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Internet : l’accès à très haut débit, un "défi national" à relever - par elabweb le 06/03/2012 12:04

ALGER - L’accès au haut et très haut débit d’internet constitue un "défi national" à affirmé lundi à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.
 

"Plus qu’un pari, l’accès au haut et très haut débit constitue désormais un défi national à relever", a souligné M. Benhamadi lors de la cérémonie d’installation de la commission nationale de large bande haut et très haut débit.

Evoquant la "mutation" que connaît l’Algérie à travers les multiples chantiers et réalisations en matière de développement socio-économique, il a souligné que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont "incontournables", et les services d’accès haut débit et très haut débit (appelés aussi large bande), sont un "préalable" à leur généralisation dans le pays.

Le ministre a, en outre, relevé qu’à terme, les "localités qui n’auront pas accès au bon débit à un coût abordable, connaîtront des difficultés de développement", faisant savoir qu’"une entreprise ne s’y installera que si elle peut accéder au réseau à des débits convenables pour son activité".

"Qu’elles soient dans les zones urbaines, rurales ou dans le sud, les localités doivent être correctement desservies en matière d’infrastructures transportant les données numériques à travers les réseaux à base de technologies de nouvelle génération filaire ou son fil", a-t-il souligné.

M. Benhamadi a insisté, dans le même cadre, sur la nécessité de tenir compte "particulièrement" des espaces ruraux où le coût de raccordement d’un abonné, notamment filaire, est bien plus élevé qu’en zone urbaine, "ce qui n’incitera donc pas les opérateurs privés ou publics à investir".

Il est devenu également nécessaire de "donner une impulsion" au déploiement des différents réseaux et "structurer" l’intervention des divers acteurs, a-t-il ajouté.

A cet égard, un réseau dorsal (backbone) à forte capacité de transport et suffisamment sécurisé par fibre optique constitue une "infrastructure fondamentale" dont le pays a besoin pour soutenir la croissance du large bande, a-t-il expliqué.

Les TIC représentent une "industrie de réseaux irriguant l’ensemble d’une économie et de son territoire" au même titre que les réseaux des transports de l’énergie, nécessaires pour le développement socio-économique, a-t-il encore relevé.

Le développement des infrastructures de télécommunications qui supportent ces réseaux requiert, de ce fait, le "concours de tout un ensemble d’intervenants au niveau central et au niveau local", où il est nécessaire de coordonner les apports de tout un chacun (pouvoirs publics, opérateurs, et autres acteurs du secteurs), afin de mieux planifier les programmes à mener et optimiser les investissements, a dit M. Benhamadi.

Concernant la commission nationale de large bande haut et très haut débit, il a précisé que le rôle de celle-ci consiste à "promouvoir" les accès haut et très haut débit aux réseaux de télécommunications à travers l’ensemble du territoire national afin de les "mettre à la portée de tous les citoyens dans le cadre d’une vision politique d’accélération de la réalisation des objectifs de développement national notamment à l’horizon 2014".

Il s’agit également de développer le large bande et répondre ainsi aux grandes priorités d’une société du savoir, "en accord avec les nouvelles réalités et les nouvelles opportunités du numérique dans une société et une économie connectées", a-t-il dit.

L’objectif de la commission porte, aussi, sur la généralisation de l’utilisation de l’internet et des autres TIC "dans l’intérêt de tous les citoyens et promouvoir le large bande comme moteur de la croissance économique", à la base d’investissements dans le secteur du numérique et créer ainsi une dynamique de développement du large bande, selon le ministre.

La commission aura également à "dresser l’état des lieux des infrastructures nationales du large bande et des taux de pénétration des accès aux réseaux de télécommunications et des usagers des TIC dans les différents secteurs socio-économiques du pays et par le grand public".

La mission de cette structure porte, en outre, sur les mesures réglementaires à entreprendre, par ordre de priorité, pour stimuler et appuyer fortement la généralisation de l’usage des TIC dans le pays", a ajouté le ministre.

La commission mènera également des "actions de sensibilisation relatives aux avantages socio-économiques du large bande", en donnant une importance particulière au "développement local des contenus, des applications et à la création d’une demande pour le large bande".


Les utilisateurs de Google+ ne passent que 3 min et 20 s sur le réseau par mois - par Belkherfi le 02/03/2012 04:02

Le cabinet d'études ComScore s'est intéressé à Google+ dans l'une de ses récentes études. Et la conclusion fait mal à Google surtout si on la compare au réseau social numéro un, Facebook...


3 minutes et 20 secondes ! C'est le temps que passeraient les utilisateurs de Google+ sur le site non pas par jour ni par semaine mais par mois! Un temps en baisse puisqu'il était estimé à 5 minutes et 60 secondes en novembre et à 4 minutes 48 secondes en décembre d'après le site d'information économique Bloomberg.

A savoir que les facebookeurs eux passent en moyenne 6 heures et 45 minutes sur Facebook par mois pour plus de 845 millions d'utilisateurs. Google+ lui ne recense que 90 millions de membres.

Google a tenu à s'exprimer suite à la parution de cette étude en prétendant que ces données étaient sous-évaluées mais le géant de Mountain View ne nous a fourni aucun chiffre pour nous convaincre.

Alors, qu'en pensez-vous ? Google+ vivrait ses dernières heures selon vous ?


L’IPv6 nouvelle cible des hackers - par Belkherfi le 20/02/2012 16:08

Si le web mondial s’accorde à dire que le passage à l’IPv6 ne sera que bénéfique pour le web, surtout au niveau de la sécurité, c’était sans compter sur les hackers qui commencent à s’intéresser à cette nouvelle technologie.

C’est Arbor Networks qui a signalé une recrudescence des attaques par déni de service (DDoS) sur les serveurs utilisant l’IPv6.

Le système actuel (IPv4) étant pratiquement épuisés, les réseaux les plus récents sont basés exclusivement sur l’IPv6, ce qui explique le but de ce genre d’attaques. Le trafic en IPv6 est destiné à exploser durant les prochaines années, rien qu’en 2012, il devrait doubler.

Un des problèmes que posera ce changement de système est l’installation de passerelles entre v4 et v6 pour conserver les informations, ce qui rend les réseaux plus vulnérables.

Selon Neal Quinn, vice-président des opérations de réduction des attaques DDoS à Prolexic, cette augmentation massive des attaques DDoS sur les réseaux sous IPv6 indique clairement que les hackers commencent à tester ce nouveau système, afin d’être mieux préparés quand tout internet sera sous IPv6.
Navigation accélérée et sécurité renforcée - par Belkherfi le 10/02/2012 00:19

La dernière version stable de Google Chrome, estampillée N°17, est disponible dans toutes les bonnes crémeries depuis quelques heures, et elle apporte deux nouveautés principales.



D’une part, Chrome 17 permet de surfer encore un peu plus vite : quand vous saisissez un nom de site ou une URL dans l’omnibox (le champ en haut de la page), l’auto-complétion vous facilite la tâche, mais surtout, et c’est là toute la nouveauté, Chrome va chercher dans ses algorithmes les sites que vous êtes le plus susceptible de visiter (ou ceux que vous avez visité le plus souvent), et anticipe l’affichage de la page pendant que vous en saisissez l’adresse. Résultat : dès que vous cliquez sur Enter, la page est déjà là sous vos yeux, ce qui vous fait gagner quelques précieuses secondes. Ca n’a l’air de rien comme ça, mais quand vous ouvrez plusieurs dizaines, voire centaines de pages chaque jour, ça peut faire gagner beaucoup de temps pour aller à la piscine.

