Portail Electronique de l'Algérie

Accueil  Blog  Nouvelles  Télécharger  Liens  FAQ 
Nouvelles

Je ne veux pas que les robots indexent ma page HTML ... - par Belkherfi le 14/07/2009 22:56

madVous pourrez ainsi par exemple scanner des documents que vous risquez de perdre : carte d'identité, passeport, carte grise, permis, factures,... et les retrouver partout. Ou encore tester un site sans voir vos pages sur Google ! et c'est très simple.

Vous souhaitez peut-être archiver des pagesHTML sur votre site, sans pour autant les rendre accessibles à vos visiteurs.
La solution nécessaire mais non suffisante consiste tout d'abord à ne pas créer des liens qui correspondent à ces pages. Cependant, les moteurs de recherche risquent malgré tout de trouver ces pages et de les divulguer au monde des internautes curieux !

Pour éviter cela, il suffit de rajouter dans l'en-tête de votre page HTML la balise de code suivante :


Introducing the Google Chrome OS - par Belkherfi le 12/07/2009 07:28

javascript:AddSmiley('%3Cimg=eek%3E','rapporter','ptxt');
It's been an exciting nine months since we launched the Google Chrome browser. Already, over 30 million people use it regularly. We designed Google Chrome for people who live on the web — searching for information, checking email, catching up on the news, shopping or just staying in touch with friends. However, the operating systems that browsers run on were designed in an era where there was no web. So today, we're announcing a new project that's a natural extension of Google Chrome — the Google Chrome Operating System. It's our attempt to re-think what operating systems should be.

Google Chrome OS is an open source, lightweight operating system that will initially be targeted at netbooks. Later this year we will open-source its code, and netbooks running Google Chrome OS will be available for consumers in the second half of 2010. Because we're already talking to partners about the project, and we'll soon be working with the open source community, we wanted to share our vision now so everyone understands what we are trying to achieve.
javascript:AddSmiley('%3Cimg=eek%3E','rapporter','ptxt');
Speed, simplicity and security are the key aspects of Google Chrome OS. We're designing the OS to be fast and lightweight, to start up and get you onto the web in a few seconds. The user interface is minimal to stay out of your way, and most of the user experience takes place on the web. And as we did for the Google Chrome browser, we are going back to the basics and completely redesigning the underlying security architecture of the OS so that users don't have to deal with viruses, malware and security updates. It should just work.

Google Chrome OS will run on both x86 as well as ARM chips and we are working with multiple OEMs to bring a number of netbooks to market next year. The software architecture is simple — Google Chrome running within a new windowing system on top of a Linux kernel. For application developers, the web is the platform. All web-based applications will automatically work and new applications can be written using your favorite web technologies. And of course, these apps will run not only on Google Chrome OS, but on any standards-based browser on Windows, Mac and Linux thereby giving developers the largest user base of any platform.

Google Chrome OS is a new project, separate from Android. Android was designed from the beginning to work across a variety of devices from phones to set-top boxes to netbooks. Google Chrome OS is being created for people who spend most of their time on the web, and is being designed to power computers ranging from small netbooks to full-size desktop systems. While there are areas where Google Chrome OS and Android overlap, we believe choice will drive innovation for the benefit of everyone, including Google.

We hear a lot from our users and their message is clear — computers need to get better. People want to get to their email instantly, without wasting time waiting for their computers to boot and browsers to start up. They want their computers to always run as fast as when they first bought them. They want their data to be accessible to them wherever they are and not have to worry about losing their computer or forgetting to back up files. Even more importantly, they don't want to spend hours configuring their computers to work with every new piece of hardware, or have to worry about constant software updates. And any time our users have a better computing experience, Google benefits as well by having happier users who are more likely to spend time on the Internet.

We have a lot of work to do, and we're definitely going to need a lot of help from the open source community to accomplish this vision. We're excited for what's to come and we hope you are too. Stay tuned for more updates in the fall and have a great summer.
smiley perturbé
Chrome OS : Nouveau système d'exploitation de Google - par SEUSCHI le 10/07/2009 23:29

eGoogle annonce Chrome OS, un système d'exploitation Google Chrome OS est un projet de système d'exploitation open source annoncé par Google le 7 juillet 2009. Il sera fondé sur son navigateur internet Chrome et un noyau Linux. À destination des netbooks dans un premier temps, il serait capable, à terme, de faire tourner des ordinateurs de bureau traditionnels. Selon Google, ce système d'exploitation sera disponible durant le second semestre de 2010 et le code source fin 2009.
TIC : LA DIFFÉRENCE HOMMES-FEMMES - par Belkherfi le 09/07/2009 20:19

Dans un récent communiqué, le groupe Cisco, leader mondial des technologies réseaux, présente les résultats d’une étude qui démontrent que bien que les femmes aient les compétences informatiques requises, elles continuent à se détourner des études et carrières technologiques. Explications…


Selon l’étude menée dans 5 pays (dont la France), par EUN Schoolnet, pour le compte de Cisco, l’écart hommes/femmes dans les TIC perdure et les stéréotypes détournent plus que jamais les femmes des emplois technologiques
Les femmes seraient encore nombreuses, malgré leurs compétences équivalentes à celles des hommes, à renoncer à la poursuite de leurs études ou à occuper des emplois dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’étude montre que, dans le secteur des TIC, seulement 27,8% des responsables informatique et des responsables de systèmes d’information sont des femmes, et parmi les ingénieurs en matériels informatiques, on ne compte que 9,6% de femmes.

Dans les domaines des sciences de l’ingénieur et des technologies, seuls 5,8 % des postes de professeur de l’enseignement supérieur sont occupés par des femmes.

