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Algérie:L'incubateur de projets dans le domaine des TIC d'Oran inauguré en 2017 - par djoudi le 01/01/2017 14:10

L’incubateur de projets dans le domaine des TIC, installé à l’Institut national des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication (INTTIC) d’Oran sera inauguré "au plus tard début 2017", a-t-on appris du directeur de cet établissement de l’enseignement supérieur.


Cet incubateur, mis en place en collaboration avec l’Agence nationale de promotion des Parcs technologiques (ANPT), sera le cadre idoine pour les étudiants pour mettre sur pied leurs projets innovants en matière de TIC, les concrétiser et, de ce fait, faire profiter l’économie nationale, a indiqué à l’APS Rachid Nourine.


"Nous avons lancé un appel à projets pour l’ensemble des étudiants intéressés, aussi bien dans notre institut que dans les autres universités de la région. Le bénéfice sera national", a-t-il souligné.


Une commission s’attellera sur l’étude des différentes propositions de projets et leurs impacts sur les plans socio-économiques. Les projets retenus traiteront essentiellement des TIC, des télécommunications et des systèmes d’information. Ils seront incubés dans cette enceinte et financés.


"L’installation de ces porteurs de projets illustre parfaitement une volonté de réunir toutes les conditions à même de favoriser l’émergence d’une société algérienne de l’information où les TIC seront mises à profit pour une vie meilleure", a jouté le même responsable.


Cet incubateur a été créé suite la signature, le 4 avril 2016, d’une convention entre l’INTTIC et l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT), qui financera les projets développés dans ce cadre.

APS

http://www.maghrebemergent.com/actualite/breves/fil-maghreb/66814-algerie-l-incubateur-de-projets-dans-le-domaine-des-tic-d-oran-inaugure-en-2017-responsable.html


Une enquête dévoile et explique/Pourquoi le e-learning est le futur de la formation en Algérie - par djoudi le 01/01/2017 14:03

IDEO learning Algérie, en partenariat avec Emploitic.com & CEGOS, a organisé un forum sur le e-learning,  le mardi 08 novembre 2016 à l’Hôtel Sofitel d’Alger. Une occasion pour débattre autour de la digitalisation de la formation en entreprise : Comment mettre en place un projet e-learning? Quelles sont ses conditions de succès? Quel impact ? Tels étaient les sujets débattus lors de ce forum. Cette rencontre était aussi l’occasion de présenter IDEO Learning Algérie. Active depuis 2006 au Maroc et depuis 2014 en Algérie, IDEO Learning offre une large gamme de produits et services e-learning novateurs visant à améliorer les compétences et la productivité des collaborateurs.

Organisée par trois leaders des solutions RH, cette rencontre s’est concentrée autour de la digitalisation de la formation ou e-learning, une modalité devenant de plus en plus incontournable à l’ère de la transformation digitale progressive de l’ensemble des métiers de l’entreprise.

Le forum a permis de présenter de manière vulgarisée les principales composantes d’un dispositif e-learning et les clés pour réussir son implémentation en entreprise. Il a aussi permis de répondre à certains questionnements relatifs notamment à la motivation et à l’accompagnement des collaborateurs, tout en donnant la parole à des entreprises algériennes ayant réussi la mise en œuvre de projets de digitalisation de la formation, ces toutes dernières années.

Durant ce forum, Louai DJAFFER, Directeur Général d’Emploitic.com a dévoilé les résultats d’une enquête, élaborée par ses équipes, autour de la problématique de l’appréhension et l’appréciation des DRH du e-learning. Une enquête qui s’est étalée sur plusieurs mois et qui a touché un peu moins de 200 professionnels des ressources humaines répartis sur tout le territoire.

L’enquête a révélé que 75% des DRH participants connaissent déjà le e-learning et pensent que c’est le futur de la formation pour les entreprises mais en complémentarité avec de la formation présentielle, 25% ont déjà suivi une formation en ligne et 18% ont des projets e-learning en cours ; pour finir 22% ont un plan de formation en ligne prévu pour l’exercice 2017/2018.

Les spécialistes des ressources humaines interrogés mettent en exergue plusieurs avantages apportés par le e-learning pour la formation de leurs collaborateurs :flexibilité, adaptabilité, optimisation des coûts, déploiement rapide, interactivité et attractivité du contenu. Concernant ces résultats, Louai DJAFFER, nous dira : « Nous poursuivons après 10 ans nos efforts pour accompagner à notre niveau la transformation digitale de la fonction RH, après le e-Recrutement, il nous semblait tout à fait opportun de nous associer aux leaders dans le domaine du e-learning pour offrir aux entreprises et aux individus de nouvelles méthodes d’apprentissage ».Durant ce premier forum dédié à la digitalisation des formations, Pascal DEBORDES, Directeur à l’international de CEGOS Group, leader mondial de la formation multimodale, a mis en avant l’importance de la digitalisation de la formation, un axe majeur pour optimiser l’investissement formation de toute entreprise.

Debordes a expliqué les principales étapes devant conduire à l’intégration réussie de modalités digitales dans la formation, afin d’assurer une architecture et une articulation cohérente tout en respectant le contenu et les objectifs de la formation. , Selon lui, le marché algérien est promis à un bel avenir dans le domaine. Ainsi, en disposant de plusieurs modalités de formation, chaque entreprise algérienne aura la possibilité de faire monter en compétence ses collaborateurs de façon optimale et durable.

Oussama ESMILI, Directeur Associé IDEO Learning Maroc a exposé quant à lui à l’assistance constituée de DRH, de responsables de formation et de managers d’entreprises, les moyens de susciter et entretenir la motivation des apprenants en e-learning.

Selon M. Esmili, il s’agit là du principal challenge de tout dispositif de formation digitale. Œuvrant au Maroc depuis plus de 10 ans au service du e-learning, IDEO Learning a mis en œuvre un ensemble d’outils et de solutions technologiques pour aider les entreprises à optimiser leur investissement et atteindre des taux élevés de participation des collaborateurs. Cela passe notamment par des contenus innovants et adaptés à la population visée, par un accompagnement particulièrement rigoureux de chaque participant, une communication continue tout au long du projet et enfin une technologie fiable et légère. Selon M. Esmili, « à partir du moment où les problématiques technologiques sont progressivement réglées avec la 3G et récemment la 4G, le e-learning peut s’inscrire pleinement dans la révolution Digitale qui va transformer l’entreprise algérienne dans les 5 prochaines années ». Enfin, un panel de responsables de formation en entreprises, ayant déjà opté pour le e-learning ont fait un retour d’expérience d’entreprises algériennes dans l’implémentation de la conduite de projet e-learning.

