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1er forum à Alger sur l’administration électronique « e-daratic 2009″ - par Belkherfi le 21/12/2009 22:24
Algérie e-daratic 2009 Les travaux du premier forum sur l’administration électronique « e-daratic 2009″ se sont ouverts dimanche à Alger sous la présidence du ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la communication, Hamid Bessalah.
e_daraticCette rencontre permet de faire le point de situation sur l’état actuel de la e-administration en Algérie et d’examiner, en collaboration avec les autres secteurs concernés, les perspectives de développement en tenant compte des expériences réussies dans d’autres pays.
M. Bessalah a indiqué, à cette occasion, que ce forum constitue une « opportunité » pour dresser un état des lieux de l’administration électronique en Algérie, les progrès qui ont été accomplis et la recherche de nouvelles perspectives devant permettre à ce projet ambitieux de progresser encore davantage.
La e-Administration en question - par Belkherfi le 21/12/2009 22:22
L'e-administration peut aujourd'hui se définir comme étant l'utilisation de toutes les fonctionnalités apportées par les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication au service de l'administration.
Le terme d'e-administration ne se réduit donc pas seulement à la mise en ligne des formulaires administratifs mais à toute une stratégie de communication autour des nouvelles technologies et de la notion d'accessibilité.
Il n'est pas rare, aujourd'hui, d'entendre : des personnes parler des lenteurs de l'administration, ou bien d'entendre : que l'usager n'a pas de réponse à sa demande avant plusieurs mois. Il n'est pas rare non plus d'entendre : que les formulaires sont incompréhensibles ; qui ne s'est jamais trouvé devant un formulaire administratif en ne sachant pas répondre à une question ? Un autre problème se pose : l'éloignement des administrations. En effet, si dans les grandes villes les conséquences de ce problème sont moindres, dans les campagnes, pour certaines personnes, cela peut relever de l'expédition. Cependant, quand on impose de nouvelles techniques et de nouvelles pratiques, comme celles qui sont liées à la mise en place de l'e-administration, il y a des conséquences. Ce sont des enjeux importants mais qui ne seront pas forcément tous pris en charge par l'entité qui impose ces changements. Ici c'est en l'occurrence l'état. Il existe plusieurs formes d'enjeux dont le plus important est l'enjeu économique. Il y a aussi l'enjeu social et des enjeux technologiques. On sait aujourd'hui que l'ensemble de la population algérienne est loin d'être équipé d'un ordinateur et encore moins d'un accès à l'internet. Or la première des caractéristiques de l'e-administration est d'être accessible via un ordinateur et pour un grand nombre de fonctions, via l'internet. Pour mettre en place l'e-administration de façon égale sur l'ensemble du territoire et pouvoir envisager de la rendre obligatoire pour tous, il faut d'abord envisager de résoudre le problème posé par la fracture numérique. La fracture numérique qui existe aujourd'hui sur le territoire algérien revêt plusieurs aspects. Le premier est l'équipement en matière d'informatique de l'ensemble de la population. Tout les ménages, sont-ils tous équipés d'un ordinateur ? Ceci, sans parler des personnes défavorisées ou de celles qui n'ont pas de domicile fixe. Il existe aujourd'hui des solutions mises en place : comme l'accès dans certaines APC à un ordinateur ou les guichets uniques répondants à diverses demandes dans les administrations ou le passage par un cybercafé. Considérons les personnes qui ont un ordinateur chez elles, toutes n'ont pas d'accès à l'internet. Une personne qui habite dans un petit hameau isolé en montagne ou dans le grand sud a-t-elle la possibilité d'avoir accès à l'internet même à bas débit ? De plus, si aujourd'hui la génération que l'on appelle génération-Google est dans l'ensemble habituée dès le plus jeune âge à l'utilisation des outils informatiques, il n'en est pas de même pour les autres générations. La population encore active aujourd'hui a dû se former personnellement pour répondre aux exigences du marché du travail, mais nombreux sont les retraités, qui n'y ont pas été obligés par le travail, à ne pas s'être formés. De même pour la population inactive. Aujourd'hui on remarque que de plus en plus de personnes cherchent à se former ou s'équipent d'outils informatiques, mais à quel prix ? De même qui va payer la mise en place ordinateur-accès internet mis à la disposition des administrés ? rien que pour cette dernière question, Hamid besalah donne quelques pistes, il dit en autre que « nous avons beaucoup de fonds qui peuvent être mis à contribution » mais cette question du coût est un enjeu principal. Souvenez vous ! pour que Ousratic puisse donner, il a fallu baisser le taux de Tva de 17% (énorme) à 7% qui reste quand même enlevé. Un zéro pour cent aurait été la solution.
Source:http://www.itmag-dz.com/spip.php?article1107
TIC en Algérie: E-Algérie 2013 à la croisée des chemins - par Belkherfi le 19/12/2009 20:15
Le secteur des TIC en Algérie n’arrive pas à décoller. Dix ans après la réforme des télécommunications, les résultats sont modestes. Tel est du moins l’impression générale qui s’est dégagée, jeudi dernier, de l’assemblée générale extraordinaire de l’Association algérienne des fournisseurs de services Internet (AAFSI). Derrière les sourires se cachait un réel malaise.
« Le secteur est à l’arrêt », murmure-t-on dans les coulisses. Observation pertinente ou exagérée ? Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qui rentrait d’une mission à Illizi, était attendu mais a mystérieusement fait l’impasse sur cet événement. Cette absence a suscité de nombreuses interrogations.
