 3 de l’ECMAScript mais n’a pratiquement plus rien fait une fois arrivée sur le trône des parts de marché des navigateurs. Aujourd’hui, la révision 4 de l’ECMAScript pointe le bout du nez, et Microsoft se sentirait menacée par une mise en conformité de son JScript laissé à l’abandon depuis huit ans.
Une histoire qui n’est certainement pas terminée.
In "INpactitude : Mégazine Informatique en ligne", 05.11.2007.
Plusieurs pays africains et des institutions internationales ont promis d’investir plus de 55 milliards de dollars pour accélérer l’accès à internet sur le continent.
Ces engagements ont été pris lors d’une conférence internationale sur le développement de l’internet en Afrique, intitulée « Connecter l’Afrique » et qui s’est déroulée les 29 et 30 octobre dernier à Kigali, indique un communiqué de l’UIT publié mercredi. Les participants à la conférence se sont engagés à connecter toutes les capitales africaines et les grandes villes grâce aux infrastructures des technologies de l’information (TIC) et à renforcer les connexions avec le reste du monde d’ici à 2012. « D’ici à 2015, les services des technologies de l’information seront étendus à tous les villages africains », affirme le communiqué. L’Afrique accuse un lourd retard dans le domaine du développement de l’internet. Moins de 4% des Africains ont aujourd’hui un accès à internet, souligne l’UIT. Parmi les donateurs figurent notamment la Commission européenne et la Banque mondiale (BM), qui s’est engagée à doubler son financement en faveur des TIC en Afrique pour atteindre 2 milliards de dollars d’ici à 2012. La Banque africaine de développement (BAD) a également promis de financer des projets dans ce secteur à hauteur de 65 millions de dollars. Outre le Rwanda, six pays africains ont participé à cette conférence : le Mali, le Malawi, le Burkina Faso, le Sénégal, Djibouti et le Burundi. « L’objectif de ce sommet a été de discuter de l’application des stratégies qui vont permettre au continent africain de mettre » les technologies de l’information (TIC) au service du développement, a expliqué à l’AFP le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Toure, partenaire dans l’organisation de cette rencontre. Outre le président rwandais Paul Kagame, six chefs d’état africains, Amadou Touré (Mali), Bingu Wa Mutharika (Malawi), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Aboudoulaye Wade (Sénégal), Ismael Omar Guelleh (Djibouti) et Pierre Nkurunziza (Burundi) participent à la conférence « Connecter l’Afrique » qui s’achève mardi. Au moins 300 millions de dollars seront investis dans des projets visant la promotion des TIC dans l’ensemble du continent africain d’ici à l’an 2012, a expliqué M. Touré, en soulignant qu’une telle initiative a besoin de l’implication active du secteur privé.
Samir Ben Djafar
Pour toute information consultez le site : http://www.saca-dz.com/index.php?option=com_content&task=view&id=12&Itemid=32