A noter : si vous n’aimez pas ou ne supportez pas cette fonctionnalité, vous pouvez la désactiver. Pour cela :

tapez l’expression suivante dans la barre d’adresse : chrome://flags/ puis validez (Enter ou Entrée sur votre clavier)
dans la liste des fonctionnalités, cherchez « Précharger à partir du champ polyvalent ». Normalement la fonction est réglée sur « Automatique ». Sélectionnez « Désactiver » puis en bas de la page, cliquez sur « Relancer maintenant ». Voilà.
La deuxième nouveauté concerne la sécurité. Google Chrome 17 teste maintenant les fichiers exécutables de type « .exe » ou « .msi » en les confrontant à une liste blanche de fichiers considérés sans risque. Si ces fichiers ne figurent pas dans la liste, une recherche est faite automatiquement sur Google pour obtenir plus d’information, afin de savoir si le site que vous visitez contient des fichiers infectés ou malicieux. Tout cela en quelques nano-secondes bien sûr et sans que vous vous en aperceviez le moins du monde.

Google Chrome 17 est disponible gratuitement ici, ou en mise à jour directement dans le navigateur (clic sur la clé à molette en haut à droite, puis sur « A propos de Google Chrome ».
Les Algériens toujours déconnectés - par elabweb le 15/01/2012 15:57

l'accès au Net est devenu une nécessité, et le taux de pénétration de l'Internet reste des plus déplorables.

Un luxe, l'accès à Internet en Algérie? L'annonce faite avant-hier par un responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication ressemble à une déclaration festive. L'Algérie compte 1,6 million d'abonnés individuels à l'Internet! le nombre qui était de 830.000 abonnés en février 2011 a doublé en 12 mois.


Pour M.Zoheir Meziane, la politique du chiffre qui double est de rigueur quand on veut maintenir la démagogie et on sert le discours populiste «haut débit».
«Le nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'Adsl a atteint 1,6 million, alors que celui des utilisateurs d'Internet est fixé à 10 millions, soit 4 utilisateurs pour 100 habitants», a précisé ce conseiller auprès du ministère et directeur de la communication.
Détrompez-vous: pour la majorité des Algériens, l'accès au Net est devenu une nécessité, et le taux de pénétration de l'Internet reste des plus déplorables.
Le gouvernement, pour tourner le dos à une réalité moins «clinquante», vante son action qui n'est que virtuelle en réalité.
 

Place aux actions...virtuelles. «...l'ensemble des universités, instituts d'enseignement supérieur et centres de recherche sont connectés au haut débit. Quelque 9000 établissements scolaires (écoles, collèges et lycées) et plus d'un millier de centres de formation professionnelle sont également raccordés à l'Internet», a souligné ce responsable. Plus édifiant, selon ce responsable, plus de 30 réseaux Intranet sectoriels d'envergure nationale ont été installés, notamment dans les secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur et des banques. Concernant les PME, il a noté que 20% des 607.297 entreprises sont raccordés à l'Adsl dont 700 connectées par liaisons spécialisées. 1500 le nombre d'espaces communautaires et 5000 celui des cybercafés. S'agissant du projet de généralisation de la fibre optique dans le pays, le responsable du ministère a précisé qu'Algérie Télécom (AT) a déjà déployé quelque 50.000 km à travers le territoire national.
 

La bande passante à l'internationale, connaît quant à elle une augmentation «régulière». En août 2011, elle avait atteint 65 gigas, alors qu'en 2010, elle était de 35 gigas et en 2009 de 27 gigas. L'élévation de la bande passante à l'international permet d'améliorer sensiblement la qualité des services Internet. Comme quoi, le gouvernement est conscient du poids des nouvelles technologies il a donc décidé de passer à l'offensive cette année.
Chiffres à l'appui, le marché des télécommunications en Algérie enregistre actuellement un chiffre d'affaires global de 5,5 milliards de dollars, en augmentation par rapport à 2010 où il était de 4,7 milliards de dollars, a indiqué un responsable du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication.
 

Un chiffre qui englobe l'ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe, ainsi que les fournisseurs d'accès à l'Internet (FAI), a précisé M.Zoheir Meziane.
Selon lui, le marché des technologies de l'information et de la communication (TIC) représente «4% du PIB et l'objectif national est de contribuer à l'augmentation de la part des télécommunications pour atteindre 8% du PIB»
 

Jusque-là, il s'agit d'actions menées par le gouvernement. Place à l'ambitieux programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d'abonnés estimé à «3 milliards de dollars pour la période allant de 2010 à 2014». Concernant les ressources humaines, «le secteur, fort de 140.000 personnes, ambitionne de créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l'horizon 2014». Les capacités nationales de formation varient entre 9000 et 10.000 diplômés/an. A partir de 2014, les besoins sont estimés à 20.000 diplômés/an», indique-t-on...
Le gouvernement ne doit plus avoir peur d'Internet. Le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication doit rattraper le temps perdu et surtout projeter l'Algérien vers l'avenir,... celui qui fait avancer et rêver.Ce n'est pas une histoire de «clique», certes, mais non plus une histoire de chiffres et de discours.


Au moment où la planète entière amorce une véritable révolution pour la culture numérique où l'humain tourne vers l'Internet, ce puissant générateur de lien social, pour se placer sur les réseaux sociaux ou les forums afin de s'informer, de diffuser et de partager ses propres créations, de lire la presse, de chercher un travail ou un appartement, l'Algérien demeure pour l'heure presque totalement exclu.L'Internet n'est pas aussi virtuel pour que l'Algérie s'adonne à un traitement virtuel!


le marché des TIC enregistre un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dollars en 2011 - par elabweb le 15/01/2012 14:42

ALGER, 14 janvier (Xinhua) — Le marché des technologies de l’ information et de la communication (TIC) du pays a enregistré un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dollars en 2011, contre 4,7 milliards de dollars recensés l’année précédente, a affirmé le ministère algérien de la Poste et des Technologies de l’ information et de la communication.

Ce chiffre concerne l’ensemble des opérateurs intervenant dans le secteur des télécommunications dans le pays, à savoir la téléphonie mobile et fixe,ainsi que les fournisseurs d’accès à l’ Internet, a fait savoir le conseiller auprès du ministère et directeur de la communication, Zoheir Meziane, cité par l’APS.

Le marché des TIC représente 4% du PIB alors que le but ultime est de l’augmenter jusqu’à 8%, a indiqué ce responsable.

Le gouvernement a investi trois milliards de dollars dans le programme de mise à niveau des infrastructures de télécommunication et de raccordement d’abonnés à l’Internet pour la période 2010 à 2014, a-t-il poursuivi.

Quant aux ressources humaines, M. Meziane a déclaré que le secteur, qui accueille actuellement plus de 140.000 employés, devrait créer 100.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects à l’horizon de 2014.

Il a en outre expliqué que les capacités nationales de formation variaient de 9.000 à 10.000 diplômés par an, notant qu’à partir de 2014, le besoin du secteur serait estimé à 20.000 diplômés par an.


Les entreprises du secteur des TIC ne représentent que 3% - par elabweb le 15/01/2012 14:40

Dans un monde où l’évolution économique internationale est de plus en plus compétitive, complexe et erratique, les TIC peuvent être considérées comme la base du processus de globalisation.