Algerie Focus

http://www.algerie-focus.com/2016/11/enquete-devoile-expliquepourquoi-e-learning-futur-de-formation-algerie/


CIIA 2015 : prolongation du deadline au 20 02 2015 - par Djoudi le 16/02/2015 16:46

L’université Saida et le laboratoire GECODE organisent du 
20 au 21 mai 2015, la 5eme édition de la Conférence 
Internationale sur l’Informatique et ses Application (CIIA’2015) .

Site web : http://ciia2015.ensma.fr

Suite au nombreuses demandes de prolonger la date limite de soumission, le comité de la 
conférence CIIA 2015 a le plaisir de vous annoncer qu'il continue à recevoir les soumissions 
d'articles jusqu'au 20 février 2015.
 
Dates importantes
Soumission via EasyChair : 
https://www.easychair.org/conferences/?conf=ciia2015

Article 12 pages max format LNCS : http://www.springer.com/series/6102

Engouement pour l’enseignement à distance - par Djoudi le 08/02/2015 00:46

La direction régionale de Tizi Ouzou du Centre national de l’enseignement professionnel à distance continue sur sa lancée et suscite un intérêt grandissant chez la population.

Plus de 900 stagiaires y sont inscrits contre 768 en 2013. «Le Cnepd assure un accompagnement sûr, durable et qualifié ainsi qu’une diversification de ressources génératrices d’emplois. Notre formation intègre les nouvelles formes et voies d’accès au savoir véhiculé par le numérique», nous dira le chef de service information communication et marketing, Hadjout Rachid.

Dans ce sens, le Cnepd poursuit son programme de mise en place du dispositif e-Learning (apprentissage via internet) mettant ainsi à la disposition des stagiaires intéressés l’accès en ligne aux contenus informatisés des formations, duplication de CD ROM, intégrant ainsi tous les outils issus des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce centre qui compte 911 inscrits a assuré durant l’année 2014 une formation diplômante au profit de 317 moniteurs d’auto-école, 438 chauffeurs de taxi (permis de place) et 15 détenus de la maison d’arrêt de Tizi Ouzou, qui ont eu à suivre un stage en photographie professionnelle. 

Massiva Amenouche

El Watan le 07/02/2015


- par djoudi le 23/01/2015 12:00


- par djoudi le 20/12/2014 21:33


Le projet de loi relatif à la signature et la certification électroniques adopté à l'APN - par djoudi le 18/12/2014 22:19

Le projet de loi définissant les règles générales  relatives à la signature et à la certification électroniques a été adopté jeudi  à l'unanimité par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN).  

Le texte a été adopté, après débat, lors d'une séance présidée par Mohamed  Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, en présence de la ministre de la poste  et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Zohra Derdouri.         

Mme Derdouri s'est félicitée de l'adoption de ce projet de loi, mettant  l'accent sur son importance dans le développement économique du pays et  l'amélioration du quotidien du citoyen.         

Le texte en question prévoit, notamment, d'asseoir une base juridique  permettant de garantir les conditions techniques à même d'établir un climat  de confiance pour permettre l'échange électronique des documents et consacrer  les principes fondamentaux de la signature et de la certification électroniques  en Algérie.         

Ce cadre juridique permettra à plusieurs secteurs, dont la e-administration,  le e-commerce et le e-banking, d'adhérer à la e-gouvernance, pour une meilleure  gestion des institutions et faciliter la vie quotidienne des citoyens et des  acteurs du domaine socio-économique.         

Selon Mme Derdouri, la certification électronique va "bouleverser"  l'économie algérienne et "apporter beaucoup de changements dans les habitudes  du citoyen dans ce monde de plus en plus connecté".         

Cette certification "permettra l'instauration d'un climat de confiance  propice à la généralisation et au développement des échanges électroniques

entre  tous les utilisateurs dans les domaines du e-commerce et e-banking par exemple",  avait déjà indiqué Mme Derdouri.          Elle permettra, en outre, l'échange de documents par courriel et facilitera  le recours à la signature et la certification électroniques, "qui auront force  probante au regard de la loi".

 


L'Algérie est l'un des pays les moins rapides en matière de connexion internet - par djoudi le 26/09/2014 09:30

L'Algérie est considérée comme l'un des pays où la connectivité à internet et des plus lentes. C'est ce que confirme le classement NetIndex qui calcule la bande passante des pays.

L'Algérie est 174e sur 189. Les résultats ont été obtenus par l'analyse des données de test entre le 12 juin et le 11 juillet de l'année en cours.

534.111 adresses IP uniques testées ont été sélectionnées en Algérie. Sur les 1.080.472 essais au total, 48.099 ont été utilisés pour cet indice. Avec 2.69 Mégabits par seconde (Mbps) et une vitesse 1.2 Mbps de chargement.

Quant à la connexion mobile elle est de 2.5 Mbps et 1 Mbps pour le chargement (upload).

graphe

 

D'après ce graphe, le débit de l'Algérie a presque doublé entre le mois d'avril et le mois de mai 2014, passant de 1.43 Mbps à 2.69 coïncidant avec le lancement de la 4G "fixe" et les offres "Idoom" d'Algérie Télécom.

Sur le podium, Hong Kong (84.34 Mbps), Singapour (69.69 Mbps) et la Roumanie (55.82 Mbps).

Quant aux pays voisins, la Tunisie est à la traîne à la 169e place avec 3.13 Mbps, le Mali à la 147e avec 4.41 Mbps, la Libye à la 133e avec 5.24 Mbps, le Maroc à la 130e avec 5.43 Mbps et la Mauritanie à la 86e place avec 10.01 Mbps. Le Niger avant dernier pays dans le classement avec un débit de 0.68 Mbps.

Le site NetIndex propose également des classements nationaux des villes de chaque pays où le débit est élevé.

En Algérie, c'est Béchar qui est en tête du classement national avec un débit de 17.11 Mbps suivie d'Ourgla avec 2.57 Mbps et Alger en troisième position avec 2.55.

Au Maroc, Tanger domine les villes marocaines avec 40.48 Mbps et en Tunisie, au top 3 on trouve: Manouba (3.62 Mbps), Tunis (3.05) et Sfax avec 2.94 Mbps.

