Nouvelles

2011 est, dans les TIC, d’abord l’année de la disparition de Steve Jobs. le légendaire co-fondateur et patron d’Apple. En Algérie, elle peut être aussi assimilée à des disparitions en série. Ajournement du lancement de l’Internet mobile 3G,  retards dans le déploiement de la TNT,  absence des bornes Wifi publiques. 2012  ne s’annonce même pas plus dynamique. Les Algériens sont preneurs de toutes les bonnes surprises qui améliorent leur connectivité au monde. Ils attendront sans doute encore.

 




La disparition de Jobs, décédé le 5 octobre 2011 à l’âge de 56 ans, des suites d’un cancer du pancréas, a été sans conteste le "Buzz TIC" de l’année qui a été largement relayé et commenté sur la toile, et pleuré par les inconditionnels de la Pomme Croquée. Pour avoir été un des concepteurs de l’ordinateur personnel dans sa forme connue actuellement (écran, clavier, souris, et une interface graphique), mais surtout pour avoir osé lancer des produits qui ont révolutionné l’usage des TIC, de l’Internet et des réseaux sociaux, Steve Jobs laisse un immense vide. Sa créativité a permis à une firme, agonisante il y a une décennie, de devenir la plus innovante de la planète et de détenir en 2011 une capitalisation boursière supérieure à celle de son concurrent historique Microsoft, le géant mondial du logiciel.



Apple a marqué l’année 2011 par le lancement de nouvelles versions sophistiquées de deux produits phares : l’iPad 2 (3G) et l’iPhone 4S. Bien plus populaire que la tablette, le dernier né d’Apple, l’iPhone 4S, s’est arraché en plusieurs millions d’exemplaires au bout de quelques semaines de son lancement, dont plus 4 millions en l’espace d’une seule semaine.



 


Apple-Samsung en « guerre » sur les tablettes





Toujours sur le plan international, la guerre des tablettes entre Apple et Samsung a fait rage en 2011. Certaines batailles ont été gagnées par Apple, d’autres par Samsung. Mais dans les faits, les deux géants composent ensemble pour conquérir des marchés. Apple va d’ailleurs construire le processeur A5 de l’iPhone et de l’iPad dans une usine de Samsung au Texas.



L’année 2011 a été également marquée par les rachats d’entreprises par des géants bien établis. C’est le cas du rachat de Skype par Microsoft pour la modique somme de 8,5 milliards de dollars, et l’absorption par Google de la société de publicité en ligne Admeld.



L’année qui s’achève a vu la recrudescence importante des menaces de la sécurité informatique aussi bien pour les systèmes mobiles que pour les entreprises, mais également l’émergence d’une nouvelle forme de « hacktivisme » : des hackers informatiques qui mettent leurs talent au service de leurs convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques contre des puissants de ce monde.




 


Algérie : Les bonnes nouvelles viennent des jeunes





L’année 2011 a été particulièrement marquée par des ratés, des reports et la consécration d’une mauvaise visibilité de l’avenir des TIC en Algérie. Les projets annoncés sont nombreux, mais leur concrétisation tarde à venir.



Prévu pour cette fin d’année, l’Internet mobile haut débit 3G a été reporté pour fin juin 2012. Ce report est venue s’ajouter à de précédents ajournements, comme celui de la télévision numérique terrestre (TNT), voire carrément des oublis, comme l’installation de bornes WiFi grand public dont on ne parle plus depuis plus d’une année.



Le déploiement du projet de la TNT, qui n’en fini pas d’être en « phase expérimentale », avait été annoncé pour la fin de l’année 2010, puis pour le courant de 2011, avant que de récentes déclarations du ministre de la Communication ne repoussent l’échéance de sa généralisation à 2014.



L’installation des bornes WiFi grand public, censée généraliser l’accès Internet (payant), est elle aussi oubliée de l’agenda d’Algérie Télécoms qui n’en parle plus officiellement. L’ancien ministre des PTIC, Hamid Bessalah, l’avait annoncé en avril 2010, en marge du SICOM, avec la promesse de quelques « 500.000 accès ». A ce jour, le seul accès WiFi grand public connu est celui qui a été mis en place pour la Safex. Les accès WiFi devaient également permettre de raccorder à l’Internet (par voie hertzienne, satellitaire ou autre) des cités et des zones d’habitation non reliée par le téléphone fixe, avait expliqué un responsable d’Algérie Télécom (AT) lors du SICOM.



En plus des ratés ou des reports techniques, c’est le manque flagrant de données TIC qui a marqué l’année 2011 durant laquelle le régulateur, ARPT, a brillé par son absence. En sus d’une activité au ralenti, à quelques jours de cette fin d’année 2011 l’ARPT n’a pas encore livre son rapport annuel pour 2010.

 


Le MSAN avance doucement



Néanmoins, parmi les réalisations annoncées en 2011, c’est l’accomplissement à 80% de la première phase (5 wilayas) du programme de déploiement du nœuds d'accès multiservices (MSAN - téléphonie, télévision, et l’Internet très haut débit), entamé en 2010 par AT, et le lancement de la seconde phase dans 14 wilayas. Il reste que ce déploiement n’est pas encore visible sur le terrain (faut-il attendre 2015 ?) puisque les ralentissements des débits Internet, quand il ne s’agit pas carrément de coupures, sont plus en plus courants en cette fin d’année.



Mais disons que les meilleures nouvelles TIC de 2011 en Algérie sont venues des jeunes diplômés, étudiants et autres férus d’informatique qui ont créé plusieurs groupes d’utilisateurs des technologies Google, Java et autres logiciels libres. Parmi ces groupes d’utilisateurs : Google Ambassadors at Algeria (choisis par Google USA), Algiers Google Technology User Groups, Java User Group (JUGALGERIA), Team Ubuntu-DZ (promotion du logiciel libre en Algérie), et la Communauté algérienne de Mozilla l’éditeur du navigateur Firefox.

Lire la suite


Les différentes interventions ont répondu aux questions que se posaient les séminaristes au sujet des difficultés que rencontrent les élèves dans l'apprentissage de cet enseignement allant jusqu'à fuir les mathématiques.

L'Association algérienne pour le développement de l'enseignement des mathématiques et des technologies de l'information (Aademti) en collaboration avec l'Association scientifique d'information et aide à la décision (Asid) a organisé, dernièrement, son premier colloque national sur l'intégration des TIC dans l'enseignement des mathématiques à l'auditorium du campus Hasnaoua de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Au total, il a y eu 80 participants venus des quatre coins de l’Algérie : Ghardaia, Bouira, Aïn Defla, Boumerdès, Alger, Tiaret, Tizi Ouzou, pour ne citer que ces régions. Ce grand rendez-vous a été rehaussé par la présence d'imminents chercheurs dans ce domaine dont trois français. De nombreux conférenciers invités à l'occasion de cette rencontre ont été appelés à la tribune afin de développer chacun dans sa spécialité des points retenus au programme.

