Un groupe de jeunes informaticiens ayant conçu le bee lunix, un système d'exploitation purement algérien, issu de lunix, supportant les langues arabe et tamazight, seront à l’honneur aujourd’hui jeudi. En effet, le comité national des associations de soutien au programme du président Abdelaziz Bouteflika a décidé de les honorer afin de récompenser cette initiative visant l'encouragement des jeunes créateurs algériens dans le domaine des technologies avancées.
Si Firefox 3 a beaucoup plus marqué une évolution que la précédente deuxième mouture, sa suite se fait attendre. Le développement de la version 3.1 a pris du retard, alors qu’elle aurait dû être disponible publiquement à la fin de l’année dernière dans le plan initial. Aujourd’hui, la bêta 3 se fait attendre, mais la version finale ne s’appellera pas Firefox 3.1, mais bel et bien Firefox 3.5. Simple effet d’annonce ? Pas vraiment, car Mozilla réfléchissait à sa nomenclature depuis un moment. Firefox 3.1 n’apportera que peu de changements visibles en termes d’interface, mais sous le capot, c’est une autre histoire. On y trouvera en effet un nouveau moteur JavaScript, baptisé TraceMonkey, qui présente différentes nouvelles approches ainsi que des performances revues à la hausse. Le moteur de rendu HTML Gecko évolue lui aussi et propose le support des technologies suivantes : - Les balises <audio> et <video>
- L’API de géolocalisation du W3C
- Les sélecteurs de requêtes JavaScript
- Les propriétés pour les versions 2.1 et 3.0 des CSS
- Les transformations SVG
- Les applications hors ligne.
Côté utilisateur, il faudra surtout retenir l’apparition d’un mode de navigation privée, qui ne laisse aucune trace de la session d’un utilisateur : - Les pages visitées ne sont pas retenues
- Les fichiers téléchargés ne sont pas listés
- Les cookies ne sont pas enregistrés, mais stockés temporairement en mémoire
- Les liens visités n’apparaissent plus en violet
- Les données ne sont pas enregistrées dans le cache du disque dur, mais stockées temporairement en mémoire
- Les permissions pour les sites peuvent toujours être explicitement gérées et donc autorisées par l’utilisateur
- Les nouveaux identifiants et mots de passe utilisés ne sont pas enregistrés
- La complétion automatique fonctionne mais n’enregistre pas les nouvelles entrées
- DOMStorage n’autorise pas la lecture et l’écriture des données
Mozilla a donc jugé que trop d’éléments avaient changé dans son produit pour se contenter d’un seul petit « 1 » en décimale. La bêta 3 devrait être disponible le 12 mars et devrait en toute logique reprendre l’appellation « Firefox 3.5 ». Du coup, ce qui devait être la version 3.2 sera également renommé, mais on ne sait pas encore de quoi il s’agira.
Bartz a laissé entendre mardi, lors de la conférence Morgan Stanley sur les technologies, à San Francisco, que Yahoo pourrait chercher des partenaires dans le domaines des plates-formes communautaires plutôt que de développer son propre produit.
"Je ne crois pas que nous puissions inventer le nouveau Facebook", a-t-elle dit.
Interrogée sur la croissance étonnante de réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter, elle à répondu : "Il est évident que nous devons faire ce genre de chose."
Bartz a rappelé que sa philosophie était d'examiner chaque activité de Yahoo, à l'heure où il lui faut retrouver une certaine croissance pour mieux affronter Google.
Même si elle a ouvert la porte à des négociations avec Microsoft quant à un partenariat en matière de recherche internet, elle a insisté sur l'importance des données de recherche pour les clients annonceurs de Yahoo.
"Mis à part le fait de savoir si nous nous en occupons nous-mêmes ou si quelqu'un d'autre le fait, c'est important", a déclaré Bartz, l'un de ses commentaires les plus significatifs quant à la stratégie de Yahoo depuis qu'elle a pris la succession du co-fondateur de l'entreprise, Jerry Yang, en janvier.
Si Yahoo et Microsoft décidaient de discuter d'un accord sur l'activité de recherche en ligne, "nous négocierions comme des entreprises négocient, en privé", a-t-elle ajouté.
Son allocution intervient une semaine après l'annonce d'une refonte de la structure managériale. Les investisseurs attendent pour leur part de voir si la nouvelle patronne peut relancer des discussions avec le géant de l'édition de logiciels.