L’étude révèle également que, parmi les jeunes femmes interrogées qui étudient actuellement les TIC au niveau secondaire, la majorité est intéressée par ce domaine, mais la moitié d’entre elles renonceront à poursuivre leurs études et à faire carrière dans les TIC.

Enfin, l’analyse des résultats montre que le facteur le plus démotivant de tous est l’impressionque le secteur technologique est avant tout un domaine réservé aux hommes.

Ce constat alarmant représente une déperdition de talents pour cette industrie à une époque où, malgré la récession économique, les pénuries de compétences menacent de freiner la productivité.

Pour Laurent Blanchard, Vice-président Cisco Europe et Directeur Général Cisco France, l’industrie et les pouvoirs publics devraient collaborer afin de faire évoluer les perceptions qu’ont actuellement les jeunes femmes.
« Outre l’effet que l’écart entre les sexes peut avoir sur les pénuries de compétences prévues, le trop faible nombre de femmes entrant dans le secteur des TIC représente aujourd’hui une perte de talents pour l’industrie et une perte d’opportunités pour les jeunes femmes qui arrivent sur le marché du travail. La sous-représentation des femmes dans les TIC va nécessairement perdurer si l’on ne fait pas davantage pour éduquer, soutenir et encourager les jeunes femmes et celles qui leur servent d’exemple. La collaboration entre le public et le privé pourrait bien avoir un rôle stratégique à jouer afin d’ouvrir l’esprit des jeunes femmes aux technologies en mettant à leur disposition des informations plus réalistes sur les TIC et les emplois dans ce secteur.»
Pemier Serveur Sakai Opérationnel - par Belkherfi le 09/07/2009 10:14

Projet POLLES: Le premier serveur Sakai opérationnel à l'Université de Annaba:
Dans le cadre du projet Polles financé par le CRDI (Centre de Recherche pour le Développement International - Canada), le LRI-Annaba a réalisé la première installation du serveur Sakai en Afrique du Nord. Les efforts se poursuivent sur l'arabisation de Sakai et le développement de contenus, avec l'étroite collaboration des équipes du CRIM (Montreal), et de l'Université Hassan-II (Mohammadia-Casablanca) ainsi que d'autres équipes qui ont manifesté un intérêt pour le projet.
http://polles.univ-annaba.dz/portal)
Attaque informatique contre des sites gouvernementaux américains - par SEUSCHI le 08/07/2009 20:09

Attaque informatique contre des sites gouvernementaux américains Les sites Internet de plusieurs agences fédérales aux Etats-Unis, dont le département du Trésor et le Secret Service notamment chargé de la protection rapprochée des personnalités, ont été la cible au cours des derniers jours d'attaques informatiques entraînant des pannes, a-t-on appris mercredi de sources gouvernementales. Les sites des départements du Trésor, des Transports, de la Commission fédérale des Echanges (FTC) et du Secret Service ont été en panne à un moment ou à un autre au cours du week-end, selon plusieurs responsables gouvernementaux qui ont requis l'anonymat. Certains de ces sites connaissaient encore des problèmes mardi soir, à la suite des attaques lancées le 4 juillet, jour de la fête nationale aux Etats-Unis. Le ministère de la Sécurité intérieure, le Département d'Etat, le journal The Washington Post, le Nasdaq (marché des valeurs technologiques) ont également été visés, ont précisé à l'Associated Press des spécialistes en sécurité informatique. Selon les responsables qui n'ont pas fourni de plus amples précisions, il s'agissait d'attaques dites de "saturation", ou "déni de service". Elles consistent à envoyer des milliers de messages depuis des dizaines d'ordinateurs piratés, afin de submerger les serveurs d'une société ou d'une administration et paralyser son site Internet. Le ministère de la Sécurité intérieure a confirmé que différentes administrations fédérales ont reçu des informations sur les "mesures à prendre pour réduire les effets de telles attaques". De l'autre côté de la planète, en Corée du Sud, les sites de plusieurs grandes institutions et administrations nationales, dont la présidence, le ministère de la Défense, l'Assemblée ou la Banque du Commerce, ont pareillement été pris pour cible. D'après des responsables du renseignement sud-coréens, ces attaques liées à celles perpétrées aux même moment contre des serveurs et sites américains sont imputables à la Corée du Nord ou des forces pro-Pyongyang. Ces informations n'ont pas pu être confirmées. Ben Rushlo, le directeur pour les technologies Internet de Keynote Systems, une société spécialisée dans la surveillance de sites, a qualifié ces incidents de "panne massive", précisant que le site du ministère des Transports a connu des problèmes de samedi à lundi tandis que celui de la FTC est resté totalement bloqué dimanche et lundi. Selon M. Rushlo, le site des Transports a été "100% en panne pendant deux jours" sans aucune possibilité pour les internautes d'y accéder. Les attaques de "saturation" contre les sites Internet ne sont pas rares, et il est relativement facile de les lancer en utilisant des programmes de "hacking" ("piratage"), largement disponibles sur la Toile. Mais les choses prennent une toute autre ampleur quand des pirates utilisent des réseaux de milliers d'ordinateurs "zombies", infectés par des virus et/ou programmes malveillants. Ces ordinateurs peuvent être ainsi commandés et contrôlés à distance, à l'insu de leurs utilisateurs, et forment ainsi des réseaux ("botnets") de machines "zombies" exploités de manière malveillante. Durant les semaines qui ont précédé la guerre éclair entre la Russie et la Géorgie en août 2008, les entreprises et le gouvernement géorgiens ont commencé à subir des attaques par "saturation", pour lesquelles les autorités russes ont nié toute responsabilité. Mais plusieurs experts occidentaux ont pu remonter jusqu'à des noms de domaine et des numéros d'enregistrement qui permettent de conclure à l'implication de plusieurs agences de la sécurité et des renseignements militaires russes. Dans un rapport publié en juin, l'Office général des Comptes (GAO) qui dépend du Congrès américain, signalait plus de 16.000 menaces ou incidents en 2008, soit environ trois fois plus qu'en 2007. La majorité de ces incidents avaient trait à des accès non autorisés et à des violations des règles d'utilisation. De son côté, le ministère de la Sécurité intérieure a fait état pour 2008 de 5.499 intrusions recensées dans les ordinateurs du gouvernement américain, contre 3.928 e
droit à l’« hétéronymat », - par Belkherfi le 07/07/2009 20:53