Les communications, faudra-t-il le souligner, qui ont été de haut niveau ont tourné autour de six points très importants, à savoir les TIC dans les programmes algériens, l'utilisation de l'ordinateur dans l'enseignement de cette matière (outil indispensable pour l'enseignant et l'enseigné), l'usage du tableau numérique interactif en cours de mathématiques, logiciels libres et gratuits pour apprendre les mathématiques, le problème ouvert dans l'enseignement de cette matière et l'utilisation des TIC dans l'enseignement des statistiques...

Les différentes interventions didactiques ont répondu de façon pertinente aux questions que se posaient les séminaristes au sujet des difficultés que rencontrent les élèves dans l'apprentissage de cet enseignement allant jusqu'à fuir les mathématiques. Au terme des deux jours, un débat a été ouvert aux présents qui ont donné leur avis sur ce colloque. “Je crois que ce n'est pas encore fini et qu'on reviendrait demain”, a dit cette dame, professeur de mathématiques. “Pourquoi pas un colloque chaque mois ?” s'est interrogé cet autre participant. En marge de ce conclave de deux jours, nous nous sommes rapprochés de la présidente de l' Aademti. “Tout le monde a apprécié cette première initiative.

C'est une grande réussite car nous avons pu réunir autour de la même table des enseignants, des inspecteurs et des administratifs pour parler du développement de l'enseignement des mathématiques en particulier pour les enfants d'Algérie. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet d'une part, et si à l'avenir, nous aurons un budget conséquent, nous pensons déjà à la tenue d'un colloque international au mois de mars, d'autre part”, nous a déclaré Mme Samia Mehaddène.

Lire la suite


ALGIERS - The state has allocated DZD100 billion for scientific and technology research at the rate of DA 20 billion per year under the five-year plan for scientific research from 2010 to 2014, Minister of Higher Education and scientific Research, Rachid Harraoubia said Thursday.

Lire la suite


ALGER- L’opération de délivrance de passeports biométriques électroniques a été officiellement lancée mercredi à Alger lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia.


Etaient notamment présents à cette cérémonie, qui s’est déroulée au Centre national de production des titres sécurisés sis à Dar El-Beida (relevant du ministère de l’intérieur), le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Boustila, le directeur général de la sûreté nationale le général-major Abdelghani Hamel et le wali d’Alger, M. Mohamed Kebir Addou.

Les nouveaux passeports biométriques ont été remis à six personnes à cette occasion.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Intérieur a indiqué que l’opération de production du passeport biométrique s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’administration et la sécurisation des documents nécessaires de la vie quotidienne des citoyens algériens.

La délivrance du passeport biométrique "est également le résultat de grands efforts consentis depuis plusieurs années" et "traduit l’engagement pris par l’Algérie pour la production de ce type de documents", a-t-il souligné.

Rappelant les différentes étapes franchies dans le cadre de la réalisation de ce projet, M. Ould Kablia a précisé que 700 équipements ont été acquis et un nombre important de techniciens formés pour s’assurer de la réussite de cette opération.

Avant la cérémonie de remise des premiers passeports biométriques électroniques, M. Ould Kablia a visité le Centre de production des titres sécurisés où il s’est notamment rendu à la salle de production des passeports biométriques, ou plus de 6000 passeports sont produits par jour, selon les explications fournies par les responsables du Centre.

Lire la suite


Nous lançons cet appel aux experts et compétences qui par leur savoir, leur savoir-faire, leur expérience dans l'animation des ateliers et la rédaction de rapports de synthèse, peuvent contribuer à définir et à construire ce que sera la recherche scientifique et l'innovation  en Algérie dans les années à venir.  A cet effet, des regroupements thématiques seront organisés à travers le territoire national dans les grandes disciplines suivantes:
1)           Calcul Scientifique,
2)           Énergies Renouvelables et Eau,
3)           Sciences des Matériaux et Nanotechnologies,
4)           Chimie,
5)           Sciences Sociales et Humaines;
6)           Physique et Sciences de la Terre,
7)           Biologie et Sciences de la Vie,
8)           Agriculture et Agro-alimentaire,
9)           Engineering & Sciences de l'Ingénieur,
10)       Mathématiques et Informatique,
11)       Santé et Sciences Médicales,
12)       Environnement & Changement climatique
13)       Economie & Management
Pour chaque grand domaine, la première journée sera consacrée aux travaux en ateliers sur les problématiques suivantes:
      Atelier 1 : État des Lieux, Bilan en termes de production scientifique, de formation doctorale, de brevets et d'innovation ;
      Atelier 2. Prospective : Quels Axes faut-il développer pour les 10 années à venir ?
      Atelier 3. Comment adapter la formation aux compétences exigées par le marché de l'emploi (Licence, Master, Doctorat) ;
      Atelier 4. Difficultés, Entraves et Dysfonctionnements rencontrées dans la gestion de la recherche et propositions de solutions ;
      Atelier 5. Identification des besoins en ressources humaines, en équipements et en infrastructures.
Pour chaque grand domaine, la deuxième journée sera consacrée aux travaux par sous domaines, en analysant et en définissant les axes de recherche prioritaires. Votre demande de participation à ces travaux sera évaluée sur la base  de votre engagement à contribuer activement à cet effort national.
Les regroupements s'effectueront les samedi dimanche et s'étaleront du 20 janvier au  8 avril 2012. Le programme type des travaux est ainsi structuré:
-          Vendredi après-midi: arrivée des participants, réunion en soirée des animateurs & rapporteurs des travaux des ateliers
-          Samedi 9h-16h: Séance d'ouverture, organisation des ateliers, et suivie des travaux en ateliers à partir de 10h30
-          Samedi 16h30 - 19h: Compte rendu des travaux des 5 ateliers + remise des rapports de synthèses
-          Dimanche 9h-16h00: Travaux en ateliers sur l'identification des contenus des diverses sous disciplines identifiés prioritaires
-          Dimanche 16h30-19h: Compte rendu des travaux des différents ateliers + remise des rapports de synthèses
-          Lundi matin: départ des participants
Pour des raisons d'efficacité et afin de permettre à un grand nombre de chercheurs de participer à ces regroupements, une personne ne peut pas contribuer à plus d'un regroupement, sauf exception justifiée par une visibilité internationale (auteur d'ouvrage, expert dans les organisations internationales ..).
Discipline
Organisateur
Date événement
Lieu de
déroulement*
CERIST
21-22 Janvier 2012
Alger
CDER
28-29 Janvier 2012
Alger
CSC
4-5 Février 2012
Tlemcen
CRAPC
11-12 Février 2012
Bejaia
CRASC
18-19 Février 2012
Oran
CDTA
25-26 Février 2012
Alger
CRBt
3-4 Mars 2012
Guelma
CRSTRA
10-11 Mars 2012
Biskra
ANDRS
17-18 Mars 2012
Oran
Mostaganem
24-25 Mars 2012
Mostaganem
Sétif
31 Mars - 1er Avril
Sétif
Annaba
5 - 6 Avril 2012
Annaba
Biskra
12 - 13 Avril 2012
Biskra
Réunion de synthèse des coordinateurs
DGRSDT
26-27 Mai 2012
Alger
* Non contractuel
 

Lire la suite


ALGER - Le programme de développement de l’accès à l’Internet, sécurisé et de qualité, a été marqué en 2011 par des mesures exceptionnelles pour généraliser la connexion haut et très haut débit dans toutes les régions du pays.