 

Med-IT 2014 : Condor dévoile le smartphone le plus fin au monde - par djoudi le 26/09/2014 09:26

La 11ème édition du Salon Med-IT a ouvert ses portes hier au Palais de la Culture d'Alger. Sur place, près de 150 exposants sont venus dévoiler de nouveaux services et produits, dont Condor Informatique qui a levé le voile sur de nouveaux terminaux, à des prix très abordables.

 

C'est hier à 11 heures que Condor a convié la presse à la bibliothèque du Palais de la Culture pour présenter ses nouveaux produits. Parmi eux, le C8s qualifié comme le smartphone "le plus fin au monde" avec seulement 5 mm d'épaisseur. Le terminal embarque un capteur numérique de 13 mégapixels à l'arrière et de 5 mégapixels en façade, un processeur huit coeurs cadencé à 1.7 GHz, un écran 5 pouces intégrant la technologie Corning Gorilla Glass 3 résistante aux rayures et à la poussière. Il tourne sous Android KitKat et est commercialisé à un prix défiant toute concurrence"50% moins cher que les smartphones de nos concurrents" d'après le PDG de Condor, Abderrahmane Benhamadi.

En plus du C8s, Condor a apporté dans ses valises le C4+ avec écran 4 poucescapteur numérique de 5 mégapixels. Le terminal est destiné aux jeunes adeptes des réseaux sociaux et des expériences photos et vidéo. Il est disponible au prix de 9 900 dinars pour la version en blanc et à 10 200 dinars pour la version noire. Des coques de différentes couleurs sont offertes à l'achat de ce smartphone.

Le C5 quant à lui est équipé d'un processeur 4 coeurs avec caméra de 8 mégapixels et écran de 4.7 pouces. Il est proposé à 15 000 dinars. Enfin, le constructeur a présenté fièrement sonC2, un produit de qualité à prix abordable, bientôt disponible. Condor parle d'un appareil complet avec processeur Dual Core, une RAM de 1 Go, un écran de 3.5 pouces avec stockage interne de 4 Go. Il est équipé d'Android Jelly Bean 4.2.2.

Du côté des tablettes, le constructeur a lancé sa Revolt W10 commercialisée à 33 000 dinars. Un terminal 2 en 1 combinant netbook et tablette tournant sous Windows 8.1. Elle intègre uneRAM de 2 Go, une capacité de stockage allant jusqu'à 32 Go, un écran de 10.1 poucesaffichant une résolution de 1280 x 800 pixels, un capteur numérique de 1 mégapixel en façade et à l'arrière,... Son processeur est un Intel Celeron N2807 cadencé à 2.46 GHz.

Plus de détails dans le prochain numéro de N'TIC...

 

 


"Des start-ups algériennes participent au programme BizSpark de Microsoft" - par djoudi le 26/09/2014 09:24

Encore étudiant en informatique de gestion, il lance sa "start-up". Une vidéothèque où il fait ses premiers pas dans l'entreprenariat. Diplômé, il est recruté chez Microsoft Algérie en tant que "Developer Experience Lead". Rencontré en marge du Med-IT 2014, Amine Rahmouni, évoque son parcours et le volet aide aux start-ups que le géant du logiciel offre à ceux qui veulent lancer leurs entreprises.

 

C'est la première participation de Microsoft Algérie au Salon international Med-IT. Vous l'avez choisi sous deux thèmes, la mobilité et le cloud.

Amine Rahmouni : Je vais vous parler précisément du volet cloud et du potentiel de développement de la communauté de développeurs et de start-ups en Algérie. Avant, dans la Silicone Valley, les start-ups devaient développer leurs propres applications. On parle généralement des Product Based Startup qui développe un produit en particulier, comme c'est le cas pour Facebook, Twitter et Instagram. C'est la tendance aujourd'hui. Et c'est là où il y a du potentiel pour les start-ups algériennes. Ces start-ups devaient aussi développer leurs infrastructures serveurs. Facebook devait, par exemple, se déplacer de Boston à la Silicone Valley pour développer ses propres serveurs et les codes serveurs qui exigent des ressources humaines très rares sur le marché informatique.

Toutes start-ups opèrent dans le modèle de développement dit "Agile", c'est à dire qu'elles ne savent pas au départ quel sera le produit final, qui est peaufiné au fur et à mesure des itérations. C'est en demandant tout le temps au client ses besoins qu'on adapte continuellement la solution jusqu'à un produit final qui répond plus ou moins à ce que recherche l'utilisateur. Et pour arriver à cela, il faut des outils très sophistiqués pour détecter les comportements des utilisateurs. Sachez, par exemple, que lorsque Facebook, Outlook, ou Twitter changent d'interface ou ajoutent des boutons ce n'est pas par hasard, mais c'est basé sur des outils qui scrutent les habitudes utilisateurs pour améliorer les produits.

 

Qu'est-ce qui a changé depuis ?

Et bien, aujourd'hui, Microsoft offre une panoplie d'outils aux start-ups qui n'ont plus besoin de tout faire en matière de programmation pour concrétiser leurs projets.

 

Quels sont ces outils que propose Microsoft ?

Alors, il y a d'abord le programme Microsoft BizSpark destiné aux start-ups de moins de 3 ans et dont le chiffre d'affaire est inférieur à un million de dollars. Une cinquantaine de start-ups algériennes participent à ce programme qui accorde un accès gratuit à tous les logiciels de Microsoftpendant 5 ans. En plus d'un crédit mensuel de 200 $ pour l'accès à Microsoft Azure, la plateforme cloud de la société qui comprend plusieurs services, comme Microsoft Azure Mobile Services, qui permet aux développeurs de gérer toute la partie authentification, notification, push…, de leurs applications dans un environnement synchronisé. C'est aussi multiplateforme, Windows, Android et iOS.

 

D'autres services ?

Toujours dans Microsoft Azure, il y a le service Big Compute qui permet de grandes capacités de calcul. Ceci est destiné, par exemple, à des start-ups qui veulent développer des solutions de traitement de données d'imagerie médicale. Elles peuvent à la demande louer des temps de calcul dans des serveurs dans le cloud pour des coûts largement inférieurs aux solutions classiques. Il y a aussi des services de stockage.

 

La cinquantaine de start-ups algériennes sont toutes dans les TIC ?

Certaines le sont, mais d'autres recourent aux nouvelles technologies pour les utiliser dans d'autres domaines. Par exemple, une start-up qui développe des outils pédagogiques est dans le domaine de l'éducation, mais elle utilise les TIC. C'est valable pour d'autres secteurs.