L'année dernière, Microsoft a échoué dans sa proposition de rachat de Yahoo pour 47,5 milliards de dollars ou 33 dollars par action. La firme de Redmond a depuis dit qu'elle n'était plus intéressée par un rachat complet de la société mais qu'elle restait ouverte à un accord sur la partie moteur de recherche.
Bartz a décrit l'activité de messagerie électronique en ligne, le webmail, ainsi que son produit de fourniture d'informations et de portail internet comme le coeur de métier de Yahoo. Elle a aussi déclaré que la société devait être "dirigée de manière très serrée en matière de fiscalité".
La directrice générale a indiqué que Yahoo envisageait diverses stratégies pour renforcer sa position sur des marchés importants, sans exclure des fusions et acquisitions. Elle a ajouté que son entreprise pourrait rechercher des acquisitions ou des partenariats pour accroître sa présence en Europe.
Alexei Oreskovic, version française Patrice Mancino
10 000 agents à mettre en poste
LU POUR VOUS.
Hier, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a présidé une conférence consacrée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’éducation. Cette conférence s’est déroulée au lycée Hassiba Ben-Bouali de Kouba, où un nombre considérable de directeurs d’éducation ainsi que plusieurs membres du ministère de l’Education étaient au rendez-vous. Devant l’écart de numérisation entre les pays développés et ceux en voie de développement, le ministre de l’Education, reprenant le souhait du président de la République Abdelaziz Bouteflika, a indiqué qu’«une enveloppe de deux milliards de centimes est consacrée au secteur de l’éducation afin d’établir une plate-forme qui est baptisée le plan quinquennat 2009-2014 spécialisée dans les nouvelles technologies du secteur TIC, en menant une nouvelle politique ayant pour objectif d’arriver à une stratégie qui permet aux établissements algériens d’être la base qui contribue au développement du pays». Certes, la numérisation du système éducatif n’est pas une opération de luxe mais une opération incontournable et primordiale qui peut mener à la croissance économique d’un pays comme les pays de l’Amérique du Nord et quelques pays européens. Le ministre a déclaré dans ce contexte : «Une numérisation éducative est obligatoire afin d’aboutir à une croissance économique comme le Canada qui contribue avec 10% par an à la croissance économique». Il a ajouté : «L’Algérie, elle aussi, peut se désenclaver pour le secteur de la Technologie de l’Information et de la Communication à travers les efforts consentis par l’Etat». Effectivement, M. Benbouzid a cité le travail effectué par l’Etat afin d’intégrer le secteur du TIC dans chaque établissement éducatif à travers toutes les wilayas du pays. Selon des données présentées sur l’état actuel des équipements en Algérie, le gouvernement est arrivé aux statistiques suivants : 10 ordinateurs avec accessoires dans chaque établissement primaire, selon la répartition des élèves, sachant qu’il existe 1800 écoles primaires au niveau des 48 wilayas, pour le cycle moyen : 1 ordinateur/44 élèves, sachant qu’il existe 5000 CEM au niveau national et enfin pour le cycle secondaire 1 portable/18 élèves, sachant qu’il existe 1700 lycées au niveau national aussi. Par contre, d’ici l’horizon 2014, l’Etat arrivera à : 1 ordinateur/18 élèves au cycle primaire, 1 ordinateur/30 élèves pour le cycle moyen et 1 ordinateur/15 élèves pour le cycle secondaire. D’autre part, Benbouzid a insisté : «L’élève, arrivé à un certain niveau, doit à tout prix aimer et savoir manipuler un outil informatique (créer, produire, traiter, explorer...), en mettant entre ses mains un computer», il a ajouté : «L’Etat mettra aussi un dispositif pour former de nouveaux ingénieurs spécialisés dans l’enseignement des élèves dans la filière de l’informatique» ; selon ses paroles «la numérisation des consciences avant la numérisation de l’administration et la numérisation de l’auteur avant la numérisation du récepteur». Finalement, des réponses ont été apportées par le ministre concernant le bac 2009 ; il a indiqué que la date prévue sera maintenue, sauf si les enseignants de la terminale n’auront pas pu finaliser tout le programme dans la durée consacrée par l’Office national de l’éducation. Il a ajouté que l’Onec a décidé que d’ici 2010, le BEM informatique sera obligatoire à passer, comme d’ici 2012, le bac informatique sera, lui aussi, comptabilisé et pour l’élève qui atteindra une moyenne au-dessus de 10 dans la matière, il aura un diplôme. La seconde question à laquelle a répondu M. Benbouzid, est la violence au sein de nos établissements ; il a déclaré qu’à peu près 10 000 postes d’emploi vont être créés d’ici quelque temps, afin de réduire ce phénomène en prenant des mesures sévères contre les responsables de ces actes. Nassim I.