Hier, dans le cadre du colloque Droits et libertés dans la société numérique, organisé par la secrétaire d’état en charge de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, le sénateur Yves Détraigne a présenté son idée de droit à l’« hétéronymat », répértorié et géré par une autorité publique.
Idée d’un anonymat sur Internet répertorié et géré par une autorité publique - par elabweb le 27/06/2009 00:49

Hier, dans le cadre du colloque Droits et libertés dans la société numérique, organisé par la secrétaire d’état en charge de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, le sénateur Yves Détraigne a présenté son idée de droit à l’« hétéronymat », répértorié et géré par une autorité publique.

Yves Détraigne est le co-auteur du rapport La vie privée à l’heure des mémoires numériques. Pour une confiance renforcée entre citoyens et société de l’information, fait au nom de la commission des lois, et présenté le 27 mai dernier. L’un des concepts défendus est la reconnaissance d’un droit à l’anonymat de ce qu’ils appellent « l’homo numéricus ». Il s’agit de pouvoir séparer son identité réelle de son identité numérique. Principalement dans le but de « préserver » l’identité publique d’un internaute d’informations qui pourraient, un jour, se retourner contre lui. Un droit à « être acteur d’Internet au travers d’un pseudo », a expliqué, hier, le sénateur. « Mais un pseudo qu’on s’attribuerait bien sûr pas librement comme ça, sans la moindre règle », a t-il précisé. Une autorité publique serait ainsi « l’interface, le gardien » de cette identité secrète.

La lecture du rapport complète ces déclarations. Dans le document, Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier expliquent l’importance, pour les internautes, de pouvoir « brouiller les pistes » à une époque « où les risques d’usurpation d’identité sont souvent pointés du doigt et où les Etats renforcent les moyens d’identification des personnes ». Ils proposent ainsi la mise en place d’un système où « chaque individu pourrait se forger de véritables personnalités alternatives, distinctes de la personnalité civile qui les exploite. Afin d’éviter que ce droit ne serve à commettre des infractions, ces identités alternatives pourraient être déposées auprès d’un organisme chargé de les gérer. En cas d’infractions par exemple, la justice pourrait demander l’identité civile de la personne. »

En clair, chaque internaute devrait déclarer sa ou ses identités anonyme(s) en ligne à une autorité. Au passage, on peut s’amuser à imaginer sur quels critères se ferait l’enregistrement de ces pseudos (quand on sait, par exemple, le nombre d’ados qui utilisent « darkvador666 »). Cette autorité serait en charge de gérer l’énorme base de données de pseudos de tous les internautes français, et de faire le lien avec la justice. On peut imaginer une Secrétaire d’Etat à la Famille qui voudrait poursuivre des internautes pour insulte — au hasard pour l’avoir traitée de « Hou, la menteuse » — en commentaire d’une vidéo en ligne sur Dailymotion. Elle n’aurait plus à demander au site de lui « fournir en urgence la date, l’heure et les adresses IP utilisées et tout élément d’identification », il lui suffirait alors de s’adresser à cette autorité pour avoir l’identité civique de l’internaute.

Mais allons au bout de la logique de ce droit à l’« hétéronymat ». Pour que cela fonctionne pleinement, cela voudrait dire que l’Etat obligerait chaque internaute à utiliser exclusivement son ou ses pseudos officiels sur tous les sites Internet de France et de Navarre... L’idée laisse perplexe.

A un intervenant du public qui soulevait l’absurdité d’un « pseudonymat » régulé par une telle autorité, le sénateur a répondu : « il est indispensable dans une société organisée que sous couvert d’anonymat, on ne mette pas n’importe quoi. Il faut que l’autorité publique mette de l’ordre. La liberté d’expression est une valeur importante, mais ça n’est pas pour autant qu’il faut pouvoir propager n’importe quoi. »
par Astrid Girardeau, Libération,
Décès Michael Jackson : halte aux spams - par SEUSCHI le 26/06/2009 16:27

Décès Michael Jackson : halte aux spams   (Paris - Relax news) - Les pirates informatiques, qui tirent régulièrement partie des événements planétaires, chercheraient à profiter de la mort de Michael Jackson pour lancer une nouvelle attaque via des emails déguisés. Dans un communiqué publié vendredi 26 juin, la société Websense, spécialisée dans la protection des courriels et des données, a constaté la diffusion de spam proposant un lien vers une vidéo YouTube de l'artiste décédé.

Dans son alerte, Websense explique qu'en cliquant sur ce lien, l'internaute est redirigé vers un site malveillant proposant de télécharger les dernières images prises de Michael Jackson. Les utilisateurs piégés court ainsi le risque de se faire pirater leur ordinateur.

Les internautes sont invités à ne pas ouvrir les emails qui leur semblent suspects et encore moins de télécharger les fichiers joints ayant un rapport à des vidéos de Michael Jackson.