Organisé par le cabinet de consulting en stratégie Emergy et le quotidien Liberté, la cinquième édition du Forum d’Alger a été consacrée à la problématique des technologies de l’information. Intitulée “Les TIC, une arme décisive pour la compétitivité de l’économie algérienne dans un monde turbulent, de plus en plus incertain. Quels développements dans les infrastructures numériques ? Quels acteurs nationaux pour demain ?”, cette édition du Forum d’Alger a réuni un panel d’experts qui ont eu à s’exprimer sur cette problématique.
 

Dans l’allocution d’ouverture lue par Malik Tebibel, chargé d’études et de synthèses au ministère, le ministre des Postes et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué que “l’Algérie n’a pas de temps à perdre en matière de TIC”. Énumérant les réalisations de son secteur, le ministre a, néanmoins, affirmé qu’“il est clair que les TIC et Internet véhiculent des risques que l’État doit prendre en compte”.

Cette prise en compte, selon lui, se matérialise par l’encadrement de la chose et la répression de la cybercriminalité. Qualifiant cette initiative prise par le cabinet Emergy et le quotidien Liberté d’excellente, le ministre a précisé que tous les citoyens auront accès aux TIC. “Ceci n’est pas un rêve, c’est une réalité”, a-t-il conclu.

Plantant le décor, le Dr Mourad Preure a indiqué que le savoir est aujourd’hui la forme dominante de la création de richesses. Selon lui, dans un monde où l’évolution économique internationale est de plus en plus compétitive, complexe et erratique, les TIC peuvent être considérées comme la base du processus de globalisation, ajoutant que la production nationale n’a de sens que si elle s’inscrit dans le processus global.

Partant de ce constat, il devient légitime de poser la question de savoir où en sommes-nous en Algérie ? Les différents intervenants au Forum d’Alger n’ont pas explicitement répondu à cette question. Les quelques chiffres donnés par Hatem Hocini, chargé d’études et de synthèses au ministère, relèvent cependant le retard enregistré. En termes d’abonnés, l’Algérie compte


1 000 000 d’abonnés ADSL. La contribution des TIC au PIB s’élève en 2009 à 4% alors qu’au Maroc, elle était de 12,5% et en Tunisie de 8%. On relèvera, également, que seuls 33% des entreprises sont connectées et la disponibilité des sites Web de ces entreprises ne dépasse pas les 13%.
Plus globalement, les entreprises du secteur des TIC ne représentent que 3% de l’ensemble des entreprises. Selon M. Hocini, les pouvoirs publics tablent sur un programme de généralisation de l’usage des TIC dans la société. On reparle ainsi de l’opération Ousratic avec comme objectif de 6 millions de clients. Il est, également, question de l’accélération de l’usage des TIC dans les entreprises.

Pour M. Chafik Chikh, chef de business Unit à Algérie Télécom, il y a obligation de mise à niveau des entreprises avec de nouveaux outils de gestion plus développés. Ce sont plus de 450 000 PME/PMI et 1 000 000 de commerçants qui sont concernés par cette mise à niveau.
Intervenant lors de ce Forum d’Alger, M. Boussad Aouana, d’Algérie Poste, a expliqué que les indicateurs permettent d’évaluer l’économie numérique. Cela va du pourcentage de clients abonnés au téléphone (fixe et mobile), à Internet, d’entreprises connectées, le nombre d’entreprises dans le e-commerce et d’internautes acheteurs.
Malheureusement, aucun chiffre n’a été donné pour réellement évaluer notre économie numérique.


L'Algérie passe à la vitesse supérieure - par elabweb le 10/01/2012 22:50

L'internaute algérien est hissé par différentes études au rang de consommateur invétéré, notamment de réseaux sociaux.

Ils étaient 50.000 internautes en 2000 et sont passés à près de 2 millions durant l´année 2007. En mai dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information avait indiqué que le nombre d'internautes au niveau national représentait «25% de la population, soit 8 millions d'utilisateurs Internet en Algérie». C'est là un fait, les Algériens sont des consommateurs invétérés du Web, de vrais accros de la Toile. Aspirant à bénéficier des meilleurs standards en la matière, ils ne peuvent se satisfaire, désormais, de médiocrité.
 

Cette exigence est ressentie aussi bien par les consommateurs que par les pouvoirs publics qui passent, à l'aune de cette nouvelle année, à la vitesse supérieure et accélèrent la cadence de mise en place du très haut débit. Ce dernier est également désigné par le vocable «Adsl seconde génération» que l´on veut destinée à tous.


A cet effet, le Conseil des ministres a décidé, le 18 décembre dernier, l'installation d'une commission intersectorielle avec pour mission de hâter la mise en oeuvre du programme de développement d'accès à Internet haut et très haut débits. Une commission qui aura à apporter les solutions idoines aux problèmes posés par les utilisations d'Internet en Algérie.
 

Cet ambitieux plan, élaboré par le ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, est destiné à augmenter davantage le débit de l'Internet, à travers l'élargissement du réseau haut débit, l'introduction des nouvelles technologies et le renforcement des capacités du réseau national de téléphonie. Il comporte des mesures tendant à promouvoir la large bande aux réseaux de télécommunications et à généraliser l'utilisation de l'Internet et des autres technologies de l'information et de la communication pour améliorer le service public. Il introduit aussi des mesures réglementaires «appropriées», ainsi que des «dispositifs de sécurité des réseaux, d'authenticité des informations et de protection des données et de la vie privée». A en croire M. Moussa Benhamadi, ministre des Ptci, la démocratisation de l'accès à l'Internet sera achevée vers 2014.


Il a par ailleurs précisé que quelque 80 milliards de dinars étaient nécessaires pour le développement de l'ensemble de l'architecture et des équipements pour une plus grande pénétration d'Internet dans les foyers. Il a, néanmoins, reconnu que la demande était encore supérieure à l'offre tant pour le téléphone que pour l'Internet, relevant un «déficit» notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à l'Internet, de même qu'à l'intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. «Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations», a-t-il précisé, rappelant qu' «environ 80% du territoire national sont déjà connectés à la fibre optique».

L'annonce de ce déploiement intensif se traduit par une grande fébrilité des opérateurs de téléphonie mobile qui ne veulent aucunement rater le virage du haut débit.
Surtout que l'avènement du système Msan ou noeud d'accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement «réussit» dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef) voit l'introduction imminente de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) laquelle sera disponible «avant la fin du premier semestre 2012» et qui permettra de se connecter à l'Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national.


Outre l'enthousiasme des abonnés potentiels, l'ouverture de l'Algérie sur la 3G a suscité l'intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l'équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles, alors que les trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis (secteur public), Djezzy et Nedjma (secteur privé), potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie.


2011, l’année où Steve Jobs s’est rapproché des TIC en Algérie. - par elabweb le 08/01/2012 00:54

2011 est, dans les TIC, d’abord l’année de la disparition de Steve Jobs. le légendaire co-fondateur et patron d’Apple. En Algérie, elle peut être aussi assimilée à des disparitions en série. Ajournement du lancement de l’Internet mobile 3G,  retards dans le déploiement de la TNT,  absence des bornes Wifi publiques. 2012  ne s’annonce même pas plus dynamique. Les Algériens sont preneurs de toutes les bonnes surprises qui améliorent leur connectivité au monde. Ils attendront sans doute encore.