 

Existe-t-il une option pour permettre aussi à des étudiants de développer leurs projets via ces solutions ?

Il y a le programme Microsoft Student Partners (MSP) qui, comme son nom l'indique, est destiné aux étudiants que la société recrute pour devenir des ambassadeurs l'univers Microsoft. Elle les aide à développer leurs compétences. Nous avons beaucoup de MSP en Algérie qui ont développé des applications mobiles Windows Phone. Le plus intéressant pour les étudiants-entrepreneurs c'est le concours Imagine Cup qui permet, chaque année, à des équipes algériennes d'aller défendre le drapeau national dans des compétitions technologiques de haut niveau. Je vous rappelle qu'en 2012, l'équipe algérienne a remporté la 3e place à Sidney pour l'application DiaLife destinée aux diabétiques. DiaLife est développée autour de Microsoft Azure cloud.

 

Quel est l'objet de votre travail en tant que "Developer Experience Lead" ?

Je dois aider nos clients (entreprises) à établir leurs stratégies et à définir leurs besoins de développement, ainsi qu'à leur présenter les avantages des solutions Microsoft notamment celles liées aux cloud. Je gère aussi tout ce qui est relation avec les start-ups (programme BizSpark) et les étudiants (programmes MSP et Imagine Cup). Je travaille aussi sur des projets stratégiques pour le développement du cloud dans le pays.

 

Quel est votre parcours avant et avec Microsoft ?

Informaticien de formation, à l'Université d'Algérie (informatique de gestion). J'ai commencé comme développeur interactif. J'ai travaillé sur les RIA (rich Internet application) et RDA (rich desktop application) et des composants ERP. Après j'ai rejoint le monde la publicité, où j'ai travaillé sur ce qu'on appelle les advergame (jeu vidéo publicitaire), les sites web, et les applications mobiles. J'ai rejoint Microsoft au début 2013 en tant que "Marketing Communication Manager", avant devenir "Developer Experience Lead". J'ai aussi une expérience avec les start-ups algériennes, en tant que coach ou membre de jury.

 

Et avec tout ce bagage et cette expérience, vous n'avez pas envie de créer votre propre start-up ?

(Rires) C'est déjà fait. J'ai fait mon premier business à l'âge de 19 ans. C'était une petite vidéothèque. Pour mon PFE (projet de fin d'étude, ndlr), en 2007, j'avais justement réalisé un petit service, genre cloud, pour la gestion de la vidéothèque. Pour l'anecdote, j'ai signé, en tant gérant de la vidéothèque, ma propre demande de stage pour le PFE. Dans mon nouveau rôle, j'éprouve un immense plaisir à aider les start-ups algériennes à voler de leurs propres ailes. Même chez Microsoft, nous sommes Algériens avant tout.

 

 

(c) 2014 Interface Médias. Tous droits réservés. Provided by SyndiGate Media Inc. (Syndigate.info).


L'Algérie aura son propre point d'échange internet - par djoudi le 26/09/2014 09:17

Internet - L’Algérie a décidé de mettre en place un point d’échange Internet au niveau national afin d’avoir une interconnexion directe entre les fournisseurs d’accès au web sans passer par des réseaux étrangers, a annoncé mardi à Alger la ministre des TIC, Zohra Derdouri.

"Le gouvernement algérien a pris la décision d’avoir un point d’échange Internet au niveau national qui va permettre à tous les fournisseurs Internet de se connecter à ce point d’échange sans avoir à passer par l’étranger", a indiqué Mme Derdouri à la presse en marge du 2e Forum arabe de la gouvernance de l’Internet.

Ce point d’échange Internet permettra un gain économique "extraordinaire" et des "avantages" dans le temps de latence (temps de réponse réduite au maximum entre deux internautes connectés) ainsi que dans la bande passante, a-t-elle expliqué.

"Ce point d’échange sera administré par l’ARPT, qui est une institution neutre", a-t-elle ajouté, précisant qu’il a fallu élaborer une réglementation, une charte qui va permettre à tous les fournisseurs d’Internet de respecter certaines règles".

Mme Derdouri a, à cette occasion, indiqué que le 2e Forum arabe sur la gouvernance de l’Internet va aborder la possibilité d’avoir un point d’échange Internet entre tous les pays arabe. Selon des spécialistes, le point d’échange Internet au niveau local se fait sans coût supplémentaire.

Le trafic passant par un point d’échange n’est pas facturé alors que les flux vers le fournisseur de trafic à l’étranger du fournisseur d’accès à l’Internet (FAI) le sont.

L’interconnexion directe, souvent localisée dans la même ville que les deux réseaux, évite que les données n’aient à changer de ville, voire de continent, pour passer d’un réseau à un autre, ceci permet de réduire le temps de latence, ont-ils expliqué. Elle permet aussi le transfert des données de façon illimitée et gratuite, améliorant ainsi considérablement la bande passante entre clients de deux FAI voisins.

http://www.maghrebnaute.com/high-tech/article/lalgerie-aura-son-propre-point-dechange-internet_3718.html


Twitter : # ou @ - par djoudi le 23/03/2014 09:00

تختبر شبكة التدوين المصغر تويتر حاليا، إمكانية حذف رمز @ الذي يسبق أسماء المستخدمين في الرد على التغريدات. وكانت فيفيان شيلر، رئيسة قسم الأخبار لدى تويتر قد اعلنت مؤخرا إن الرموز الخاصة بالوسوم "هاشتاغ" # والرد على التغريدات @ قد تكون غامضة بالنسبة لمستخدمي الشبكة الجدد.ونقل موقع "بزفيد" Buzzfeed عن شيلر قولها إن "تويتر" قد تعيد صياغة الطريقة التي تعمل بها الشبكة، وذلك لمساعدة المستخدمين الجدد على فهم الموقع.يذكر أن موقع التغريد الأول كان قد أطلق صفحة مخصصة لعرض أول تغريدة قام بنشرها أي مستخدم على تويتر، احتفالاً بمرور 8 أعوام على تأسيسه. - See more at: http://www.elkhabar.com/ar/autres/dernieres_nouvelles/393430.html#sthash.BWzUj8lI.dpuf


ONDA et Microsoft Algérie : signature d’un mémorandum contre le piratage - par djoudi le 24/02/2014 22:56

Un protocole d’accord, entrant dans le cadre de la lutte contre le piratage et la contrefaçon informatique vient d’être signé conjointement par l’Office national des droits d’auteurs ( ONDA) et est le leader mondial du logiciel, Microsoft . Le mémorandum a été paraphé par M. Sami Bencheikh EL Hocine directeur général de l'ONDA et M. Mourad Naît Abdesselam, directeur général de de Microsoft Algérie.Cette collaboration entre l’ONDA et Microsoft se manifestera sur principalement trois axes.