Site : www.websense.com
Softwar se met à l’arabe - par elabweb le 19/06/2009 11:48

Désormais, les sociétés travaillant en langue arabe n’auront plus de problème pour le traitement et la capture des données en langue arabe. En effet, la société Softwar a lancé, hier, une nouveauté dans ce cadre. Il s’agit de la nouvelle version de sa solution de capture «Kofax» V8 version arabe. «Cette nouveauté permettra la reconnaissance des données en langue arabe», ont déclaré, hier, les responsables du Groupe, SG Expert, Global document expert, lors d’une conférence de presse tenue à Alger.
Cette nouveauté permettra la reconnaissance des caractères arabes. Aussi, «Kofax Capture» compte des moteurs de reconnaissance de la plupart des caractères, ainsi qu’une application modulaire qui permet d’automatiser la chaîne d’acquisition documentaire, de la capture jusqu’à la diffusion des informations (documents et index) dans un système de gestion de contenu. S’agissant des raisons de développement de ce système, il y a lieu de préciser le grand potentiel du marché au Moyen-Orient, Maghreb et Afrique. A cela s’ajoutent la tendance forte et les exigences gouvernementales ainsi que la forte demande des partenaires et des clients finaux et la nécessité d’apporter une réponse plus efficace et plus satisfaisante. La fonction, reconnaissance optique des caractères, «OCR» sous «Kofax Capture», peut être effectuée par deux biais.
Concernant les bénéfices de «Kofax Capture», il utilise toutes les fonctionnalités avancées disponibles sous «Kofax Capture 8.0», compatible avec la quasi-totalité des systèmes de GED grâce aux scripts de communication et un outil collaborateur précis, puissant et rapide, une sécurité garantie par «Kofax Capture», vitesse de reconnaissance deux fois supérieure aux autres moteurs OCR du marché.

Smail DADI


Le domaine .dz peu exploité - par elabweb le 16/06/2009 09:22

Le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist) a organisé, hier, une journée d’information sur les noms de domaine internet « .dz », qui s’inscrit dans une action d’information et de vulgarisation pour promouvoir l’identité algérienne sur Internet et garantir la pérennité de l’infrastructure basée sur l’identification des noms de domaine.

Aouaouche El Maouhab, directrice de la division réseaux au Cerist, a affirmé dans un exposé que « le Centre a enregistré 2380 noms de domaine en Algérie en .dz. Depuis quelques mois, le mouvement s’accentue avec une moyenne de 300 noms de domaine par mois. La gestion des enregistrements des noms de domaine sous .dz est une activité initiée par le Cerist avec l’introduction d’internet en Algérie, en 1994. Toutes les entités établies dans le pays ou ayant une représentation légale en Algérie ou disposant d’un document justifiant les droits de propriété de nom dans le pays peuvent se faire attribuer ce nom de domaine ». Pour booster ce secteur, il a été décidé la suppression des frais d’enregistrement en mode délégation et la possibilité d’effectuer l’opération d’enregistrement en ligne. Il a été proposé la création d’un comité éthique du .dz pour « proposer les règles d’octroi de noms de domaine et les règles de règlement de litiges et participer à la promotion du .dz ». L’enregistrement effectif se fait à travers des entités d’enregistrement appelées « registrar » : AnwarNet, Djaweb, SLC, Caci, KDConcept, Webidees, Cetic, Satlinker et Wissal.

Cependant, plusieurs entraves ont été relevées par les opérateurs économiques. Réserver un nom de domaine en Algérie relève de toute une acrobatie bureaucratique. Sous d’autres cieux, il faut quelques secondes ou quelques clics pour disposer d’un domaine, juste le temps de vérifier qu’il n’a pas déjà été attribué. « Obtenir un nom de domaine en .dz ressemble à une demande de visa », ironise un internaute sur notre site web. Pourtant, le potentiel de croissance du nom de domaine algérien est énorme, sachant qu’il existe 519 526 entreprises (PME/PMI) dans le domaine commercial (source : site internet du ministère de la PME et de l’Artisanat). Des actions sont à mener en direction de tous les détenteurs de registres du commerce et des organismes gouvernementaux publics et privés. Kahlane Ali, P-DG de Satlinker, jette un véritable pavé dans... la toile en soulignant qu’il existe quelque 45 000 sites internet algériens hébergés à l’étranger (essentiellement en .com). A ses yeux, pour rattraper le retard, il faut « aller vers le développement du contenu ». Les pouvoirs publics doivent s’impliquer davantage. Le développement d’une économie numérique et de contenus locaux passe par une accessibilité accrue aux noms de domaine. La stratégie « e-Algérie 2013 » a consacré une bonne place à l’amélioration de la visibilité de l’Algérie sur internet à travers une gestion efficace du nom de domaine .dz.

Par Kamel Benelkadi


Google ajoute une fonction de traduction à son service de messagerie Gmail - par elabweb le 16/06/2009 09:18

Google a annoncé mardi denrier avoir ajouté une fonction de traduction automatique à son service de messagerie Gmail, permettant à ses utilisateurs de traduire leurs messages dans d'autres langues d'un simple clic de souris.    
Le géant d'internet a intégré à Gmail son programme Google Translate, qui permet de traduire les messages dans plusieurs dizaines de langues.    
"Quand vous recevrez un courriel dans une autre langue que la vôtre, Gmail vous aidera à le traduire dans une langue que vous comprendrez", explique la direction dans un message sur le blog de Google.    
"Si tous les interlocuteurs utilisent Gmail, vous pourrez avoir des conversations entières dans plusieurs langues et chaque participant pourra lire les messages dans la langue qu'il préfère", poursuit Google.    
Google Translate est déjà disponible pour fournir des traductions automatiques de pages Web ou de blogs.

