Interpellé à propos du retard mis dans la délivrance des carnets de chèques postaux à ses clients titulaires d’un compte courant postal, M. Hamid Bessalah a noté que l’entreprise Algérie Poste œuvre actuellement à rattraper le retard.
Le taux d'abonnés à la téléphonie mobile en Algérie représentait 83% de la population globale estimée à 34,8 millions d'habitants, selon le cinquième recensement de la population et de l'habitat de 2008. C’est du moins ce qu’a déclaré jeudi dernier le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Hamid Bessalah, à l’occasion d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. 26 à 27 millions d’Algériens sont abonnés à l’un des trois réseaux de la téléphonie mobile existant en Algérie (Djezzy, Mobilis, Nedjma), précisera le ministre avant d’évoquer l’objectif du programme quinquennal.
Nous ambitionnons d’atteindre un taux de 107% du nombre global de la population algérienne en 2014, au plus tard, note le membre du gouvernement. Interrogé sur la couverture et la qualité des prestations des réseaux de la téléphonie mobile en Algérie, le ministre dira qu’elles répondent aux normes internationales. Sollicité tout autant sur les coupures Internet au niveau des postes, le ministre dira que ces coupures sont conjoncturelles, l’expliquant par une augmentation des opérations postales, en sus des perturbations enregistrées au niveau de la connexion, qui est en voie de développement, à travers l’adop-tion d’un nouveau système reposant sur le protocole d’Internet (IP).
Interrogé également à propos des interférences des réseaux de téléphonie mobile au niveau des frontières est du pays, le ministre a affirmé qu’Algérie Télécom, à travers l’opérateur historique Mobilis, œuvre à multiplier ses stations de base, pour assurer une bonne couverture pour les habitants de ces régions.
Mobilis compte, dans les wilayas de Tébessa, d’El-Tarf, d’Ouargla, d’El-Oued, et de Souk-Ahras, 46 stations de base, dira le ministre, soulignant que ces régions seront renforcées par 10 autres stations de base durant le 1er semestre de 2010. Quant au faible taux de couverture nationale de l’opérateur Mobilis, le responsable a démenti ce fait en soulignant que cet opérateur avait respecté, selon le bilan établi par l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARPT), tous les engagements contenus dans son cahier des charges, atteignant un taux de 97% de couverture nationale.
Ce faisant, l’opérateur Mobilis est appelé à renforcer sa position dans un marché marqué par une rude concurrence, a estimé le ministre, soulignant que le nombre des stations de celui-ci devra passer de 4 795 actuellement à 5 150, avant la fin de l’année en cours. Interpellé en outre à propos du retard mis dans la délivrance des carnets de chèques postaux à ses clients titulaires d’un compte courant postal, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a noté que l’entreprise Algérie Poste œuvre actuellement à rattraper le retard.
Aussi, tout en reconnaissant que beaucoup de titulaires de comptes courants postaux souffrent effectivement ces derniers temps de retards importants enregistrés dans l’obtention de leurs carnets de chèques postaux, le ministre a promis une solution à ce problème fin janvier courant. Et tout en imputant cette situation à la mauvaise appréciation par Algérie Poste de la situation, le ministre expliquera que l’institution pensait que la distribution des cartes magnétiques aux détenteurs de comptes courants postaux depuis 2006 contribuerait à réduire progressivement les demandes de ces chéquiers, mais, c’est le contraire qui s’est produit. Plus d’un million de comptes courants postaux sont ouverts annuellement, a noté le membre du gouvernement. La vétusté des machines d’impression des chèques est également en cause, selon M. Bessalah, qui notera que cela provoque des pannes fréquentes.
Une des premières actions concrètes dans le cadre du lancement du programme national e-Algérie 2013, la mise en place, dans le cadre de la e-administration, une des priorités de l’année 2010, et dans une logique intersectorielle d’un système d’information du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, présenté en présence du ministre M. El Hadi Khaldi et de M. Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la communication, lequel a bien voulu, à cette occasion, accorder à El Moudjahid cet entretien.
El Moudjahid : M. le ministre, quelle évaluation faites-vous de cette action que le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels vient d’engager dans le cadre du programme e-Algérie 2013 conçu et mis en place par votre ministère ?