L'information et la sensibilisation au piratage, à travers l'organisation d’événements pédagogiques et didactiques portant sur le logiciel proprement dit et la propriété intellectuelle ainsi qu’un cycle de formations et de sessions de sensibilisation des agents et autres assimilés s’investissant dans la lutte contre le piratage de logiciels.

En matière de prévention, Microsoft mettra son expérience et son expertise à la disposition de l'ONDA notamment dans sa mission de contrôle des revendeurs de produits informatiques afin de détecter les produits contrefaits. Quant à la conversion, l'ONDA apportera aide et assistance à Microsoft dans ses opérations de sensibilisation et de contrôle des logiciels Microsoft utilisés au sein des entreprises et des administrations. M. Sami Bencheikh EL Hocine, directeur général de l'ONDA , soulignera à propos de cet accord commun : « L’ONDA a mis en place, depuis quelques années, une stratégie en vue de combattre toutes formes d’atteintes aux droits des créateurs d’œuvres et de leurs auxiliaires.

Ce plan d’action s’articule autour de deux volets, d’abord la sensibilisation des foyers communs de la société civile notamment les jeunes, ensuite et surtout, la répression de toutes les infractions et délits commis en matières d’atteintes aux droits d’auteur.

Pour ce faire, des instruments ont été mis en place pour assurer la coordination et l’action commune de l’ONDA avec les services de sécurité, DGSN, Gendarmerie et Douanes algériennes ». De son côté M. Mourad Naît Abdesselam, directeur général de Microsoft Algérie affirmera : « le taux de piratage de logiciel en Algérie compte parmi les plus élevés dans le monde, et nuit très gravement à notre économie et à l’image de notre pays, tout en servant les intérêts de certains contrefacteurs et tout un système de contrebande parallèle. ».




11 millions d'internautes en Algérie - par djoudi le 16/05/2013 21:06

L'Algérie compte 11 millions d'utilisateurs de l'Internet haut débit et via le mobile, a indiqué jeudi le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Moussa Benhamadi.

"En tout, 11 millions d'Algériens utilisent actuellement Internet, contre 10 millions en 2011", a précisé le ministre dans un entretien à l'APS à la veille de la journée mondiale des telecommunication et de la société de l'information (17 mai).

Pour ce qui est du nombre global d'abonnés à l'Internet, il est de 1,6 million, soit 1,3 million d'abonnés à Algérie Télécom (Adsl) et environ 300.000 autres au réseau Internet via le mobile, a-t-il relevé.

Il a expliqué que les usagers de l'Internet (11 millions) sont représentés par les abonnés à l'Adsl, les ménages et d'autres catégories sociales se connectant par le biais des réseaux d'entreprises ou des institutions (santé, l'enseignement supérieur et l'éducation nationale).

M. Benhamadi a estimé aussi que l'abonnement à l'Internet en Algérie "n'est pas coûteux" et demeure à la portée de tout le monde. "L'Algérie figure parmi les pays où la connexion à l'Internet est la moins chère du fait de la gratuité de l'accès illimité à tous les services, lesquels sont payants dans d'autres pays", a-t-il estimé.

Cependant, cet accès illimité et non facturé au volume entraîne "des goulots d'étranglement" sur le réseau Internet, ce qui explique la lenteur du débit de la connexion, a-t-il dit.

Le ministre a assuré que la qualité de la connexion s'améliorera progressivement à la faveur de la généralisation du raccordement par fibre optique, en remplacement des câbles en cuivre.

Pour ce qui est de la téléphonie mobile de troisième génération (3G), prévue d'être lancée en Algérie, la tarification ne sera pas identique à celle de l'Adsl, laquelle est à un prix fixe en illimité, selon le ministre. "Avec l'avènement de la 3G, des packs seront proposés aux abonnés à différents prix et en fonction du volume de la connexion", a-t-il indiqué, faisant observer que le lancement de la 3G nécessite la mise en place d'un réseau national en fibre optique et équipements hautement développés.

El Watan avec APS

Fouad Guenane: «En Algérie, la sécurité informatique est un luxe » - par djoudi le 15/05/2013 08:10

La sécurité des sites Internet et principalement des données «personnelles» qui y sont contenues est plus que jamais d’actualité compte tenu de la multiplication des attaques contre des entités mais aussi des individus qui, à cause d’une faille, se retrouvent dépossédés de leurs données. Doctorant au laboratoire informatique de l’université Paris 6 et consultant en sécurité informatique, Fouad Guenane y revient dans cet entretien.

 

Que signifie sécuriser un site ou des informations sur Internet ?

Pour le commun des utilisateurs, sécuriser ses donner c’est surtout avoir la sagesse de ne pas donner ses informations personnelles et toutes autres informations qui nous appartiennent à tout le monde. Pour ce qui est des entreprises, elles ne doivent pas se mettre en difficulté parce que leurs informations sont en ligne. Ne pas garder la confidentialité des informations peut, par exemple, nuire à la commercialisation. On peut mettre le maximum d’informations sur Internet mais elles ne doivent être accessibles qu’aux personnes autorisées.

En général, quelles sont les motivations d’une attaque ?

On a plusieurs types de motivations. La première c’est la quête de la gloire, la seconde est quand une entreprise veut l’information d’une autre entreprise, la troisième c’est quand un groupe de hacker est payé pour attaquer un site et la quatrième c’est un Etat qui attaque un autre Etat.

Peut on supposer que les sites qui risquent de subir une attaque sont ceux qui sont développés en matière de données ?

On peut être attaqué à tout moment par n’importe qui. Il ne s’agit pas d’être développé pour risquer de subir une attaque mais plutôt de se préparer pour pouvoir confronter une éventuelle attaque sans subir de graves dommages.

Le contenu algérien qui est bien entendu pauvre, peut il intéresser les hackers ?

Ce n’est pas par rapport au contenu qu’on sécurise. Bien au contraire, l’idée que le contenu reste pauvre est intéressante et peut motiver un hacker dont le but est de maintenir cette situation de pauvreté.

Les sites des institutions et entreprises algériennes sont elles bien protégées ?