 




La disparition de Jobs, décédé le 5 octobre 2011 à l’âge de 56 ans, des suites d’un cancer du pancréas, a été sans conteste le "Buzz TIC" de l’année qui a été largement relayé et commenté sur la toile, et pleuré par les inconditionnels de la Pomme Croquée. Pour avoir été un des concepteurs de l’ordinateur personnel dans sa forme connue actuellement (écran, clavier, souris, et une interface graphique), mais surtout pour avoir osé lancer des produits qui ont révolutionné l’usage des TIC, de l’Internet et des réseaux sociaux, Steve Jobs laisse un immense vide. Sa créativité a permis à une firme, agonisante il y a une décennie, de devenir la plus innovante de la planète et de détenir en 2011 une capitalisation boursière supérieure à celle de son concurrent historique Microsoft, le géant mondial du logiciel.



Apple a marqué l’année 2011 par le lancement de nouvelles versions sophistiquées de deux produits phares : l’iPad 2 (3G) et l’iPhone 4S. Bien plus populaire que la tablette, le dernier né d’Apple, l’iPhone 4S, s’est arraché en plusieurs millions d’exemplaires au bout de quelques semaines de son lancement, dont plus 4 millions en l’espace d’une seule semaine.



 


Apple-Samsung en « guerre » sur les tablettes





Toujours sur le plan international, la guerre des tablettes entre Apple et Samsung a fait rage en 2011. Certaines batailles ont été gagnées par Apple, d’autres par Samsung. Mais dans les faits, les deux géants composent ensemble pour conquérir des marchés. Apple va d’ailleurs construire le processeur A5 de l’iPhone et de l’iPad dans une usine de Samsung au Texas.



L’année 2011 a été également marquée par les rachats d’entreprises par des géants bien établis. C’est le cas du rachat de Skype par Microsoft pour la modique somme de 8,5 milliards de dollars, et l’absorption par Google de la société de publicité en ligne Admeld.



L’année qui s’achève a vu la recrudescence importante des menaces de la sécurité informatique aussi bien pour les systèmes mobiles que pour les entreprises, mais également l’émergence d’une nouvelle forme de « hacktivisme » : des hackers informatiques qui mettent leurs talent au service de leurs convictions politiques, et organisant des opérations coup de poing technologiques contre des puissants de ce monde.




 


Algérie : Les bonnes nouvelles viennent des jeunes





L’année 2011 a été particulièrement marquée par des ratés, des reports et la consécration d’une mauvaise visibilité de l’avenir des TIC en Algérie. Les projets annoncés sont nombreux, mais leur concrétisation tarde à venir.



Prévu pour cette fin d’année, l’Internet mobile haut débit 3G a été reporté pour fin juin 2012. Ce report est venue s’ajouter à de précédents ajournements, comme celui de la télévision numérique terrestre (TNT), voire carrément des oublis, comme l’installation de bornes WiFi grand public dont on ne parle plus depuis plus d’une année.



Le déploiement du projet de la TNT, qui n’en fini pas d’être en « phase expérimentale », avait été annoncé pour la fin de l’année 2010, puis pour le courant de 2011, avant que de récentes déclarations du ministre de la Communication ne repoussent l’échéance de sa généralisation à 2014.



L’installation des bornes WiFi grand public, censée généraliser l’accès Internet (payant), est elle aussi oubliée de l’agenda d’Algérie Télécoms qui n’en parle plus officiellement. L’ancien ministre des PTIC, Hamid Bessalah, l’avait annoncé en avril 2010, en marge du SICOM, avec la promesse de quelques « 500.000 accès ». A ce jour, le seul accès WiFi grand public connu est celui qui a été mis en place pour la Safex. Les accès WiFi devaient également permettre de raccorder à l’Internet (par voie hertzienne, satellitaire ou autre) des cités et des zones d’habitation non reliée par le téléphone fixe, avait expliqué un responsable d’Algérie Télécom (AT) lors du SICOM.



En plus des ratés ou des reports techniques, c’est le manque flagrant de données TIC qui a marqué l’année 2011 durant laquelle le régulateur, ARPT, a brillé par son absence. En sus d’une activité au ralenti, à quelques jours de cette fin d’année 2011 l’ARPT n’a pas encore livre son rapport annuel pour 2010.

 


Le MSAN avance doucement



Néanmoins, parmi les réalisations annoncées en 2011, c’est l’accomplissement à 80% de la première phase (5 wilayas) du programme de déploiement du nœuds d'accès multiservices (MSAN - téléphonie, télévision, et l’Internet très haut débit), entamé en 2010 par AT, et le lancement de la seconde phase dans 14 wilayas. Il reste que ce déploiement n’est pas encore visible sur le terrain (faut-il attendre 2015 ?) puisque les ralentissements des débits Internet, quand il ne s’agit pas carrément de coupures, sont plus en plus courants en cette fin d’année.



Mais disons que les meilleures nouvelles TIC de 2011 en Algérie sont venues des jeunes diplômés, étudiants et autres férus d’informatique qui ont créé plusieurs groupes d’utilisateurs des technologies Google, Java et autres logiciels libres. Parmi ces groupes d’utilisateurs : Google Ambassadors at Algeria (choisis par Google USA), Algiers Google Technology User Groups, Java User Group (JUGALGERIA), Team Ubuntu-DZ (promotion du logiciel libre en Algérie), et la Communauté algérienne de Mozilla l’éditeur du navigateur Firefox.


Les premiers passeports biométriques électroniques délivrés à Alger - par elabweb le 04/01/2012 21:43

ALGER- L’opération de délivrance de passeports biométriques électroniques a été officiellement lancée mercredi à Alger lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia.


Etaient notamment présents à cette cérémonie, qui s’est déroulée au Centre national de production des titres sécurisés sis à Dar El-Beida (relevant du ministère de l’intérieur), le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Boustila, le directeur général de la sûreté nationale le général-major Abdelghani Hamel et le wali d’Alger, M. Mohamed Kebir Addou.

Les nouveaux passeports biométriques ont été remis à six personnes à cette occasion.

Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Intérieur a indiqué que l’opération de production du passeport biométrique s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’administration et la sécurisation des documents nécessaires de la vie quotidienne des citoyens algériens.

La délivrance du passeport biométrique "est également le résultat de grands efforts consentis depuis plusieurs années" et "traduit l’engagement pris par l’Algérie pour la production de ce type de documents", a-t-il souligné.

Rappelant les différentes étapes franchies dans le cadre de la réalisation de ce projet, M. Ould Kablia a précisé que 700 équipements ont été acquis et un nombre important de techniciens formés pour s’assurer de la réussite de cette opération.

Avant la cérémonie de remise des premiers passeports biométriques électroniques, M. Ould Kablia a visité le Centre de production des titres sécurisés où il s’est notamment rendu à la salle de production des passeports biométriques, ou plus de 6000 passeports sont produits par jour, selon les explications fournies par les responsables du Centre.


accélération du processus de généralisation de l’Internet haut débit - par Djoudi le 03/01/2012 00:29

ALGER - Le programme de développement de l’accès à l’Internet, sécurisé et de qualité, a été marqué en 2011 par des mesures exceptionnelles pour généraliser la connexion haut et très haut débit dans toutes les régions du pays.


Après le lancement en Algérie de l’ADSL (Internet haut débit utilisant les lignes téléphoniques classiques) en 2003, les pouvoirs publics ont décidé au cours de l’année écoulée d’accélérer la cadence de mise en place du très haut débit.

Ainsi, le Conseil des ministres a décidé, le 18 décembre dernier, l’installation d’une commission intersectorielle avec pour mission de hâter la mise en œuvre du programme de développement d’accès à Internet haut et très haut débit. Une commission qui aura à apporter les solutions idoines aux problèmes posés par les utilisations d’Internet en Algérie.