Les participants ont mis en avant le fait qu’il faut dépasser le stade des bonnes intentions pour s’inscrire dans l’action. Ali Kahlane, président de l’AAFSI, a relevé dans son allocution « les tâtonnements et les approximations qui ont fait avancer les TIC pendant de longues années par soubresauts désordonnés. De nombreuses annonces ont essaimé dans les journaux. On vivait d’effets d’annonce sans aucune vision d’ensemble ni stratégie globale. En fait, les TIC voguaient au gré des besoin des uns et des autres ». Le secteur avait besoin d’un programme d’action qui traduise les engagements du président de la République en matière de généralisation et d’appropriation des TIC. C’est ainsi que « e-Algérie 2013 » a été élaboré avec 13 axes majeurs et 1000 actions. Hamid Bessalah avait choisi sa première sortie médiatique pour en parler, lors d’un congrès international sur la stratégie des TIC et l’édification de la société de l’information, en juillet 2008.
Il a voulu trancher avec la langue de bois à laquelle nous sommes soumis depuis des années en laissant entendre clairement que le développement du secteur n’est pas une question de moyens ou de « mesurettes » sans vision, cachant mal des incohérences. Le document a été soumis au Conseil national économique et social (CNES) qui a remis son rapport publié dans le Journal officiel n°54 du 16 septembre 2009. « L’horizon des cinq années projetées pour réaliser un projet aussi ambitieux semble difficile à respecter compte tenu de l’intensité des contraintes identifiées dans le document », souligne le CNES, qui considère en outre qu’il convient de « s’interroger sur les capacités d’absorption du tissu institutionnel, économique et social des différentes actions dont le développement est envisagé.
La démarche préconisée pour atteindre les objectifs fixés semble trop globale et ne fixe pas d’échéances intermédiaires par objectif, entre 2009 et 2013, pour chacun des axes majeurs identifiés ». « La version complète comporte plus de 500 pages, la synthèse publiée sur le web n’en compte qu’une quarantaine. La logique et le bon sens auraient voulu que ce qui l’ont rédigé se mettent avec ceux qui ont été désignés pour le critiquer et qu’ils discutent l’approfondissent et l’enrichissent ensemble », affirme Ali Kahlane. C’est ainsi qu’avec le temps, les retards se sont accumulés. La création du fonds d’appropriation de l’usage et du développement des TIC et le contrat de partenariat public-privé doublé par le réseau national de recherche des TIC vont dans le bon sens, mais ils ne sont pas suffisants vu la déliquescence qui a prévalu dans le secteur pendant longtemps.
Le chantier est grandiose avec la modernisation des administrations, l’enrichissement du système éducatif, une meilleure visibilité du web de nos entreprises ainsi que de l’Algérie touristique. C’est là que ce trouvent les gisements d’emploi, l’amélioration de la vie citoyenne, une meilleure répartition des ressources et une certaine forme de démocratie par l’information partagée et le savoir pour tous. En réalité, il est impératif que le programme e-Algérie 2013 soit suivi de mesures concrètes et d’actions de sensibilisation des opérateurs et des entreprises du secteur des TIC. Younès Grar, conseiller du ministre, est dans le secteur depuis ses débuts et connaît bien tous les intervenants. Pour lui, « les ISP sont les acteurs de la mise en œuvre de la politique de développement.
Les services en ligne, la e-éducation et e-gouvernement sont liés étroitement au succès de la mise à disposition des citoyens et des entreprises d’un accès à haut débit. C’est pour cela qu’on a retenu dans le cadre de e-Algérie 2013 tout un axe (E) qui prend en charge la mise à niveau de l’infrastructure des télécoms qui devra permettre d’asseoir cette plate forme de services en ligne ».
Un discours qui se veut rassurant, mais l’affaire Eepad est toujours dans les esprits et les abonnés d’Algérie Télécom souffrent toujours d’un débit très lent pour la connexion à Internet. Si l’AAFSI se veut une force de proposition, elle a été secouée par la démission de 7 providers. Une décision que n’a pas compris Ali Kahlane, mais qui fragilise un mouvement as
Pour sa 6e conférence sur la formation - Le secteur de l'énergie et des mines se dote d'une nouvel - par Belkherfi le 01/12/2009 20:23
Le ministre de l'Energie et des mines, M Chakib Khelil, a procédé, 30/11/2009, à l'hôtel El Aurassi, à l'ouverture des travaux de la 6e conférence formation de son secteur. Placée sous le thème "les technologies de l'information et de la communication (TIC) au service de la formation", cette rencontre permettra aux responsables du secteur, à savoir les cadres, managers, responsables en charge des systèmes d'information, experts d'institutions de formation nationale et internationale, ainsi que les entreprises étrangères de découvrir ce qui se fait de nos jours dans ce domaine précis. Selon M Chakib Khelil, " cette rencontre est un carrefour d'échange d'expériences en matière de nouvelles TIC, et principalement les acteurs du domaine. Aussi, la présence des responsables en charge du secteur permettra de revoir les perspectives d'intégration des TIC, ainsi que les efforts à consentir dans la formation des ressources humaines et la modernisation des institutions de formation", dira-t-il. De plus, "face à un monde où les mutations industrielles sont de plus en plus rapides, les entreprises sont obligées de mettre en place des modes de formation et des formes d'apprentissage plus flexibles", a précisé le ministre. "Dans ce contexte, également marqué par la mondialisation, une concurrence accrue et une économie basée sur le savoir, l'intégration des technologies de l'information et de la Communication (TIC) dans les modes de diffusion des savoirs s'affirme comme un enjeu majeur", a-t-il ajouté."Nos entreprises se trouvent aujourd'hui devant la problématique d'améliorer, de faire évoluer et de diversifier les modes et pratiques de formation afin d'optimiser leurs ressources et lever les différentes contraintes liées à la mise en œuvre des programmes de formation tels que la dispersion géographique des unités, la difficulté de trouver une adéquation entre les plannings des différentes formations et les plannings des employés, les contraintes logistiques, …etc. ", a encore affirmé le ministre. Par ailleurs, le ministre a indiqué que "le système formation au sein de notre secteur doit relever le défi relatif à la mise en œuvre d'approches et de pratiques pédagogiques les plus appropriées soutenues par les TIC et tirant d'elles tout le profit possible dans le but d'améliorer la formation et d'offrir à tous les travailleurs un large éventail de possibilités d'apprentissage et de formation ". Il a ajouté, d'autre part, que "le recours aux technologies de l'information et de la communication doit constituer une aide à l'implantation notamment du e-learning qui contribuera à la concrétisation du principe de la formation continue qui constitue un des points fondamentaux de la politique de formation de notre secteur". En outre, des produits de formation utilisant les TIC ont été exposés lors de cette conférence par une dizaine de sociétés étrangères opérant en Algérie. Dix sociétés ont exposé les différents produits formation utilisant les TIC ce sont:CrossKnowledge,SumTotalSystems, AtlasInteractive, DigitalPublishing, IHRDC, Coastal Training Technologies, Syfadis, Cisco Algérie, Microsoft Algérie, IMT Algérie. Nassim I.