Microsoft s'apprête à dévoiler son nouveau moteur de recherche - par elabweb le 16/06/2009 09:17

Le fabricant de logiciels américain Microsoft  s'apprête à dévoiler son nouveau moteur de recherche Kumo lors d'une conférence  sur le numérique devant avoir lieu du 26 au 28 mai en Californie, révèlent des  informations publiées mardi dernier sur le site internet de ces rencontres.         
Microsoft "devrait faire la démonstration [de Kumo] lors de notre conférence  'D: all things digital'" ("D: le tout numérique"), peut-on lire sur le site  allthingsd.com.         
Le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, est attendu à ce salon organisé  dans la ville de Carlsbad, sur la côte sud de la Californie.         
Le groupe fondé par Bill Gates avait annoncé début mars qu'il testait  un nouveau moteur de recherche baptisé "Kumo", qui pourrait remplacer à terme  son moteur Live Search, largement distancé par Google.


Lancement du site électronique de l'encyclopédie de la femme dans les législations arabes - par elabweb le 02/06/2009 13:27

LE CAIRE - La commission de la femme arabe a lancé, mardi au Caire à l'issue des travaux de sa 33e session, le site électronique de l'encyclopédie de la femme dans les législations arabes (www.arabwomenlaw.com). Dans des déclarations à la presse, la directrice de l'administration de la femme arabe à la Ligue arabe, Mme Hana Serour, a souligné que l'encyclopédie comprend 4 volumes contenant des lois de 18 pays arabes. Elle constitue, a-t-elle ajouté, un document de référence regroupant tous les textes de loi relatifs à la femme arabe.    
Nécessité d'utiliser les nouvelles technologies de l'information et de la communication par les banques - par elabweb le 02/06/2009 13:25

ALGER - L'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les banques en Algérie, a été soulignée, lundi à Alger, à l'occasion d'une journée d'études organisée par le groupe Algérie-Télécom et Microsft-Algérie au profit du secteur bancaire. L'utilisation des nouvelles technologies vise à fournir un meilleur service client, a indiqué Hoda Younane, responsable du secteur financier à Microsoft pour le Moyen-Orient et l'Afrique, soulignant que les priorités des banques ont changé avec l'évolution enregistrée de par le monde. En ce sens, elle a cité trois priorités pour (les banques) qui s'articulent autour de la rétention des clients, la gestion des risques et l'efficacité opérationnelle comme la réduction des coûts.   
ADSL: 900.000 nouveaux accès pour l'année 2009 - par elabweb le 02/06/2009 13:24

ALGER - L'ADSL enregistrera au cours de cette année 900.000 nouveaux accès, a affirmé, lundi à Alger, le ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication (PTIC), Hamid Bessalah. "Il va y avoir, pour l'année 2009, 900.000 nouveaux accès ADSL. Ce qui permettra d'avoir des débits idoines", a déclaré M. Bessalah, qui était l'invité de la rédaction de la chaîne III. Par ailleurs, le ministre a également évoqué la mise à niveau d'Algérie Télécom, affirmant qu'il n'"est pas d'actualité de privatiser ou d'ouvrir son capital". Interrogé, en outre, sur l'amélioration de la qualité de service d'Algérie Poste, le ministre a précisé qu'avec l'informatisation des bureaux de poste, "nous projetons atteindre le chiffre de 55 bureaux polyvalents à fin juin (5 actuellement) pour faire diminuer, de manière considérable, les files d'attente".   
Journée d'étude sur les dernières solutions et technologies Microsoft au profit du secteur bancaire - par elabweb le 02/06/2009 13:23

ALGER - Les dernières solutions et technologies Microsoft sont présentées, lundi à Alger, à l'occasion d'une journée d'études organisée par le groupe Algérie-Télécom (AT) et Microsft-Algérie au profit du secteur bancaire. L'automatisation des processus de crédits, les paiements par GSM, la collaboration et la mobilité ainsi que d'autres solutions et analyses sont présentés au cours de cette journée à laquelle prennent part des experts et spécialistes en la matière.    

[Aps   25/5/09


Gouvernance de l’internet : Jusqu’à quand l’emprise américaine ? - par elabweb le 02/06/2009 10:22

Le contrat liant l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) au département d’Etat pour le commerce américain  vient à expiration en septembre prochain. La grogne se fait alors de plus en plus ostensible, non seulement de pays réputés opposés à la liberté dont jouissent les usagers de l’Internet, mais même  de l’Europe qui vient de  dire tout son souhait d’une gouvernance de l’Internet  « plus indépendante et internationale ».
A l’origine de la plupart des innovations et des applications de l’Internet, les entreprises américaines engrangent un savoir faire et une force de frappe  technologique et économique qui garantissent cette suprématie savamment entretenue par le gouvernement américain qui ne s’est pas privé d’en faire usage voire d’en abuser, dans sa stratégie de lutte antiterroriste, par exemple. Mise pourtant à rude épreuve lors des deux phases du sommet mondial sur la société de l’information, en 2003 à Genève puis en 2005 à Tunis, la domination totale de tous les rouages de l’Internet par le pays de l’oncle Sam continue de s’exercer au grand dam   des gouvernements, forts nombreux, et de la société civile internationale qui ont bruyamment milité pour redéfinir les règles de gouvernance d’Internet. Washington rétorque en mettant en garde les Etats démocratiques contre une éventuelle « montée en puissance des dictatures » qui, si la maîtrise d'Internet était transférée à un organisme international, détiendraient de nouveaux moyens pour « brider la liberté d'expression dans leurs pays ». Les Etats-Unis disent aussi redouter une prise de contrôle du Réseau par des "bureaucrates" internationaux incompétents.  Pour rappel, à la veille du sommet mondial sur la société de l’information, la classe politique américaine a fait bloc derrière l’ex président Bush « pour soutenir leur gouvernement sur la question de la gouvernance de l'Internet » Le sénateur républicain du Minnesota, Norm Coleman, avait alors  introduit une résolution devant le Sénat, pour demander à ses collègues « d'apporter un soutien officiel à la position adoptée par l'administration Bush ».  «L'Internet va devoir faire face à une grande menace» au cours du sommet mondial, écrivait le sénateur Coleman dans son communiqué de presse. «Si nous n'y apportons pas la réponse appropriée, nous mettrons en jeu la liberté et l'esprit d'entreprise favorisées par [cette technologie] et renoncerons à l'accès à l'information, à la protection de nos vies privées et de notre propriété intellectuelle, dont nous dépendons tous», assure-t-il.  Le sénateur reprend par ailleurs les arguments de l'administration Bush, sur une menace en provenance des nations non démocratiques.

