MDN/MESRS
Deuxième rencontre des chercheurs algériens résidents
à l’étranger sur le thème du
"Développement des Technologies Avancées"
Alger, 6-7-8 décembre 2011
Programme de la rencontre en cours de finalisation
Le Ministère de la Défense Nationale en Collaboration avec la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique organise la seconde rencontre des chercheurs algériens résidents à l’étranger, sur le thème des Technologies Avancées & Technologies de Défense.
Cette rencontre se tiendra du 6 au 8 décembre 2011, au niveau du Cercle National de l’Armée. Elle traitera du déploiement et de la mise en œuvre d’une recherche stratégique au service du développement socio-économique du pays, en ciblant particulièrement le secteur de la recherche de défense et celui de la recherche duale.
A ce titre, la rencontre visera essentiellement à approfondir la réflexion, définir et proposer les options susceptibles de développer une stratégie « recherche de défense - recherche civile » en conjuguant les synergies des chercheurs nationaux activant à l’étranger et ceux résidents dans le pays pour le déploiement d’une industrie de défense. La rencontre comportera des conférences plénières portant sur des thèmes d’actualité en matière de technologies avancées et débattra, au sein d’ateliers spécialisés, des problématiques du développement technologique et industriel de défense.
OBJECTIFS ET THEMATIQUES DU SEMINAIRE :
Sous le thème générique des technologies avancées, cette rencontre avec les chercheurs algériens résidents à l’étranger abordera, sous forme de conférences plénières, les domaines d’intérêt suivants :
- matériaux et énergétique,
- nanotechnologie,
- électronique et optoélectronique,
- informatique et Intelligence artificielle,
- technologies de l’information et de la communication,
- systèmes robotisés.
La rencontre comportera également des ateliers qui débattront des problématiques du développement de la recherche stratégique en Algérie à partir des réussites et des performances de cette recherche au niveau des pays où ils se trouvent et des potentialités, tant humaines qu’industrielles, existant en Algérie. Les ateliers spécialisés seront organisés autour des thèmes directeurs suivants:
- Atelier n°1 : Stratégies et concepts du travail collaboratif: point de situation et propositions;
- Atelier n°2 : Réseaux d'experts: modes d'organisation et de fonctionnement, approches opérationnelles;
- Atelier n°3 : Recherche stratégique et veille technologique de défense: repères actuels et projections futures;
- Atelier n°4 : Les mécanismes financiers de la recherche collaborative transfrontalière;
- Atelier n°5 : Etudes prospectives et anticipation technologique en matière de RD et d'industrie;
- Atelier n°6 : Réflexion sur les objectifs du plan stratégique de la recherche de défense pour le moyen et le long terme.
Ces thématiques restent non exhaustives et peuvent être complétées par d'autres sujets de réflexion.
A cette rencontre organisée avec la participation active de la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, participeront des responsables de structures de recherche nationales ainsi que des chercheurs nationaux et des cadres du système national de recherche, dont les activités sont en relation avec les thématiques et les objectifs de ladite rencontre.
DATE ET LIEU DE DEROULEMENT DE LA CONFERENCE:
Cette rencontre se déroulera du 06 au 08 décembre 2011 au niveau du Cercle National de l'Armée, Béni-Messous.
INFORMATION:
Pour tout renseignement ou information complémentaire, Email : "competences@nasr-dz.org"
Optez pour une carrière dans la recherche:
1200 postes de recrutement ouverts pour l'année 2012
Dossier à envoyer par email avant le 31/01/2012
Dans l'optique de renforcer les centres et unités de recherche en personnel chercheurs et de soutien, La DGRSDT annonce le recrutement pour l'année 2012 de:
Nombre de poste Catégorie Diplôme exigé
400 Chercheurs permanents Magister, Doctorat
300 Ingénieurs de recherche Magister, Doctorat
300 Ingénieurs Ingénieur, MasterII
200 Techniciens supérieurs TS, DEUA ou equivallent
Dans les spécialités suivantes:
- Mécanique,
- Electronique,
- Informatique,
- Sciences des Matériaux,
- Biotechnologie,
- Biologie,
- Agriculture,
- Génie Electronique,
- Génie des Procédés,
- Génie Industriel,
- Avionique,
- Physique,
- Chimie
Les personnes intéressées peuvent télécharger et envoyer leur dossier complet (formulaire renseigné + copie de diplôme) à l'adresse électronique suivante: recrut@nasr-dz.org
télécharger le formulaire de candidature
PARIS- Le marché des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie où l’introduction de la téléphonie 3G est attendue pour 2012, est jugé « très porteur » par le directeur général Afrique du réseau social professionnel Viadeo, Chams Diagne, dont l’entité, basée à Paris, a pris part au Salon Med-IT organisé fin septembre à Alger.