http://dz-news.com/navigate/2009/12/1/ZWNmZTliZTYz NTQ%2C/Pour-sa-6e-conf%C3%A9rence-sur-la-formation - par Belkherfi le 01/12/2009 20:21
Le ministre de l'Energie et des mines, M Chakib Khelil, a procédé, 30/11/2009, à l'hôtel El Aurassi, à l'ouverture des travaux de la 6e conférence formation de son secteur. Placée sous le thème "les technologies de l'information et de la communication (TIC) au service de la formation", cette rencontre permettra aux responsables du secteur, à savoir les cadres, managers, responsables en charge des systèmes d'information, experts d'institutions de formation nationale et internationale, ainsi que les entreprises étrangères de découvrir ce qui se fait de nos jours dans ce domaine précis.
Tout savoir sur le passage à Windows 7 - par Belkherfi le 27/11/2009 15:44
Beaucoup d'entre vous se posent encore des questions au sujet de l'installation de Windows 7. Quelle édition choisir ?, Est-il possible de mettre à jour Windows XP pour Windows 7, peut-on passer d'une version 32 bits à 64 bits ? Retrouvez ici toutes les réponses à vos questions.
Attendu depuis plusieurs mois, Windows 7 débarque enfin dans nos PC sous la forme de trois éditions majeures : l'édition Familiale Premium, l'édition Professionnelle et l'édition Intégrale. Si la version familiale conviendra à tout un chacun, les éditions Professionnelle et Intégrale comportent des fonctionnalités avancées absentes de la version familiale qui peuvent vous intéresser : virtualisation avec Windows XP, protection d'un disque dur avec BitLocker, etc.
Les exigences matérielles pour faire tourner Windows 7 demeurent sensiblement identiques à celles de Windows Vista. Bonne nouvelle : les problèmes de compatibilité rencontrés avec Windows Vista ne sont pas d'actualité ici. La plupart des périphériques fonctionnent dès l'installation de Windows 7. Même chose avec la compatibilité logicielle, Windows 7 acceptant la plus grande partie des logiciels conçus pour Windows Vista. Et pour vérifier que vous n'aurez aucun problème avec le passage à Windows 7, vous pouvez utiliser l'outil Windows 7 upgrade Advisor mis à disposition par Microsoft pour analyser votre ordinateur sous XP ou Vista.
Enfin, lorsque viendra le moment de l'installation de Windows 7, vous serez confronté au choix du type d'installation : Mise à jour ou Installation complète. Chaque type d'installation dispose de ses avantages et de ses inconvénients, est compatible ou non avec votre système actuel et l'édition que vous souhaitez installer,
Bref, de nombreuses combinaisons sont possibles !
Voici donc toutes les informations pour vous aider à vous y retrouver.
Etape suivante : Vérifier la compatibilité de son matériel et de ses logiciels
Algérie-Japon: Examen de la coopération bilatérale en matière de TIC - par Belkherfi le 25/11/2009 11:00
Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a évoqué avec l'ambassadeur du Japon en Algérie, M. Takeshi Kamitani, les différents aspects de la coopération bilatérale dans le domaine des TIC, indique dimanche un communiqué du ministère.
A l'occasion de leurs entretiens, les deux parties ont souligné "l'importance" de donner un "nouveau souffle" à la coopération entre les deux pays en application des décisions prises lors de la visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au Japon, a-t-on précisé de même source.
[APS]
L'Algérie et la République de Corée s'engagent à renforcer leur coopération dans le domaine des TI - par Belkherfi le 20/11/2009 23:02
Le renforcement de la coopération entre l'Algérie et la République de Corée dans le domaine des Technologies de l'Information et de la Communication a figuré au menu d'une rencontre ayant réuni le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, M. Hamid Bessalah, et l'ambassadeur de la République de Corée,
M. Choi Sung-Joo, à Alger, a-t-on appris mardi auprès du ministère. Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part une délégation coréenne composée des responsables de l'entreprise WOOLIM, dont son P-dg, M. Kim Jin-Ho, "les deux parties ont examiné l'état des relations bilatérales entre les deux pays dans le domaine des TIC", a-t-on précisé. A cet effet, M. Bessalah a évoqué la signature en novembre 2008, d'un mémorandum d'entente entre les deux pays "permettant la transformation de l'hôtel 5 étoiles, sis à l'Agence nationale des parcs technologiques (ANPT), à Sidi Abdallah, en un centre d'affaires", a-t-on souligné. Ce centre d'affaires devra être orienté vers les services innovants, converti en un site de diffusion de savoir-faire en matière de TIC. Suite à la signature de ce mémorandum d'entente, "des discussions ont été engagées en vue de trouver la meilleure formule de partenariat entre l'ANPT et WOOLIM", a rappelé la même source qui a indiqué que M. Bessalah a fait part de son souhait que "ce partenariat puisse se réaliser dans les meilleurs délais possibles". De son côté, M. Kim Jin-Ho a affirmé "ne ménager aucun effort pour réaliser ce partenariat, tout en apportant savoir-faire et expertise pour contribuer au développement de la coopération algéro-coréenne", a-t-on ajouté. Le responsable de WOOLIM a également "assuré, que dés son retour, il fera parvenir ses conclusions sur l'apport de l'entreprise en numéraire ainsi que l'évaluation de son expertise", a-t-on souligné. Pour sa part, l'ambassadeur de la République de Corée a affirmé qu'il compte déployer "tous les efforts pour promouvoir les relations commerciales entre l'Algérie et la Corée, tout comme il a promis d'intervenir auprès de la direction de WOOLIM pour l'exhorter à réaliser ce partenariat, "dans les meilleurs délais", a-t-on souligné.