La prééminence  américaine
Laissé entre leurs mains, l'Internet deviendrait «un instrument de censure et de suppression politique», affirme-t-il.   Sa démarche rejoint celle de quatre députés - deux démocrates et deux républicains- qui s’étaient, à l’époque, adressé au gouvernement américain pour lui demander de maintenir une position ferme sur la question  au sommet en lui rappelant que «étant donné l'importance des États-Unis dans l'économie mondiale, il est essentiel que le système des noms de domaine de l'Internet reste stable et sécurisé… Les États-Unis doivent donc garder leur rôle historique, qui consiste à contrôler les modifications faites dans ce domaine». La prééminence américaine  se vérifie sur tous les rouages du réseau Internet, dont le plus contesté est celui de la gouvernance. Le gouvernement d'Internet est assuré par une nébuleuse d'organismes publics et privés créés au fil des ans par des chercheurs et des universitaires américains. Pour être connecté à Internet, tout ordinateur doit posséder une adresse IP (Internet Protocol). Chaque numéro doit être unique, faute de quoi la cohérence du système à l'échelle mondiale serait rompue. La coordination est assurée par l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), créée en 1998 pour remplacer le système artisanal installé vingt ans plus tôt par l'université de Californie du Sud. L'Icann est une institution hybride constituée de membres des organismes publics et privés du monde entier, son conseil d'administration accueille des ressortissants de dix-huit pays. Mais, juridiquement, il s'agit d'une association privée de droit californien, sous tutelle du département fédéral du commerce américain avec lequel elle est liée par contrat. Une de ses branches, IANA (Internet Assigned Numbers Authority), crée périodiquement des séries d'adresses IP puis les distribue à cinq organisations, correspondant à chaque continent. A leur tour, celles-ci les attribuent aux utilisateurs de leur zone. Autre grande mission de l'Icann : gérer les noms de domaine. En plus de son adresse IP, chaque serveur possède un nom — laposte.dz ou yahoo.com — qui permet d'accéder au site désiré sans avoir à mémoriser l'adresse. Ces noms ont acquis une grande valeur commerciale et symbolique. Le système est géré par un réseau de treize serveurs racines, à la fois annuaires et postes d'aiguillage. Sept sont installés aux Etats-Unis. Les deux principaux domaines ".com" et ".net", créés pour les usagers américains, mais utilisés dans le monde entier, sont administrés pour l'Icann par VeriSign, une société privée liée par contrat au ministère américain du commerce. Elle gère plus de 40 millions de noms et assure le fonctionnement de deux serveurs racines, y compris le serveur étalon, modèle de tous les autres. L'Icann exerce aussi un contrôle sur les domaines nationaux, comme ".dz" pour l’Algérie. Les Etats et territoires désireux d'en créer un nouveau ou d'en changer doivent lui soumettre une demande, qu'elle met en général plusieurs années à traiter. Le Timor-Oriental (Timor-Leste), indépendant depuis 2002, n'a obtenu l'activation du ".tl" que cette année. De son côté, l'Union européenne a longuement négocié avec l'Icann pour créer un ".eu", puis attendu qu'il soit introduit dans les serveurs racines. Le ".eu" ne fonctionnera qu'en 2006.
L'Icann doit aussi donner son accord lorsqu'un pays souhaite transférer la gestion de son domaine d'un organisme à un autre. En revanche, le domaine ".kp", créé pour la Corée du Nord, n'est pas actif, car l'Icann ne l'a jamais attribué à un organisme national.
L’élaboration et la promulgation des normes techniques  de fonctionnement du réseau sont une affaire exclusivement américaine. Les deux principales instances, l'Internet Architecture Board (IAB) et l'Internet Engineering Task Force (IETF), sont composées principalement d'experts américains et scandinaves travaillant pour de grandes entreprises et des universités américaines. Elles sont chapeautées par l'Internet Society, basée à Washington et à Genève, une association dans laquelle les membres américains jouent un rôle prééminent. Pour le  développement des recommandations techniques pour la toile Internet, la mission revient au World Wide Web Consortium (W3C), organisme international installé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston. Le W3C a été fondé par Tim Berners-Lee lorsqu'il a quitté l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) en octobre 1994. Il a été fondé au MIT/LCS (Massachusetts Institute of Technology / Laboratory for Computer Science) avec le soutien de l'organisme de défense américain DARPA - pionnier de l'Internet - et la Commission européenne.
Internet assure son fonctionnement et la fluidité de la circulation des données par l’entremise d’un ensemble de machines : dans le monde, 80 % des routeurs — les ordinateurs qui calculent la meilleure route à faire prendre aux données pour transiter par le Réseau — sont fabriqués par Cisco, une société de San José (Californie). Les autres 20 % viennent de son concurrent, Juniper, installé à Sunnyvale, non loin de San José.
Pour surfer sur le Web, les internautes utilisent les mêmes navigateurs : Explorer de Microsoft, Navigator de Netscape ou Safari d'Apple — tous américains. Les esprits rebelles utilisent le logiciel libre Firefox, de la société coopérative californienne Mozilla. Pour trouver une information, en n'importe quels langue et domaine, chacun recourt en priorité aux moteurs de recherche américains Google ou Yahoo! Pour échanger du courrier électronique, écouter et télécharger de la musique, regarder des vidéos ou créer des weblogs, la grande majorité des produits disponibles viennent des Etats-Unis. La messagerie instantanée est dominée par Yahoo!, MSN (Microsoft Network) et AOL (America Online). Quant à Skype, le système de téléphonie gratuit passant par le Réseau inventé par des Scandinaves, il vient d'être racheté par le site de vente aux enchères californien eBay.
C’est cette architecture de l’Internet, fondée sur des  organismes et entreprises américaines, donnant un pouvoir de contrôle et de régulation au seul gouvernement américain que beaucoup de parties tentent depuis quelques années de ramener à des proportions plus équitables notamment  pour asseoir une démarche concertée pour faire face aux nouveaux défis qui font face ua réseau, tels la cybercriminalité, le cyberterrorisme et l’amélioration des conditions d’accès à Internet et de participation à la production et  à la diffusion des contenues qui y circulent.
A l’approche donc de la fin du contrat passé entre le gouvernement américain et l’Icann, Viviane Reding, Commissaire européenne en charge de la Société de l'Information et des Médias, appelle à davantage de transparence et à rendre des comptes en ce qui concerne la gouvernance Internet. Pour elle, c’est « le moment ou jamais de bouleverser l'Ordre Internet mondial en prônant une régulation vraiment multilatérale de l'Internet », ajoutant qu’elle « souhaiterait une structure Icann vraiment indépendante (c'est à dire coupée de tous liens avec l'administration américaine), associée à une branche judiciaire. »