"Cette année, nous avons été partenaires du 1er évènement dédié au web +la semaine du web à Alger+ et du Salon Med-IT. Ces évènements nous ont permis de rencontrer tous les grands acteurs de ce marché très porteur", a-t-il indiqué à l’APS.
Pour le responsable de Viadeo Afrique, l’intérêt porté à l’Algérie s’explique par les ½grandes avancées » accomplies dernièrement par le pays en matière de TIC avec l’arrivée prochaine de la 3G.
"Cela va avoir un impact fort sur l’économie, comme c’est déjà le cas dans d’autres économies africaines qui l’ont déjà déployée. L’adoption de l’outil internet évolue également assez vite", a-t-il soutenu, affirmant que la "valeur ajoutée" d’un partenariat avec l’Algérie serait surtout de "permettre à tout professionnel algérien de pouvoir gérer sa réputation professionnelle en ligne".
Permettre aux recruteurs d’approcher à la fois, les algériens résidant en Algérie et les algériens résidant à l’étranger, et permettre aux entreprises de communiquer de façon très ciblées auprès des algériens d’Algérie, et des algériens vivant à l’étranger sont les autres paramètres que viaduc compte développer avec l’Algérie, selon son représentant pour l’Afrique.
"A l’échelle mondiale, le potentiel de professionnels actifs est de l’ordre de 500 millions, versus 40 millions de professionnels membres de Viadeo dans le monde entier aujourd’hui. Si nous ramenons cette projection uniquement sur le marché algérien, nous-y comptons à date, 220 000 membres, versus une population active en Algérie de près de 11 millions : la marge est plutôt très importante", a-t-il indiqué.
A la question de savoir pourquoi un tel intérêt pour l’Algérie, M. Diagne a expliqué que Viadeo, par fidélité à sa stratégie de développement multi-locale dans les pays émergents, s’est rapproché du marché à haut potentiel que représentent les pays africains et a ouvert un premier bureau sur le continent en mars 2011, à Dakar au Sénégal pour la zone Afrique de l’ouest et centrale francophone, en attendant l’ouverture prochaine dans un pays du Maghreb un autre bureau pour la zone MENA.
Sur l’expérience "pilote" du bureau de Dakar, il s’est félicité des témoignages "très positifs" de membres africains quant à cette présence locale.
"A ma connaissance, Viadeo est à ce jour, le seul réseau social présent en Afrique. Cela veut dire beaucoup de choses, car en effet non seulement nous sommes visibles, c’est-à-dire que nous pouvons aller à la rencontre de nos membres lors d’évènements locaux, mais en plus nous sommes vraiment à l’écoute de ces derniers", a indiqué M.Diang.
Ainsi afin de mieux répondre aux attentes de ces membres, il a annoncé la mise en place prochaine de solutions de paiement en ligne spécifiques pour l’Afrique et l’ouverture d’une rubrique en ligne ½ formation continue » aux adresses IP africaines.
Réseau social professionnel en ligne, accessible en six langues, Viadeo s’adresse aux professionnels du monde entier. Basée à Paris (siège social), la société dispose également de bureaux et d’équipes locales aux Etats-Unis (San Francisco), en Angleterre (Londres), en Espagne (Madrid et Barcelone), en Italie (Milan), en Chine (Pékin), en Inde (New Delhi), au Mexique (Mexico City) et au Sénégal (Dakar).
Le Ministère de l'Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique et le Secrétariat d'Etat à la Communauté Algérienne à l'étranger, en collaboration avec l'Association des Compétences Algériennes (ACA), invitent les Compétences Algériennes à l'Etranger à soumettre des propositions de cours pour la prochaine Université d'Hiver qui se tiendra à l'Université de Mohamed Khider, Biskra, Algérie, 24 du 29 Décembre 2011.