Après le lancement en Algérie de l’ADSL (Internet haut débit utilisant les lignes téléphoniques classiques) en 2003, les pouvoirs publics ont décidé au cours de l’année écoulée d’accélérer la cadence de mise en place du très haut débit.

Ainsi, le Conseil des ministres a décidé, le 18 décembre dernier, l’installation d’une commission intersectorielle avec pour mission de hâter la mise en œuvre du programme de développement d’accès à Internet haut et très haut débit. Une commission qui aura à apporter les solutions idoines aux problèmes posés par les utilisations d’Internet en Algérie.

Le programme en question, élaboré par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, est destiné à augmenter davantage le débit de l’Internet, à travers l’élargissement du réseau haut débit, l’introduction des nouvelles technologies et le renforcement des capacités du réseau national de téléphonie.

Il comporte des mesures tendant à promouvoir la large bande aux réseaux de télécommunications et à généraliser l’utilisation de l’Internet et des autres technologies de l’information et de la communication pour améliorer le service public. Il introduit aussi des mesures réglementaires "appropriées", ainsi que des "dispositifs de sécurité des réseaux, d’authenticité des informations et de protection des données et de la vie privée".

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué récemment que la démocratisation de l’accès à l’Internet sera achevée vers 2014, précisant que quelque 80 milliards de dinars étaient nécessaires pour le développement de l’ensemble de l’architecture et des équipements pour une plus grande pénétration d’Internet dans les foyers.

Le ministre a reconnu, cependant, que la demande était encore supérieure à l’offre tant pour le téléphone que pour l’Internet, relevant un "déficit" notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à l’Internet, de même qu’à l’intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. "Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations", a-t-il précisé, rappelant qu’"environ 80% du territoire national est déjà connecté à la fibre optique".

Le processus de "démocratisation" de l’Internet s’est vu aussi booster par la décision de généraliser le système MSAN ou nœud d’accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement "réussi" dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef). La connexion à ce réseau permet de réduire la déperdition et les perturbations en matière de débit d’Internet, causés par l’éloignement des équipements.

Le processus d’introduction du MSAN vise à moderniser tous les équipements d’accès à Internet d’ici 2014. Il s’agit de remplacer les anciens équipements ADSL, qui utilisent actuellement le réseau téléphonique filaire en cuivre par des équipements MSAN utilisant la fibre optique. L’installation de ces nouveaux équipements permettra de créer 2 millions d’accès Next Generation Network NGN (nouvelle génération de réseau).

Parallèlement à ces efforts et dans un souci de permettre aux usagers, là où ils se trouvent, d’accéder à l’Internet sans passer par le réseau filaire, les pouvoirs publics ont décidé d’introduire la téléphonie mobile de troisième génération (3G). La technologie 3G, qui sera disponible "avant la fin du premier semestre 2012", permettra de se connecter à l’Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national.

Outre l’enthousiasme des abonnés potentiels, l’ouverture de l’Algérie sur la 3G a suscité l’intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l’équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles.

Des milliers de téléphones portables de différentes marques et autres clés USB utilisant la norme 3G inondent actuellement le marché algérien de la téléphonie mobile, qui comptait quelque 33 millions d’abonnés en 2010, en forte augmentation par rapport aux années précédentes.

Trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis (secteur public), Djezzy et Nedjma (secteur privé), potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie.

Concernant la bande passante, l’opérateur historique Algérie Télécom (AT) s’attelle à l’augmenter de manière "régulière", précise-on auprès d’AT, qui avait annoncé, au début de l’année 2011, l’élévation de sa bande passante à l’international de 10 gigas afin d’améliorer la qualité des services Internet. Cette opération permet à l’opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 gigas, soit une augmentation de l’ordre de 30% de la capacité globale.

En mai dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication avait indiqué que le nombre d’internautes au niveau national représentait "25 % de la population, soit 8 millions d’utilisateurs d’Internet en Algérie". Il avait estimé le nombre d’abonnés aux différents réseaux ADSL à plus de 900.000 en mai 2011, soit une augmentation de près de 70.000 abonnés par rapport à février de la même année où il s’était fixé à 830.000.

Selon des spécialistes, il est indéniable qu’une amélioration évidente a été enregistrée en ce qui concerne la bande passante. Le nombre de connectés à l’ADSL a augmenté "sensiblement" en 2011 grâce notamment à la promotion du téléphone fixe et la remise en fonctionnement par Algérie Télécom d’un nombre important de lignes ADSL résiliées ou "coupées".

Se connecter à Internet en Algérie est devenu plus accessible que les années précédentes. Les nombreuses études publiées durant 2011 convergent toutes vers des chiffres qui situe l’internaute algérien au rang de consommateur invétéré notamment de réseaux sociaux, relèvent ces spécialistes, rappelant que quelque 55.000 sites web algériens avaient été enregistrés durant cette période.

Lire la suite


ORAN - Le projet de Technoparc d’Oran sera lancé "prochainement", a annoncé, samedi, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (P-TIC), Moussa Benhamadi.


"Les avis d’appel d’offres de ce futur parc technologique, qui sera édifié sur une assiette de 30 hectares à Belgaïd (Bir Djir), à l’est d’Oran, seront lancés dans les tout prochains jours", a précisé le ministre lors d’une visite de travail à la capitale de l’Oranie.

"Ce projet est appelé à développer la création de start-up de la région, et à créer un certain nombre d’activités dédiées aux sociétés de technologies de l’information et de communication (TIC)", a-t-il ajouté.

Le futur Technoparc d’Oran sera doté d’un incubateur de recherche et d’un multi-locateur pour start-up. Il servira également de catalyseur en assurant des prestations de services (TIC) au profit d’entreprises économiques et industrielles de la région ouest, a-t-on précisé auprès de la délégation ministérielle.

Cette infrastructure sera connectée par fibre optique à la ville de Valence (Espagne) et aura pour particularité de disposer d’une liaison autonome au réseau international pour servir de liaison de secours, a-t-on expliqué.