Le programme en question, élaboré par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, est destiné à augmenter davantage le débit de l’Internet, à travers l’élargissement du réseau haut débit, l’introduction des nouvelles technologies et le renforcement des capacités du réseau national de téléphonie.

Il comporte des mesures tendant à promouvoir la large bande aux réseaux de télécommunications et à généraliser l’utilisation de l’Internet et des autres technologies de l’information et de la communication pour améliorer le service public. Il introduit aussi des mesures réglementaires "appropriées", ainsi que des "dispositifs de sécurité des réseaux, d’authenticité des informations et de protection des données et de la vie privée".

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, a indiqué récemment que la démocratisation de l’accès à l’Internet sera achevée vers 2014, précisant que quelque 80 milliards de dinars étaient nécessaires pour le développement de l’ensemble de l’architecture et des équipements pour une plus grande pénétration d’Internet dans les foyers.

Le ministre a reconnu, cependant, que la demande était encore supérieure à l’offre tant pour le téléphone que pour l’Internet, relevant un "déficit" notamment dans les nouvelles agglomérations urbaines qui ne sont pas encore reliées au réseau téléphonique et donc à l’Internet, de même qu’à l’intérieur du pays, dans le Sud et au niveau des régions frontalières. "Des décisions ont été prises pour couvrir ces agglomérations", a-t-il précisé, rappelant qu’"environ 80% du territoire national est déjà connecté à la fibre optique".

Le processus de "démocratisation" de l’Internet s’est vu aussi booster par la décision de généraliser le système MSAN ou nœud d’accès multiservice (téléphonie, Internet et vidéo) en 2012 après son lancement "réussi" dans cinq wilayas pilotes (Alger, Oran, Constantine, Sétif et Chlef). La connexion à ce réseau permet de réduire la déperdition et les perturbations en matière de débit d’Internet, causés par l’éloignement des équipements.

Le processus d’introduction du MSAN vise à moderniser tous les équipements d’accès à Internet d’ici 2014. Il s’agit de remplacer les anciens équipements ADSL, qui utilisent actuellement le réseau téléphonique filaire en cuivre par des équipements MSAN utilisant la fibre optique. L’installation de ces nouveaux équipements permettra de créer 2 millions d’accès Next Generation Network NGN (nouvelle génération de réseau).

Parallèlement à ces efforts et dans un souci de permettre aux usagers, là où ils se trouvent, d’accéder à l’Internet sans passer par le réseau filaire, les pouvoirs publics ont décidé d’introduire la téléphonie mobile de troisième génération (3G). La technologie 3G, qui sera disponible "avant la fin du premier semestre 2012", permettra de se connecter à l’Internet via une clé USB spéciale ou un téléphone portable, pratiquement sur tout le territoire national.

Outre l’enthousiasme des abonnés potentiels, l’ouverture de l’Algérie sur la 3G a suscité l’intérêt des grandes multinationales activant dans le domaine de l’équipement technologique et de la fabrication des téléphones mobiles.

Des milliers de téléphones portables de différentes marques et autres clés USB utilisant la norme 3G inondent actuellement le marché algérien de la téléphonie mobile, qui comptait quelque 33 millions d’abonnés en 2010, en forte augmentation par rapport aux années précédentes.

Trois opérateurs de la téléphonie mobile, à savoir Mobilis (secteur public), Djezzy et Nedjma (secteur privé), potentiels acquéreurs de la 3G, se préparent activement pour mettre à niveau leurs équipements et basculer vers cette technologie.

Concernant la bande passante, l’opérateur historique Algérie Télécom (AT) s’attelle à l’augmenter de manière "régulière", précise-on auprès d’AT, qui avait annoncé, au début de l’année 2011, l’élévation de sa bande passante à l’international de 10 gigas afin d’améliorer la qualité des services Internet. Cette opération permet à l’opérateur historique de porter les capacités de son offre à 46 gigas, soit une augmentation de l’ordre de 30% de la capacité globale.

En mai dernier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication avait indiqué que le nombre d’internautes au niveau national représentait "25 % de la population, soit 8 millions d’utilisateurs d’Internet en Algérie". Il avait estimé le nombre d’abonnés aux différents réseaux ADSL à plus de 900.000 en mai 2011, soit une augmentation de près de 70.000 abonnés par rapport à février de la même année où il s’était fixé à 830.000.

Selon des spécialistes, il est indéniable qu’une amélioration évidente a été enregistrée en ce qui concerne la bande passante. Le nombre de connectés à l’ADSL a augmenté "sensiblement" en 2011 grâce notamment à la promotion du téléphone fixe et la remise en fonctionnement par Algérie Télécom d’un nombre important de lignes ADSL résiliées ou "coupées".

Se connecter à Internet en Algérie est devenu plus accessible que les années précédentes. Les nombreuses études publiées durant 2011 convergent toutes vers des chiffres qui situe l’internaute algérien au rang de consommateur invétéré notamment de réseaux sociaux, relèvent ces spécialistes, rappelant que quelque 55.000 sites web algériens avaient été enregistrés durant cette période.


Utilisation des réseaux sociaux dans le monde arabe - par Djoudi le 02/12/2011 11:55

L’Algérie à la 6e place avec 2 millions d’utilisateurs de Facebook

Malgré une croissance mensuelle de la communauté estimée à 21%, soit environ 350.000 utilisateurs de plus chaque mois, les Algériens s’avèrent peu nombreux sur Facebook comparés à leurs pairs arabes. Avec 2 millions d’utilisateurs, contre 1,2 million l’an dernier, ils sont à la 6e position. C’est aussi la position qu’occupe l’Algérie en Afrique en termes d’utilisateurs du plus grand réseau social du web alors qu’au niveau mondial elle est à la 52e place, derrière la Tunisie.  Notre pays occupe, en effet, la 6e place arabe devant la Jordanie et le Liban mais loin derrière l’Egypte qui détient la palme d’or en matière de nombre d'utilisateurs arabes, suivie de l'Arabie saoudite, le Maroc, les Émirats arabes unis et la Tunisie. Cela dit, par classement de l’importance des membres du réseau Facebook par rapport à la densité de la population, le Qatar se trouve à la tête des pays arabes avec un taux d’utilisation de 59,7%, suivi par les Emirats 42%, Bahrein 36,9%, le Liban 23,4%, la Tunisie 20%, l'Egypte 16,5%, le Maroc 7,6%, l'Algérie 4,6% et la Libye 4,5%.
Et du point de vue de la meilleure utilisation du réseau, la Tunisie se présente comme le pays arabe qui a exploité au mieux les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour provoquer la révolution, a révélé une récente étude de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed). « Même si elle se classe au 5e rang arabe par le nombre d'utilisateurs de Facebook rapporté à la population (20%), la Tunisie est le pays arabe qui a le mieux utilisé les réseaux sociaux pour provoquer la révolution », indique l’étude de l’observatoire présidé par le Tunisien Radhi Meddeb, à laquelle ont participé plusieurs chercheurs sur le Maghreb contemporain et économistes à l'Agence française de développement (AFD). 
Au début de l’année en cours, Facebook comptait plus de 20 millions d'utilisateurs dans le monde arabe contre quelque 30.000 blogs en 2005, note l'étude de cet observatoire qui souligne, par ailleurs, que la Tunisie et l'Egypte font partie des pays sud-méditerranéens où le poids du secteur des Tic est parmi les plus élevés de la région contre à peine 5% dans les pays qui luttent encore contre la destitution de leurs pouvoirs (la Syrie, le Yémen, la Libye). Sans établir un lien direct entre l’utilisation des Tic et les révolutions arabes, les enquêteurs attribuent en partie, tout de même, le renversement des régimes en Tunisie et en Égypte à l’accessibilité des moyens de communication et des médias à un grand nombre de citoyens.
Alors qu’on estime que 42,5% des internautes algériens sont présents sur Facebook, une autre étude, algérienne celle-là, menée l’an dernier par les entreprises IDEATIC et med&com, spécialisées respectivement dans les solutions logicielles et le conseil en webmarketing, sur les usages et les perceptions des internautes algériens a fait ressortir de son côté que les utilisateurs des réseaux sociaux en Algérie sont orientés à 70% vers Facebook.
L’échantillon de 18.064 internautes interrogés, pendant quatre semaines a confirmé le constat d’un léger rééquilibrage pour ce qui est du sexe des internautes en faveur des femmes qui représentaient 30% des internautes. Par tranche d’âge, les jeunes sont toujours les plus nombreux à se connecter régulièrement à Internet, et les 26-35 ans arrivent en tête avec 31,1%, suivis des 20-25 ans à 29,4%, les 15-19 ans à 17,2 %, les 36-45 ans à 12,3%, les 46-59 ans à 6,8%, les 10-14 ans à 2,1 % et les plus de 60 ans à 1 %.
Hamida B.