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16480
Microsoft Algérie lance la «Partner Academy»
LU POUR VOUS.
Microsoft Algérie annonce le programme de la «Partner Academy», une série de formations gratuites s’étalant sur plusieurs mois de l’année destinée à ses partenaires. Au cours de ces formations, les experts de Microsoft exposeront les différentes catégories de produits et solutions Microsoft, de façon à informer et former les décideurs des sociétés partenaires à l’utilisation technique de ses logiciels et démontrer la valeur ajoutée qu’ils procurent aux différents utilisateurs. L’objectif de Microsoft est de soutenir ses partenaires durant leur processus de développement et de leur assurer une mise à jour de leurs compétences. A travers le programme « Partner Academy ». Microsoft partage sa vision et son expertise, et contribue au développement du secteur du logiciel et des NTIC en Algérie. En effet, les partenaires Microsoft sont en majorité des PME dynamiques qui contribuent à créer des emplois qualifiés dans un marché hors hydrocarbures en pleine croissance. Amine Mensouri, le manager de Microsoft Algérie, déclare que la «Partner Academy» est une occasion unique de montrer à leurs partenaires combien ils s’intéressent à eux ; pour cela, ils affirment qu’ils choisissent chaque année un cursus qui leur parait le mieux adapté aux partenaires en fonction des besoins du marché. Ils ajoutent que cette année, ils ont décidé de bâtir un premier bloc de cours autour duquel ils vont construire les «Partner Academy» des années à venir, où il y aura plus de cours technique de manière à ce que leurs partenaires soient constamment formés aux dernières technologies et répondre mieux aux attentes du marché. Les thèmes abordés au cours de ces formations consistent en la mise à jour des connaissances quant aux nouvelles solutions Microsoft destinées aux PME et aux grands organismes et à la gestion des serveurs grâce aux nouveau système d’exploitation Windows Server 2008. Ces sujets sont essentiels pour les partenaires en termes d’élaboration de stratégie marketing et de mise en œuvre des nouvelles solutions Microsoft pour leurs clients. De son côté Mme Souhila Ait Moukhtar, qui est Accuont Manager auprès de la société Halkorb, société de service et d’ingénierie informatique et intégrateur certifié Gold Microsoft société. Elle annonce qu’avec son programme varié, la Microsoft Partner Academy de cette année a été un rendez-vous riche en informations et en échanges. Elle permet à bon nombre d’entre nous d’acquérir des connaissances d’un niveau supérieur, mais aussi d’être à jour en ce qui concerne les produits Microsoft et la veille technologique, afin de pouvoir offrir la solution qui répond au mieux aux besoins de nos clients. Comme elle signale leur appréciation vis-à-vis de l’intervention des différents formateurs Microsoft, leur expérience et leur connaissance des marchés internationaux, ce qui a été très utile pour Microsoft. Dans l’édition 2008/2009 de la Partner Academy, ayant débuté en décembre dernier, Microsoft a déjà enregistré la présence de 180 participants ayant ainsi bénéficié des formations sur les dernières technologies dispensées par les experts internationaux Microsoft. Les formations suivent leur cours jusqu’au mois de mars prochain, au bénéfice des sociétés d’ingénierie informatique partenaires de Microsoft en Algérie. Ouzna Mesroua
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=16469
Mohamed Larbi Ould Khelifa, président du CSLA, estime que l’arabe doit adapter le langage de la modernité pour ne pas rester en retrait. Il en veut pour preuve le nombre modeste des applications techniques éditées en arabe. Le CSLA travaille pour promouvoir le e-management dans le pays. Citant les exemples coréen et japonais, il relève que le développement d’un pays et l’acquisition du savoir ne peuvent se faire que par la langue nationale et non par une langue intermédiaire. « L’arabe et tamazight sont des langues nationales, le français est une langue étrangère », dit-il, soulignant que l’arabe est une langue de civilisation et de culture. « Elle ne reflète pas une ethnie et n’est pas antagoniste avec le tamazight. Les deux langues ont coexisté en harmonie depuis plus de mille ans », note-t-il. Il annonce qu’un Haut conseil de la langue amazighe va bientôt être installé. Il plaide pour éloigner la langue arabe des « considérations idéologiques, des préjugés et de l’enfermement dans le passé glorieux ». Selon lui, cette langue doit s’imposer par sa production culturelle et scientifique. Préférant parler de « francographes » et « d’arabographes », Mohamed Larbi Ould Khelifa dit travailler pour casser le mur de Berlin séparant les deux. « Cette séparation nous appauvrit. Il n’y a pas de langue en avance ou en retard, ce sont ceux qui la pratiquent qui font qu’elle se trouve dans l’un ou l’autre cas », dit-il, notant que la langue est un facteur de cohésion d’une nation. Selon lui, il existe trois catégories d’algériens : deux monolingues (arabe ou français) et une bilingue.