Au centre MSAN (multi-service access node) du pôle universitaire de Belgaïd, M. Benhamadi a annoncé la création prochaine d’une deuxième direction opérationnelle de télécommunications destinée à desservir les usagers d’Oran-Est. Elle sera dotée de tous les services. La wilaya d’Oran disposera également d’un nouveau centre MSAN de 2.000 accès destiné aux nouvelles cités d’habitation implantées à l’est d’Oran.

Il a également instruit les responsables locaux à inscrire une nouvelle agence postale au niveau de la partie est de la ville, regroupant plus de 25.000 habitants.

Par ailleurs, le ministre s’est enquis de l’état d’avancement du projet de réalisation réseau MSAN au niveau du centre "Haddadine", au centre-ville d’Oran, qui devra fournir 100.000 accès aux usagers.

Lire la suite


ALGER - Seulement 15% des PME algériennes sur les 321.000 recensées utilisent les technologies de l’information et la communication (TIC) dans leurs activités, a indiqué, mardi à Alger, le directeur général de l’Agence nationale de développement des PME (ANDPME), Rachid Moussaoui.


S’exprimant à l’ouverture d’une rencontre sur la responsabilité sociétale des entreprises dans le développement durable, M. Moussaoui a reconnu qu’il s’agit d’une importante carence, ajoutant que le programme national de mise à niveau piloté par l’ANDPME comprend un volet lié à l’accompagnement des entreprises algériennes pour les encourager à utiliser davantage les TIC dans leurs domaines d’activités.

Ce volet porte, entre autres, sur le financement à hauteur de 40% des opérations d’acquisition de l’outil informatique des équipements et solutions impliquant l’utilisation des TIC, précise M. Moussaoui.

Le programme national de mise à niveau, doté d’une enveloppe de 386 milliards de dinars, prévoit aussi la mise à la disposition des PME d’experts chargés d’évaluer et diagnostiquer les besoins de ces entreprises en matière d’utilisation des TIC, ajoute le responsable de l’ANDPME. Il a, en outre, rappelé que le nombre exact de PME algériennes en activité est de 321.000 entités, alors que 117.000 très petites entreprises (TPE) sont éligibles au dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ).

Lire la suite


ALGER - De nouvelles spécialités dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) seront incluses dans le programme pédagogique de la formation professionnelle à la faveur de l’élaboration d’un répertoire de ces spécialités, a-t-on appris auprès de la tutelle.


"Un répertoire dans le domaine des TIC, incluant de nouvelles spécialités, a été élaboré afin d’enrichir la nomenclature de la formation et de l’enseignement professionnels", a indiqué la directrice de l’informatisation et des systèmes d’information au ministère, Mme Ayouni Zineb, lors d’un regroupement des informaticiens du secteur. Ce répertoire, élaboré en coordination avec le ministère de la Poste et des TIC, est destiné à des formations de courte durée allant de six mois à une année.

Mme Ayouni a rappelé que la stratégie du secteur dans le domaine des TIC repose sur deux objectifs majeurs, à savoir la généralisation de l’usage des TIC à tous les niveaux et la mise en adéquation qualitative des programmes de formation avec l’évolution des technologies et des métiers du savoir.

Elle a relevé, dans ce cadre, que plus de 17.000 jeunes demandeurs de formation se sont inscrits, à l’occasion de la rentrée de la formation professionnelle session d’octobre 2011-2012, en utilisant l’Internet et que plus de 600 conseillers d’orientation du secteur ont été formés dans cet objectif.

La même responsable a ajouté que les bureaux d’accueil relevant du secteur ouverts pour les inscriptions ont été dotés d’outils informatique nécessaires pour garantir la réussite de cette opération. Mme Ayouni a souligné que plusieurs actions et programmes ont été initiés pour moderniser la plate-forme technologique du secteur et la modernisation de l’administration.

Le ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels a organisé cette rencontre qui regroupe des spécialistes en informatique, afin de "rassembler toutes les compétences et de partager les connaissances dans le but de débattre de l’application des projets en matière de TIC".

"Le secteur est doté d’un ensemble d’outils en matière des TIC qui doivent être utilisés et rentabilisés et qui nécessitent la mise à niveau de la ressource humaine", a-t-elle dit.

Une bibliothèque virtuelle qui permet de disposer de programmes accessibles à travers l’intranet du secteur, une messagerie interne d’une capacité de plus de 3000 utilisateurs, un portail web et un système d’information géographique (SIG) figurent parmi les outils du secteur en matière des TIC, a-t-elle précisé.

Les participants à cette rencontre débattront durant trois jours au niveau de cinq ateliers de travail de plusieurs thèmes portant notamment sur les mécanismes relatif à la modernisation de l’administration.

La mise à niveau des ressources humaines par la formation à la maîtrise des différents outils informatiques sera examinée aussi dans le cadre de ces ateliers.

Lire la suite


ALGER- L’industrie des technologies de l’information et de la communication (TIC) en Algérie représente 4% du produit intérieur brut (PIB), a indiqué dimanche à Alger un représentant du ministère de la Poste et des TIC.


Dans une communication lors d’un symposium international sur l’apport des TIC au développement de l’éducation, Cherif Benmahrez, a rappelé que l’Algérie était un pays "pionnier" dans la région dans le domaine de l’informatique.

A titre comparatif, il a relevé que les TIC représentent 6% du PIB en Tunisie, soulignant que ce secteur est "très rentable" pour l’économie, notamment avec l’évolution rapide de la technologie.

M. Benmahrez a indiqué, en outre, que le nombre de personnes formées dans le secteur des TIC en Algérie avoisine les 10.000, un chiffre insuffisant, a-t-il dit, par rapport à la demande du marché, estimée à quelque 20.000 personnes.

De son coté, le représentant d’Algérie Télécom (AT), Chafik Chikh, a déclaré à l’APS que la mise en œuvre de la convention signée entre le ministère de l’Education nationale et celui de la Poste et des TIC, prévoyant de doter 18.000 établissements scolaires de l’internet d’ici au 16 avril prochain, se déroule de manière "satisfaisante". Il a expliqué que la partie la plus difficile du projet, à savoir l’installation des liaisons en fibre optique et des équipements, est déjà achevée.

Lire la suite


ALGER - Les participants à la 2ème rencontre organisée par le Ministère de la Défense Nationale (MDN) avec les chercheurs algériens établis à l’étranger ont convenu, à l’issue de leurs travaux, de la nécessité de fédérer les compétences nationales autour d’axes porteurs de progrès technique et ayant un impact direct sur le développement socio-économique du pays en général et sur le secteur de la défense nationale en particulier.