On m’a dit que la sécurité est un luxe. Depuis pas longtemps on m’a dit que c’est une option. Les gens ne prennent pas conscience du potentiel insécuritaire qui existe. Il faut prévoir toute une reconstruction si jamais on s’ouvre avec le e-paiement. On va arriver à une économique numérique et il faut suivre. Pour l’instant, les entreprises algériennes sont spectatrices dans le domaine de la sécurité. Dans l’immédiat, il faut que les managers se disent qu’il y a un risque et je dois former et préparer mes employés.

Plus de quatre millions d’algériens sont aujourd’hui sur Facebook. Peut on se protéger sur les réseaux sociaux ?

Ce qu’on croit est faux, Facebook ne protège pas. Dès qu’on va sur Facebook on n’est plus protégé. De prime à bord, ce réseau a toutes les infos et les vend au plus offrants. Mais le citoyen lambda n’a conscience de la faille qu’il peut avoir que s’il subit une attaque.


3ème jour d’ «Algeria 2.0» L'open data DZ - par djoudi le 18/04/2013 13:28

L’ «opendata », ou ce qu’on appelle l’ouverture de données commence à se faire une place en Algérie, dans une société où la consommation dépasse l’offre, malgré les difficultés. « L’ouverture des données est un travail de long terme » c’est ce qu’a déclaré Roukhi Amine, Consultant en stratégie numérique dans une présentation donnée mercredi au cyberparc Sidi Abdellah, dans le cadre de l’événement Algeria2.0 dont l’ouverture remonte au 15 avril (jusqu’au 20). L’open data vise à rendre les données « accessible à tout le monde, et exploitable est réutilisable». Les acteurs privés, qu’ils soient des associations, des ONG ou bien de simples citoyens, sont aussi concernés par l’utilisation des données a poursuivi Amine Roukhi.

Comme toute information crédible, la donnée ouverte doit respecter trois critères : en premier le critère technique, « qu’elle soit brute, exploitable et de manière simple dans un format ouvert. On peut l’exploiter sans avoir besoin de logiciel spécifique ». En second la condition juridique, « la licence de la donnée doit être la plus ouverte possible. Enfin, le critère économique « il ne faut pas y avoir de redevance ou faible redevance, car ça peut être un frein à la donnée », a expliqué le consultant en stratégie numérique.

Or, il existe bel et bien des données qui ne sont pas concernés par l’open data, telles les data relatives à « la défense nationale ou les données relatives à la vie privée des gens, par exemple les casiers judiciaires » a indiqué Amine Roukhi.

Pour conclure sa présentation, Amine Roukhi a incité à travailler dans la sensibilisation, c’est-à-dire sensibiliser les gens car « ils sont capable de produire de la donnée, c’est une chose qui aide à l’amélioration de leur vie quotidienne ».

La présentation qui a suivie celle de l’opendata, était à caractère très technique, à savoir « les normes en matières de développement WEB et les spécificités de l'OpenData », donnée par Samy Bouchaib, Responsable du campus numérique francophone spécialisé en Energies. Il était question d’exposer les différentes normes qu’un développeur doit respecter pour rendre son contenu visible. « Si on ne respecte pas les normes la visibilité sera à zéro », a affirmé Samy Bouhaib. Il a parallèlement abordé le sujet de l’opendata, en affirmé qu’une migration vers l’opendata serait possible « le passage de données classique vers l’opendata prend un peu de temps, mais à condition de respecter les normes ».

Pour ce qui est de la « cartographie collaborative» de son entreprise, Gael Musquet, président « OpenStreetMap-France » a indiqué dans sa longue présentation que, désormais, tout le monde a les moyens de produire des données en utilisant des Smartphones ». Il a abordé, au cours de sa conférence les différentes étapes pour contribuer à la création des cartographies des itinéraires. Il s’est d’ailleurs basé sur des exemples concrets. "En 10 jours, on peut cartographier les lignes de la RSTA (actuelle ETUSA, ndlr)".



Par : Imène Amokrane, Liberté
TIC: L'Algérie recule à la 131ème place dans le classement mondial - par djoudi le 11/04/2013 15:56

L'Algérie a reculé à la 131ème place dans le classement mondial 2013 des technologies de l'information et de la communication (TIC), après avoir occupé le 118ème rang en 2012, a indiqué le nouveau rapport du World Economic Forum publié mercredi.

Sous le thème "croissance et emploi dans un monde hyper-connecté", ce rapport de plus de 400 pages a élaboré son classement en fonction de l'indice "Networked Readiness Index" (NRI) qui évalue la disponibilité de 144 pays à exploiter les TIC en termes notamment de croissance, de compétitivité ainsi que de la prospérité de leurs citoyens.

Pour le mesurer, l'indice NRI calcule l'aptitude d'un pays à exploiter pleinement les TIC en termes respectivement d'infrastructures des TIC, du coût d'accès et de disponibilité des compétences requises pour un usage optimal, de l'utilisation des TIC par les gouvernements et le milieu des affaires, du contexte économique et du climat pour l'innovation, du cadre politique et réglementaire et de l'impact économique et social des TIC.

Pour chacun de ces paramètres, le rapport a également élaboré un classement pour l'ensemble des pays. Selon les auteurs de cette étude, le rapport démontre qu'un pays "qui tarde à mettre en place une vaste stratégie nationale pour le service à grand débit risque d'accuser un déficit de compétitivité mondiale et ne pourra pas récolter les avantages sociaux des TIC".

De surcroît, ils relèvent que "les avantages des TIC sont, aujourd'hui, largement reconnus et représentent une méthode permettant aux entreprises et au secteur économique d'optimaliser la productivité, de libérer des ressources et d'encourager l'innovation et la création d'emploi".

Dans son commentaire pour chacun des pays évalués, le rapport souligne que pour ce qui concerne l'Algérie, "sa chute de 13 places, en une année, pour occuper le 131ème rang, montre qu'elle continue à afficher un faible effet de levier des TIC, avec l'un des impacts les plus faibles mondialement sur le plan économique (143ème place mondiale pour ce critère) et social (141ème).

Il souligne également qu"'une mauvaise infrastructure des TIC (119ème) combinée avec une faible base de compétences (101ème) se traduisent par des niveaux très faibles d'utilisation des TIC (140ème)".

A ce propos, le rapport précise que l'Algérie se classe respectivement à la 100ème place sur la base du critère de l'usage individuel des TIC, à la 144ème place dans leur usage dans le domaine des affaires, et à la 139ème place dans leur utilisation dans la sphère institutionnelle et gouvernementale.