El Moudjahid.
La conquête du web invisible - par elabweb le 18/11/2009 10:19
Le développement de l’internet s’est accompagné d’un accroissement considérable des données non structurées et d’une augmentation très importante du volume d’informations diffusées par chaque entreprise ou organisation.
En 1997, la majeure partie des entreprises faisait leurs premiers pas dans le réseau, en publiant sous forme de sites web leurs plaquettes commerciales. Le « gisement interne » d’informations disponibles s’est considérablement accru, mais les informations externes sur l’environnement économique représentent un deuxième gisement dont l’importance stratégique est tout aussi considérable. 95% des informations pertinentes pour une entreprise sont d’accès libre, la question étant précisément de les capter. Pendant des décennies, l’accès à l’information par les utilisateurs s’est fait via des intermédiaires, en général, les centres de documentation et les documentalistes qui étaient en charge de rechercher et transmettre l’information aux utilisateurs qui en avaient besoin. Depuis l’avènement des technologies web, les intermédiaires sont moins présents entre l’information et leurs utilisateurs. Nous assistons ainsi à l’émergence de l’utilisateur final d’information qui accède, lui-même via un navigateur, à l’information nécessaire à sa fonction. Et pour clarifier les enjeux, VIP Groupe a organisé les 3e assises de l’intelligence économique et de la veille stratégique à l’esplanade Sofitel (Alger). Amor Zebar, organisateur de l’événement a affirmé : « Face à la crise mondiale et dans un environnement de plus en plus mondialisé, les entreprises comme les territoires doivent anticiper les mutations qui sont susceptibles de les menacer et saisir les opportunités qui s’offrent à elles.
La prise en compte de ces menaces et des opportunités nécessite de faire appel à l’intelligence économique devenue incontournable, tant pour les organisations publiques que privées. La mise en œuvre de cette thématique reste cependant insuffisante dans notre pays. » Alain Beauvieux, président de la société AMI, a relevé que « dans les années 1970, les Japonais assistaient à nos congrès scientifiques avec un appareil photo en bandoulière. Ils se contentaient de collecter des informations publiques pour pouvoir les analyser ultérieurement. Aujourd’hui, nos automates de collecte font la même chose, chaque jour, en exploitant le réseau internet. Les Américains, souvent plus pragmatiques, ont compris assez rapidement tout l’intérêt qu’il pouvait y avoir à mieux comprendre son environnement et à développer des pratiques d’intelligence économique ». D’une façon générale, les PME algériennes exportent peu. L’analyse de leur marché et de leurs concurrents est rarement une préoccupation majeure. Les entreprises algériennes montrent une très faible réceptivité aux pratiques d’intelligence économique, souvent perçues comme des revues de presse améliorées. Internet n’a pas terminé de nous surprendre par la profonde mutation qu’il implique dans l’organisation des entreprises. Qui aurait parié, il y a 15 ans seulement, que le nombre de documents disponibles instantanément depuis un simple PC se compterait en milliards ? Et certains sont de véritables pépites d’or..
Par Kamel Benelkadi
Le dernier rapport établi à la fin de la conférence des nations unies pour le commerce et développem - par Belkherfi le 14/11/2009 11:10
Dans son rapport mondial 2009 intitulé ''Information Economy Report 2009: tendances et perspectives'', la CNUCED classe l'Algérie en 2ème position à l'échelle africaine en terme de rythme de pénétration de la téléphonie mobile par 100 habitants entre 2003 et 2008, devancée par le Gabon. Un résultat positif malgré les perturbations que connaît le secteur ces derniers mois, notamment le litige qui oppose Algérie Télécom à Eepad (start-up privée algérienne). Dans ce contexte, un concours national pour les projets start-up, initiative dédiée à la création d'entreprises algériennes spécialisées dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), sera organisé le 30 janvier 2010 à Alger par le ministère de la solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l'étranger.
Le concours, destiné aux jeunes désirant lancer un business plan, "vise à aider les compétences algériennes à créer des entreprises et à franchir les différentes étapes de leur développement en leur donnant la possibilité de bénéficier de notre savoir-faire en matière de création d'entreprises technologiques, de leur mise en place, ainsi que de leur gestion et management", a précisé M. Yacine Rahmoun, directeur de "Icône Office Solutions".
Lors d'une rencontre avec les initiateurs du projet algérien Start-up Initiative (ASI), le ministre de la solidarité nationale de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, M. Djamal Ould Abbès a indiqué que "ce concours, co-organisé avec des chercheurs algériens installés à la Silicon Valley aux Etats-Unis d'Amérique vise à créer des passerelles durables entre l'Algérie et les cadres algériens à l'étranger". L'appel au savoir-faire des ressortissants algériens établis à l'étranger "pourrait contribuer à consolider le secteur des TIC en Algérie", estime-t-il.