Cette manifestation, organisée par le ministère de la Défense nationale en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous le haut patronage du président de la République, a permis aux chercheurs, trois jours durant, de se pencher sur des thèmes liés aux technologies avancées et à développer des segments en rapport avec les sciences à applications durables.

Les débats se sont axés autour de la problématique du développement d’une recherche stratégique en Algérie, sur le plan des actions à mener depuis la première rencontre tenue en novembre 2009, ainsi que sur les opportunités de travail collaboratif et les activités à promouvoir et à consolider.

Pour ce faire, les participants ont convenu de la nécessité de mettre en place des cellules de veille stratégiques au niveau des institutions publiques et des ambassades d’Algérie à l’étranger à même de valoriser le travail de la recherche et créer des interfaces entre la recherche scientifique et l’industrie civile et militaire.

Ils ont également plaidé pour la création de réseaux thématiques et de conseils scientifiques appelés à conduire des programmes et des plans de recherche.

L’accent a été mis, en outre, sur la nécessité de mettre en place un comité directeur composé de chercheurs et experts représentant le ministère de la Défense nationale et celui de l’Enseignement supérieur avec pour mission de "conseiller les décideurs en termes d’orientation stratégique dans les domaines scientifique et technique, élaborer un plan d’action annuel et fixer les thématiques des rencontres avec les chercheurs et experts établis à l’étranger".

Les participants ont suggéré, par la même occasion, la création d’un organe permanent chargé d’identifier l’expertise algérienne à l’étranger pour centraliser et traiter les besoins spécifiques en matière de recherche et de développement technologique.

Intervenant à la clôture des travaux de cette rencontre, la ministre déléguée à la Recherche scientifique, Souad Bendjaballah, a réitéré son engagement à œuvrer pour le perfectionnement des propositions et recommandations qui ont été faites par les chercheurs, soulignant que l’Algérie s’est déjà dotée, depuis 1998, d’une politique de recherche "clairement définie".

Elle a, dans ce sens, appuyé l’idée de créer des pôles de compétence à travers des réseaux de chercheurs, assurant qu’il s’agit de "trouver la meilleure manière de transférer les résultats de la recherche vers les entreprises".

Pour sa part, le représentant du ministère de la Défense nationale a affirmé que le défi à relever était de faire de cette seconde rencontre un "jalon supplémentaire" pour une "collaboration soutenue et pérenne avec notre communauté de recherche établie à l’étranger sans pour autant occulter celle évoluant au niveau national et qui recèle également un potentiel de haut niveau scientifique et technique qui ne demande qu’à être sollicité".

Lire la suite


A propos du SNDL - par Behaz

Le SNDL vous permet l’accès à une documentation électronique nationale et internationale très riche et très variée,  couvrant tous les domaines de l’enseignement et de la recherche scientifique.   Documentation internationale (acquises via des abonnements)     En termes d’accès, cette documentation est classée en deux catégories :
La première catégorie est accessible sans restriction à l’ensemble des étudiants, enseignants-chercheurs et chercheurs permanents au sein des campus universitaires et centres de recherche.
 L’autre catégorie,  par contre,  concerne l’aspect recherche.Elle est dédiée aux  enseignants-chercheurs, aux chercheurs permanents, aux étudiants en post-graduation (Doctorants et Magisters),aux étudiants ingénieurs en fin de cycle et Master2.
L’accès à cette deuxième catégorie de documentation se fait sans restriction de lieu de connexion mais exige l’obtention  d’un compte individuel. La procédure d’obtention du compte est simple.Elle est prise en charge par :  

  1. Le directeur de laboratoire (directeur pour les centres et unités de recherche)  pour les  enseignants-chercheurs affiliés à un laboratoire (respectivement  centres et unités de recherche) de recherche et les étudiants en post-graduation (Doctorants, Magisters).
  2. Le responsable de la bibliothèque centrale,  pour les enseignants-chercheurs non encore affiliés à un laboratoire de recherche, les Masters 2 et les étudiants ingénieurs en fin de cycle.

Dans le cas où vous ne disposez pas encore de compte, adressez vous au directeur de laboratoire dans le premier cas et au responsable de la bibliothèque universitaire de votre établissement de rattachement dans le deuxième cas. Liste et classification des produits disponibles Pour toute information sur cette documentation cliquez sur l’icône "RESSOURCES" au niveau de la page d’accueil du site SNDL. Les produits de différents éditeurs sont mis à votre disposition. Ces produits sont classés en quatre grands domaines pour vous faciliter la recherche. Procédure d’accès aux différents produits et téléchargements de documents ou de données Pour la recherche et le téléchargement de documents :

  1. Après avoir accédé au portail SNDL: www.sndl.cerist.dz
  2. Cliquez sur l’icône connexion
  3. Entrez votre identifiant et mot de passe .

Documentation produite au niveau national Le CERIST mène également un projet d’identification, de traitement, et de signalement de la production scientifique nationale ainsi que sa mise en ligne. Des ressources sont donc déjà mises à votre disposition à travers ce portail.
Vous trouverez plus de détails sur les produits disponibles en cliquant sur l’icône « PORTAILS » se trouvant sur la barre de navigation de la page d’accueil du site SNDL. Il s’agit du portail des revues algériennes (WebReviews), du Catalogue Collectif Algérien (CCDZ), du Portail National de Signalement des Thèses (PNST), des bases de données bibliographiques (ALGERIANA et ASA).
Les nouveautés et les mises à jour sont signalées sur le site périodiquement.
Le responsable de la bibliothèque de votre établissement ainsi que l’ équipe SNDL du CERIST resteront à votre disposition pour répondre à vos questions et prendre en charge les problèmes rencontrés éventuellement.
Pour toute information  écrire un mail à sndl@cerist.dz ou appeler au 021912187

Lire la suite


19ème Ecole de Linux et des Logiciels Libres - par Behaz
ENS, Kouba, du 19 au 22 décembre 2011
La 19ème Ecole de Linux et des Logiciels Libres se tiendra du 19 au 22 décembre 2011 à l'école normale supérieure de Kouba et fait suite à celles organisées aux centre universitaire de Bordj bouarrériridj, universités de Médéa, Jijel, Sétif, M'sila, Sidi Bel-Abbès, Ouargla, Tizi-Ouzou, Annaba, Mascara, Béchar, Laghouat, Tiaret, Batna et Guelma. Elle s'adresse aux enseignants chercheurs, étudiants en post graduation et aux utilisateurs du secteur économique. Durant quatre jours, des présentations seront données les matinées et des ateliers pratiques seront organisés l'après midi. l'objectif est de promouvoir le système d'exploitation Linux et le concept des logiciels libres dans la vie scientifique et économique. Thèmes de l'école
  • Installation et configuration d'une station de travail
  • Applications bureautiques et scientifiques
  • Administration des systèmes et réseaux
http://elibrahimi.ens-kouba.dz/linux/

Lire la suite


ALGER- Une convention portant sur la mise en place d’un portail web destiné à faciliter l’intégration des compétences nationales à l’étranger dans les différents programmes sectoriels de recherche a été signée jeudi à Alger.