Un nouvel ordre mondial de l’internet
Au sein de l'Icann, la proposition européenne semble perçue de manière plutôt positive. « Cela fait depuis un certain temps que l'Icann cherche à s'émanciper. De ce point de vue, l'idée de la Commission européenne n'est pas nouvelle, explique Stéphane Van Gelder, DG d'Indom et membre du conseil du GNSO au sein de l'Icann. Mais ce qui est nouveau, c'est ce G12. Aujourd'hui, au sein de l'Icann, il y a un équilibre qui fonctionne assez bien entre le privé et le public. Un renforcement des contrôles gouvernementaux pourrait générer des systèmes qui ne fonctionnent pas dans la pratique. »  Les conséquences au quotidien de ce nouveau système de gouvernance sont donc difficiles à prévoir. D'un côté, une meilleure coordination internationale pourrait simplifier des processus, comme par exemple l'enregistrement des données personnelles dans la base Whois (service gratuit de recherche de noms de domaine libre, et d'informations sur des domaines existants) qui est différente de pays à pays et donc chronophage pour les entreprises. Inversement, des intérêts trop politiciens pourraient créer des directives irréalistes comme celle de la Hadopi (récent projet de loi Création et Internet élaboré par la France)
Il reste encore à savoir comment va réagir la nouvelle administration Obama mais aussi du Congrès américain sur cette question cruciale de l'évolution de la gouvernance Internet.
Plus discrètement mais résolument, les Chinois se mettent à l’œuvre pour renverser la situation et mettre un terme à la suprématie américaine. Le gouvernement chinois ayant été à la tête des pays qui ont réclamé, durant les deux phases du sommet mondial sur la société de l’information, un nouvel ordre mondial de l’Internet, continue de manifester son refus « de laisser les États-Unis et les occidentaux arbitrer seuls l’évolution de la Toile et se retrouver à dépendre une nouvelle fois de serveurs qu’elle ne peut contrôler ». Pour satisfaire son ambition de  « contrôler de A à Z le réseau », la Chine a ainsi lancé  en 2004,  son propre projet baptisé « IPV9  » qui promet quatre fois plus d’adresses que la version IPv6. IPv6 (Internet Protocol version 6) est le successeur du protocole IPv4, qui forme encore à ce jour   la base de l'Internet
Le protocole IPv4 permet d'utiliser un peu plus de quatre milliards d'adresses différentes pour connecter les ordinateurs et les autres appareils reliés au réseau. Aux  débuts d'Internet, quand les ordinateurs étaient rares, cela paraissait plus que suffisant. Il était pratiquement inimaginable qu'il y aurait un jour suffisamment de machines sur un unique réseau pour que l'on commence à manquer d'adresses disponibles. Une grande partie des quatre milliards d'adresses IP théoriquement disponibles ne sont pas utilisables, soit parce qu'elles sont destinées à des usages particuliers, soit parce qu'elles appartiennent déjà à des sous-réseaux importants. En effet, d'immenses plages d'adresses, les réseaux dits de classe A, ont été attribuées aux premières grandes organisations connectées à Internet, qui les ont conservées jusqu'à aujourd'hui sans parvenir à les épuiser. C'est pourquoi il y a aujourd'hui, principalement en Asie, une pénurie d'adresses. Le journal  Chinatechnews qui a rapporté cette nouvelle affirmait alors que « le système, testé dans les régions de Shanghai et Jinshan, aurait donné lieu à divers projets expérimentaux auprès notamment du système informatique de la défense nationale (National Safety Defense System) et du réseau national de la télévision numérique (National Digital TV Network). Selon son fondateur, Xie Jianping « il sera possible de dialoguer avec des réseaux IPv4 ou IPv6 et d’effectuer des séparations entre les différentes versions IP. » Sceptique devant une telle innovation, la communauté des experts se pose tout de même des questions sur la réelle pertinence de la démarche chinoise. C’est ainsi que le journal spécialisé 01.net écrit : « L’idée principale, qui vient d’être mise en pratique, est de remplacer le système d’écriture des adresses avec des caractères latins, par un système décimal purement numérique. L’avantage pour les autorités chinoises est qu’elles peuvent ensuite « rediriger » ces adresses numériques vers leurs propres serveurs DNS racine, sans plus passer par le système « américain ». L’idéal pour Pékin serait qu’un code numérique comme le numéro de téléphone devienne l’adresse sur Internet. Bref, la Chine cherche à se doter d’un réseau national totalement contrôlable et isolable mais qui puisse, selon le même journal,  « être en même temps compatible avec le reste du monde pour ne pas briser son envol économique ». Toutefois, certains spécialistes, tels que les membres de la TF IPV6, se demandent s’il ne s’agit pas d’une intox. Seul le temps révèlera jusqu’où ira la domination américaine sur le réseau des réseaux.
K. T.