Citant une récente étude sur la réalité linguistique en Algérie, il relève que l’arabe se divise entre le parlé et l’écrit. S’ajoutent à cela le tamazight avec ses dialectes locaux et le français. Le français est utilisé par les élites culturelles et économiques. Il rappelle que l’arabe a subi l’exclusion durant la période coloniale. « L’action du CSLA prend en compte les souffrances liées à l’amputation de la mémoire subies par la génération post-libération nationale du fait de la négation de la personnalité nationale par le colonialisme », souligne-t-il. Au sein du Conseil, il existe deux cadres d’expression : « dialogue des idées » et « les chevaliers de la rhétorique », des espaces animés par des experts. « En 2008, nous avons installé une troisième tribune dénommée ’Une personnalité et son parcours’’, destinée à faire connaître des personnes ayant œuvré à promouvoir la culture arabe, ses sciences et ses lettres », précise-t-il. Il rappelle que le Conseil a élaboré une série de lexiques terminologiques comme les guides relatifs à la gestion financière, à l’informatique et à la conversation médicale. Des documents qui seront publiés également sous forme de CD-Rom. Une loi en phase d’élaboration devrait permettre la commercialisation des publications du Conseil. La traduction doit, selon lui, être l’affaire de spécialistes, pas de commerçants. Les relations du CSLA avec l’Institut arabe de la traduction, qui relève de la Ligue arabe, sont qualifiées d’excellentes par Mohamed Larbi Ould Khelifa. Interrogé sur les rapports avec l’Académie algérienne de la langue arabe, il a eu cette réponse : « No comment ! ». Il regrette le non-renouvellement de la composante du Conseil. Le mandat des 32 membres actuels était arrivé à expiration en 2003. Ancien ambassadeur d’Algérie au Yémen et en Iran, Mohamed Larbi Ould Khelifa a occupé par le passé le poste de secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement secondaire et technique.
Par
Salim BENALIA, L'expression
Aucun candidat n’a jugé utile d’activer, d’actualiser ou de lancer un site Web pour mener une campagne virtuelle.
Nos hommes politiques ne s’accommodent pas des nouvelles technologies. Très peu portés sur la communication via Internet, ils continuent à user et abuser des moyens traditionnels comme les meetings, tournant le dos à la jeunesse très branchée sur les nouvelles technologies. Qui est en retard dans ce cas: la jeunesse algérienne ou les hommes politiques? Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour constater qu’en matière de nouvelles technologies, nos hommes politiques sont des analphabètes numériques face à une jeunesse qui «navigue» sur d’autres sites et d’autres horizons.
Le site Web du plus grand parti au pouvoir, le FLN, n’est pas actualisé. La dernière mise à jour de ce site, date d’il y a une année avec, à la Une, la publication du décret présidentiel n°07-61 du 15 février 2007 portant convocation du corps électoral...tenez-vous bien, des élections législatives du 17 mai 2007! Pour le RND, deuxième force politique du pays, la situation n’est guère plus reluisante. La page d’accueil affiche 17 décembre 2006.
Le dernier papier «injecté» dans le site est le message du secrétaire général du Parti, Ahmed Ouyahia, à l’occasion du Nouvel An 2009. C’est déjà un peu mieux que le FLN. L’autre partenaire de l’Alliance présidentielle, le MSP, ne déroge pas à la règle. Aucune référence dans son site à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Mais il fait un peu plus que le RND et le FLN. On trouve sur son site Web les couvertures des activités du président du parti, Bouguerra Soltani. La Une du site annonce, en grosses lettres, que le site est en panne pour une période d’un mois. Le fichier de l’article annonçant que Soltani sera l’invité du Forum de l’Entv de samedi dernier ne s’ouvre pas.