Il convient de noter que les lauréats de ce concours recevront une prime allant de 120.000 à 150.000 dollars, et seront accompagnés dans leur démarche par Microsoft. Ils bénéficieront également de la mise à disposition d'un "bureau intelligent" au niveau de l'incubateur du cyberparc de Sidi Abdallah, un accompagnement personnalisé et la possibilité de visiter la Silicon Valley pour y rencontrer des représentants des entreprises leaders dans le monde des NTIC. Rappelons que le projet Algérien Start-up Initiative (ASI), une coopération technologique entre des opérateurs algériens et d'autres vivant à Silicon Valley, aux Etats-Unis d'Amérique, a été lancé récemment à Alger et vise à créer des entreprises spécialisées dans les TIC.
Mesures pour améliorer le débit de l’Internet en Algérie - par Elabweb le 11/11/2009 10:39
ALGER - Une série de mesures à même d’améliorer le débit de l’Internet notamment ont été prises par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a indiqué, lundi à Alger, le ministre du secteur, Hamid Bessalah. "La décision a été prise pour l’amélioration de la bande passante locale et internationale, l’augmentation du nombre d’accès à l’Internet (ADSL) ainsi que la mise à disposition au profit des abonnés de modems de qualité", a affirmé M. Bessalah en marge du séminaire international sur la télévision numérique terrestre (TNT). Cette décision a été prise lors d’une séance de travail "très intense" avec les cadres d’Algérie Télécom (AT), samedi dernier, pour prendre en charge tous ces aspects, a souligné le ministre, précisant qu’il suit "leur application au jour le jour".
La TNT à l’heure des NTIC - par Elabweb le 11/11/2009 10:18
L’accès rapide et facile à la télévision numérique terrestre pour tous les citoyens algériens est un facteur "clé" et "essentiel" pour le développement de la TNT, ont souligné hier, à Alger, les participants au séminaire international sur la TNT dans leurs recommandations.
Les recommandations ayant couronné ce séminaire de deux jours ont convenu aussi de "privilégier", dans un premier temps, comme facteur "principal" un coût d'équipement individuel "attractif", c'est-à-dire le moins élevé possible.
La question du contenu des nouvelles chaînes est également qualifiée de "fondamentale" pour susciter au maximum l'intérêt des téléspectateurs vers la TNT, est-il souligné.
"Cet élément doit impérativement être inclus dans la stratégie numérique car il est aussi important, sinon plus que les questions technologiques qui ne sont pas la première préoccupation du téléspectateur", ont recommandé les experts nationaux et étrangers.
Sur le plan technique et afin de faciliter au maximum le succès et la pénétration du premier multiplex TNT en privilégiant l'accès du consommateur au moindre coût, ces experts ont confirmé que le meilleur choix possible est la norme DVB-T MPEG2.
Sur un autre plan, il est recommandé de prendre en compte les aspects juridiques liés aux droits d'auteurs et droits voisins de même que la mise en place d'une industrie de production ainsi que la formation des acteurs appelés à préparer les contenus.
La stratégie préparée par un Comité national de stratégie numérique doit ainsi inclure des possibilités futures d'évolution qui seront mises en œuvre ultérieurement et selon les besoins et les décisions du gouvernement, selon ces recommandations.
Ces décisions peuvent concerner l'augmentation de la qualité (TVHD), l'augmentation du nombre de programmes, la télévision vers les mobilesà
Par ailleurs, un calendrier de mise en œuvre précis des premières étapes doit être établi et publiquement, incluant le développement du réseau pour le premier multiplex, les dates de démarrage de nouveaux programmes, l'implication des secteurs de l'industrie et du commerce pour la prise en charge des équipements de réception nécessaires et tout autre élément utile.
Cette stratégie doit inclure aussi les perspectives d'extinction de la TV analogique, étape indispensable pour que l'économie générale du pays puisse tirer pleinement parti du dividende numérique dans les années à venir, est-il noté.
Le centre national d'échange des données Internet fonctionnel début 2010 - par elabweb le 09/11/2009 11:39
Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC) M. Hamid Bessalah a indiqué jeudi à Alger qu'un centre national d'échange des données Internet serait fonctionnel au début de l'année prochaine. Répondant aux questions orales des membres de l'Assemblée populaire nationale sur les moyens de protéger les jeunes des sites osés sur le réseau Internet, M. Bessalah a déclaré que ce centre était "une sorte de portail national par où transitent toutes les connexions à Internet". Ce centre, a-t-il ajouté, "aidera à une utilisation optimale du réseau Internet car toutes les informations de et vers l'Algérie via Internet transiteront par ce portail". Actuellement en cours de réalisation, a-t-il poursuivi, ce centre sera financé par un fonds d'appropriation des usages et du développement des TIC.
ALGER [Aps 5/11/09]
MAGHNIA L'informatique au secours de l’état civil - par elabweb le 09/11/2009 11:28
Cet ancien projet est enfin devenu opérationnel pour le seul service du citoyen, indique Mnaouer Abdelghani, l'officier de l'état civil de l'APC de Maghnia, qui supervise personnellement l'activation dudit projet, déjà annoncé il y a quelques années et qui consiste à gérer l'état civil au moyen d'un réseau informatique moderne et sophistiqué.
Ici, à Maghnia-ville, de fortes tensions étaient régulièrement constatées aux abords immédiats de l'APC, principalement au niveau du nouveau service de l'état civil, pourtant très spacieux, mais depuis la mise en service opérationnelle de ce projet, ces tensions se sont en grande partie estompées, poursuit notre interlocuteur.