Le programme de cette Université d'Hiver sera composé de cours intensifs et de séances pratiques de formation destinés aux directeurs de laboratoires, aux directeurs de centres et instituts de recherche, aux directeurs de recherche et au personnel de direction. La formation portera sur les concepts et les techniques de management et de leadership, la gestion des ressources humaines, stratégies de planification/établissement et fonctionnement des unités de recherches, l'innovation, la création d'incubateurs et de Spin Off, la publication d'articles scientifiques dans des revues internationales avec comité de lecture, ainsi que d’autres thématiques d’actualité et de grand intérêt. A cet effet, les Compétences Algériennes établies à l'Etranger, et qui ont une expérience dans le domaine de la gestion des laboratoires et des unités de recherche et entreprises, sont appelées à contribuer activement à ce type d’événement en assurant un haut niveau de qualité et d'expertise professionnelle pour le transfert du savoir.
Quels instructeurs peuvent contribuer? Pour cette deuxième édition de l'Université d'Hiver, les instructeurs devront être des Professionnels de haut niveau, des chercheurs et des experts spécialisés (Subject Matter Experts : SMEs) reconnus par la communauté scientifique internationale pour leurs talents d'innovation et pour leur expertise de haut niveau. Comme ce fut le cas pour les sessions précédentes, les instructeurs sont invités à participer sur une base volontaire, pour manifester leur reconnaissance et pour participer au développement des Sciences et du Savoir Faire en Algérie.
Pour les candidates retenues, nous couverons leurs frais de déplacements à Biskra (billet d’avion international et local) et leurs séjours dans un hôtel de haut standard.
Qualités requises :
Compétences Algériennes et Experts spécialisés (SMEs) à l'étranger, et possédant de solides antécédents professionnels dans le domaine des cours qu'ils/elles proposent d'enseigner. Titulaire au minimum d’un poste de Professeur Associé, de Consultant, de Directeur de Recherche ou d’un poste de Responsabilité dans le domaine scientifique. Un minimum de 10 ans d'expérience et/ou une grande expertise dans l'un des domaines: recherche et innovation, formation, Editeur de journaux scientifiques ou Reviewer Le nombre de sessions/cours sera limité en fonction du nombre d'instructeurs disponibles dans chaque thème. Le comité Scientifique de l'Université d'Hiver sera responsable de la sélection des cours et des instructeurs. Les frais de voyage et d'hébergement des instructeurs seront pris en charge. Les propositions de cours peuvent être soumises à tout moment, mais au plus tard le 30 Octobre 2011 à l'adresse suivante : Winter_University_2011@aca-dz.org Les propositions de cours doivent inclure:
Un CV et une courte biographie Le Titre et les objectives du cours, Le contenu du cours La Durée et le type du cours (théorique, aspects pratiques, groupes de travail, &tudes de cas ) Les Besoins en équipements et en software
Pour plus de détails, veuillez consulter le document ci-joint ou bien visiter www.aca-dz.org
Winter University 2011, 2nd Edition
Mohamed Khider University, Biskra, Algeria
24-29 December 2011
ALGER - L’Université "Emir Abdelkader" des sciences islamiques de Constantine a numérisé récemment près de 3000 manuscrits de valeur dans le cadre d’une initiative collaborative avec les habitants de la ville, a annoncé lundi à Alger le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Hafid Aourag.
Lors du lancement officiel du système national de documentation en ligne, Aourag a précisé que la concrétisation de cette initiative avait été favorisée par la participation des habitants de la ville de Constantine qui "ont répondu favorablement à l’appel de l’Université et n’ont pas hésité à remettre à l’établissement différents manuscrits et livres de valeur en vue de leur numérisation". L’opération est toujours en cours, a-t-il ajouté.
Aourag a, dans ce contexte, appelé les recteurs des différents établissements universitaires du pays à reproduire l’initiative au niveau de leurs régions respectives et à créer un département de numérisation en vue de sauver ce patrimoine scientifique et littéraire inestimable. Une telle démarche, a-t-il dit, est à même d’enrichir les sites web de chaque université.
ALGER -Le système national de documentation en ligne SNDL a été lancé lundi à Alger, un portail qui se veut "un outil indispensable" à la recherche scientifique et à l’accès à l’information en temps réel par la communauté universitaire.
"Ce portail permettra à nos chercheurs et étudiants en post-graduation d’effectuer leurs travaux de recherche bibliographiques en ligne tout au long de la semaine" a expliqué le directeur de la recherche scientifique et du développement technologique Hafid Aourag lors du lancement officiel de ce système informatique et l’annonce de la création de la cité des sciences et des arts.