Le site du Front national algérien (FNA) n’est pas mieux loti. La bataille sur le Net ne constitue pas une priorité pour lui. La dernière actualisation remonte au 23 juin 2007. Le Parti des travailleurs (PT) est loin d’être champion dans les nouvelles technologies. Le dernier communiqué, signé par le Secrétariat politique (SP), qui est diffusé, date du...29 avril 2006, c’est-à-dire à la veille de la Fête des travailleurs. Comparativement à ces quatre premiers partis et qui ne manquent pas de moyens matériels et financiers, c’est le parti de Fawzi Rebaïne, AHD 54, qui fait un effort dans ce domaine. La dernière mise à jour du site de ce parti remonte au lendemain de l’annonce par son président de sa participation à l’élection, pour évoquer la tenue de deux réunions des responsables des wilayas pour le mois de janvier.
Sur les 25 candidats ayant déclaré leur intention de participer à la course au Palais d’El Mouradia, aucun n’est doté de ce moyen technologique pour faire sa propagande, la propagation des idées, des projets et ouvrir des espaces de débat pour une jeunesse très friande de ce moyen de communication.
Les autres candidats indépendants sont à loger à la même enseigne. Ni la troïka de la Coordination des candidats indépendants (Rachid Bouâziz, Loth Bounatiro et Abdellah Tamine), ni aucun autre ne possède un site Internet répondant aux normes. Résultat des courses: ni les Indépendants, ni les représentants de partis politiques ne disposent de ce «monstre virtuel de persuasion». Ainsi, la culture des batailles et des chocs d’idées dans le Net est loin d’être l’apanage de la classe politique qui s’apprête à affronter, dans quelques semaines, un rendez-vous électoral d’une extrême importance. Les sites Internet officiels des partis politiques sont, comme nous l’avons constaté hier, lors d’une visite, souvent figés et sans intérêt, si l’on excepte le cas du RCD qui n’est d’ailleurs pas partant pour la présidentielle, qui est devenu un vrai espace de débat.
Ce n’est pas un scoop de dire qu’un grand retard affecte les formations politiques algériennes dans l’usage de l’Internet et des moyens de communication modernes. Dans les grandes démocraties, Internet est devenu un moyen et un support, incontournables dans ce genre de rendez-vous.
A se demander enfin quand les acteurs politiques algériens prendront-ils conscience de l’importance de ce nouveau support technologique dans la propagation des idées? Mais en cette ère où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi tous les secteurs d’activité, les politiques s’appuient-ils suffisamment sur le support électronique Internet pour toucher les électeurs? Ne peut-on pas convaincre un internaute à force de l’inonder d’idées et de projets politiques, à aller voter? Les partis politiques algériens doivent ainsi s’investir dans ce terrain encore fertile de l’information, suggèrent les accros du Net.
Karim AIMEUR, L'expression, 10 Février 2009 - Page : 3
Détails | |
Nombre de pages | 25 p. |
Français (fichier) | Ebook 1615 en PDF Français |
Arabe (fichier) | Ebook 1615 en PDF Arabe |
Éditeur | UNESCO Office à Rabat; l’Observatoire National des Droits de l’Enfance du Maroc; Microsoft Morocco |
M. El Hadj Gley, ministre des Technologies de la communication, qui présidait les travaux de la commission, a souligné l'importance des acquis réalisés durant les premières années du XIe Plan de développement, rappelant que le secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication) a contribué à hauteur de 10% au PIB en 2008 et que ce taux sera porté à 13,5% à la fin du quinquennat.
Il a évoqué l'amélioration des indicateurs relatifs aux domaines de la communication (accès au réseau Internet, couverture par les réseaux téléphonique et de la poste, investissement dans le domaine des TIC...), et ce, en parallèle avec le développement des cadres réglementaires et institutionnels et la révision du Code des communications.
Le ministre a passé en revue les programmes et mesures présidentiels visant à renforcer la dynamique que connaît le secteur et améliorer sa compétitivité et son taux d'employabilité, notamment, dans les créneaux porteurs et innovants.
Il a évoqué, à ce sujet, les efforts déployés pour promouvoir la Tunisie en tant que destination technologique, l'objectif étant d'attirer davantage d'entreprises étrangères et promouvoir la recherche, l'innovation et la création dans le domaine des TIC.