Il déplore, cependant, encore de nombreuses carences dans son service qui enregistre journellement un taux variant de trente à cinquante naissances/jour. Le seul établissement hospitalier à être équipé d'un service maternité est celui de Maghnia, précise notre interlocuteur et, bien entendu, les gens arrivent de toutes les daïras avoisinantes pour y accoucher.
Pour la seule période du 01/01/09 au 31/10/09, le service de l'état civil de l'APC a enregistré pas moins de 3 100 naissances, 1 167 mariages et 463 décès, nous fait-on savoir. Il citera notamment l'indisponibilité des formulaires réservés aux achats et ventes de véhicules. Ce qui nous crée très souvent de nombreux incidents et désagréments au niveau de ce guichet, explique M. Mnaouer dont le service emploie à peine 26 agents.
La section restauration et maintenance des registres de l'état civil est le pilier central de ce service, elle assure la sauvegarde de plus de 900 000 actes. Notre travail consiste en la restauration, la numérisation et le scannage des registres.
Plus de 50% de ces actes ont été à ce jour paraphés par le tribunal et remis en service, nous déclarent assez fièrement les deux jeunes informaticiens de la section, MM. Sekkak B. et Behiri A./Khalek, qui n'ont pas l'air de rechigner devant la lourde tâche qu'ils ont acceptée à la seule fin de bien servir le citoyen. Ces deux derniers nous précisent en outre que cette plate-forme souple et ergonomique pour la gestion de l'état civil offre à ce service la possibilité d'avoir la totalité des actes existants de toutes les familles.
L'interface est bilingue et permet de délivrer des actes en langue arabe ou française sans retaper de nouveau les informations tout en préservant une copie digitale de l'acte qui a servi à identifier ou authentifier ce dernier.
Par ailleurs, un module de statistiques permettant d'avoir une vue exhaustive sur l'évolution de la population en termes de mariage, naissance, décès, divorce... pouvant être perçu comme un indicateur social de la vie de la commune y figure et ses références peuvent être bénéfiques pour toute action de développement en général, expliquent nos jeunes interlocuteurs. M. Belkheïr N., un gérant de société d'Oran rencontré au guichet des légalisations de signature, n'en finit pas de tarir d'éloges sur la qualité et la rapidité des prestations de ce nouveau service et il félicite sur son passage la plupart des préposés aux guichets.
L'ordonnance de l'espace et des guichets réservés aux administrés de différents sexes, aux personnes handicapées ou à celles en provenance d'autres wilayas du pays ne semble, cependant, pas suffire à contenir l'anarchie chronique qui règne sur ces interminables queues de contribuables exténués par le poids des contraintes administratives qu'ils cherchent à contourner par tous les moyens.
Par : ALIMOUSSA Jamal
Les vendeurs d’ordinateurs lorgnent du côté des Smartphones - par elabweb le 09/11/2009 11:04
Les vendeurs d’ordinateurs regardent et décortiquent le marché du Smartphone en plein essor pour compenser une chute des ventes de matériel informatique, selon le cabinet Gartner.
La vente de Smartphones dans le monde atteindra les 180 millions d’unités en 2009, surpassant les ventes d’ordinateurs portables en termes d’unités. Actuellement, les Smartphones représentent 14 % des ventes globales de périphériques mobiles, mais Gartner prévoit que d’ici à 2012, ils représentent environ 37 % des ventes mondiales de portables et les recettes des ventes de Smartphones devraient atteindre 191 millions de dollars d’ici 2012, soit plus que les dépenses sur les ordinateurs portables, qui devraient atteindre 152 millions de dollars en 2012. Gartner va plus loin et nous dit qu’à partir de 2009, les dépenses des utilisateurs sur les Smartphones vont commencer à dépasser les prévisions concernant les ordinateurs portables grand public.
Selon Gartner, la part cumulée des vendeurs PC (Apple exclu) du marché du Smartphone a été stable à moins de 1 pour cent par an. À la fin de 2009, Gartner prévoit que tous les principaux vendeurs de PC annonceront au moins une présence sur le marché des Smartphones. Tout le monde s’accorde à dire que le Smartphone est l’outil de la convergence et qu’il devient de plus en plus puissant et rapide, ce qui fait que les fabricants d’ordinateurs ne peuvent se permettre d’ignorer ce marché en plein boom, mais qu’ils devraient s’adapter au marché, car, ne l’oublions pas, les marchés du Smartphone et de l’ordinateur portable sont régis par des règles différentes en matière de marketing et de vente des produits, bien qu’ils s’adressent pratiquement aux mêmes clients.
L’autre sujet préoccupant pour les fabricants d’ordinateurs, c’est le cycle de vie d’un produit et il est clairement identifié qu’un Smartphone a un cycle de vie plus court d’un laptop. La croissance des ventes de Smartphones est due au fait que ces derniers sont basés sur la plateforme de Windows Mobile qui a attiré les utilisateurs professionnels, mais cela commence à changer, puisque d’autres plateformes, à l’image d’Androïde, commencent à pointer du nez. Aussi, les vendeurs de PC devront relever de nombreux défis pour travailler’ sur ce segment tel que l’adaptation des offres et un positionnement pour le consommateur professionnel, un design de mode et un cycle de vie court, ce qui demandera aux fabricants de revoir leur copie sur le comportement d’un consommateur.
Émirats Arabes Unis : Premier robot interactif parlant l’arabe - par elabweb le 09/11/2009 11:03
Un laboratoire de l’université d’Al Aïn aux Emirats arabes unis a mis au point ce qu’il affirme être le premier robot interactif parlant l’arabe qui pourrait être produit en série pour remplacer par exemple les vendeurs dans les centres commerciaux.