La convention, qui s’appuie sur une banque de données, a été signée par M. Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (TIC), et M. Halim Benatallah, secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger. Dans son intervention, le ministre de la Poste et des TIC a indiqué que la mise en exploitation de ce portail web interviendra à la fin du mois de juin de l’année 2012.

M. Benhamadi a fait savoir qu’en vertu de cette convention, son département s’engage à prendre en charge l’hébergement, la maintenance technique du portail ainsi que la sécurisation des applications et des données pour une période de 3 ans. Le même responsable a ajouté qu’une fois opérationnel, le portail permettra l’intégration des compétences nationales établies à l’étranger dans les projets de recherche.

Il a émis le souhait que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’associe à cette initiative car, a-t-il expliqué, il compte de nombreux chercheurs ayant des relations avec leurs homologues exerçant à l’étranger.

L’intervenant a précisé que le portail web doit permettre la diffusion et le partage de l’information entre les compétences nationales établies à l’étranger autour de projets ayant un intérêt socioéconomique pour l’Algérie.

M. Benhamadi s’est dit persuadé que ce portail web favorisera la mobilisation des compétences algériennes établies à l’étranger au service du développement socio-économique du pays. Il a exprimé l’entière disposition de son ministère à faciliter les échanges entre les chercheurs en Algérie et les compétences nationales à l’étranger.

Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, M. Halim Benatallah a, pour sa part, indiqué que l’idée de la création de ce portail web est venue suite aux discussions entamées avec la communauté nationale établie à l’étranger.

M. Benatallah a souligné que la mise en place de ce portail vient combler un vide en matière "légal", assurant que cet aspect est très important dans la mesure où il renforce la confiance entre les différents partenaires.

Il a rappelé que des initiatives ont été lancées par le passé, mais n’ont pas été couronnées de succès à cause de "l’absence d’un cadre légal". Le secrétaire d’Etat a estimé que ce portail web est susceptible de créer une "synergie" entre les secteurs nationaux demandeurs de haut potentiel humain et les compétences algériennes établies à l’étranger, qu’ils a invitées à participer à l’effort de développement du pays.

Un comité mixte de pilotage, chargé du suivi et de l’évaluation de la mise en oeuvre de la présente convention, sera mis en place,

Lire la suite


WASHINGTON - Une quarantaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de la célèbre technopole de San Francisco, Silicon Valley, se rendront en février prochain à Alger pour la mise en place d’un projet d’accompagnement des start-up (entreprises innovantes) algériennes.


Dans ce cadre, un forum devrait regrouper notamment les ministères respectivement de l’Industrie et de la Poste et des TIC, l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), des banques et la délégation des technologues algériens de Silicon Valley, a indiqué à l’APS l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Abdallah Baali.

La diaspora algérienne qui prendra part à cette rencontre sera composée de spécialistes exerçant, pour la plupart, dans les grandes entreprises technologiques américaines telles que Apple, Google, Cisco, Oracle, Intel, Hewlett-Packard, ainsi que d’Algériens qui sont patrons de leur propre société technologique tel Belgacem Haba, surnommé "l’homme aux 200 brevets d’invention" dans la microélectronique.

Selon le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, durant les deux jours de ce forum, il s’agira d’élaborer une "feuille de route" à moyen et long termes avec un programme bien défini pour promouvoir en Algérie les jeunes entreprises, en activité ou à créer, spécialisées essentiellement dans les nouvelles technologies.

En effet, explique-t-il, pour aider les jeunes Algériens détenteurs d’idées dans le domaine des technologies à créer leur start-up et doter celle-ci d’un potentiel de croissance, "il ne suffit pas de leur accorder une aide financière uniquement et de les lâcher dans la nature sans aucun accompagnement ni suivi".

Les conditions de réussite et d’expansion de ces entreprises de nouvelles technologies, poursuit-il, dépendent aussi, fondamentalement, d’une aide en matière d’expertise en management et d’un accompagnement professionnel multidimensionnel à travers, notamment, le "coaching", qui permet à la personne "coachée" d’approfondir ses connaissances et d’améliorer ses performances pour la croissance de son entreprise.

Et c’est à ce niveau que l’expertise des spécialistes algériens de la principale technopole américaine devra intervenir.

Pour la mise sur pied de ce projet, il sera proposé, entre autres, au cours du forum d’Alger, la création d’un fonds d’investissements dont le rôle consiste à financer à la fois les start-up et le coaching des experts.

Les ressources financières de ce fonds pourraient provenir de financements de l’Etat, des banques ainsi que des entreprises de tout secteur, lesquelles pourraient prendre des participations dans le capital de la start-up laquelle, finalement, est une potentielle future PME en cours de gestation.

Qui plus est, a observé M. Chikhoune, l’Algérie dispose de solides jeunes compétences en matière des nouvelles technologies, qui doivent être encouragées par une politique qui favorise les idées innovantes.

A ce propos, il ne manque pas de relever que lors d’une visite effectuée en octobre dernier à Alger par une délégation du département d’Etat et de jeunes entrepreneurs américains sur le partenariat en matière d’incubation d’entreprises, il a été question de choisir, à l’issue de cette rencontre, une start-up algérienne sur les 15 participantes, pour suivre un stage au niveau d’un incubateur d’entreprises et d’une université à Detroit (Michigan).

Selon M. Chikhoune, sur les projets exposés par les 15 jeunes candidats algériens spécialisés dans les TIC, cinq (5) start-up ont présenté des projets innovants qui étaient d’une telle excellence, notamment dans le domaine du software, qu’il avait été extrêmement difficile de les départager et dont le candidat de Djelfa a été finalement retenu par la partie américaine.

Outre l’élite algérienne de la Californie, qui concentre le plus gros des entreprises de technologies de pointe américaines, il est également prévu, dans les prochaines étapes, d’associer les technologues algériens des autres parties des Etats-Unis pour développer les entreprises des nouvelles technologies en Algérie.

Pour le président de l’USABC (US-Algeria business council), il faudrait s’inspirer de la méthode adoptée depuis bien longtemps par l’Inde et la Chine dont les gouvernements demandent à leur élite scientifique vivant à l’étranger de parrainer les "jeunes pousses" technologiques locales et, aussi, de créer des entreprises dans leur pays d’origine.