L'accent sera mis au cours de la prochaine période, a-t-il dit, sur le renforcement de l'infrastructure des communications, à travers la mise en place d'un programme ambitieux visant à introduire davantage l'ADSL (Internet à haut débit) au profit des entreprises économiques et des administrations, l'installation d'un nouveau câble sous-marin pour garantir une meilleure connexion de la Tunisie au réseau mondial d'Internet, l'extension du pôle El Ghazala, la création de technopôles dans toutes les régions et l'incitation à l'innovation dans le domaine des technologies de l'information.
M. Gley a souligné la nécessité de développer les services électroniques à travers le renforcement des projets nationaux et sectoriels, appelant à assurer une meilleure adhésion du citoyen, de l'entreprise et de l'administration aux efforts d'édification de la société du savoir.
Lettre ouverte au peuple américain
dans laquelle 65 prix Nobel appellent à voter pour Barak Obama
(tiré d'une traduction présentée par "Le Nouvel Observateur").
Signé :
Alexei Arikosov Physics 2003, Roger Guillemin Medicine 1977, Peter Agre Chemistry 2003, John L. Hall Physics 2005, Sidney Altman Chemistry 1989, Leland H. Hartwell Medicine 2001, Philip W. Anderson Physics 1977, Dudley Herschbach Chemistry 1986, Richard Axel Medicine 2004, Roald Hoffmann Chemistry 1981, David Baltimore Medicine 1975, H. Robert Horvitz Medicine 2002, Baruj Benacerraf Medicine 1980, Louis Ignarro Medicine 1998, Paul Berg Chemistry 1980, Eric R. Kandel Medicine 2000, J. Michael Bishop Medicine 1989, Walter Kohn Chemistry 1998, N. Bloembergen Physics 1981, Roger Kornberg Chemistry 2006, Michael S. Brown Medicine 1985, Leon M. Lederman Physics 1988, Linda B. Buck Medicine 2004, Craig C. Mello Medicine 2006, Mario R. Capecchi Medicine 2007, Yoichiro Nambu Physics 2008, Martin Chalfie Chemistry 2008, Marshall Nirenberg Medicine 1968, Stanley Cohen Medicine 1986, Douglas D. Osheroff Physics 1996, Leon Cooper Physics 1972, Stanley B. Prusiner Medicine 1997, James W. Cronin Physics 1980, Norman F. Ramsey Physics 1989, Robert F. Curl Chemistry 1996, Robert Richardson Physics 1996, Johann Diesenhofer Chemistry 1988, Burton Richter Physics 1976, John B. Fenn Chemistry 2002, Sherwood Rowland Chemistry 1995, Edmond H. Fischer Medicine 1992, Oliver Smithies Medicine 2007, Val Fitch Physics 1980, Richard R Schrock Chemistry 2005, Jerome I. Friedman Physics 1990, Joseph H. Taylor Jr. Physics 1993, Murray Gell-Man Physics 1969, E. Donnall Thomas Medicine 1990, Riccardo Giacconi Physics 2002, Charles H. Townes Physics 1964, Walter Gilbert Chemistry 1980, Roger Tsien Chemistry 2008, Alfred G. Gilman Medicine 1994, Daniel C.Tsui Physics 1998, Donald A. Glaser Physics 1960, Harold Varmus Medicine 1989, Sheldon L. Glashow Physics 1979, James D. Watson Medicine 1962, Joseph Goldstein Medicine 1985, Eric Wieschaus Medicine 1995, Paul Greengard Medicine 2000, Frank Wilczek Physics 2004, David Gross Physics 2004, Robert W. Wilson Physics 1978, Robert H. Grubbs Chemistry 2005,
En ce début du troisième millénaire, la télématique et l’Internet font circuler les données au sein des collectivités, mais aussi entre les continents.
La famille des médias de l’écrit (journaux, revues, livres
) et électroniques (télématique, télévision, radio
) s’élargit avec l’avènement de l’Internet, de la presse électronique, du CD- rom, du DVD, de la télévision hautedéfinition... Aujourd’hui, le mode analogique a cédé la place au numérique. L’homme moderne vivant dans «la société de l’information» est censé être un «homme numérique», qui peut maîtriser les moyens modernes de communication.