Ce robot, à l’apparence humaine, a été baptisé Ibn Sina, du nom du philosophe et scientifique musulman du 11e siècle, Avicenne. « C’est le premier humanoïde du monde à parler l’arabe », affirme à l’AFP Nikolaos Mavridis, chercheur grec, dont l’équipe a mis au point ce robot. « Il nous permet d’effectuer des recherches et c’est aussi un outil d’éducation parce que les étudiants aiment travailler sur lui », ajoute-t-il. M. Mavridis, diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui anime une équipe de douze étudiants, soutient que le robot peut être facilement utilisé comme réceptionniste ou vendeur. « Il peut faire plusieurs choses par lui-même : répondre à deux questions de présentation, se connecter sur internet pour chercher une information et montrer sur son écran des produits proposés à la vente », poursuit-il. « Nous pourrons bientôt faire de lui un réceptionniste ou un assistant vendeur dans un centre commercial. Avec une équipe de cinq (chercheurs), on peut y arriver en six mois », indique encore M. Mavridis.
« On l’a déjà mis au travail pendant une journée entière au centre commercial d’Al Aïn », une ville-oasis de l’émirat d’Abou Dhabi, se réjouit le chercheur, estimant qu’il pourrait réduire le besoin en main d’œuvre. Ibn Sina, haut d’environ 1,50 m, a été habillé d’une robe et d’un turban pour ressembler au vrai philosophe qui est né à Boukhara dans l’Ouzbékistan actuel. Quand il s’exprime en arabe classique, son visage change d’expression. La partie mécanique a été conçue par la firme Hanson Robotics tandis que le programme a été élaboré par M. Mavridis, qui y a travaillé avec son équipe pendant plus d’un an. Ibn Sina peut « voir », reconnaître des objets, répondre à des questions, transcrire un discours et en assimiler le contenu, affirme M. Mavridis. Le laboratoire a été approché par nombre de sociétés qui s’intéressent au robot qu’elles veulent utiliser comme réceptionniste ou vendeur, selon lui. Le projet a été financé directement par le souverain d’Abou Dhabi et président des Emirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane.
L’argent, 200 000 dollars, a été utilisé pour développer la technologie à la base de la mise au point du robot et à d’autres projets de recherche. Selon la société Information Data Corporation (IDC), les dépenses sur les technologies de l’information aux Emirats arabes unis doivent s’accroître de 12,4% entre 2008 et 2013 et dépasser 1,83 milliard de dollars à la fin de cette période. Le marché des technologies de l’information a déjà dépassé 1,02 milliard de dollars l’année dernière, selon l’IDC.
Internet : Une norme internationale pour la protection des données - par elabweb le 09/11/2009 10:54
Des représentants de 50 pays ont conclu un protocole d’accord vendredi à Madrid, pour établir une norme internationale en matière de protection des données personnelles et de la vie privée, ont-ils annoncé.
La 31e Conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée qui s’est conclue vendredi après trois jours de débats, a permis de dégager un consensus entre de grands pays occidentaux pour poser des garde-fous en matière de compilation et d’échanges de données à caractère personnel, alors que le boom d’internet suscite d’importantes craintes en la matière. Les organismes publics en charge de la protection des données personnelles, qui ont participé à cette conférence, sont d’accord pour que les données ne soient compilées qu’avec l’accord « libre, clair et in formé » des personnes concernées et que les données soient détruites après leur utilisation. « Cet accord a bénéficié de l’appui actif de la société civile et de l’industrie », s’est félicité Artemi Rallo, directeur de l’Agence espagnole de protection des données, qui organisait la conférence. Les participants espèrent que leur « résolution de Madrid » servira de base pour une future norme.
Mais plusieurs participants se sont montrés sceptiques compte tenu des différences importantes entre pays en matière de législation sur ce thème. « On a franchi une première étape, mais on a une longue marche, une très longue marche pour arriver à une valeur juridique contraignante commune », a commenté le Français Alex Turk, président de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil). Avec le boom d’internet, les sources d’informations en matière de données personnelles se sont multipliées, ce qui soulève des craintes pour la protection de la vie privée. A noter que la ministre américaine chargée de la Sécurité intérieure Janet Napolitano, des représentants d’agences de protection des données de 50 pays et des dirigeants d’importantes sociétés internet comme Google ou Facebook ont participé à cette 31e Conférence internationale sur la protection des données et de la vie privée.
Les lois sur la protection des données varient beaucoup d’un pays à l’autre, a souligné mercredi Artemi Rallo Lombarte, le directeur de l’Agence espagnole de protection des données personnelles, organe de contrôle indépendant et organisateur de cette 31e conférence. « Mais ces différences sont loin d’être un obstacle, elles devraient au contraire nous permettre de nous améliorer en matière de protection des droits grâce à une convention globale pour la protection de la vie privée et des données personnelles », a-t-il ajouté lors de l’inauguration de cette conférence. « C’est l’un de nos principaux objectifs ». Un large consensus international existe déjà sur la nécessité de demander leur accord aux usagers pour tout transfert international de données, ont indiqué les organisateurs. D’autres conférences de ce genre ont déjà eu lieu à Strasbourg, Hong Kong, Sydney et Montréal.
Par A.F.P., Samir Ben
Algérie | Le centre national d'échange des données Internet fonctionnel début 2010 - par Belkherfi le 07/11/2009 18:42
ALGER - Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC) M. Hamid Bessalah a indiqué jeudi à Alger qu'un centre national d'échange des données Internet serait fonctionnel au début de l'année prochaine. Répondant aux questions orales des membres de l'Assemblée populaire nationale sur les moyens de protéger les jeunes des sites osés sur le réseau Internet, M. Bessalah a déclaré que ce centre était "une sorte de portail national par où transitent toutes les connexions à Internet". Ce centre, a-t-il ajouté, "aidera à une utilisation optimale du réseau Internet car toutes les informations de et vers l'Algérie via Internet transiteront par ce portail". Actuellement en cours de réalisation, a-t-il poursuivi, ce centre sera financé par un fonds d'appropriation des usages et du développement des TIC.