Le SNDL accessible à l’adresse www.sndl.cerist.dz, offre, ainsi, la possibilité de consulter "des dizaines de milliers d’articles, de livres et de revues spécialisés et de télécharger les documents jugés utiles aux travaux de recherche".
"Avec le portail SNDL l’université algérienne franchira un nouveau seuil et passera à une nouvelle ère, celle de la révolution des technologies de l’information en dématérialisant la documentation" a t-il indiqué incitant les chefs d’établissements universitaires à alimenter ce système par les différents produits de recherches réalisés à leurs niveaux notamment les thèses de magistère et de doctorat.
Dans le même sillage et dans la perspective de développer l’utilisation de la langue arabe et de faciliter la tâche aux chercheurs dans cette langue, "qui se trouvent souvent pénalisés par rapport à leurs homologues francophones ou anglophones", une unité spéciale a été mise en place ayant pour mission la traduction de toute la production nationale mise en ligne dans ce cadre, souligne le même responsable.
S’agissant de la cité des sciences et des arts dont l’annonce officielle de sa création a été faite par la même occasion, M. Aourag a souligné que ce projet qui se situera au parc Dounia (Alger ouest) constituera un moyen pour rendre ce domaine accessible aux simples citoyens notamment les enfants.
"Ce projet qui sera opérationnel fin 2014 va aider à consolider les bases indispensables à acquérir pour comprendre, expérimenter et interpréter" à travers la vulgarisation de la science.
Il a également ajouté que ce lieu de connaissances proposera des activités permanentes telles que les démonstrations scientifiques et d’autres temporaires parmi lesquelles des colloques, des rencontres et une grande variété d’ateliers qui seront animés par des "médiateurs scientifiques", des chercheurs qui ont bénéficié d’une formation spécifique dans le domaine.
ORAN - Une vingtaine de jeunes de plusieurs régions du pays exposent leurs oeuvres et projets scientifiques, dans le cadre d’un concours lancé mercredi à Oran pour la sélection de la meilleure invention de l’année 2011.
Des inventions notamment dans l’informatique, les énergies renouvelables et la robotique sont exposées, dans cette rencontre de deux jours initiée par l’association scientifique locale "El Khawarizmi", par les participants venus de plusieurs wilayas dont Chlef, Sidi Bel-Abbes et Souk Ahras. Un jury spécialisé a été constitué pour évaluer les travaux exposés et des prix d’encouragement seront décernés aux auteurs des meilleurs inventions.
Parmi les oeuvres proposées figure un prototype d’ustensiles pour ablutions au profit de personnes âgées et de malades, conçu par un jeune architecte,Ryadh âgé de 25 ans.
Selon lui, son invention permettra d’économiser l’eau et son recyclage grâce à un système basé sur des rayons ultraviolets.
Fawzi, un technicien en informatique de Souk-Ahras, présente avec ses camarades plusieurs expériences scientifiques fondées sur l’électronique, notamment l’invention d’un système de fermeture et d’ouverture de portes par programmation informatique, en plus d’appareils de traitement du son.
L’exposition étale également un vélo ordinaire transformé par les idées du jeune Mohamed âgé de 18 ans de Chlef en une moto rapide utilisant du carburant et qui suscite la curiosité des visiteurs.
Parmi les autres inventions exposées l’on cite également un prototype d’un chauffe-eau écologique fonctionnant grâce à un moteur à vapeur et à l’énergie éolienne, plusieurs appareils de robotique multifonctionnels et des systèmes informatiques de traitement de données, comme celui inventé par Sakina (31 ans), ingénieur d’Etat en informatique.
GENEVE - Le sommet mondial des télécommunications ainsi que le Salon "ITU-World 2011" qui se tiennent à Genève et auquel participe l’Algérie, avec notamment de jeunes étudiants propriétaires de start-up, prendront fin jeudi.
(Hadj Salah)
ALGER - La Dakhira arabe (banque de données) joue un rôle moteur en matière de formation et d’enseignement dans le monde arabe, a affirmé, dimanche à Alger, le président de l’Académie algérienne de langue arabe, Abderrahmane Hadj Salah.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la conférence nationale constituante de la Dakhira arabe, M. Hadj Salah a précisé que "la Dakhira représentait un instrument efficace pour toute personne désirant obtenir davantage d’informations quel que soit son niveau d’instruction ou son âge".
La Dakhira arabe est "une banque de données accessible de partout et à tout un chacun à travers Internet", font également savoir les initiateurs du projet en Algérie. Selon Hadj Salah, la Dakhira per mettra au citoyen arabe, considéré comme véritable ressource pour tout développement, d’accéder rapidement à l’information grâce à Internet et aux millions de textes du patrimoine scientifique et technique sauvegardés dans cette banque de données.