Mais est-ce que tous les êtres humains sont capables de suivre ces grandes mutations engendrées par l’apparition de ces nouveaux médias ? Est-ce que tout le monde pourra tirer profit de ces progrès ? Pour les spécialistes et les connaisseurs dans le domaine, la réponse est, bien sûr, négative. Au moment où les pays développés entrent dans l’ère de «la société de l’information» et du numérique, et au moment où le monde ressemble de plus en plus à un «village planétaire», concrétisant ainsi le concept cher au chercheur canadien Marshal McLuhan, le fossé entre les pays riches et les pays pauvres ne cesse de se creuser concernant l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il est donc admis que la «société de l’information», qui est devenue une réalité dans les pays les plus avancés, tels que les USA, le Canada, certains pays de l’Asie et de l’Europe, reste une notion à définir pour les pays pauvres ou en voie de développement. La société de l’information est une société post-industrielle ou post-moderne qui a assimilé les changements technologiques. Elle est surtout une société caractérisée par une grande fluidité de l’information grâce aux développements des réseaux de communication, créant ainsi de véritables «autoroutes» de la communication. Dans cette société, comme l’expliquent les spécialistes, l’information est la pierre angulaire de toute activité humaine.
Actuellement, dans un monde où il est plus facile pour un pays de rester riche que de le devenir, surtout avec les crises qui secouent l’économie mondiale, le libre accès à l’information dans différents domaines de la vie pour tous n’est en réalité qu’un mythe. Il constitue un vrai enjeu pour les Etats et les nations et un défi pour les pays vivant en marge de ce processus de développement.
Certes, l’avènement des nouvelles technologies, l’Internet, la téléphonie fixe et mobile, les médias électroniques dits aussi «nomades» ou «baladeurs» dans le langage des spécialistes, ont permis au monde une évolution grandissante. Le développement des moyens de communication a permis à l’humanité d’évoluer, mais, en contrepartie, il a accentué les disparités entre les pays développés et ceux qui le sont moins.
Ce qui, par conséquent, a entraîné une certaine «fracture» entre les pays du Nord et ceux du Sud, appelée communément par les experts «la fracture numérique».
Selon une récente étude, la plus grande proportion d’internautes se trouve dans la région Asie, avec 41% de parts de marché alors que l’Europe se hisse à la deuxième place avec 28% de parts de marché, suivie de l’Amérique du Nord (18%) et de l’Amérique du Sud (7%). Fracture numérique oblige, l’Afrique et le Moyen-Orient se hissent à la dernière place, avec seulement un taux de 5% d’internautes. Et si l’Amérique du Nord n'atteint que la troisième place dans le classement par région, les ةtats-Unis conservent néanmoins la deuxième place au classement par pays, avec un total de 16,2% des internautes, battus de peu par la Chine (17,8%). Au total, 1 milliard d’internautes surfent sur le Web chaque année.
En Algérie, la lutte contre la cybercriminalité a pris, depuis quelques années, une forme concrète à travers la traque des groupes terroristes, qui utilisent la Toile pour propager leur idéologie. Bien plus, une police de l’Internet, auquel l’Algérie n’est pas contre, est en mesure de lutter plus efficacement autant contre le terrorisme, le crime organisé que le trafic en tout genre. Mais, comme toute lutte, celle contre la cybercriminalité « doit être régie par une législation nationale et une coopération internationale efficaces », selon les experts présents à ce séminaire. Elle doit être combattue « à partir d’un système législatif adapté et une coopération internationale efficace », précisent-ils. Attaques virales contre des systèmes bancaires, de gestion de fichiers sensibles d’administrations, ou de virements bancaires, ainsi que la pénétration, le contrôle et la détérioration de systèmes informatiques hyperprotégés, de falsification de documents administratifs ou de données sensibles, sont autant de délits répertoriés comme crimes « virtuels » commis à travers l’Internet ou les NTIC. Encaisser d’importantes sommes d’argent en déroutant le système de défense d’une banque, ou obtenir des informations importantes sur des brevets d’invention ou des informations classées secret défense sont également un des sports favoris des cybercriminels. Falsifier une carte à puce pour dévaliser une banque ou entrer « gratis » dans un concert de musique ne sont pas le moindre des crimes de ce genre de banditisme.
Car le terrorisme a pris des proportions importantes sur le Net, obligeant les polices du monde entier à investir cette dimension virtuelle pour les traquer et prévenir leurs crimes. L’Algérie est, quant à elle, obligée de s’adapter à ce type de lutte et d’adapter, surtout, sa législation à ce genre de crime. Selon M. Hocine Mabrouk, directeur de l’Ecole supérieure de la Magistrature, plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Corée et l’Afrique du Sud, ont adhéré à la convention du Conseil de l’Europe dont ils se sont inspirés pour leur législation interne. L’Algérie, de son côté, va se doter d’une législation en la matière à travers le projet de loi, qui a été examiné dernièrement par le Conseil des ministres.