55% des internautes algériens ont un niveau d’études supérieures
Les internautes algériens ont pour l’écrasante majorité un niveau d’études supérieures à raison de 55,3%, contre 25,0% avec un niveau lycée (seconde à terminale), 6,6% de diplômés de l’enseignement professionnel, 8,4% de niveau CEM et 1,5% de personnes peu instruites. A hauteur de 25%, les internautes algériens sont des étudiants et 37% des cadres. La répartition géographique des usagers de l’internet a aussi connu des changements grâce aux politiques de développement de l’ADSL qui a généré une meilleure pénétration de l’Internet comparé aux années précédentes où l’étude révélait une concentration au Centre. Alors que cette dernière région comptabilisait à elle seule plus de 50 % des internautes en 2009, l’année 2010 a été marquée par un rééquilibrage des chiffres au profit d’autres régions du pays, notamment l’Ouest avec 21, 8% en 2010 contre 15,68% en 2009. Il en est de même pour le Sud qui est passé de 9,36% d’internautes à 12,4%. Sur un autre plan, les internautes algériens figurent dans la catégorie des «Internet addicts » puisqu’ils sont 66,7% à se connecter plusieurs fois par jour, 40% d’entre eux allant jusqu’à se connecter plus de 20 heures par semaine. Les nouveaux adeptes sont également nombreux avec 20% des internautes qui se connectent depuis moins d’un an. Ce qui laisse les auteurs de l’enquête conclure que l’internet a encore de beaux jours devant lui.
Le domicile reste le lieu de connexion privilégié puisqu’ils sont 77% à se connecter depuis leur habitation. Plus de 50% des foyers équipés regroupent au moins trois utilisateurs. Si le type de connexion privilégiée est l’ADSL pour 84,7% des installations, le débit quant à lui reste à la traîne, 52% des internautes disposant d’une connexion égale ou  inférieure à 256Kbits/seconde, ce qui est largement insuffisant pour le type de contenus proposés aujourd’hui sur Internet, que ce soit des vidéos, des jeux... Alors que les étudiants sont très nombreux à se connecter, force est de constater que les structures d’enseignement  ne suivent pas puisqu’ils ne sont que 9% à se connecter depuis leur lieu d’études. Il a été révélé également que l’internet qui a connu une progression dans la société algérienne est devenu la première source d’information des internautes, loin devant les médias traditionnels. A 74%, les internautes algériens déclarent préférer Internet comme outil d’information. Plus de 75% se connectent pour lire la presse, 68% pour lire le courrier électronique et 53% pour télécharger films et musique. 
H. B.


Chrome devance Firefox dans le monde - par Belkherfi le 30/11/2011 22:23

D'après les dernières statistiques de StatCounter, Google Chrome passerait devant Firefox devenant ainsi le deuxième navigateur le plus utilisé dans le monde...


Les derniers chiffres viennent d'être dévoilés, ça y est, le navigateur cher à Google vient de devancer Firefox et de prendre ainsi la deuxième place du classement juste derrière Internet Explorer. Désormais, Firefox détient 25.21% de parts de marché et Chrome 25.67%. Attention cela dit, il n'y a pas que Firefox qui a enregistré une baisse. Même le numéro un a vu ses parts de marché passer de 48.16% en novembre 2010 à 40.46% en novembre 2011. Loin derrière Firefox, on retrouve Safari de Apple (5.92% de parts de marché) et Opera (1.82%).

Bref, c'est une belle ascension que connait Chrome. Rappelez-vous de l'année 2010 où le navigateur n'affichait que 13.35% de parts de marché.
Dirigeants et experts mondiaux se penchent sur le phénomène de la cybercriminalité - par Djoudi le 01/11/2011 23:38

LONDRES - Plus de 900 dirigeants et experts mondiaux représentant une soixantaine de pays, ont entamé mardi à Londres la conférence internationale sur la cybercriminalité pour examiner les moyens de renforcer la lutte contre ce phénomène.


Ma3sTr0-Dz, interview du hacker algérien qui visait la France - par Djoudi le 01/11/2011 11:12

L'Auteur : Joan Tilouine

http://blog.slateafrique.com/africa-tech/2011/10/30/ma3str0-dz-interview-du-hacker-algerien-qui-visait-la-france/

Il signe ses attaques de son nom de hacker Ma3sTr0-Dz. Ce pirate algérien est devenu la bête noire des services de surveillance numérique français qui enquêtent sur lui suite à sa cyber-attaque de 200 sites web français cet été. Parmi les victimes, des entreprises de vente de vin, des municipalités comme Mérignac (sud-ouest) ou encore la Chambre de commerce et d’industrie de Paris. En tout, il a mené des milliers d’attaques revendiquées. Sa spécialité : s’introduire dans les sites et remplacer la page d’accueil par un message radical politico-religieux pro-algérien et anti-israélien souvent douteux voire parfois antisémite. Dans ses messages, Ma3sTr0-Dz s’en prend régulièrement à Nicolas Sarkozy mais aussi au philosophe influent Bernard Henri-Lévy. Auparavant, ce hacker déterminé avait attaqué une kyrielle de sites israéliens et américains mais aussi le site web de la banque centrale de Tunisie, des sites du gouvernement marocain, des universités françaises… Il revient, dans cette interview réalisée par mail, sur son parcours et ses motivations.

Slate Afrique : Comment vous présentez-vous ?
Ma3sTr0-Dz : Je suis un jeune algérien. J’ai moins de 25 ans et je suis étudiant dans une université de mon pays.

Comment vous expliquez votre démarche de hacker ?
Généralement, le piratage consiste à détourner les systèmes de sécurité. Certains hackers le font pour obtenir des informations confidentielles ou faire du renseignement. D’autres le font pour le fun, pour révéler les failles de sécurité ou encore pour déployer des systèmes de fraude et soutirer de l’argent. Moi je fais partie de ces hackers qui œuvrent pour alerter l’opinion et diffuser leurs points de vue sur l’actualité et l’évolution politique, sociale de leur pays. Voilà ce que je fais.