Lire la suite


Des états généraux sur la recherche scientifique en Algérie seront organisés en 2012, a annoncé jeudi à Bou Ismail, M. Hafidh Aourag, directeur général de la Recherche scientifique et du Développement technologique (DGRSDT) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

M. Aourag, qui a fait part de cet événement lors des travaux de la session ordinaire du conseil national du Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP) qui se tient à l’Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail, a précisé que celui-ci servira à «faire le point sur la situation en matière de recherche scientifique en Algérie». Il a estimé, en ce sens, que le problème auquel fait notamment face actuellement la recherche scien- tifique réside dans «la faiblesse de la qualification des chercheurs et des gestionnaires des centres et divisions de recher-che, dont 80% ne possèdent pas de doctorats".
 

M. Aourag a souligné qu'il sera remédié à cette situation à partir de 2012, par «la mise en place de critères de compétitivité élevés (avoir un doctorat au minimum) et par le développement de formations maison, c'est-à-dire non diplômantes pour empêcher la fuite des cerveaux. Selon lui, une réflexion est, par ailleurs, en cours pour trouver des solutions à tous les problèmes recensés, dont le plus urgent est de «veiller à axer les efforts sur le développement technologique qui reste le point faible de notre système et le handicap principal», a-t-il dit. Illustrant ses propos,        M. Aourag a souligné que l'Algérie ne possède que 480 chercheurs pour un million d'habitants alors que la moyen-ne mondiale est de 1 080 chercheurs pour un million.
«L’Algérie qui se targue d’avoir 20.000 chercheurs (enseignants et permanents) est très loin des standards internationaux, même si elle occupe d’excellentes positions en Afrique dans certains domaines, dont la 3e place en physique- chimie, la 2e en sciences des matériaux et la 4e en sciences de la terre, en mathématiques, en informatique et engineering», a-t-il observé. «Le défi que notre pays doit relever est celui de la ressource humaine qui peut transformer l’idée en innovation», a-t-il ajouté, expliquant que le système LMD et la création de grandes écoles spécialisées ont été programmés dans cet esprit de qualification et de préparation de la ressource humaine pour travailler et gérer les 100 centres de recherche qui seront réalisés d’ici à 2014».

Lire la suite


Recherche scientifique en Algérie – Selon le directeur de la recherche M.Abdalhafid Aourag, des laboratoires seront ouverts prochainement pour les jeunes chercheurs afin de leur permettre d’« exploser ».

Des jeunes dont les potentialités sont énormes et qui pourront, enfin mettre en œuvre leurs non négligeables valeurs ajoutées. Pour ce faire, un concours de jeunes talents a été lancé dernièrement, pour identifier les meilleurs diplômés et les enrôler. M.Aourag a révélé à ce sujet que ces terreaux de recherches que seront les futurs laboratoires seront mixtes.

Ils accueilleront non seulement des chercheurs dans le domaine scientifique mais également des acteurs de la sphère socio-économique. Ils seront ainsi multisectoriels pour mieux répondre aux vrais besoins du pays en recherche, et ne pas être en déphasage avec la réalité du terrain. Tout ceci en juste ligne avec le vœu du président de la république toujours à ce sujet.

Un conseil d’évaluation de la recherche

A l’image du célèbre conseil économique et social, drivé par le docteur Babes et dont la principale activité est d’évaluer en temps réel la situation socio-économique du pays, M Aourag a dévoilé hier sur la chaîne 3 la création d’un conseil d’évaluation de la recherche scientifique. Un œil neutre et objectif dira-t-il, qui pourra analyser et évaluer la situation de la recherche scientifique et l’apprécier notamment dans les universités.

Ce conseil pourra le cas échéant fournir des propositions comme le fait le CNES et conseiller les principaux concernés (universités, instituts, pôles de recherches etc.).  En parallèle, une évaluation est déjà en cours pour faire le bilan du passif de notre pays dans le domaine de la recherche scientifique dont nous n’avons aucun indicateur.

Selon le responsable, cette évaluation permettra d’identifier les lacunes, et les ratages,  mais servira surtout à cibler les prochaines priorités du secteur et donc des dépenses à y engager. « Il n’est plus question de diviser des enveloppes sur tous les secteurs de la même manière » a-t-il indiqué. Dorénavant les dépenses seront choisies soigneusement et répondront à une logique bien précise d’objectifs de performances.

Les expatriés veulent revenir

Sur toutes lèvres dès que le sujet de la recherche est abordé, la question de la fuite des cerveaux a également été au menu de l’exposé de M.Aourag sur les ondes de la chaîne 3.

Fuite des cerveaux qui fait débat chez nous, même au cœur de la sphère scientifique, puisque certains l’encourage en l’absence de moyens réels mis a la disposition des protagonistes en Algérie, et que d’autres la décrient, l’Algérie dépensant des milliards pour former ces scientifiques dont d’autres pays profitent allégrement sans y avoir mis le moindre copeck.

Le directeur de la recherche pour sa part relativise, en expliquant que non seulement les moyens vont être mis a disposition de ces derniers, mais surtout  selon lui, ils sont très nombreux à demander a revenir au pays, pour peu que les moyens y soient. D’ailleurs M.Aourag clora le sujet en révélant le chiffre de 200 chercheurs établis à l’étrangers  et dont les requêtes pour un retour au pays sont sur son bureau…

source: Le financier

Lire la suite


L’Algérie comptera pour la prochaine année universitaire près de 100  unités de recherche et 300 nouveaux laboratoires de recherche. Elle prendra en charge la formation de quelque 3.000 jeunes chercheurs sur le territoire national qui bénéficieront d’une formation doctorale, afin de les orienter vers les centres de recherche. Cette opération, lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, vise, à moyen terme, à atteindre 4.500 chercheurs permanents.


Les actions menées par le secteur, dans le cadre de la politique nationale de recrutement, prévoient la formation, d’ici à 2020, de 60 000 enseignants-chercheurs. Avec seulement 22 000 chercheurs, l’Algérie compte 600 scientifiques pour un million d’habitants, soit la moitié du ratio mondial moyen.


La recherche scientifique, qui a bénéficié de 100 milliards de dinars dans le plan quinquennal 2010-2014, est inscrite au nombre des grandes priorités nationales, exigeant la mobilisation, dans un cadre coordonné, de l'ensemble des potentialités.
Parmi les mesures prises dans le domaine de l’organisation de cette discipline, on cite le renforcement de l’édifice institutionnel et organisationnel prévu par la loi d’orientation, et ce à travers, notamment, l’installation de dix commissions intersectorielles de promotion, de programmation et d’évaluation de la recherche scientifique et technique, le renouvellement et la redynamisation des comités sectoriels permanents, la mise en place de réseaux en charge des thématiques de recherche prioritaires, le démarrage effectif du centre national de recherche en biotechnologie, la création de nouveaux laboratoires de recherche au sein des établissements d’enseignement supérieur et la mise en place du Conseil national d’évaluation.