La Dakhira arabe "n’est pas une bibliothèque électronique mais une banque de données scientifiques et culturelles interactive", précise l’intervenant.
Le projet de la Dakhira arabe, dont l’idée germe depuis 1983, est devenu aujourd’hui une réalité, a-t-il rappelé, soulignant que sa concrétisation nécessite davantage d’efforts de la part des 19 pays arabes qui y participent.
Un appel d’offres national et international sera lancé pour la mise en œuvre de ce projet, notamment dans son aspect technique qui regroupe la banque de données, le moteur de recherche et les programmes, a annoncé le président de la Commission nationale de la Dakhira arabe, Cherif Merribi.
Cette banque de données englobera les ouvrages édités depuis les premiers siècles ainsi que des livres de sciences et de langues étrangères traduits en langue arabe.
Proposé par l’Algérie, le projet de la banque arabe de données a été adopté en 2010 par la Ligue arabe. L’Organisation suprême de la Dakhira arabe, qui siège à Alger, a été créée à cet effet au moment où certains pays arabes ont entamé la mise en œuvre du projet, à l’instar de la Jordanie, du Liban, du Soudan et l’Algérie.
S’agissant de la conférence nationale constituante de la Dakhira arabe, les organisateurs ont indiqué qu’elle visait à organiser et à donner un aperçu exhaustif des travaux relatifs à la contribution de l’Algérie au projet.
Parmi les objectifs arrêtés pour cette conférence figure la présentation du projet et la commission nationale chargée de l’exécution et du suivi de la contribution de l’Algérie ainsi que la coordination avec les représentants des autres pays arabes.
ALGER - La commission nationale de la Dakhira arabe a été installée, dimanche à Alger, pour superviser la réalisation de la part de l’Algérie dans le projet de la Dakhira arabe. La Dakhira arabe est "une banque de données accessible de partout et à tout un chacun à travers Internet".
Le président de la commission nationale de la Dakhira arabe, Cherif Merribi, a qualifié d’"ambitieux" ce projet civilisationnel, scientifique et culturel, ajoutant qu’il "a été étudié au service de la langue arabe".
Composée de 12 membres, la commission nationale, dont la mission se limite à approuver les différents textes à mémoriser, après examen des propositions de chaque établissement, a affirmé Merribi, le représentant de l’Algérie à l’Assemblée générale de la Haute instance de la Dakhira arabe, relevant de la Ligue arabe.
La commission prend également en charge la traduction et le choix des travaux de recherche qui méritent d’être mémorisés et supervise les actions éducatives, en coopération avec le ministère de l’Education nationale (préparation des cours dans certaines matières), Dakhira "étant destinée en grande partie aux générations montantes", a-t-on souligné lors de cette conférence.
La commission se réunit au moins deux fois par an et soumet au terme de chaque réunion, un rapport à la haute instance de la Dakhira arabe.
Il s’agit de la cellule principale qui procède à la réalisation de la Dakhira, considérée comme une équipe spécialisée au sein de l’établissement scientifique qui participe à une ou plusieurs matières.
La commission algérienne de la Dakhira arabe compte des professeurs et des chercheurs relevant de l’institut supérieur de traduction, en qualité de membre principal et de la direction générale de la recherche scientifique relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que des différents établissements universitaires de l’enseignement supérieur (les trois conférences universitaires), du ministère de l’Education nationale et autres.
La commission assurera sa mission dans le cadre d’un programme défini financé par le budget du gouvernement, notant que le décret présidentiel N° 11-247 du 10 juillet 2011 avait adopté le statut de la Haute instance de la dakhira arabe, élaboré le 16 septembre 2010 au Caire.
L’apport de la Dakhira arabe dans la promotion de la langue arabe soulignée par des conférenciers
ALGER - Les participants à la conférence constituante de la Dakhira arabe (banque de données) ont été unanimes à souligner, dimanche à Alger, l’importance de ce projet qui contribuera grandement à la promotion de la Langue arabe.
"Cette journée constitue un véritable départ pour le projet de la Dakhira arabe qui est un véritable projet civilisationnel et décisif pour les pays arabes", a estimé la directrice générale de l’Institut supérieur arabe de la traduction, Inaam Bayoudh.