Mais pourquoi ne pas s’exprimer à travers les réseaux sociaux…Vos actions sont totalement illégales !
Le hacking a un impact direct et immédiat. Ce n’est pas un crime selon moi mais une réaction d’activiste. Je n’ai pas peur des poursuites et des enquêtes de police qui me visent. Je cible des États dont la politique étrangère menace mon pays et ma religion.

Quand avez-vous commencé à mener des actions de hacking ?
J’ai commencé le piratage en 2006. Je m’attaquais alors à des PC et via des courriels en utilisant des logiciels très simples. A cette époque, j’avais lu des articles sur des hackers qui avaient réussi à pénétrer des sites israéliens pendant la guerre du Liban de l’été 2006. Les hackers marocains de la «Team Evil» m’ont particulièrement inspiré avec leurs attaques de plus de 750 sites web israéliens. Leur message était clair : «Tant que vous tuerez des Palestiniens, nous tuerons vos serveurs». Avec des amis hackers, nous avons beaucoup discuté et échangé sur les techniques d’attaque et j’ai commencé à agir. Puis en 2007, j’ai du cesser mes activités de hackers pour me consacrer à mes études. Et fin 2008, j’ai repris cette activité alors qu’Israël lançait son opération «Plomb durci» contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Quelle a été votre première attaque ?
Des ordinateurs américains et israéliens en 2006. Puis en 2008, j’ai lancé une offensive contre 15 sites web israéliens.

Êtes-vous fier de vos attaques ?
Je suis fier de chacune de mes attaques car elles sont une réponse à des hostilités à l’égard de mon pays et de ma religion. Et à chaque fois, j’innove et je teste de nouvelles techniques.

Agissez-vous seul ?
La plupart du temps, je suis seul à mener ces assauts. Plus rarement, je mène des attaques avec mon équipe de hackers, Sec4Ever.

Quelle est la nature de votre collaboration avec SaMo_Dz ?
(cet autre hacker algérien a notamment attaqué 9 sites de préfecture française en mai dernier, ndlr)
Des articles de presse ont évoqué ma relation avec SaMo_Dz. Mais c’est faux. Je le nie et je vous assure que je ne savais rien sur lui. Mais tant qu’il a les mêmes objectifs que moi, j’approuve ses attaques.
 


Pourquoi visez-vous principalement la France et le président Nicolas Sarkozy?
Historiquement, la France est le principal ennemi de mon pays, l’Algérie. Et la France ne s’est pas excusée pour les crimes terribles commis contre des civils désarmés durant la colonisation. D’autre part, les Algériens savent bien que le régime d’Alger est entre les mains de la France, sinon à son service. D’autre part, le président Nicolas Sarkozy soutient Israël dans son oppression des Palestiniens.

Vos motivations sont à la fois politique et religieuse mais votre rhétorique est extrémiste !
Je suis un jeune musulman, je n’ai jamais été un fanatique religieux. Je défends et j’encourage la coexistence pacifique entre les religions. Mais mes discours politiques ont des raisons.

Quelles sont vos prochaines cibles ?
Je veux définitivement arrêter le piratage car je suis trop occupé dans ma vie personnelle. Je veux désormais mener une carrière de programmeur informatique.


Quand des pirates algériens ciblent la France - par Djoudi le 01/11/2011 11:10

L'Auteur : Joan Tilouine

http://blog.slateafrique.com/africa-tech/2011/09/25/quand-des-pirates-algeriens-ciblent-la-france/

«Honte à vous la France, les musulmans sont aussi des êtres humains». Ce lundi 19 septembre, la page d’accueil du site officiel de la ville de Rennes affichait un message rédigé en anglais et signé par «TeaMpOisoN». «Une manifestation digitale contre l’interdiction pour les «islamiques» de prier en public et l’interdiction du port de la burqa». Une attaque annoncée le jour-même sur Twitter par TriCk, pseudonyme d’un pirate de la «TeaMpOisoN». Et mise à exécution.

Cette «Equipe poison» s’était fait remarquée en août dernier en plein milieu des émeutes de Londres en piratant le blog officiel de RIM. La société qui produit le smartphone Blackberry et ses applications – dont Blackberry Messenger (BBM) accusé par les forces de l’ordre d’avoir aidé les émeutiers à s’organiser et à échapper à la police -  avait annoncé qu’elle «assisterait la police de Londres par tous les moyens possibles». Le ou les hackers de la «TeaMpOisoN» avait alors remplacé la page d’accueil par le message d’avertissement suivant : «Si vous aidez la police en lui fournissant les logs de chat, les localisations GPS, des informations clients et l’accès au BlackBerry Messenger des gens, vous le regretterez».

Cyberattaques idéologiques
 

Pendant que le site de la ville de Rennes était prise d’assaut, les sites officiels des villes de Bordeaux et Tours étaient également victimes d’attaque d’un pirate qui officie sous le pseudonyme de Stohanko. C’est le site spécialisé Zataz.com qui a révélé ces faits et apporte un éclairage contextuel sur ces cyberattaques menées par un pirate. «Une centaine de sites, et autant de bases de données, lui seraient passés par les mains en quelques minutes», indique Zataz qui a constaté que le pirate a diffusé ses méthodes de piratage sur Zone H, une plateforme de veille qui recense et alerte sur les sites hackés. Des bases de données qui contenaient des informations sensibles ? Selon Ouest France, la ville de Rennes envisage de porter plainte. Et le quotidien régional avance une éventuelle explication : «Cette attaque politique pourrait avoir un lien avec le débat organisé le samedi 1er octobre à Rennes et qui a pour thème : « France/Banlieues : le choc programmé. Comment la division est organisée ? Pourquoi la réconciliation est urgente ? » Les invités de ce débat : Alain Soral et Hassan Iquioussen». Tous deux sont iconoclastes et controversés pour leurs positions extrêmes. Le premier est très proche du parti d’extrême droite Front National et le second est un imam qui s’est illustré par des prêches radicaux. Le lieu de cette conférence est tenu secret jusqu’au dernier moment.

En parallèle, un pirate algérien a ciblé 200 sites web d’entreprises de vente de vin mais aussi le site de la mairie de Mérignac, ville proche de Bordeaux. Le pirate a volontairement laissé des traces et a diffusé un message là encore très politique. «Je veux rappeler la France Que la Réelle Révolution Algérienne était le 1er novembre 1954 Où vous avez encourus Des Pertes Importante Dans Notre Terre Sainte {Algérie}», écrit dans un français approximatif le pirate qui signe Ma3sTr0-Dz. Et il met en garde la France : «c’est pas la peine d’essayer de déstabiliser mon pays» tout en s’en prenant au philosophe français BHL, «Henry Bernard Lévy», qu’il qualifie par son appartenance religieuse.

Ce pseudonyme de Ma3sTr0-Dz n’a pas échappé au radar du site spécialisé Zataz qui informe que ce «jeune hacktiviste» a déjà attaqué «plusieurs ministères et préfectures française». Il serait proche d’un autre pirate, SaMo_Dz qui se dit «Algeri’1 jusqu’à la mort» et qui a pénétré et hacké cet été neuf sites de préfectures françaises telles que le Lot, le Nord Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, La Manche…En tout, 26 préfectures françaises ont été victimes de cyberattaques au cours des ces huit années. La plupart de ces sites sont conçus à l’ancienne sans véritables mesures de sécurité et comportent de nombreuses failles. Les limiers de la gendarmerie nationale française spécialisés dans les nouvelles technologies sont en charge de l’enquête. Ma3sTr0-Dz et SaMo_Dz sont-ils algériens ? Lancent-ils leurs attaques depuis le territoire algérien ? Combien de pirates se cachent derrière ces pseudonymes ? Agissent-ils pour leur compte ? Autant de mystères qui planent autour de ces pirates qui signent Dz comme Algérie.


demandes de suppression de contenus auprès des services de Google, - par Djoudi le 27/10/2011 08:22

Entre janvier et juin 2011, la France a présenté neuf demandes de suppression de contenus auprès des services de Google, via plusieurs organismes gouvernementaux, c'est le rapport Google Transparency disponible en ligne qui le dit.