Ce projet va être présenté au Parlement. Mais, pour M. Mabrouk, les affaires liées à la cybercriminalité sont « minimes » en Algérie, mais il n’a pas écarté leur prolifération dans le futur, du fait de la métamorphose du banditisme dans le monde, qui utilise de plus en plus les nouvelles technologies de l’information pour planifier ses crimes, communiquer et surveiller ses cibles potentielles. En clair, l’Algérie n’est plus à l’abri des cybercrimes, notamment le piratage informatique, les attaques virales, ou le cyberterrorisme. Mettre en place une cyberpolice algérienne n’est pas, dans cette configuration, une hérésie, ni un caprice judiciaire. Bien au contraire.
par Ali Babès - Le Quotidien d’Oran
ALGER - Une commission spécialisée chargée d'examiner le programme "E-Algérie 2013" a été installée dimanche au niveau du Conseil national économique et social (CNES), indique cette institution dans un communiqué. L'installation de cette commission intervient suite à la saisine récente du CNES par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relativement à ce programme élaboré par un groupe de travail placé sous l'autorité du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, rappelle-t-on de même source. |
[Aps 25/1/09] |
LE CAIRE - Les participants à la réunion sur le projet "Mémoire du monde arabe" ont souligné vendredi la nécessité d'accélérer l'opération de documentation du patrimoine culturel et naturel arabe préconisant pour ce faire la mise en place de systèmes d'informations intégrés. Les participants au projet de mémoire du monde arabe ont recommandé au terme de leur réunion au Caire d'enrichir le contenu électronique du patrimoine arabe sur le réseau internet. |
[Aps 24/1/09] |
TRIPOLI - La Libye s'est dotée jeudi d'un réseau commercial WiMAX mobile (internet haut débit sans-fil) d'une capacité de 300.000 utilisateurs et qui couvre 18 villes libyennes. Installé par l'équipementier français Alcatel-Lucent pour la bagatelle de 60 millions de dollars, ce réseau, permettra d'établir des liaisons sans fil à haut débit, dans un rayon de 50 km y compris en situation de mobilité, selon le directeur du projet, Mahmoud Ettir. L'opérateur public Libya Telecom & Technology (LTT) commencera la commercialisation de cette technologie à partir de la semaine prochaine pour les entreprises dans une première étape puis pour les particuliers, a-t-il précisé. Les équipementiers chinois ZTE et Huawei figurent parmi les compagnies ayant participé au projet lancé en janvier 2008. |
[Aps 23/1/09] |
[Aps 20/1/09] ALGER - Le groupe Algérie Télécom (AT) mettra en place prochainement un nouveau service de numéros virtuels ou DID (Direct Inward Dialing) offrant la possibilité d'effectuer des appels à l'étranger à partir de l'Algérie, au prix d'une communication interurbaine locale, a-t-on appris lundi auprès de ce groupe. L'offre de ce service fait suite à un accord de partenariat exclusif conclu par le groupe AT, principal fournisseur de service en Algérie, et le réseau "Iristel Inc", principal fournisseur VoIP au Canada, pour commercialiser en dehors de l'Algérie des numéros de téléphones algériens "DID" appelés plus communément numéros virtuels.
Les appels à destination de ces numéros virtuels (DID) seront acheminés vers les lignes téléphoniques fixes ou mobiles existantes dans le pays d'accueil concerné grâce à la mise en place d'une interconnexion entre le réseau TDM d'Algérie Télécom et le réseau IP d'Iristel. Tous les appels passant à travers Algérie Télécom sont acheminés à travers la passerelle d'Iristel. La solution DID proposée par les deux partenaires vient combler "efficacement le vide enregistré entre le PSTN (le réseau de téléphonie publique) et les réseaux VoIP à l'effet de maintenir la qualité du signal numérique", a-t-on souligné. La clientèle d'Iristel s'attend à ce que le groupe AT offre une quantité illimitée d'appels entrants simultanés, ce qui aura pour effet de réduire les coûts mensuels, a-t-on ajouté. Iristel Algérie a reçu en 2003 sa licence de fournisseur de service Internet par l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT). Algérie Télécom, active dans les domaines du fixe, du mobile, de la VoIP et des télécommunications satellites, prospecte d'autres segments de marché tels que la promotion des services de centres d'appels, de services 2G des réseaux mobiles en attendant l'attribution des licences 3G et 4G. |
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[Aps 20/1/09] |