M. Hamid Bessalah : Les actions qui ont été présentées, aujourd’hui, sont inscrites dans le cadre de la formation et l’enseignement professionnels ont trait, d’abord, à la mise en place d’une infrastructure de télécommunication avec des références internes de sécurité nécessaires, d’une part, et la promotion de la société de l’information, d’autre part. Et comme vous le savez, ce sont-là des actions prévues dans le programme de e-Algérie 2013 à travers un de ses axes majeurs, à savoir l’accélération de l’usage des TIC par l’administration. Cette accélération passe, en effet, par la réalisation des infrastructures des télécom, la mise en place du système de l’information et le développement de plateformes de rapprochement du citoyen de l’administration. C’est ce que l’on peut appeler « le service en ligne ». Je crois que l’action qui a été présentée, aujourd’hui, par le ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels, va dans le sens du développement de son administration électronique sectorielle. Il y a lieu de signaler qu’à cet effet, en termes de logique intersectorielle, et pour aller vers une administration électronique nationale ou ce que l’on appelle guichet unique, il y a les volets d’interopérabilité avec les autres administrations qui seront pris en charge dans le cadre du schéma directeur stratégique qui est en cours d’élaboration au niveau du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Par rapport à quoi vous avez accordé des priorités pour certaines actions, notamment celle qui a trait à la e-administration ?
l Dans ce programme national de la e-Algérie 2013, nous avons, effectivement, agi, d’abord, par ordre de priorités. Et dès lors qu’elle constitue un des moyens d’amélioration de la qualité de la vie du citoyen, une des priorités qui sont, d’ailleurs, définies par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ainsi que celle de la bonne gouvernance administrative, la e-administration est une priorité. Et bien sur, pour avoir une bonne e-administration, il y a lieu d’avoir une infrastructure des télécoms de haut débit, de la ressource humaine et une organisation. Et la e-administration que l’on peut appeler également la e-gouvernement constitue une priorité, en ce sens qu’elle a un impact direct sur l’amélioration de la vie du citoyen. Et ce qui a été fait, aujourd’hui, c’est, non seulement, la base du réseau intranet qui a été mis en place, mais aussi le service en ligne et surtout DZ.
Peut-on connaître quelques contours du programme de l’année 2010 ?
l En cette année 2010 nous pensons, d’abord, soutenir toutes les administration à développer leurs plateformes de service en ligne en direction du citoyen, notamment le service en ligne informationnel et de façon à ce que chaque ministère ait son portail avec tous les services dont est concerné le citoyen. Celà étant donc une priorité, nous avons élaboré un cahier des charges en ce sens là, tout comme nous avons soumis aux différents ministères à ce que l’on aille vers un appel d’offres qui sera réalisé par des opérateurs économiques locaux. En effet, nous avons des sociétés d’informatique capables de développer des portails avec des plateformes de service communs. Deuxième priorité au titre de cette nouvelle année, le développement du programme intégré du e-éducation où nous commençons par l’octroi à chaque enseignant du micro-ordinateur, de la ligne ADSL et du contenu, que ce soit des enseignants de l’éducation, la formation professionnelle ou l’enseignement supérieur. Aussi, Ousratic 2 relève de nos priorités en ce sens qu’il est indispensable que cette catégorie de citoyens puisse maîtriser les outils dont il s’agit. Autre priorité, la e-santé où il est impératif que la télémédecine devienne une réalité en Algérie. A cet effet, nous avons un grand pays, des spécialistes formés d’une manière hétérogène à travers tout le territoire national, lesquels, fait remarquable, sont concentrés, en majorité, au nord, et, en plus, pas dans tous les hôpitaux. Et là, il faudrait que tous les citoyens bénéficient des capacités et des compétences du pays en la matière par l’accès distant au diagnostic et à la télémédecine. Il y a, enfin, une autre priorité qui a trait à un projet intégré que l’on espère réaliser et qui concerne la e-commune. Celà se comprend et dans le sens de l’évolution de la e-administration, il est indispensable de faire de la e-commune la base, en ce sens que chaque commune doit avoir son portail d’information afin que chaque citoyen participe à la vie de sa commune.
L’on n’est citoyen que lorsqu’on participe à la vie de la cité. Aussi, il faudrait que chaque commune ait son système de gestion intégrée, informatisée, et, qui puisse prendre en charge tous les aspects de la vie de la commune, notamment les ressources humaines, le cadastre et autres. Il faudrait qu’à cet effet, un certain nombre de formulaires soit téléchargé d’ici la fin de l’année. Pour cette année, nous espérons, également, faire aboutir le processus de la monétique, de telle sorte que nous arrivons à déployer les terminaux, notamment pour les cartes d’achat, en coordination avec Algérie Poste, en espérant que les banques s’inscriront dans cette démarche. En effet, comme nous le savons, la bonne gouvernance d’une économie passe par la tracabilité économique. En somme, la mise en place d’une infrastructure du haut débit, étant un impératif, elle constitue pour nous la priorité des priorités. Ainsi, nous avons arrêté des cahiers de charges avec Algérie Télécom à travers 15 projets pour que l’on aille vers le haut débit. Et, là, on vient de terminer l’année 2009 avec 1 million d’accès, nous évoluerons vers 2 millions d’accès en fin 2010. Bien évidemment, il n’y a pas que les accès, puisqu’il faudrait, également, mettre à niveau tous les segments de l’infrastructure. Je voudrais, également, signaler l’intérêt que nous accordons à notre action à la promotion de l’économie numérique à travers des mesures incitatives pour encourager les développeurs de logiciels et de contenu. Une de ces mesures a été la construction du premier incubateur au Cyber Parc de Sidi Abdallah qui vient d’être inauguré il y a quelques jours au grand bonheur des talents et des chercheurs algériens en matière de TIC.