Ces demandes concernent les différents services de Google : moteur de recherche, plateforme de blog, réseau social, photos en ligne etc..

Au total, ces demandes concernaient 250 éléments. Google précise que 78% de ces demandes de suppression ont été satisfaites intégralement ou en partie. Le géant américain du web ajoute qu'une seule ordonnance a entraîné la suppression de 180 éléments de Google Groups "relatifs à un cas de diffamation à l'encontre d'un homme et de sa femme".

Six demandes ont été effectuées après des ordonnances de tribunal, une demande visant un contenu YouTube a été faite par le "pouvoir exécutif" pour des raisons de "confidentialité et de sécurité". Deux demandes ont été faites via des ordonnances de tribunal concernant des contenus présents sur des blogs de la plateforme Blogger.

Si l'on compare avec les États-Unis, ou l'Allemagne, la France est timide. Sur la même période les autorités américaines ont présenté 92 demandes de suppression de contenus, concernant 750 éléments. Tandis que l'Allemagne faisait 125 demandes sur 2 405 éléments en obtenant satisfaction dans 86 % des cas.

La Grande Bretagne, elle aussi plus exigeante que la France, si l'on peut dire : 65 demandes concernant 333 éléments. Par contre l'Australie est discrète 10 demandes pour 10 éléments et 40% de réponses positives de Google, comme la Belgique moins de 10 demandes pour moins de 10 éléments, avec 100% de satisfaction.

Le plus sourcilleux semble être le Brésil avec 224 demandes pour 689 éléments et 67% de satisfaction : "Au Brésil, les demandes de suppression de contenu de la part du gouvernement sont nombreuses par rapport aux autres pays. Ceci est dû notamment à la popularité de notre réseau social Orkut." précise Google. Il y a, en effet, 57% des demandes qui concernent Orkut.


Dennis Ritchie, l'autre génie mort en octobre 2011 - par djoudi le 17/10/2011 18:12

Il était l'un des plus grands informaticiens de l'histoire, sinon le plus grand. Dennis Ritchie aurait mérité les honneurs de la planète entière, mais il est décédé dans l'indifférence, au moment où tout le monde parlait de la disparition de Steve Jobs, qui avait succombé quelques jours plus tôt à un cancer. Pas une seule dépêche n'a évoqué son nom. Pourtant, la plupart des ordinateurs, mais aussi des smartphones, des tablettes, des GPS, des modems, des routeurs ou même certains Frigidaire lui doivent la vie. Créateur du langage de programmation C et cocréateur d'Unix (avec Kenneth Thompson), il est à l'origine de l'informatique moderne qui, sans lui, aurait un visage totalement différent.

Né en 1941 dans l'État de New York, Dennis Ritchie se consacre très vite à sa passion : l'informatique. Dans les années soixante, cela signifie passer des journées dans de gigantesques salles, où des ordinateurs pharaoniques tiennent à peine. On est loin de la miniaturisation et de l'ordinateur personnel. Suivant les pas de son père, Dennis Ritchie rejoint Bell Labs en 1967, un an avant de soutenir sa thèse à Harvard. Il ne quittera jamais ces laboratoires, malgré des changements profonds dans les structures : Bell est passé entre les mains de l'opérateur américain AT&T, puis a rejoint la nouvelle filiale Lucent, avant de fusionner avec Alcatel au sein d'Alcatel-Lucent.

"Mes premières années d'étude m'ont convaincu que je n'étais pas assez intelligent pour être physicien, et que les ordinateurs étaient cool", écrivait-il sur sa page autobiographique. Humble, très discret et toujours attentif à associer ses collaborateurs à ses multiples réussites, il n'a jamais eu l'aura médiatique d'un Steve Jobs. Récompensé notamment par le prestigieux prix Turing (souvent qualifié de "Nobel" de l'informatique), son nom restera à jamais une référence pour tous ceux, développeurs et informaticiens, qui regardent "sous le capot" des appareils qu'ils créent, optimisent ou utilisent.
Par
Guerric Poncet

http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/dennis-ritchie-l-autre-genie-mort-en-octobre-2011-17-10-2011-1385493_47.php


Algérie : Firefox et Chrome toujours au premier plan, Internet Explorer en chute libre - par Belkherfi le 05/08/2011 21:25

En avril dernier, Internet Explorer avait perdu de considérables parts du marché des navigateurs web en Algérie, se voyant détrôner par le produit phare de la fondation Mozilla, à savoir Firefox. Eh bien, la tendance ne semble pas s’inverser, puisque Firefox mais également Google avec son navigateur Chrome continuent de gagner des places.

Internet Explorer est donc aujourd’hui en deuxième position avec 32.71% de parts de marché (39.91% de parts de marché en avril 2011) , suivi de prés par Google Chrome avec 21.87% de présence (16.56% en avril 2011, soit la meilleure progression des navigateurs). Mozilla Firefox détient quant à lui 42,48 % du marché, contre 40.62% en avril dernier.

Au niveau mondial, le même constat est dressé, Internet Explorer baisse dans les parts, au profit de la croissance de Firefox (qui recule néanmoins quelque peu) et surtout de Chrome. Bien qu’Internet Explorer continue à être leader avec 52.8% des parts, un plus juste rééquilibre des statistiques ne devrait pas tarder à se faire.

À noter par ailleurs qu’une communauté Mozilla Algérie a vu le jour dernièrement, son but : vulgariser et faire connaitre les produits de la fondation, tels que Firefox ou Thunderbird.
Facebook en perte de vitesse - par Djoudi le 14/04/2011 13:38

 

INTERNET - Le réseau social est en recul aux Etats-Unis, où il enregistre 6 millions d'amis en moins. Une première...

Après sept années de croissance folle, Facebook enregistre son premier arrêt. Et pas des moindres puisque le réseau social aurait perdu 6 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis, entre avril et mai, et 1,52 million au Canada, affirme une étude du site d'information Inside Facebook (indépendant de l'entreprise Facebook).

Des statistiques étonnantes, alors que le réseau reste valorisé à plus de 100 milliards de dollars. Selon cette étude, Facebook compte désormais respectivement 149,4 et 16,6 millions de membres actifs aux Etats-Unis et au Canada. C'est la première fois que Facebook perd des «amis» aux Etats-Unis, note Inside Facebook. Au Canada, ce sont 1,5 million d'abonnés qui se sont évaporés, tandis qu'au Royaume-Uni, en Norvège et en Russie, le nombre d'utilisateurs a baissé de plus de 100.000.

Est-ce la fin d’un cycle pour Facebook, qui n'a cessé d'affoler les compteurs depuis sa création en 2004? Il y a moins d'un an, la société créée par Mark Zuckerberg revendiquait 500 millions d'«amis». Elle approche désormais les 700 millions d'utilisateurs dans le monde et leur nombre continue à grimper, dopé par les internautes des pays émergents. La société a toutefois bel et bien atteint un palier: selon les analystes d'Inside Facebook, la croissance des abonnés marque le pas à partir du moment où le taux de pénétration atteint environ 50 % de la population.

S. C. 

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