 

Par ailleurs, une enveloppe de 6 milliards de DA a été consacrée en mai dernier par le gouvernement à l’exécution des programmes nationaux de recherche au nombre de 2.577 sur les 4.023 évalués. Il s’agit du lancement des actions de concrétisation des différents projets scientifiques et de recherche qui ont obtenu l’accord de plus de 850 experts nationaux.


Le contrat signé entre la direction générale de la recherche scientifique et certaines entreprises économiques, qui géreront ces pro- grammes de recherche, répond à la loi d’orientation de la recher-che scientifique qui porte sur les 34 programmes nationaux de recherche. Cette opération fait suite à la réunion tenue il y a près d’une année au cours de laquelle les dix commissions intersectorielles ont été installées, réunion qui a permis le lancement de l’opération de sensibilisation en direction des chercheurs et des entreprises sur la nécessité de concrétiser des projets de recher-che dont les groupes seront constitués de différents secteurs.


Les responsables du secteur insistent sur « la diversité » des projets de recherche agréés. Il y a lieu d’associer la recherche scientifique au développement économique, en recommandant aux centres de recherche de participer au développement socioéconomique du pays, à travers des recherches porteuses de projets de développement.
Sarah S.

Lire la suite


Le système national de documentation en ligne a ouvert plus de 60.000 accès aux universitaires.

L’Algérie, qui a été classé au premier trimestre 2010 par l’UNESCO à  la troisième place africaine en matière de recherche scientifique,  après l’Afrique du Sud et  l’Egypte, accorde un intérêt certain à ce domaine qui bénéficie d’un important budget de 100 milliards de dinars mobilisé pour la période allant 2008 - 2013.
Certes,  les capacités nationales en matière de recherche restent encore en deçà des normes internationales qui exigent 2000 chercheurs pour un million d’habitants alors que l’Algérie ne dispose encore que de 600 chercheurs par million d’habitants, contre 4300 en France ou encore 5600 au Japon, mais faut-il souligner que le nombre de publications scientifiques ont sensiblement augmenté en 2009, l’année durant laquelle elles ont atteint les 20.000 publications.
Concernant le  nombre des chercheurs algériens, le ministère de la tutelle indique que les  enseignants-chercheurs  ont atteint  17000 dont 1900 permanents. L’objectif est d’arriver à l’horizon 2020 à quelque 60.000 chercheurs, d’où le lancement de 34 programmes de recherche scientifique touchant divers secteurs d’activités (santé, ressources en eau, énergies renouvelables, agriculture, technologies de l’information et de la communication), conçus de manière à répondre à certaines préoccupations socioéconomiques.


Et les grandes orientations de la politique scientifique pour les prochaines années, sont clairement identifiées dans la loi programme 2008-2012 sur la recherche scientifique et le développement technologique.
Une enveloppe de 5 milliards de dinars a été dégagée pour les 34 programmes dont le financement moyen varie entre 3 et 10 millions de dinars, selon le programme  avec pour objectif de réaliser 3000 projets de recherche en deux ans.
Par ailleurs, dans la série de mesures prises en vue de relancer le secteur de la recherche,  l’Etat  a également décidé  de  rétribuer l’activité de recherche depuis la signature  en janvier dernier des contrats par les chercheurs inscrits aux Programmes nationaux de recherche (PNR). 
«Tout chercheur disposant d’un projet PNR agréé percevra cette rétribution qui, en fonction de ses activités, pourra être reconduite ou arrêtée», a indiqué le directeur de la recherche scientifique, M. Hafid Aoureg lors de l’annonce de la signature des contrats.

 
Ainsi, tout chercheur hospitalo-universitaire ou enseignant chercheur participant aux programmes nationaux de recherche et dont les travaux ont été publiés peut bénéficier de la prime mensuelle allant de 45.000 DA pour le professeur à 20.000 DA pour le maître-assistant de classe B. Pour les responsables d’unités de recherche régulièrement nommés, la prime est fixée à 20.000 DA pour le directeur de l’unité et à 10.000 DA pour le chef d’équipe. Cette fourchette varie selon les diplômes, l’expérience et la compétence de chaque chercheur.  Cette rétribution qui se veut «une reconnaissance de l’Etat pour l’élite du pays, ses compétences et  son excellence», vient aussi «distinguer l’excellence de la médiocrité», d’où l’importance, de l’évaluation des travaux qui sera faite par les experts des comités sectoriels de manière individuelle et non pas par programme de recherche.
Et dans cette perspective d’améliorer l’environnement de la recherche nationale, un système national de documentation on line a été aussi lancé  avec plus de 60.000 accès déjà ouverts aux enseignants, étudiants en master et doctorants inscrits dans les laboratoires de recherche. Le système permet aux chercheurs, grâce à un mot de passe attribué,  d’accéder à toutes les bases de données à travers le monde pour pouvoir télécharger toute la documentation nécessaire à leurs travaux de recherche.
Tant d’efforts déployés en vue aussi d’améliorer  le mauvais classement des universités algériennes et d’améliorer leur visibilité à l’international puisque la publication des travaux de recherches demeure un élément déterminant dans le classement des établissements universitaires.
Hamida B.

Lire la suite


Dans une déclaration, à El Moudjahid, en marge de l’ouverture des travaux de la session ordinaire du Conseil national du syndicat national des chercheurs permanents, le directeur général de la recherche scientifique, M. Abdelhafid Aoureg, a affirmé, hier, que tous les ingénieurs qui sont dans le processus de recherche ont eu la possibilité de se former. Ceci, nonobstant le fait que « tous les chargés d’études sont inscrits dans des formations de master et par la suite dans des formations diplômantes de doctorat », a-t-il dit.
Il précise que la première phase va bientôt se terminer, « ceux qui sont dans leur première formation de master continueront leur formation sur le doctorat », expliquant que l’objectif est d’arriver à n’avoir, à l’horizon de 2014, « que des docteurs dans les centres de recherches ».
Le directeur de la recherche scientifique a déclaré qu’à l’échéance 2014, les 100 centres de recherches vont être opérationnels « à ce moment-là nous augmenterons le nombre de nos institutions » explique-t-il.
Il souligne que « si on fait un minimum de 50 chercheurs ça nous fait 5.000 nouveaux chercheurs sur 100 centres en 2014 ».
Par ailleurs, le « doctorat » sera le diplôme de base de recrutement en 2014, selon M. Aoureg, qui a mis en évidence le fait que le ministère de l’Enseignement supérieur s’est lancé dans une réforme qui est le (Licence - master - doctorat). Le LMD dont le diplôme phare de cette réforme est le « doctorat ».
Il explique que « sur le marché de l’emploi nous aurons beaucoup de docteurs en 2014, alors qu’aujourd’hui nous avons davantage de magisters, et il faut leur trouver de l’emploi dans les centres de recherche ».
Sihem Oubraham

Lire la suite