En outre, il considère que "les graves déficiences dans le cadre réglementaire (141ème) et les insuffisances dans l'environnement des affaires et de l'innovation (143ème) entravent les capacités positives qui découlent des TIC". Par ailleurs, il est constaté qu'à l'échelle arabe, l'Algérie se classe à l'avant-dernière place suivie de la Libye.

Les pays arabes les mieux classés et qui se trouvent au Top 30 à l'échelle mondiale sont le Qatar (23ème), les Emirats arabes unis (25ème) et le Bahreïn (29ème).

Mondialement, les 10 premiers pays sont la Finlande, Singapour, Suède, Pays-Bas, Norvège, Suisse, Royaume-Uni, Danemark, Etats-Unis et Taiwan.

 

A l'échelle africaine et sur les 38 pays qui en sont évalués dont l'île Maurice, l'Afrique du sud et les Seychelles sont les trois meilleurs classés, l'Algérie occupe le 27ème rang en se trouvant parmi les 11 derniers pays au niveau africain, et les 14 derniers pays au plan mondial aux côtés notamment de la Mauritanie, du Tchad et du Lesotho.


Le cyberparc de Sidi-Abdallah abrite le Troisième Symposium international sur la cybercriminalité - par Djoudi le 26/09/2014 09:27

L’introduction des technologies de l’information et de la communication dans le quotidien des Algériens se fait lentement. Un grand pas a néanmoins été franchi, cette année, avec le lancement du réseau 3G. Pour autant, cette introduction se fait-elle sûrement ? Les opérateurs se chargent des avancées techniques, tandis que les utilisateurs profitent de l’offre technologique. L’État se positionne en gendarme sur le marché, mais il sous-estime son rôle de protecteur stricto sensu. La cybersécurité est pourtant primordiale si l’on veut intégrer davantage les Tic dans la vie quotidienne. 
À l’occasion du Symposium international sur la cybercriminalité organisé, hier, au Cyberparc de Sidi-Abdallah, les participants ont livré leurs expertises dans le domaine de “la cybersécurité dans l’entreprise”, le thème retenu pour cette troisième édition. Alors que l’économie du numérique aspire à se développer, notamment avec l’ouverture vers le paiement en ligne, les experts mettent en garde contre les dangers potentiels. “Sans des systèmes performants de protection des données, nous serons davantage exposés aux cyberattaques”, affirme Me Hind Benmiloud.  
 

Si ce sont les gros détournements de fonds, les piratages d’institutions, telles que la Maison-Blanche ou le FBI qui font la une des journaux à travers le monde, il ne s’agit là que de l’arbre qui cache la forêt. En réalité, “les principales cibles des cyberattaques sont les PME et la plupart de ces attaques impliquent les employés de façon volontaire ou involontaire”, explique Me Benmiloud. Si les grandes entreprises se prémunissent plutôt bien contre les cyberattaques, les PME, souvent par manque de moyens, sont des cibles faciles : leurs employés utilisent leurs terminaux personnels et leurs mots de passe ne sont pas régulièrement modifiés, et cela constitue autant de failles possibles pour les cyberattaques, explique-t-elle en substance. 
Cette juriste plaide pour une réglementation plus détaillée en matière de cybercriminalité et pour une prise de conscience des entrepreneurs quant à la sécurisation de leurs données informatiques. Elle les appelle, également, à dénoncer ces attaques et les encourage à intenter une action en justice car, rappelle-t-elle, “les textes existent”

.
Me Benmiloud regrette l’absence de statistiques nationales en la matière, mais cite, néanmoins, quelques chiffres de la cybercriminalité dans le monde. “80% des pc sont infectés, et dans 66% des cas, il s’agit de virus alors qu’on estime à 15 millions le nombre de téléphones mobiles également infectés.” Me Benmiloud estime que “la 3G est un accélérateur du phénomène de la cybercriminalité”. 
Elle cite l’AAFSI qui estime le nombre de smartphones en Algérie à 9 millions. Raisons pour lesquelles elle incite les chefs d’entreprise à mettre en place des politiques internes de cybersécurité. “Peu importe la taille de l’entreprise, elle doit se doter d’un système de sécurité pour protéger son patrimoine informationnel”, indique-t-elle. 
 
De plus, elle préconise l’utilisation d’une charte informatique à valeur légale, “un modus operandi sur la façon d’utiliser Internet sur son lieu de travail, qui est une protection pour l’employé comme pour l’employeur”.        

 


Dirassatic, la plateforme algérienne qui vous "rapprochera de l'école" - par Djoudi le 26/09/2014 09:22

"La plateforme Dirassatic est un outil pédagogique d'éducation en ligne qui permet de suivre le cursus éducatif des élèves et étudiants à partir d'un ordinateur ou téléphone", résume Hichem Mebarki, fondateur de la start-up algérienne Dynamic Web Solutions qui a créé Dirassatic.

Après des études dans le domaine du web et mobile en France et au Portugal, Hichem décide de retourner en Algérie et lancer son entreprise: "J'ai eu l'idée de lancer un concept pédagogique, alors je me suis dis pourquoi pas le faire en Algérie", explique le jeune entrepreneur oranais au Huffington Post Algérie.

"Je suis revenu dans mon pays afin d'apporter ma valeur ajoutée, l'idée étant de généraliser le concept en Algérie. En attendant on a commencé par les écoles privées", poursuit Hichem Mebarki qui a réalisé son projet il y a trois ans, à l'âge de 21 ans seulement.

À partir de là, Dynamic Web Solutions a décidé de lancer Dirassatic.

HuffPost Algérie: Comment présentez la plateforme Dirassatic pour ceux qui ne la connaissent pas encore? Quand a-t-elle été lancée?

Hichem Mebarki: Dirassatic est une plateforme algérienne de gestion d’écoles en ligne lancée en avril 2014 en version bêta et qui existe officiellement depuis le début du mois de septembre en cours. Elle permet aux établissements scolaires (primaire, collège, lycée, université, centre de formation professionnelle...) de donner un accès aux parents et aux étudiants pour consulter, télécharger et imprimer les relevés de notes, cours et sujets, l'emploi du temps quotidien et ceux des examens (devoirs et compositions), le menu de la cantine, les absences et retards, etc. Elle permet aussi de demander des papiers administratifs tel que le certificat de scolarité. En plus elle est dotée d'un service de messagerie.

Avec un suivi pluriannuel, l'élève peut consulter les archives des dernières années de scolarité dans l’établissement. Ainsi pour les établissements du primaire, moyen et secondaire les parents sont notifiés par SMS en temps réel des absences, retards et des convocations.