Télécommunications : 1,5 milliard d'internautes au début 2009 à travers le marché - par elabweb le 02/06/2009 10:06

Le nombre d'Internautes a atteint 1,5 milliard à travers le monde au début 2009, dont 50 millions en Afrique, alors qu'il ne dépassait pas 180 millions d'internautes il y a dix ans, indique l'Union internationale des télécommunications (IUT) sur son site Internet. "Il y a dix ans, presque tous les Internautes vivaient dans les pays développés. Au début 2009, ce nombre était passé à 1,5 milliard, dont plus de 400 millions ont accès à la bande large", souligne l'UIT à l'occasion de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l'information coïncidant avec le 17 mai de chaque année et qui a pour thème en 2009 "La protection des enfants dans le cyberespace".
L'UIT a enregistré "plus de 600 millions d'utilisateurs en Asie, 130 millions en Amérique latine et dans les Caraïbes, et 50 millions en Afrique", ce qui accroît considérablement, a-t-elle estimé, les dangers en ligne, en particulier ceux auxquels sont exposés les enfants.
Cette organisation s'est vu confier par la communauté internationale la responsabilité d'"établir la confiance et la sécurité dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC)", ainsi que de "renforcer les mesures destinées à protéger les enfants contre tout abus" et "assurer la défense de leurs droits dans le contexte des TIC".
Moteurs de recherche : Les innovations se bousculent - par elabweb le 01/06/2009 10:54

Les millions d’internautes qui cherchent et trouvent sur internet les informations qu’il leur faut ne le savent peut-être pas encore, mais à en croire les professionnels de l’internet, il est urgent de leur fournir des moteurs de recherche plus performants.

En l’espace de deux semaines, Google aura présenté de nouvelles fonctionnalités, Yahoo ! lance un nouveau concept et Microsoft annonce son nouveau moteur de recherche, tandis qu’un petit nouveau, WolframAlpha, est parvenu à susciter la curiosité des milieux spécialisés. A en croire ces sociétés, les internautes pourront d’un clic trouver les réponses qu’il leur faut, qui iront au-delà du simple menu de liens internet vous dirigeant vers tel ou tel site. Même Google, qui a fondé sa domination du secteur sur la simplicité de l’affichage de liens vers les sites les mieux à même de fournir les réponses recherchées, promet de nouvelles expériences. Ainsi, dès la fin du mois, sera lancé « Google Squared » (Google au carré) : « à la différence d’un moteur de recherche normal, cette fonctionnalité ne se contente pas de trouver des pages sur le sujet qui vous intéresse, elle va automatiquement chercher et organiser des faits qu’elle trouve sur internet ».

A vrai dire, Google a déjà bien commencé à exploiter cette ambition : il n’est pas rare, si on tape un titre de film, de voir s’afficher une carte indiquant la localisation des cinémas où il passe, voire l’heure des séances. Mais Google était condamné à prendre les devants, histoire de ne pas rester inerte devant les prétentions de ses rivaux. Yahoo !, qui est deuxième du marché (20,4%) a, en effet, vanté cette semaine ses propres progrès en matière de recherche, introduisant le concept « WOO » (« web on objects », l’internet sur les objets), par opposition au « WOL » (web on links, l’internet sur les liens). Il s’agit de « vous mener directement à ce qui vous intéresse », a expliqué l’homme à l’origine de ce concept, Phrabhakar Raghavan, dans un entretien au site spécialisé AllThingsDigital. A le croire, cette évolution répond à un besoin des internautes : « Nos recherches montrent que les gens sont impatients, ils veulent quelque chose d’autre que d’être simplement dirigés vers des liens. »

C’est déjà cette idée qu’a exploitée le génie des mathématiques, Stephen Wolfram qui, la semaine dernière, a lancé son site de recherche « WolframAlpha », un outil qui compile des bases de données pour trouver des réponses à quelques questions précises, comme le calcul des calories d’un sandwich au thon ou un record de température. Le géant Microsoft, qui cherche désespérément à être plus présent sur le marché (8,3% en avril), présentera quant à lui la semaine prochaine son nouveau moteur de recherche. Une ébauche dévoilée en mars de ce nouveau site, baptisé provisoirement « Kumo », a révélé des fonctions permettant d’afficher les résultats par genre (images, vidéos...) et un espace réservé aux liens commerciaux.

Surtout, « Kumo » revendique une technique de recherche sémantique plus fine que la simple addition de mots-clés utilisés dans la requête. Mais pour David Sullivan, rédacteur en chef de Searchengine.com, toutes ces nouveautés s’apparentent surtout à des « relations publiques », ne répondant pas à ce que semblent réellement rechercher de plus en plus d’internautes : l’information en temps réel. Et là, paradoxalement, ce n’est pas sur les moteurs de recherche qu’ils la trouvent, mais sur des sites de socialisation comme Twitter : c’est dans ses microblogs que les internautes ont pu le plus vite découvrir les conséquences (limitées) du séisme de Los Angeles de dimanche dernier, alors qu’une recherche sur Google ne donnait rien.

Par A.F.P., Samir Ben


Haut

© 2004-2023