Entretien réalisé par
Zoheir Meziane
Publié le : dimanche 10 janvier 2010 | A Nedjar. Sétif info |
L’accélération de la couverture en accès à haut débit et très haut débit à l’ADSL. La sécurisation pour « mieux répondre aux différents services développés » (c’est une première) L’accélération de l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) par l’administration. L’intégration des TIC dans l’activité économique comme e-Éducation, e-Banking, e-Commerce Développer les mécanismes et mesures « incitatives » à même d’accroître l’accès des ménages et des petites entreprises aux équipements et réseaux à haut débit.
L’élaboration d’un statut particulier pour les ingénieurs en TIC. Coopération stratégique avec certains pays dans le cadre du transfert de la technologie et du savoir-faire. La mise à niveau du cadre juridique national et la mise en place d’un Observatoire national des TIC. Pour l’instant nous nous bornerons au cadre juridique et institutionnel et aux rapports techniques de ce l’on peut appeler la signature électronique ou numérique. C’est l’un des aspects fort embarrassant dans la mesure ou, n’ayant pas encore accédé à la pratique et à l’usage de la monétique, ce sursaut ou ce transfert constituerait pour beaucoup non seulement un handicap aux usages numériques mais des raisons supplémentaires aussi de se fier d’avantage de ce concept fort méconnu par la majorité de la population et de la société. Pour les promoteurs du plan , il d’une urgence absolue de développer d’abord une action pédagogique dite de « sécurisation » des esprits avant d’aborder n’importe quel autre chapitre ou autres aspects technico-juridiques où on risquerait une fois encore de ne crier fort et seul dans le désert .
Males préparées, les opérations de mises en place des cartes de retraits bancaires semblent n’avoir réglé pour l’instant que les problèmes des établissements financiers qui livrent ainsi leurs usagers à ces machines bêtes et méchantes ,vides et silencieuses pour la plus part du temps et qui augmentent le désarroi et le courroux de nombreux autres usagers . Ces redoutables machines impersonnelles qu’on appelle CAB, DAB etc. n’ont pas exercé pour l’instant les rôles qui leurs étaient dévolus plus que de livrer ces usagers dans « la rue », la où ils se situent pour la plus part. Au vu de cette expérience non concluante, la question serait de savoir par quel miracle s’exercerait ce transfert ou cette mutation à l’horizon 2013 dans une économie ou l’informel est la caractéristique fondamentale où les modes opératoires de paiements se matérialisent toujours par ces énormes liasses de monnaies bouseuses, cachées dans des grands sacs en plastics noirs. Pour rester dans la définition de la signature numérique, disons que cette dernière est un mécanisme permettant d’identifier et d’authentifier le générateur d’un document électronique quelconque pour garantir sa véracité par substitution à la signature manuscrite d’un document en papier. Cette marque doit permettre d’identifier la personne ou l’institution qui l’a validée et que le document n’a pas été altéré entre les deux opérations de signature et de consultation.
Pour donner force probante, ce document électronique doit être authentique ; infalsifiable, non réutilisable, inaltérable et surtout irrévocable. Cette signature devient possible par sa transformation en un aspect cryptographique (chiffrement) qui se différencie de la signature manuscrite par le fait qu’elle est n’est pas visible mais correspond à une suite analogique de nombres.
Allez raconter cette histoire au fellah du coin ou à ce travailleur manuel .Même l’université n’a pas intégré encore ces éléments dans ses programmes.2013, c’est demain .Que deviendrons nous autour de ces machines avec lesquelles nous ne savons pas encore communiquer ! Nous ne voudrions pas que le résultat de la société de l’information soit le résultat de la société de désintégration.
A Cette date, e-Algérie 2013 pourrait être un rêve ou un cauchemar .Rêvons mais rêvons éveillés car les termes sont si proches ! Lien e-Algérie 2013 : http://www.mptic.dz/fr/docs/e-Algerie2013/e-Algerie_2013.pdf
A Nedjar. Sétif info