Les enseignants ont la possibilité d'y ajouter leurs cours et leurs sujets, de remplir le cahier de texte électronique et de contacter les parents et les étudiants.

Dirassatic offre aussi un accès à l'infirmerie qui informe les parents de l'état de santé de leur enfant en temps réel.

Tous ces services sont bilingues (arabe et français) et seront prochainement disponibles en tamazight.

Est-ce que vous avez eu un soutien de l’État pour la création de votre entreprise et le lancement de votre projet?

On n'a reçu aucune aide de l’État, le projet à été entièrement autofinancé. La création de l’entreprise est sans doute l'étape la plus difficile surtout à 21 ans, mais avec la détermination et l’ambition tout à été possible. J’ai commencé tout seul dans l’entreprise et voilà que trois ans après on est une équipe de six personnes permanentes et plusieurs free-lancers.

La plateforme est-elle disponible sur tous les stores (Apple Store, Google Play et BlackBerry World)?

Une application mobile est prévue sous Android, iOS, Windows pour ce mois de septembre et sera sur les terminaux Androïd début 2015 ainsi que sur les autres platefomes.

L’application mobile fera partie de la plateforme web elle sera disponible pour les établissements qui ont souscrit à la formule web et mobile.

Dirassatic est destinée pour les élèves/étudiants, parents et enseignants et veut toucher tous les secteurs éducatifs (enseignement primaire, enseignement supérieur et formation professionnelle). Cela nécessite des partenariats avec les trois ministères de tutelle. Où est-ce que vous en êtes avec ces partenariats?

Pour le secteur public une offre a été transmise à Mme la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, mais on n'a toujours pas eu de retour. Concernant les autres ministères, une demande sera envoyée très bientôt. Notre souhait est de généralisé l’utilisation des TIC (Technologie de l'Information et de la Communication) dans le secteur de l’éducation comme le font d'autres pays comme le Maroc, la Tunisie, la France, le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni… C'est une méthode pédagogique qui a fait ses preuves.

En ce moment, nous collaborons avec une dizaine d'écoles privées.

L’Algérie est un pays très en retard en matière de connectivité, comment espérez-vous initier les concernés (parents, élèves et enseignants, à utiliser la plateforme alors que la "technologie" ne fait pas encore partie intégrante de la vie quotidienne de nombreux Algériens?

Avec l’arrivée de la 3G et la banalisation des smartphones accompagnées par des offres alléchantes des opérateurs mobiles, ça sera plus facile à utiliser. En partant de ce présupposé nous avons conçu une interface intuitive et ergonomique qui nécessite aucune connaissance. Même un petit enfant du primaire peut la manipuler. Il suffit de cliquer sur l’information voulue pour avoir les détails. On va continuer à la simplifier et la rendre plus complète au fur et à mesure.

Notre objectif est d’inculquer cette culture, celle d’utiliser les TIC au profit de l’éducation. L’application web et mobile est disponible pour tout le territoire algérien et à moyen terme, on a pour objectif de la commercialiser en offshore.


L'Algérie dispose de tous les moyens pour faire sa révolution numérique - par Djoudi le 26/09/2014 09:12

06-09-2014
YOUNÈS GRAR, EXPERT ET CONSULTANT EN TIC :
«L'Algérie dispose de tous les moyens pour faire sa révolution numérique»

L'Algérie dispose de tous les moyens humains et matériels pour «faire sa révolution numérique» et se «classer parmi les grandes puissances mondiales», en matière de technologie de l'information et de la communication (TIC), a indiqué, hier à Alger, Younès Grar, expert et consultant en TIC.

«L'Algérie regorge de compétences dans le domaine des technologies de l'information ainsi que d'importants moyens technologiques, pour se hisser parmi les grandes puissances mondiales en TIC et faire ainsi sa propre révolution numérique», a précisé M. Grar, lors d'une conférence-débat, sur le thème de «l’utilisation de la connexion Internet en Algérie», organisée au forum du quotidien DK-News.

L'Algérie était à l'avant-garde des pays utilisateurs des nouvelles technologies dans les années 1970, a ajouté M. Grar, rappelant que l'Institut national d'informatique (INI) avait formé de nombreux responsables africains et arabes, dans le secteur de l'informatique et de l'électronique.

Pour l'intervenant, le domaine de l'Internet s'est imposé de lui-même dans le monde et l'Algérie a suivi les étapes de développement des moyens technologiques et informatiques en se dotant des nouvelles techniques et formules. M. Grar a aussi fait remarquer l'engouement que manifestent les Algériens pour les nouvelles offres technologiques, précisant que «plus de deux millions d'Algériens» se sont abonnés à la 3G depuis son lancement.

Il a rappelé dans ce sens que l'utilisation de l'Internet réduit les distances de communication et facilite la tache aux citoyens dans de nombreux domaines, comme l'enseignement, la formation, les démarches administratives, le commerce et la santé.
Selon le même conférencier, l'avènement du e-commerce, e-banquing, e-paiement et e-santé, permettra aux Algériens de réduire les temps d'attentes dans les administrations et d'éviter les «contraintes bureaucratiques».

Au sujet du e-learning, Khaled Kaïd, expert et consultant en e-enseignement a expliqué l'intérêt de l'enseignement et de la formation à distance et via internet. Pour le consultant, le service de formation par Internet permet de réduire les difficultés relatives aux déplacements, aux coûts, aux temps et durées et aux démarches administratives. Il a souligné, à cet effet, que les apprenants peuvent s'inscrire sans avoir à fournir un nombre important de documents administratifs et bénéficier des enseignements souhaités aux moments voulus, sans avoir à s'absenter de leurs emplois, durant la période de formation.

Le e-learning met aussi à la disposition des étudiants des plates-formes en ligne avec des tuteurs et encadreurs avec lesquels ils peuvent communiquer en direct, tout en s'évaluant à l'aide d'exercices et questionnaires.

Pour les deux intervenants, la numérisation et informatisation des administrations nationales nécessitent «des systèmes Internet à haut débit, sans coupures intempestives», d'où la nécessité d'opter pour la fibre optique, plus fiable et efficace.
Ils ont aussi appelé à «la mise en place d'une haute institution chargée des TIC et rattachée à la Présidence ou au Premier ministère», pour la gestion des Télécommunications.                    

R. N.
http://www.letempsdz.com/content/view/130508/1/

 


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