[APS]
L’Algérie se met à l’école en ligne - par elabweb le 06/11/2009 11:15
L’enseignement et la formation à distance passe cette année du papier à l’ère de tout numérique. Une révolution pour tous les exclus du système scolaire classique. Les pré-inscriptions sont normalement closes mais vouÒ pouvez, en pratique, tenter encore votre chance.
Fini les longues files et heures d’attente, vous voilà inscrit à l’enseignement à distance en ligne. Ou presque. Car cette nouvelle opération lancée par l’Office national de l’enseignement et la formation à distance (Onefd) a été victime de son succès. Les pré-inscriptions à l’enseignement à distance en ligne, qui ont débuté au mois de sepwembre dernier, devaient initialement se terminer le 31 octobre. Seulement voilà... « Nous continuons de recevoir les dossiers d’inscription... », explique M. Missoum, secrétaire général de l’Onefd. « Au départ, je paniquais, car je ne comprenais pas comment inscrire mon fils, et les rumeurs fusaient de toute part, selon lesquelles il n’y avait qu’un seul cybercafé à qui l’Office avait donné l’exclusivité pour les inscriptions, témoigne un parent d’élève rencontré au Centre régional d’enseignement à distance. Mais une fois sur place, je me suis rendu compte que l’opération d’inscription était très facile et que je n’étais pas dans l’obligation de me déplacer. » Sadek Brahimi, le chef du centre régional d’Alger, se frotte les mains.
« La demande est tellement importante que cela lève toute équivoque sur l’opération expérimentale. » Cette année, l’Office a enregistré 350 000 personnes. « Nous commençons à numériser les esprits, et ce en initiant les candidats désireux de poursuivre leurs études avec l’outil informatique », explique Mohamed Bouazizi, chef du département NTIC. Pour le candidat, tout se fait à partir d’un ordinateur. Il ouvre un compte puis remplit un formulaire sur le site de l’Office. Le mandat de la poste de 2 000 DA, pour le paiement des frais de scolarité « à distance », a été négocié récemment avec le ministère de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication. Une fois le dossier rempli, il doit être envoyé au centre régional dont dépend le candidat.
« Le problème qui se pose et que les parents d’élèves procèdent eux-mêmes à l’enregistrement de leurs enfants, ce qui entrave le processus que nous avons mis en place », poursuit Mohamed Bouazizi. En temps réel, la demande est traitée au niveau des centres régionaux, où travaillent quelque 35 informaticiens, qui, à leur tour, transmettent l’information au centre principal qui contrôle et valide l’ensemble du processus. « Nous essayons de limiter les coûts en permettant aux candidats de ne pas se déplacer », ajoute le chef du département NTIC. Par ailleurs, le secrétaire général explique, que le centre utilise une méthode hybride : les cours sont soit dispensés à l’aide de livres, soit au moyen de CD multimédias. « Le contenu sera incessamment mis en ligne où il sera possible de le télécharger. »
Objectif : assurer un minimum de savoir à tous les candidats, marginalisés du système scolaire, handicapés ou incarcérés (ceux de niveau inférieur à la 6e année primaire dépendent, quant à eux, du Centre national d’alphabétisation). Le plus vieux candidat, cette année, est né en 1934. « J’ai dû demander à mon équipe de revoir les formulaires électroniques pour qu’il puisse s’inscrire ! », confie Mohamed Bouazizi. Les élèves reçoivent donc un pack de livres ou de CD chaque trimestre composé soit de livres soit de CD multimédias et interactifs conçus par les équipes de l’Onefd. Pour rappel, les certificats sont reconnus par la Fonction publique. Un arrêté interministériel a été signé dans ce sens. De nombreux nouveaux agents de l’ordre auraient ainsi bénéficié de ce genre d’enseignement, afin de pouvoir intégrer les rangs de la DGSN.
Pas moins de 10 000 enseignants collaborent avec le Centre d’enseignement à distance, d’ailleurs, un forum de discussion en ligne a été créé pour qu’élèves et enseignants puissent échanger des informations. En coulisse, une quinzaine d’ingénieurs informaticiens travaille avec, il est vrai, du matériel un peu vétuste et des programmes... piratés ! « Malheureusement, le centre ne dispose pas des moyens nécessaires pour l’achat de logiciels coûteux. » La performance inégalée, réalisée par ce département, reste la constitution d’un fichier informatisé de quelque 350 000 candidats qui n’existe dans aucun autre ministère. L’année prochaine, le centre compte améliorer sa prestation et passer définitivement au « tout en ligne »
Par Zouheir Aït Mouhoub
La meilleure université algérienne à la 4 116e place ! - par Elabweb le 03/11/2009 18:30
Grâce à sa première université, Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, l’Algérie s’est classée à la 4 116e place dans le fameux classement de Shanghai qui compte 6 000 universités dans le monde. Une autre université, celle de Tlemcen, se situe à la 4 143e place. Le classement 2009, qui a été établi le 31 octobre, fait la part belle aux État-Unis. Ainsi, à titre d’exemple, les 3 meilleures universités de la planète sont américaines (Harvard, Stanford et Berkeley). Sur les 10 premières, 8 sont américaines et sur les 50 premières, 40 sont des États-Unis. Le classement africain est entièrement dominé par l’Afrique du Sud, puisque pas moins de 12 universités de ce pays sont classées sur les 15 premières. En termes de présence, l’Algérie se tire plutôt bien avec 11 universités retenues dans le top 100 africain.