Grâce à ce projet, l’individu arabe pourra avoir accès à toutes les informations dont il a besoin notamment durant son cursus scolaire, a-t-elle ajouté, précisant que "la promotion de ce projet n’a pas été menée de manière à faire connaître ce projet au grand public".
De son coté, Mechri Benkhalifa, recteur de la Faculté des Lettres et des Langues à l’Université de Ouargla a précisé que "ce projet national civilisationnel "ne peut être mené sans la conjugaison des efforts de tous à travers la mobilisation de tous les moyens matériels et humains.
En proposant ce projet à la Ligue arabe, l’Algérie a franchi un pas positif vers la mondialisation, a-t-il ajouté.
De son coté, Touati Ben Touati, enseignant à l’Université de Laghouat a affirmé que ce projet profitera à la langue arabe à travers sa promotion en tant que langue de sciences par excellence.
L’intervenant a appelé tous les établissements de recherche ainsi que les universités algériennes à adhérer à cet important projet en vue de contribuer à son succès, notamment en ce qui concerne la part de l’Algérie.
Cet appel à projets, dans la continuité de celui lancé par la Direction générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologique DGRS-DT en 2010 ayant permis de financer plus de 2600 projets de recherche, a pour objectif de sélectionner les projets porteurs dans le secteur socioéconomique, de permettre aux chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et cadre nationaux de participer par leur créativité à l’effort national de transférer, pour en faire profiter, les connaissances scientifiques cumulées dans les établissements de recherche vers l’entreprise et la société.
http://www.andru.gov.dz/Innovation.htm
Soumettre votre projet : http://www.andru.gov.dz/soumission.htm
La brochure - Français : http://www.andru.gov.dz/Brochure_Francais.pdf
Canevas de soumission : http://www.andru.gov.dz/soumission.htm
Critères d'évaluation : http://www.andru.gov.dz/criteres.pdf
Lu sur http://www.slate.fr/lien/45585/algorithme-informatique-logiciel-code-copiale
Le code du Copiale est un mystérieux cryptogramme, contenant près de 75.000 caractères, qui avait été retrouvé dans une université de Berlin-Est à la fin de la Guerre froide et que l'on attribue à une société secrète allemande du XVIIIe siècle. Des scientifiques de l'université de Californie du sud et de l'université suédoise d'Uppsala ont réussi à en décrypter une partie
grâce à un algorithme informatique de détection et de traduction de langages, raconte le Los Angeles Times.
Les chercheurs ont tout d'abord isolé les caractères grecs et latins des symboles abstraits pour tenter de comprendre une partie du message mais ont réalisé que ces premiers étaient insignifiants. Le travail était rendu plus complexe par l'absence d'espace entre les caractères, comme le montre la présentation de leur recherche [PDF].
Sachant que le texte provenait d'Allemagne, ils sont partis de l'hypothèse selon laquelle les symboles abstraits pourraient être des approximations de caractères germaniques. «Je suis heureux de savoir que les logiciels de linguistique peuvent nous aider à décoder des des cryptogrammes historiques», a confié Kevin Knight à Annenberg TV News, chaîne télévisée de l'Université de Californie du Sud. «Maintenant, j'espère que les techniques de décodage peuvent aider à concevoir de meilleurs logiciels de traduction.»
Les premiers mots déchiffrés étaient «Cérémonies d'initiation» suivi de «Section secrète». Les chercheurs ont réussi à déchiffrer 16 pages du document, qui en compte 105, et ont découvert qu'il décrivait les rites d'une société secrète intéressée par l'ophtalmologie, comme celui de s'épiler les sourcils. Ou encore le mode de reconnaissance entre membres: si un membre veut savoir comment va Hans, par exemple, l'autre personne doit d'abord lui répondre en mentionnant un prénom qui commence par la seconde lettre du prénom déjà cité, Anton par exemple.
Selon le Guardian, l'équipe de Kevin Knight a avoué avoir d'autres projets de cryptographie en tête avec la technologie qu'elle a mise au point; la scuplture Kryptos qui se trouve dans l'enceinte du quartier général de la CIA, le cryptogramme du tueur de Zodiaque dans les années 1960 en Californie ou encore le manuscrit de Voynich du début du 15e siècle. Toutefois, Elonka Dunin, qui anime un site sur la cryptographie, se veut dubitative. «Généralement, cette technique de décryptage a déjà été utilisée pour ces cryptogrammes», estime-t-elle sur le site MSNBC.